Titre : Revue agricole, industrielle et littéraire du Nord / publ. sous le patronage de la Société d'agriculture, sciences et arts de l'arrondissement de Valenciennes
Auteur : Société d'agriculture, des sciences et des arts (Valenciennes). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Valenciennes)
Date d'édition : 1851-07-01
Contributeur : Feytaud, Urbain (1807-1894). Directeur de publication
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse...Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-214183
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
d'augmenter, par un procédé simple, la quantité de la margarine, la dureté du beurre doit nécessairement augmenter. Or, cela est possible, par la manière qu'on emploie pour extraire le beurre du lait.
En effet, on a reconnu qu'en mettant le lait, pendant le bat- tage, en contact avec le plus d'air possible, il se développe de l'acide carbonique , qui transforme une partie de l'élaïne en margarine. Pour obtenir cette transformation , on se sert, en Angleterre, de deux barattes.
L'une, celle de Weston, se compose d'un cylindre creux en zinc, dans lequel on verse la crême, et dont le fond est traversé par un courant d'air procuré par une petite pompe à air qui le pousse dans l'intérieur. De cette manière, l'air bat vigoureuse- ment le lait, accélère beaucoup la formation du beurre et lui donne un degré remarquable de consistance.
L'autre baratte, celle de Robinson, n'est qu'à demi-close, et la crême y est remuée, comme dans les barattes ordinaires, par un disque adapté à un manche. La crème, poussée d'un bout de la baratte à l'autre , est forcée , par une disposition particulière , de passer par un espace couvert où l'air a un libre accès, et il se produit à peu près le même résultat que dans la première baratte.
Voici maintenant l'explication théorique de ce fait. Si l'on compare les acides gras qui forment l'aliment principal de la margarine et de l'élaïne, ou trouve que l'acide élàïque ne diffère de l'acide margarique que par une plus forte contenance de car- bone ( 2 atomes de plus). Il en résulte que l'acide élaïque n'a qu'à absorber do l'air un peu d'oxigène (4 atomes) : pour trans- former son carbone en acide carbonique, et devenir alors acide margarique.
HISTOIRE ET LITTERATURE.
PHILIPPE ELOCQUEL,
Conseiller du duc de Bourgogne.
1435. — 1504.
Philippe Bloquel, né à Bouchain vers 1435 , d'une famille du Cambrésis, était filleul do Philippe-le-Beau , duc de Bourgogne. Ayant embrassé l'état ecclésiastique , la faveur du duc Charle, et son propre mérite , le firent nommer abbé de St-Aubert, Cambrai, en 1468.
Blocquel, apporte M. Loglay , sut gouverner sagement so abbaye et diriger avec succès plusieurs négociations qui intéres-
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