Titre : La Médecine nouvelle : organe de l'Institut dynamodermique
Auteur : Institut dynamodermique (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Institut dynamodermique (Paris)
Date d'édition : 1890-10-11
Contributeur : Faber, Sosthène. Éditeur scientifique
Contributeur : Dumas, E (Dr). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328127119
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 11 octobre 1890 11 octobre 1890
Description : 1890/10/11 (A7,N36). 1890/10/11 (A7,N36).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55214451
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-T42-34
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
Septième année.,~ N" 36 XÎ>,fV II octobre 1890
FLUIDE VITAL
La vie a pour agent principal un fluide,
c'est-à-dire ua souffle inanalysable qui met
en fonction l'ensemble de l'être. C'est en
vain que nous nierions ce phénomène extra-
physiologique ; il existe, bien qu'il nous
échappe, mais il ne faut pas être grand clerc
pour s'apercevoir, en étudiant les fonctions
de la moelle, que ce fluide vital est, pour
ainsi dire, l'âme même de notre espèce.
C'est assurément lui qui se ralentit dans la
vieillesse extrême, qui occasionne les phé-
nomènes de sénilité, les tremblements et
autres symptômes de l'usure du corps hu-
main.
Son action s'étend à tous les organes,
aux membres tout comme au cerveau.
Sa raréfaction ou son affaiblissement en
paralysent les lobes, affaiblissant la mé-
moire, détruisant les facultés cérébrales,
et annihilant même les sentiments si sym-
pathiques de l'amitié et de l'amour pater-
nel.
La décrépitude morale n'est donc, à pro-
prement parler, que l'extinction de ce
fluide vital.
C'est par lui que la mort naturelle, celle
qui vient fatalement clore les existences
longues sans troubles pathologiques, nous
arrive.
Nous connaissons, pour les avoir étudiés,
les cas où la vie, brusquement interrompue,
cède aux f raumatismes de la maladie.
Pourquoi donc le même mal respecte-
t-ill'un, tandis qu'il enlève l'autre ?
11 ne faut pas se borner simplement à
constater le degré ni les désordres spéciaux
du mal ou de ses dérivés.
Sans quoi on en arriverait à raisonner
à côté de la question sans la résoudre.
11 y a toujours eu une porte ouverte
pour les complications. De nos jours, il
n'est pas un seul médecin qui se permettra
de condamner un malade ; à moins toute-
fois qu'il s'agisse de ces maladies, sortes
d'empoisonnemen-s, dont les lésions organi-
ques laissées par leur passage, ne donnent
des symptômes certains. Et elles sont ra-
res ; on ne pourrait guère citer dans ce
cas que le cancer. Et encore, a-t-il souvent
une forme plus lente où beaucoup de cas
sont venus tromper les plus habiles.
Pourquoi donc certains malades meu-
rent-ils en trompant le diagnostic rassurant
du médecin ?
Pourquoi d'autres reviennent-ils de si
loin, après avoir fait le désespoir des leurs
et des médecins?
C'est dans la solution de ces questions si
difficiles que se trouve celle qui nous inté-.
resse à l'heure actuelle. La composition de
ce fluide vital que nui ne peut analyser,
fait l'objet des recherches incessantes ;
FLUIDE VITAL
La vie a pour agent principal un fluide,
c'est-à-dire ua souffle inanalysable qui met
en fonction l'ensemble de l'être. C'est en
vain que nous nierions ce phénomène extra-
physiologique ; il existe, bien qu'il nous
échappe, mais il ne faut pas être grand clerc
pour s'apercevoir, en étudiant les fonctions
de la moelle, que ce fluide vital est, pour
ainsi dire, l'âme même de notre espèce.
C'est assurément lui qui se ralentit dans la
vieillesse extrême, qui occasionne les phé-
nomènes de sénilité, les tremblements et
autres symptômes de l'usure du corps hu-
main.
Son action s'étend à tous les organes,
aux membres tout comme au cerveau.
Sa raréfaction ou son affaiblissement en
paralysent les lobes, affaiblissant la mé-
moire, détruisant les facultés cérébrales,
et annihilant même les sentiments si sym-
pathiques de l'amitié et de l'amour pater-
nel.
La décrépitude morale n'est donc, à pro-
prement parler, que l'extinction de ce
fluide vital.
C'est par lui que la mort naturelle, celle
qui vient fatalement clore les existences
longues sans troubles pathologiques, nous
arrive.
Nous connaissons, pour les avoir étudiés,
les cas où la vie, brusquement interrompue,
cède aux f raumatismes de la maladie.
Pourquoi donc le même mal respecte-
t-ill'un, tandis qu'il enlève l'autre ?
11 ne faut pas se borner simplement à
constater le degré ni les désordres spéciaux
du mal ou de ses dérivés.
Sans quoi on en arriverait à raisonner
à côté de la question sans la résoudre.
11 y a toujours eu une porte ouverte
pour les complications. De nos jours, il
n'est pas un seul médecin qui se permettra
de condamner un malade ; à moins toute-
fois qu'il s'agisse de ces maladies, sortes
d'empoisonnemen-s, dont les lésions organi-
ques laissées par leur passage, ne donnent
des symptômes certains. Et elles sont ra-
res ; on ne pourrait guère citer dans ce
cas que le cancer. Et encore, a-t-il souvent
une forme plus lente où beaucoup de cas
sont venus tromper les plus habiles.
Pourquoi donc certains malades meu-
rent-ils en trompant le diagnostic rassurant
du médecin ?
Pourquoi d'autres reviennent-ils de si
loin, après avoir fait le désespoir des leurs
et des médecins?
C'est dans la solution de ces questions si
difficiles que se trouve celle qui nous inté-.
resse à l'heure actuelle. La composition de
ce fluide vital que nui ne peut analyser,
fait l'objet des recherches incessantes ;
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