Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-T42-34
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
Onzième année. — tf° 34
1 " Septembre .1-894.
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SOMMAIRE
L'Art du Médecin.
De l'influence des troubles gastrites sur la santé
g-én craie. Les applications otornyogéniques. Soyons logiques! Le Mal vertébral de Pott.
La Phtisie et son traitement par le carburateur. Accumulateurs et hydrolyse. Fièvre typhoïde. Le Manuel d'Électrothérapie. Traitements par correspondance. Finances.
L'ART DU MÉDECIN
En compulsant les vieux programmes médecine j'ai fait une découverte. On ! rassurez-vous, c'est celle d'une la- cune.
On ne découvre guère que des choses à travailler, à mettre au point ou à.réformer, quand on cherche dans la science.
On a de tout temps eu la prétention de créer des médecins. Quel non.sens !
11 serai (plus facile de faire un cuirassier d'un nain, que de faire un médecin de n'importe qui.
La cuirasse se prête à toutes les tailles, et. plus le cuirassier est petit, plus les coups ont de difficulté à l'atteindre.
La cuirasse scientifique est d'un autre ordre ; il faut qu'elle s'adapte à l'homme, il faut que l'homme ait la corpulence né- cessaire pour l'endosser; sans quoi, il ne faut pas compter refaire l'homme, alors qu'on ne peut refaire la cuirasse.
Si tousles médecins étaient à laliàuteur morale de la science à laquelle ils ont voué leur carrière, peut-être la médecine aurait-elle sa raison d'être.
II.n'en est pas ainsi, et nous allons le prouver facilement. Qu'est-ce que la médecine ? L'art de soigner un malade.. Qu'est-ce qu'un malade ? Un sujet ayant un: tempérament quilui est propre, une maladie qui n'appartient qu'à son tempérament e,t surtout, une ré- sistance unique.
Dans ce cas particulier, il faut une série de soins absolument particuliers â ehaaue malade et non pas à chaque maladie.
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