Titre : La Médecine nouvelle : organe de l'Institut dynamodermique
Auteur : Institut dynamodermique (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Institut dynamodermique (Paris)
Date d'édition : 1898-01-22
Contributeur : Faber, Sosthène. Éditeur scientifique
Contributeur : Dumas, E (Dr). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328127119
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 15763 Nombre total de vues : 15763
Description : 22 janvier 1898 22 janvier 1898
Description : 1898/01/22 (A15,N4). 1898/01/22 (A15,N4).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5521915m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-T42-34
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
Quinzième année. — N" h.
22 Janvier 1898
(Avis très important
Tous les lecteurs de la « Médecine Nouvelle » peuvent
adresser des demandes de consultation médicale à M. le
Docteur PÉRADON, 19, rue de Lisbonne, à Paris. Ces consul-
tations sont toujours absolument gratuites et envoyées aux
personnes intéressées par le retour du courrier.
Les malades peuvent également se présenter tous les jours
non fériés de 10 heures à 5 heures, à la Médecine Nouvelle,
rue de Lisbonne, 19, à Paris, pour consulter verbalement et
personnellement M.le Docteur Dumas. Cette consultation est
aussi complètement gratuite.
Nous prions instamment ceux de nos clients qui nous font
un envoi quelconque de mentionner sur l'adresse leur nom et
leur domicile. A défaut de cette indication, nous ne pouvons
leur garantir une prompte satisfaction : les timbres de la
poste ou de la gare expéditrice, souvent illisibles, ne peuvent
constituer un renseignement suffisant.
Nous adressons contre un franc cinquante, par la posle, à
tous nos lecteurs qui nous en feront la demande, le livre qui
vient de paraître, Le Nouveau Vilalisme, par le D' E. Dumas,
notre savant directeur. Celte faveur sera certainement bien
accueillie par nos chers abonnés et lecteurs.
Adresser les demandes à M. Legras, administrateur de la
Médecine Nouvelle, 19, rue de Lisbonne, Paris.
~ S^3T3VJL2M£ .A. I ETE
Le nouveau vilalisme.
Quelques lettres reçues en décembre 1897.
Les gastralgies.
Les maladies delà saison. La grippe.
La médecine des petits.
Les bienfaits de l'Elixir Slack.
Traitements par correspondance.
Fonctions organiques.
Maladies des voies digestives.
Maladies propres à la femme.
Troubles fonctionnels des voies urinaires.
Maladies de la moelle: ataxie locomotrice.
Diathèse goutteuse et rhumatismale.
Névralgie.
La Phtisie.
Paralysie.
Les enfants et les soins qu'il convient de leur donner.
L'Asthme.
La Surdité.
Neurasthénie.
Le Vitalogèneet son emploi.
Soins relatifs à la beauté.
Prix des plaques dynamodermiques.
Brochures, manuels, imDrimés et nota concernant nos prix.
Correspondance. * 1
LE NOUVEAU VITALISME
Qu'est-ce que le corps-humain ? Un mélange de matières
inertes et éminemment corruptibles, qui ne se conserve
que grâce à l'intervention constante de la force vitale,
sentinelle vigilante, préservatrice de la corruption et de la
mort, directrice du bon fonctionnement de la santé et de
l'existence elle-même! Voilà le nouveau vilalisme. Est-il
doctrine plus simple, plus irréfutable ? C'est par le mouve-
ment que s'entretient la vie. La force vitale préside à ce
mouvement. Les causes de presque toutes nos maladies ne
résident-elles pas dans l'immobilité, qui engendre la plé-
thore, les congestions, les épaississeinents et les arrêts du
sang ; qui favorise aussi l'infection et la corruption de nos
humeurs? L'agent de nos mouvements et de nos fonctions
pénètre la matière, l'anime, l'élabore et la transforme. C'est
un moteur immatériel, instinctif, intelligent, sur lequel il
faut avoir prise pour obtenir, en médecine pratique, des
succès curatifs de quelque valeur...
C'est pour avoir méconnu cette hiérarchie de la force
vitale que la médecine contemporaine se traîne dans l'inu-
tilité et dans l'impuissance, dès qu'il s'agit de traiter une
maladie chronique ou constitutionnelle. L'esprit d'anima-
tion n'est pas du tout une propriété ou une résultante des
organes. C'est une force impulsive propre, essentiellement
distincte de la matière brute, qu'elle anime, conserve et
sait aussi sauver, au besoin. C'est à cette force que doit
s'adresser toute médication rationnelle, c'est-à-dire vitali-
sante. Toutes les sensations et fonctions organiques, la
digestion, la nutrition, les grands actes nerveux et céré-
braux, dépendent uniquement de la quantité de vilalisme
renfermée dans l'être.
La Médecine Nouvelle a précisément pour but d'exalter
ce vilalisme, non toujours de l'accroître, car, parfois, sa
maladie est due à son excès ; mais toujours de le pondérer,
de l'équilibrer de manière que les opérations organiques
demeurent normales ou, comme nous disons, physiolo-
giques etne puissent être all'eclées de maladie. Si l'essence
même de la vie nous est inconnue, nous percevons, en re^
vanche, les effets générateurs intimes de la santé et de la
maladie, A l'aide des puissants modificateurs du vitalisme
22 Janvier 1898
(Avis très important
Tous les lecteurs de la « Médecine Nouvelle » peuvent
adresser des demandes de consultation médicale à M. le
Docteur PÉRADON, 19, rue de Lisbonne, à Paris. Ces consul-
tations sont toujours absolument gratuites et envoyées aux
personnes intéressées par le retour du courrier.
Les malades peuvent également se présenter tous les jours
non fériés de 10 heures à 5 heures, à la Médecine Nouvelle,
rue de Lisbonne, 19, à Paris, pour consulter verbalement et
personnellement M.le Docteur Dumas. Cette consultation est
aussi complètement gratuite.
Nous prions instamment ceux de nos clients qui nous font
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leur domicile. A défaut de cette indication, nous ne pouvons
leur garantir une prompte satisfaction : les timbres de la
poste ou de la gare expéditrice, souvent illisibles, ne peuvent
constituer un renseignement suffisant.
Nous adressons contre un franc cinquante, par la posle, à
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~ S^3T3VJL2M£ .A. I ETE
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Troubles fonctionnels des voies urinaires.
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Diathèse goutteuse et rhumatismale.
Névralgie.
La Phtisie.
Paralysie.
Les enfants et les soins qu'il convient de leur donner.
L'Asthme.
La Surdité.
Neurasthénie.
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LE NOUVEAU VITALISME
Qu'est-ce que le corps-humain ? Un mélange de matières
inertes et éminemment corruptibles, qui ne se conserve
que grâce à l'intervention constante de la force vitale,
sentinelle vigilante, préservatrice de la corruption et de la
mort, directrice du bon fonctionnement de la santé et de
l'existence elle-même! Voilà le nouveau vilalisme. Est-il
doctrine plus simple, plus irréfutable ? C'est par le mouve-
ment que s'entretient la vie. La force vitale préside à ce
mouvement. Les causes de presque toutes nos maladies ne
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humeurs? L'agent de nos mouvements et de nos fonctions
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un moteur immatériel, instinctif, intelligent, sur lequel il
faut avoir prise pour obtenir, en médecine pratique, des
succès curatifs de quelque valeur...
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vitale que la médecine contemporaine se traîne dans l'inu-
tilité et dans l'impuissance, dès qu'il s'agit de traiter une
maladie chronique ou constitutionnelle. L'esprit d'anima-
tion n'est pas du tout une propriété ou une résultante des
organes. C'est une force impulsive propre, essentiellement
distincte de la matière brute, qu'elle anime, conserve et
sait aussi sauver, au besoin. C'est à cette force que doit
s'adresser toute médication rationnelle, c'est-à-dire vitali-
sante. Toutes les sensations et fonctions organiques, la
digestion, la nutrition, les grands actes nerveux et céré-
braux, dépendent uniquement de la quantité de vilalisme
renfermée dans l'être.
La Médecine Nouvelle a précisément pour but d'exalter
ce vilalisme, non toujours de l'accroître, car, parfois, sa
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de l'équilibrer de manière que les opérations organiques
demeurent normales ou, comme nous disons, physiolo-
giques etne puissent être all'eclées de maladie. Si l'essence
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