Deux cas en ui;e semaine. Affections chroniques. Impaludismé, Malaria. Pâles couleurs. Histoire d'hier.
Sommaires des numéros précédents. Le Mal de Polt.
Evolution et traitement de la Turberculose. Consultations par correspondance. Manuel, journal, société, administration, modes d'a- dresses, etc. Correspondance. Prix des plaques.
Dfux cas en une semaine
Pauvres uz'inaires, combien ils sont à plaindre, ceux qui demandent journelle- ment à la médecine scoJastique un soula- gement qu'elle ne peut leur donner qu'en affaiblissant encore les organes déjà si affai- blis par le mal !
Nous avons vu, pendant le cours delà semaine qui vient de s'écouler, deux cas anciens qui ont certes plus souffert des remèdes que du mal proprement dit.
Les deux cas en question sont de ceux qu'on rencontre à tout instant dans la pra- tique; aussi avons-nous cru bon de les ' . citer.
Le premier nous est fourni par un em- ployé de ministère. Cet homme a cinquante quatre ans. Depuis environ six ans il est £ atteint d'une maladie de vessie désignée s par le vocable : cystite du col de la vessie, 1
Elle est venue naturellement, comme toutes les inflammations chroniques ; et le malheureux malade a souffert mort et passion, c'est son expression, pendant six années. Dire ce qu'on lui a fait prendre de drogues est impossible ; il a tout absorbé, il est allé à Vichy passer trois saisons, puis on l'a envoyé à Vittel. Il est revenu soulagé de son argent, mais non pas de son mal. Enfin, en dernier ressort, on lui a conseillé d'aller en Allemagne pour se faire examiner et soigûer. . Les eaux d'Allemagne sont peut- être plus alcalines que les eaux Françaises, malgré le sel gaulois si renommé partout ; mais notre malade a reculé devant la dépense qu'occasionnerait un semblable voyage ; et il est venu nous trouver.
Après deux applications Electrolytiques il s'est trouvé tellement soulagé_.qu'il ne veut plus suivre d'autre traitement que le nôtre ; nous lui avionsannoncé ce résul- tat ; et il a pu voir et juger par lui-même de l'exactitude de nos pronostics. Nous lé guérirons donc radicalement, sans lui don- ' .'' ner une pilule de n'importe quoi, ni une cuillerée ds drogue.
Le second cas est plussimpk encore; il s?agit d'un chef d'escadron d'artillerie qui allait donner sa démission. Il souffrait, de- puis six mois,, d'Une difficulté d'émissioji
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