Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-T42-34
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
Dixième année. — N° 48 9 £ Directeur : Dr Charles PINEL
Rédacteur en chef : Dr FOUQUE
SOMMAIRE
Notre nouvelle usine.
Notre carburateur et les traitements par l'ozone.
Les plaques dynamodermiques et la critique
médicale. Chronique médicale (Maladies des nerfs). Maladies par ralentissement de la noutrition. Maladics-de.la-moolie épiniére (L'Ataxic). Le Sanatorium de Touraine (Enfants malades
tuberculeux). Correspondance. Table des Sommaires. Résumé des maladies chroniques. Consultations par correspondance. La Médecine Nouvelle.
Finances(LcsaetionsdelaSociôtéÉlectrog'énique) Traitements par correspondance. Le Manuel d'Èlectrothérapie. Prix des plaques.
NOTRE NOUVELLE USINE
Aujourd'hui, à l'heure où paraîtront ces lignes, notre usine de Paris fonctionnera, et nous pourrons enfin nous occuper de tous les malades, riches ou pauvres. C'est pour nous une véritable fête que le nou- vel essor de notre oeuvre.
Nous avons tant de fois regretté l'élé- vation des prix de nos appareils qu'il nous est bien permis de nous réjouir du résul- tat obtenu par nos seuls efforts.
Grâce à notre usine, la vapeur décu-
plant les forces et la rapidité des produc- tions, la main d'oeuvre, si onéreuse, sera enfin réduite, et nous pourrons offrir à nos chers clients et adeptes des appareils à des conditions abordables.
Ce n'était ni l'envie, ni la bonne volonté qui nous manquaient, quand il nous fal- lait refuser des rabais considérables à de pauvres malades; oh non! Tant qu'il nous a été possible de faire des dons, ou encore de quêter près dos malades riches et guéris leurs anciens appareils, nous les avons toujours donnés aux nécessi- teux en ayant besoin. Quant à répondre à toutes les demandes, il n'y fallait pas songer; car notre budget, forcément res- treint, ne nous aurait pas permis de soi- gner des milliers de malheureux que nous allons pouvoir soulager aujourd'hui, grâce aux économies que l'usine de la rue Saint-Charles nous permettra de faire sur la main-d'oeuvre.
Nos appareils seront encore plus per- fectionnés, si c'est possible, que ceux faits à la main. Les modèles étant parfaits, et la mécanique, les copiant avec sa régula- rité indéniable, nous pouvons donc comp- ter sur une perfection de montage.
Néanmoins, notre unique force rési danl dans l'épreuve, par nous-mêmes' des appaieils, il n'en sortira pas un de notre usine qui ne soit contrôlé et éprouvé par un médecin. On ne saurait prendre trop ds orécau-
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