Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1864-08-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 août 1864 01 août 1864
Description : 1864/08/01 (A10,N116)-1864/08/31. 1864/08/01 (A10,N116)-1864/08/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5530391w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
129
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — 10« ANNÉE. — AOUT 186a.
130
tt° 116. — août 1864.
PL. 35, 36, 37, 38.
tM^^^;cunj^i»ts.-^ Brasserie de M. Félix BOCCHEROT, à PU-
1'^^^^^^^'/rype de Pont"rail en tô,e du chemin de fer de
a6&mmtë?S^Eppe BEIXA, Ingénieur en chef (PI. 38). —Travaux
M^J)|^^g,—'^ote sur les Chaussées empierrées de la yille de Pa-
ris. — Branchemen^^^^W pour les Ëgouts delà ville de Paris. — Chronique.
Travaux de Paris. — Construction des Salles de Spectacle. — Nouvelles Mairies en
construction à Paris. — Agrandissement de l'École des Beaux-Arts. — Puits artésiens
de la Butte-aux-Cailles. — Avenue de Yincennes. — Prolongement de la rue Réau-
mur. — Travaux en rivière en exécution dans Paris. — Travaux des Départements. —
Affaires courantes du mois de Juillet 1864. — Revue des Chemins de rer. — Che-
mins de fer Français. — Pont du Point-du-Jour, près d'Auteuil, pour le passage du
chemin de fer de Ceinture. — Viaduc de Morlaix (Finistère),,ligne de Paris à Brest. —
Revue de la Navigation. — Travaux du Canal Saint-Louis. — Revue Télégra-
phique. — Projet d'un câble Espagnol transatlantique. — Affranchissement des dé-
pêches télégraphiques en Prusse. — Ligne télégraphique terrestre d'Europe en Amé-
rique. — Unification du Tarif international. — Observation sur les câbles sous-marins.
— Revue Bibliographique. — Minéralogie appliquée, par M. A. BURAT, Profes-
seur à l'Ëcole Centrale des Arts et Manufactures.
.PLANCHES.— 35, 3fi, 37. —Brasserie de M.Félix BOHCHEROT, à Puteaux-sur-
Seine. — 38. Type de Pont-rail en tôle du chemin de fer de Naples à l'Adriatique,
par M. Giuseppe BELLA, Ingénieur en chef.
NOTES ET DOCUMENTS.
Brasserie de M. Félix Bouclterot.
à Puteaux-sur-Seine.
Pi. 55, 56^ 57.
La fabrication de la bière est une des industries qui ont pris, depuis
quelques années, un développement considérable en raison de la con-
sommation toujours croissante en France. Parmi les établissements
dont on peut indiquer le plan général comme modèle de distribution
pour des cas assez nombreux, on peut citer celui de M. BOTJCHEROT, à
Puteaux-sur-Seine.
La PI. 35-36 donne l'ensemble détaillé de cette Brasserie. Pour en
justifier la disposition, quelques considérations générales sur le mode
de travail et les opérations diverses de l'industrie à laquelle elle se
rattache paraissent indispensables.
La bière s'obtient, comme on sait, par la fermentation de l'orge
germée pure, ou quelquefois mélangée de grains non germes dans là
proportion de 40 à 50 p. 100. On emploie l'orge de préférence aux
autres céréales parce que, à prix égal, elle renferme plus de matière
utile. .''■■''
La germination détermine la formation d'une certaine quantité de
substance, sucrée et augmente ainsi la partie spirilueuse du liquide.
Voici, d'ailleurs, comment on procédé pour la germination :
On mélange l'orge avec environ quatre fois son volume d'eau. Lors-
que les grains sont suffisamment gonflés, ce qui exige un temps variable
de douze à quarante heures, suivant la saison, on les porte au germoir,
espèce de cave ou cellier, sur le sol duquel on les étend en couche
de 20 à 25 centimètres d'épaisseur. Au bout de quatre à cinq jours, la
germination est suffisante. La gemmule ou tigelle.a pris un développe-
ment égal aux 2/3 de la longueur du grain, et avec elle s'est formée
une substance particulière, la diastase, qui transforme, comme on sait,
en matière sucrée tout l'amidon que renferme le grain d'orge.
Pour arrêter cette germination, on retire l'orge du germoir, et on la
dessèche d'abord en l'étendant en couches minces dans un grenier à
air libre, et ensuite dans une touraillc, espèce d'étuve à courant d'air
chaud. Puis, par l'intermédiaire d'un nettoyeur, on détache les radi-
celles devenues cassantes, et l'on concasse les grains appelés malt entre
des meules en pierre convenablement écartées pour donner une farine
grossière;
On procède alors au brassage ou saccharifi cation du malt. Pour cela,
on se sert de grandes cuves, dites cùves-malière, munies d'un double
fond percé de petits trous à sections coniques de 1 millimètre à la
petite base, et de 3 à 4 millimètres a la grande.
Le malt est étendu sur ce faux fond séparé du fond de la cuve de 3
ou U centimètres. Par cet intervalle on introduit de l'eau chauffée à
70 ou 75", et dans la proportion d'environ une fois et demie le poids du
malt. On brasse vivement le mélange au moyen de fourches, et au bout
« C. 207 .n
d'une demi-heure environ on arrête le brassage un instant pour intro-
duire une nouvelle quantité d'eau, de manière que la totalité soit de
1 hectolitre pour 20 ou 30 kilog. de malt. On brassé à nouveau, puis on
laisse le tout en repos pendant trois heures environ. Pendant ce temps
la diastase agit sur l'amidon et le transforme en sucre qui se dissout
dans l'eau.
Ce liquide, portant le nom de moûlt, est alors soutiré dans une cuve
rèversoir, puis remonté dans la chaudière.
Une fois tout le liquide de cette première trempe écoulé, on termine
le soutirage et l'on procède à une deuxième trempe que l'on mélange
à la première, puis à une troisième qui constitue la petite bière; quel-
quefois même à une quatrième, qui est plutôt un lavage, et. dont le
produit est mêlé aux deux premières trempes.
Alors on porte àl'ébullition les moûlts introduits dans la chaudière,
et l'on y ajoute une décoction de houblon à raison de 1 à 2 kilog. par
hectolitre. Cette décoction a pour but de communiquer à la bière un
principe amer et aromatique qui lui donne une saveur et une odeur
particulières.
Après la cuisson, qui dure de cinq à six heures, on transvase le moûlt
en couches les plus minces possible dans des bacs à grande surface, et
placés dans des chambres à courants d'air très-actifs, pour le refroidir
jusqu'à la température de 6° environ. On le fait alors passer dans une cuve
dite cuve guitloire et l'on y ajoute de 2 à Akil. de levure par 10 hec-
tolitres. La fermentation commence au bout de 15 à 20 heures et dure
cinq à six jours : le sucre se transforme en alcool qui reste dissous
dans le liquide, et en acide carbonique qui se dégage en grande partie.
Celte première fermentation achevée, la bière passe de la cuve guil-
loire dans des tonneaux ouverts où une nouvelle fermentation ne tarde
pas à se produire, donnant une mousse abondante et épaisse qui, re-
cueillie et comprimée dans des sacs de toile, constitue la levure de bière.
Cela posé, il est facile de se fendre compte de la disposition adoptée
par M. BOUGHEROT.
Le plan général (PI. 35-36) montre l'ensemble des germoirs à niveau
et sous-sol, avec les places respectives de chaque pièce; les coupes,
transversales et longitudinales font voir les cuves-matières, la petite
contenant 131 hectolitres et la grande 175 hectolitres. On doit remar-
quer l'importante modification apportée à cette opération par la sup-
pression des bras de l;homme au moyen d'un brasseur mécanique
détaillé Fig. 3, Pi. 35-36, et recevant le mouvement d'une machine à
vapeur de 12 à 15 chevaux.
On voit également, par l'ensemble les chaudières à bouillir à double
fond et à vapeur avec retour direct aux générateurs, les pompes au
moûlt, les bacs réfrigérants, les cuves-guilloires, les cuves de deuxième
fermentation produisant la levure, l'entonnerie, le nettoyeur, et l'en-
semble des greniers-séchoirs et à grains nettoyés, avec le système mé-
canique de MM. RADIDIER et SIMONEL, pour le montage et le transport
des grains d'un étage à l'autre.
Enfin la Fig. 3, PI. 37, représente l'élévation de la façade dans la
cour d'entrée principale en faisant passer une coupe transversale dans
les ailes de droite et de gauche contenant la première des écuries, la
deuxième un logement et les tonnelleries de réparation.
Pour compléter ce qui précède, nous indiquons ci-après un tableau
numérique relatif à la fabrication proprement dite pendant une période
de dix années.
DROITS
ORGE HOUBION BIERÏ . BRÈCHE LEVDRE DROITS PAYÉS d'octroi
ANNÉE. Païfo
employée, employé. vendue. produite-, produite, à la régie. à la villa
de Paris.
miintaui. kil. hectolitres, hectolitres. kilog. fr. ft.
1854 4,229 8,807 14,093 ' 6,302 17,248 2G.725.00 44,650
1855 5 913 9,021 19,967 9,337 19,412 30,505.00 61,161
1856 6900 12,246 22,752 14,739 23,392 44,095.00 75,278
1857 8,793 15,584 28,038 16,611 24,236 49,978.00 93,677
1858 10 167 18,796 28,048 17,615 25,328 54,222.00 97,534
1859 9 675 17,294 24,690 17,652 20,804 47,059.00 82,687
1860 8,'717 16,994 22,098 16,569 16,260 51,971.00 73,874
1861 7 345 16,097 22,627 16,419 23,728 46.656.00 80,944
1862 8,000 14,897 21,484 14,063 17,428 38,698.00 76,062
18(13 8,634 12,376 22,964 16,397 17,237 39,535.00 78,192
1864. —17
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — 10« ANNÉE. — AOUT 186a.
130
tt° 116. — août 1864.
PL. 35, 36, 37, 38.
tM^^^;cunj^i»ts.-^ Brasserie de M. Félix BOCCHEROT, à PU-
1'^^^^^^^'/rype de Pont"rail en tô,e du chemin de fer de
a6&mmtë?S^Eppe BEIXA, Ingénieur en chef (PI. 38). —Travaux
M^J)|^^g,—'^ote sur les Chaussées empierrées de la yille de Pa-
ris. — Branchemen^^^^W pour les Ëgouts delà ville de Paris. — Chronique.
Travaux de Paris. — Construction des Salles de Spectacle. — Nouvelles Mairies en
construction à Paris. — Agrandissement de l'École des Beaux-Arts. — Puits artésiens
de la Butte-aux-Cailles. — Avenue de Yincennes. — Prolongement de la rue Réau-
mur. — Travaux en rivière en exécution dans Paris. — Travaux des Départements. —
Affaires courantes du mois de Juillet 1864. — Revue des Chemins de rer. — Che-
mins de fer Français. — Pont du Point-du-Jour, près d'Auteuil, pour le passage du
chemin de fer de Ceinture. — Viaduc de Morlaix (Finistère),,ligne de Paris à Brest. —
Revue de la Navigation. — Travaux du Canal Saint-Louis. — Revue Télégra-
phique. — Projet d'un câble Espagnol transatlantique. — Affranchissement des dé-
pêches télégraphiques en Prusse. — Ligne télégraphique terrestre d'Europe en Amé-
rique. — Unification du Tarif international. — Observation sur les câbles sous-marins.
— Revue Bibliographique. — Minéralogie appliquée, par M. A. BURAT, Profes-
seur à l'Ëcole Centrale des Arts et Manufactures.
.PLANCHES.— 35, 3fi, 37. —Brasserie de M.Félix BOHCHEROT, à Puteaux-sur-
Seine. — 38. Type de Pont-rail en tôle du chemin de fer de Naples à l'Adriatique,
par M. Giuseppe BELLA, Ingénieur en chef.
NOTES ET DOCUMENTS.
Brasserie de M. Félix Bouclterot.
à Puteaux-sur-Seine.
Pi. 55, 56^ 57.
La fabrication de la bière est une des industries qui ont pris, depuis
quelques années, un développement considérable en raison de la con-
sommation toujours croissante en France. Parmi les établissements
dont on peut indiquer le plan général comme modèle de distribution
pour des cas assez nombreux, on peut citer celui de M. BOTJCHEROT, à
Puteaux-sur-Seine.
La PI. 35-36 donne l'ensemble détaillé de cette Brasserie. Pour en
justifier la disposition, quelques considérations générales sur le mode
de travail et les opérations diverses de l'industrie à laquelle elle se
rattache paraissent indispensables.
La bière s'obtient, comme on sait, par la fermentation de l'orge
germée pure, ou quelquefois mélangée de grains non germes dans là
proportion de 40 à 50 p. 100. On emploie l'orge de préférence aux
autres céréales parce que, à prix égal, elle renferme plus de matière
utile. .''■■''
La germination détermine la formation d'une certaine quantité de
substance, sucrée et augmente ainsi la partie spirilueuse du liquide.
Voici, d'ailleurs, comment on procédé pour la germination :
On mélange l'orge avec environ quatre fois son volume d'eau. Lors-
que les grains sont suffisamment gonflés, ce qui exige un temps variable
de douze à quarante heures, suivant la saison, on les porte au germoir,
espèce de cave ou cellier, sur le sol duquel on les étend en couche
de 20 à 25 centimètres d'épaisseur. Au bout de quatre à cinq jours, la
germination est suffisante. La gemmule ou tigelle.a pris un développe-
ment égal aux 2/3 de la longueur du grain, et avec elle s'est formée
une substance particulière, la diastase, qui transforme, comme on sait,
en matière sucrée tout l'amidon que renferme le grain d'orge.
Pour arrêter cette germination, on retire l'orge du germoir, et on la
dessèche d'abord en l'étendant en couches minces dans un grenier à
air libre, et ensuite dans une touraillc, espèce d'étuve à courant d'air
chaud. Puis, par l'intermédiaire d'un nettoyeur, on détache les radi-
celles devenues cassantes, et l'on concasse les grains appelés malt entre
des meules en pierre convenablement écartées pour donner une farine
grossière;
On procède alors au brassage ou saccharifi cation du malt. Pour cela,
on se sert de grandes cuves, dites cùves-malière, munies d'un double
fond percé de petits trous à sections coniques de 1 millimètre à la
petite base, et de 3 à 4 millimètres a la grande.
Le malt est étendu sur ce faux fond séparé du fond de la cuve de 3
ou U centimètres. Par cet intervalle on introduit de l'eau chauffée à
70 ou 75", et dans la proportion d'environ une fois et demie le poids du
malt. On brasse vivement le mélange au moyen de fourches, et au bout
« C. 207 .n
d'une demi-heure environ on arrête le brassage un instant pour intro-
duire une nouvelle quantité d'eau, de manière que la totalité soit de
1 hectolitre pour 20 ou 30 kilog. de malt. On brassé à nouveau, puis on
laisse le tout en repos pendant trois heures environ. Pendant ce temps
la diastase agit sur l'amidon et le transforme en sucre qui se dissout
dans l'eau.
Ce liquide, portant le nom de moûlt, est alors soutiré dans une cuve
rèversoir, puis remonté dans la chaudière.
Une fois tout le liquide de cette première trempe écoulé, on termine
le soutirage et l'on procède à une deuxième trempe que l'on mélange
à la première, puis à une troisième qui constitue la petite bière; quel-
quefois même à une quatrième, qui est plutôt un lavage, et. dont le
produit est mêlé aux deux premières trempes.
Alors on porte àl'ébullition les moûlts introduits dans la chaudière,
et l'on y ajoute une décoction de houblon à raison de 1 à 2 kilog. par
hectolitre. Cette décoction a pour but de communiquer à la bière un
principe amer et aromatique qui lui donne une saveur et une odeur
particulières.
Après la cuisson, qui dure de cinq à six heures, on transvase le moûlt
en couches les plus minces possible dans des bacs à grande surface, et
placés dans des chambres à courants d'air très-actifs, pour le refroidir
jusqu'à la température de 6° environ. On le fait alors passer dans une cuve
dite cuve guitloire et l'on y ajoute de 2 à Akil. de levure par 10 hec-
tolitres. La fermentation commence au bout de 15 à 20 heures et dure
cinq à six jours : le sucre se transforme en alcool qui reste dissous
dans le liquide, et en acide carbonique qui se dégage en grande partie.
Celte première fermentation achevée, la bière passe de la cuve guil-
loire dans des tonneaux ouverts où une nouvelle fermentation ne tarde
pas à se produire, donnant une mousse abondante et épaisse qui, re-
cueillie et comprimée dans des sacs de toile, constitue la levure de bière.
Cela posé, il est facile de se fendre compte de la disposition adoptée
par M. BOUGHEROT.
Le plan général (PI. 35-36) montre l'ensemble des germoirs à niveau
et sous-sol, avec les places respectives de chaque pièce; les coupes,
transversales et longitudinales font voir les cuves-matières, la petite
contenant 131 hectolitres et la grande 175 hectolitres. On doit remar-
quer l'importante modification apportée à cette opération par la sup-
pression des bras de l;homme au moyen d'un brasseur mécanique
détaillé Fig. 3, Pi. 35-36, et recevant le mouvement d'une machine à
vapeur de 12 à 15 chevaux.
On voit également, par l'ensemble les chaudières à bouillir à double
fond et à vapeur avec retour direct aux générateurs, les pompes au
moûlt, les bacs réfrigérants, les cuves-guilloires, les cuves de deuxième
fermentation produisant la levure, l'entonnerie, le nettoyeur, et l'en-
semble des greniers-séchoirs et à grains nettoyés, avec le système mé-
canique de MM. RADIDIER et SIMONEL, pour le montage et le transport
des grains d'un étage à l'autre.
Enfin la Fig. 3, PI. 37, représente l'élévation de la façade dans la
cour d'entrée principale en faisant passer une coupe transversale dans
les ailes de droite et de gauche contenant la première des écuries, la
deuxième un logement et les tonnelleries de réparation.
Pour compléter ce qui précède, nous indiquons ci-après un tableau
numérique relatif à la fabrication proprement dite pendant une période
de dix années.
DROITS
ORGE HOUBION BIERÏ . BRÈCHE LEVDRE DROITS PAYÉS d'octroi
ANNÉE. Païfo
employée, employé. vendue. produite-, produite, à la régie. à la villa
de Paris.
miintaui. kil. hectolitres, hectolitres. kilog. fr. ft.
1854 4,229 8,807 14,093 ' 6,302 17,248 2G.725.00 44,650
1855 5 913 9,021 19,967 9,337 19,412 30,505.00 61,161
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1862 8,000 14,897 21,484 14,063 17,428 38,698.00 76,062
18(13 8,634 12,376 22,964 16,397 17,237 39,535.00 78,192
1864. —17
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