Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1886-03-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 mars 1886 01 mars 1886
Description : 1886/03/01 (A32,SER4,N375)-1886/03/31. 1886/03/01 (A32,SER4,N375)-1886/03/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55332561
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
33 NOUVELLES ANNALES. DE. LA/ CONSTRUCTION. — 4° SÉRIE. — TOME III. — MARS 1886. 34
SOMMAIRE.
TEXTE. — Notes et documents. — Ponts suspendus de Saint-Ilpize et
de Lauiothe. — Marché de La Chapelle à Paris; MM. A. et L. MAGNE,
architectes. -^- Perforation mécanique aux carrières de Quenast (Belgique).
Chronique. —• Garde-ehute pour regards d'égout, système BOOTILLIER. —
Ciment à la pouzzolane. — Canal maritime entre la mer du Nord et la mer
Baltique.
PLANCHES. — 10-11. Ponts suspendus de Saint-Ilpize et de Lamothe.
12 13 et 14. Marché de La Chapelle à Paris.
NOTES ET DOCUMENTS
Ponts suspendus de Saint-Ilpize et de Lamothe.
PL. 10-11.
Au commencement de 1874, M. Jollois, Ingénieur en chef
du département de la Haute-Loire, prépara, pour franchir
l'Allier à Saint-Ilpize, un projet de pont suspendu offrant sur
le système habituellement en usage jusqu'à cette époque
divers perfectionnements empruntés aux systèmes améri-
cains. Exécuté en 1879, cet ouvrage servit de modèle dans le
département pour les divers ponts suspendus établis depuis
lors.
Nous donnerons la description du pont de Saint-Ilpize ainsi
que celle du pont de Lamothe établi sur l'Allier en 1883-1884.
Nous empruntons à une note publiée dans les Annales des
ponts et chaussées (1), par M. Nicou, Ingénieur en chef des
ponts et chaussées, les renseignements qui suivent sur ces
deux ponts.
Pojit de Samt-llpise. — Le pont de Saint-Ilpize, pl. 10-11
(fig. 1 à 9) se compose de trois travées supportées par deux
piles et deux culées en maçonnerie évidées, le tout fondé sur
le rocher. La travée centrale présente une ouverture de
68,17 m et chacune des travées latérales une ouverture de
15,10 m.
La distance entre les sommets des obélisques est de 70,67 m
pour la travée centrale. La hauteur de la travée centrale au-
dessus des basses eaux de l'Allier est de 26 m en son milieu.
La largeur du pont est de 4 m entre garde-corps. Il n'y a
pas de trottoirs.
Les deux petites travées de 13,10 m et une longueur égale
de la grande travée à partir de chaque pile, sont supportées
par 64 haubans inclinés à raison de 8 de chaque côté des piles
et sur chaque rive ; la partie médiane seule de la grande
travée, sur une longueur de 37,97 m, est supportée de chaque
côté par un câble parabolique.
Dans le but de diminuer les oscillations horizontales, le
plan renfermant les haubans et le câble de suspension d'une
même rive du tablier présente un fruit de 1/10 sur le plan
vertical. *
Les câbles de retenue, qui font simplement équilibre aux
câbles suspenseurs, sont disposés de chaque côté de manière
: que la bissectrice de l'angle qu'ils font avec les câbles de sus-
pension soit Verticale.
Tout le système est rattaché, au-dessus des piles, à quatre
secteurs S (fig. 8) en fonte, réunis deux à deux au-dessus des
obélisques surmontant chaque pile par un arbre en fer
(1) Annales des ponts et chaussées, octobre 1885.
A (fig. 4 et 8) sur lequel sont assemblés les haubans et les
câbles de suspension et d'amarrage. A leur extrémité, ces
derniers sont fixés sur des goujons en fer scellés dans des
puits-creusés dans les rochers des deux rives.
L'arbre en fer qui réunit les deux secteurs correspondant
. à une même pile a 6,60 m de longueur ; ses extrémités cylin-
driques ont 0,10 m de diamètre et passent dans les trous
cylindriques des joues des secteurs. L'arbre porte à 0,55 m
de chacune de ses extrémités un renflement ou contrefort pour
maintenir les deux secteurs à 5,50 m l'un de l'autre.
Une plaque rectangulaire P (fig. 8).en fonte, scellée à la
partie supérieure de l'obélisque, sert d'appui au secteur.
Les câbles de suspension et de retenue sont, ainsi que les
haubans, en fil de fer tordu ; les liges de suspension sont en
fer rond. Chaque câble de suspension ou de retenue est com-
posé de trois câbles élémentaires formés chacun de 103 fils
de fer np 18 réunis en sept torons de 19 fils chacun. Les trois
câbles élémentaires de suspension sont réunis en un seul
faisceau triangulaire au moyen d'une ligature continue dans
toute la partie correspondant au milieu de la travée sur la
longueur où sont les tiges verticales.
Chacun des haubans comporte 19 fils n° 18 tordus en un
seul toron. Ils s'assemblent à la semelle inférieure du tablier
à des distances du couronnement de la pile qui sont respecti-
vement : 3,20 m; 6 m; 8,25 m; 10,25 m; 11,95 m; 13,15 m\
14,35 m; 15,10 m.
Les câbles et les haubans sont réunis à leurs extrémités
dans des plaques en fonte. Celles des câbles de suspension et
de retenue (fig. 8 et 8 bis) ont 0,15 m d'épaisseur, 0,30 m
de longueur et 1,10 m de largeur. Celles des haubans
(fig. 8 et 8 bis) ont 0,11 m de hauteur, 0,07 m de largeur
0,13 m de longueur.
Un trou conique percé suivant l'épaisseur des plaques
permet d'introduire le câble, et l'assemblage se fait par le
simple épanouissement des fils entre lesquels on chasse des
clous en fer huilés; on lime les extrémités saillantes des
clous, on retourne à angle droit sur la tète des clous les bouts
de fil formant saillie, on coule du plomb pour achever de
remplir les vides et on termine l'assemblage par un matage
soigné.
Les plaques d'assemblage des câbles et des haubans sont en
outre percées chacune de deux trous cylindriques de 0,36 m
de diamètre pour les câbles et 0,26 m pour les haubans. Ces
trous donnent, deux à deux, passage aux branches parallèles
d'élriers en fer.
Pour les câbles de retenue et d'amarrage, les branches de
chaque étrier sont réunies à leur-autre extrémité par une
partie demi-circulaire de 0,10 m de diamètre intérieur, pas-
sant autour de l'arbre qui rend les secteurs solidaires (fig. 8).
Ces étriers sont en fer carré de 0,035 m de côté excepté
leur extrémité, engagée dans les plaques d'assemblage, qui
est cylindrique, de 0,035 m de diamètre sur une longueur de
0,30 m et filetée sur une longueur de 0,15 m.
La hauteur totale de l'étrier est de 0,72 m.
Pour les haubans, les deux étriers d'un même côté du
tablier sont fixés à l'arbre des secteurs par l'intermédiaire de
trois chaînons en fer de 0,82 m de longueur (fig. 8) et dont
chaque branche a 0,02 m d'équarrissage. Les chaînes et les
étriers sont réunis par un goujon en fer de 0,07 m de dia-
mètre et 0,17 m de longueur.
La partie médiane du tablier de la grande travée est sus-
pendue aux câbles par des tiges en fer rond de 21 mm de
' - ANN. CONSTB.. 1886." — 5.
SOMMAIRE.
TEXTE. — Notes et documents. — Ponts suspendus de Saint-Ilpize et
de Lauiothe. — Marché de La Chapelle à Paris; MM. A. et L. MAGNE,
architectes. -^- Perforation mécanique aux carrières de Quenast (Belgique).
Chronique. —• Garde-ehute pour regards d'égout, système BOOTILLIER. —
Ciment à la pouzzolane. — Canal maritime entre la mer du Nord et la mer
Baltique.
PLANCHES. — 10-11. Ponts suspendus de Saint-Ilpize et de Lamothe.
12 13 et 14. Marché de La Chapelle à Paris.
NOTES ET DOCUMENTS
Ponts suspendus de Saint-Ilpize et de Lamothe.
PL. 10-11.
Au commencement de 1874, M. Jollois, Ingénieur en chef
du département de la Haute-Loire, prépara, pour franchir
l'Allier à Saint-Ilpize, un projet de pont suspendu offrant sur
le système habituellement en usage jusqu'à cette époque
divers perfectionnements empruntés aux systèmes améri-
cains. Exécuté en 1879, cet ouvrage servit de modèle dans le
département pour les divers ponts suspendus établis depuis
lors.
Nous donnerons la description du pont de Saint-Ilpize ainsi
que celle du pont de Lamothe établi sur l'Allier en 1883-1884.
Nous empruntons à une note publiée dans les Annales des
ponts et chaussées (1), par M. Nicou, Ingénieur en chef des
ponts et chaussées, les renseignements qui suivent sur ces
deux ponts.
Pojit de Samt-llpise. — Le pont de Saint-Ilpize, pl. 10-11
(fig. 1 à 9) se compose de trois travées supportées par deux
piles et deux culées en maçonnerie évidées, le tout fondé sur
le rocher. La travée centrale présente une ouverture de
68,17 m et chacune des travées latérales une ouverture de
15,10 m.
La distance entre les sommets des obélisques est de 70,67 m
pour la travée centrale. La hauteur de la travée centrale au-
dessus des basses eaux de l'Allier est de 26 m en son milieu.
La largeur du pont est de 4 m entre garde-corps. Il n'y a
pas de trottoirs.
Les deux petites travées de 13,10 m et une longueur égale
de la grande travée à partir de chaque pile, sont supportées
par 64 haubans inclinés à raison de 8 de chaque côté des piles
et sur chaque rive ; la partie médiane seule de la grande
travée, sur une longueur de 37,97 m, est supportée de chaque
côté par un câble parabolique.
Dans le but de diminuer les oscillations horizontales, le
plan renfermant les haubans et le câble de suspension d'une
même rive du tablier présente un fruit de 1/10 sur le plan
vertical. *
Les câbles de retenue, qui font simplement équilibre aux
câbles suspenseurs, sont disposés de chaque côté de manière
: que la bissectrice de l'angle qu'ils font avec les câbles de sus-
pension soit Verticale.
Tout le système est rattaché, au-dessus des piles, à quatre
secteurs S (fig. 8) en fonte, réunis deux à deux au-dessus des
obélisques surmontant chaque pile par un arbre en fer
(1) Annales des ponts et chaussées, octobre 1885.
A (fig. 4 et 8) sur lequel sont assemblés les haubans et les
câbles de suspension et d'amarrage. A leur extrémité, ces
derniers sont fixés sur des goujons en fer scellés dans des
puits-creusés dans les rochers des deux rives.
L'arbre en fer qui réunit les deux secteurs correspondant
. à une même pile a 6,60 m de longueur ; ses extrémités cylin-
driques ont 0,10 m de diamètre et passent dans les trous
cylindriques des joues des secteurs. L'arbre porte à 0,55 m
de chacune de ses extrémités un renflement ou contrefort pour
maintenir les deux secteurs à 5,50 m l'un de l'autre.
Une plaque rectangulaire P (fig. 8).en fonte, scellée à la
partie supérieure de l'obélisque, sert d'appui au secteur.
Les câbles de suspension et de retenue sont, ainsi que les
haubans, en fil de fer tordu ; les liges de suspension sont en
fer rond. Chaque câble de suspension ou de retenue est com-
posé de trois câbles élémentaires formés chacun de 103 fils
de fer np 18 réunis en sept torons de 19 fils chacun. Les trois
câbles élémentaires de suspension sont réunis en un seul
faisceau triangulaire au moyen d'une ligature continue dans
toute la partie correspondant au milieu de la travée sur la
longueur où sont les tiges verticales.
Chacun des haubans comporte 19 fils n° 18 tordus en un
seul toron. Ils s'assemblent à la semelle inférieure du tablier
à des distances du couronnement de la pile qui sont respecti-
vement : 3,20 m; 6 m; 8,25 m; 10,25 m; 11,95 m; 13,15 m\
14,35 m; 15,10 m.
Les câbles et les haubans sont réunis à leurs extrémités
dans des plaques en fonte. Celles des câbles de suspension et
de retenue (fig. 8 et 8 bis) ont 0,15 m d'épaisseur, 0,30 m
de longueur et 1,10 m de largeur. Celles des haubans
(fig. 8 et 8 bis) ont 0,11 m de hauteur, 0,07 m de largeur
0,13 m de longueur.
Un trou conique percé suivant l'épaisseur des plaques
permet d'introduire le câble, et l'assemblage se fait par le
simple épanouissement des fils entre lesquels on chasse des
clous en fer huilés; on lime les extrémités saillantes des
clous, on retourne à angle droit sur la tète des clous les bouts
de fil formant saillie, on coule du plomb pour achever de
remplir les vides et on termine l'assemblage par un matage
soigné.
Les plaques d'assemblage des câbles et des haubans sont en
outre percées chacune de deux trous cylindriques de 0,36 m
de diamètre pour les câbles et 0,26 m pour les haubans. Ces
trous donnent, deux à deux, passage aux branches parallèles
d'élriers en fer.
Pour les câbles de retenue et d'amarrage, les branches de
chaque étrier sont réunies à leur-autre extrémité par une
partie demi-circulaire de 0,10 m de diamètre intérieur, pas-
sant autour de l'arbre qui rend les secteurs solidaires (fig. 8).
Ces étriers sont en fer carré de 0,035 m de côté excepté
leur extrémité, engagée dans les plaques d'assemblage, qui
est cylindrique, de 0,035 m de diamètre sur une longueur de
0,30 m et filetée sur une longueur de 0,15 m.
La hauteur totale de l'étrier est de 0,72 m.
Pour les haubans, les deux étriers d'un même côté du
tablier sont fixés à l'arbre des secteurs par l'intermédiaire de
trois chaînons en fer de 0,82 m de longueur (fig. 8) et dont
chaque branche a 0,02 m d'équarrissage. Les chaînes et les
étriers sont réunis par un goujon en fer de 0,07 m de dia-
mètre et 0,17 m de longueur.
La partie médiane du tablier de la grande travée est sus-
pendue aux câbles par des tiges en fer rond de 21 mm de
' - ANN. CONSTB.. 1886." — 5.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 93.56%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 93.56%.
- Collections numériques similaires Laffolay Édouard Laffolay Édouard /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Laffolay Édouard" or dc.contributor adj "Laffolay Édouard")
- Auteurs similaires Laffolay Édouard Laffolay Édouard /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Laffolay Édouard" or dc.contributor adj "Laffolay Édouard")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k55332561/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k55332561/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k55332561/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k55332561/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k55332561
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k55332561
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k55332561/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest