Presse et revues
16 pages
Titre : La Médecine nouvelle : organe de l'Institut dynamodermique
Auteur : Institut dynamodermique (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Institut dynamodermique (Paris)
Date d'édition : 1890-09-13
Contributeur : Faber, Sosthène. Éditeur scientifique
Contributeur : Dumas, E (Dr). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328127119
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 13 septembre 1890 13 septembre 1890
Description : 1890/09/13 (A7,N32). 1890/09/13 (A7,N32).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5521421m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-T42-34
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
Septième année. — N' 32 ^*ffâ.W'\ \ 13 septembre 1890
Causerie doctorale
Nous avons déjà vu que le rôle dominateur
de l'électrothérapie a pour but de ramenei
les réactions, naturelles vers leur rythme
physiologique, lorsqu'elles s'en sont écar-
tées ; de calmer l'irritation- et la douleur ;
de favoriser la nutrition des tissus ; de régu-
lariser la marche du liquide sanguin et d'é-
quilibrer, enfin, le système nerveux cérébro-
spinal et périphérique.
'C'est par cette action complexe, mais har-
monique pourtant, que nous arrivons à la ré-
solution des maladies, ou tout au moins à
l'extinction de leurs symptômes les plus pé-
nibles et à l'abréviation certaine de leur du-
rée. Une foule de syndromes morbides se
caractérisent par le relâchement général des
solides, la diminution des forces, l'anarchie
circulatoire et nerveuse. On conçoit donc
l'importance extrême que devra prendre,
dans la médecine de l'avenir, l'électricité et
ses agents thérapeutiques, toutes les fois
qu'il faudra relever l'économie qui se débi-
lite insidieusement, remédier à l'oppression
adynamique des forces vitales et accélérer,
dans le droit chemin, le processus assimila-
teur languissant.
L'intégrité de l'organisme («m si vous ai-
miez mieux, la santé) estrivée, pour ainsi dire,
à la dépuration normale de l'organisme, qui
se fait par toutes les sécrétions et notamment
par la peau. C'est la peau*qui expulse hors
du corps les principes nuisibles'et débarrassé
le sang de toutes-' ïèsimpuretés dangereuses.
Mais ne croyez pas àùx'droguës qui prétendent
dissiper la prétendue,.acrimonie des humeurs:
leurs propriétés, imaginaires, n'ont été in-
ventées que pour soutirer l'argent de la poche
des personnes trop confiantes. Il ne s'agit pas
de pousser aux urines ou à la diarrhée (sous
le fallacieux prétexte de purifier le teint !) ;
il ne s'agit pas de provoquer des sueurs plus
ou moins abondantes, pour dépurer, dans le
sens scientifique du mot, l'organisme d'un
malade. Non : cela, en vérité, serait trop fa-
cile ! Ce qu'il faut, c'est un agent thérapeu-
tique impressionnant tout le système orga-
nique, excitant toutes les sécrétions, tonifiant
tous les tissus, et accroissant, en même
temps que l'exaltation cutanée, les fonctions
de l'absorption générale. Cet agent secrétaire
et spécifique, le seul qui relève les forces au
lieu de les abattre et de les irriter, c'est la
métallothérapie, c'est l'électro-burquisme dy-
namique.
Détourner et suspendre les impressions
douloureuses, c'est faire, suivant Hippocrate
une oeuvre divine. La douleur brise et abattes
facultés cérébrales les mieux trempées ; elle
affaisse le système nerveux, surexcite lès sens,
épuise la sensibilité. Elle peut être si intensa
et si extraordinairèment vive, qu'elle aille
jusqu'à détruire la raison et causer la mort.
Chaque tissu, chaque organe, a son retentis-
sement douloureux particulier. Depuis la
simple cuisson et le picotement prurigineux,
usqu'à l'érosion ardente, depuis le point lanci-
nant et contusif jusqu'à la déchirure, térébran
te et çonquassaatè en passantpar l'obtusion
sourde et horripilante des nerfs crispés, les
malades du système nerveux peuvent ressentir,
toutes les souffrances.'Après avoir lutté:uncer~ !
tain temps, contre l«s impressions dbuloureu- •
ses, par le moyen des narcotiques, la méde-
Causerie doctorale
Nous avons déjà vu que le rôle dominateur
de l'électrothérapie a pour but de ramenei
les réactions, naturelles vers leur rythme
physiologique, lorsqu'elles s'en sont écar-
tées ; de calmer l'irritation- et la douleur ;
de favoriser la nutrition des tissus ; de régu-
lariser la marche du liquide sanguin et d'é-
quilibrer, enfin, le système nerveux cérébro-
spinal et périphérique.
'C'est par cette action complexe, mais har-
monique pourtant, que nous arrivons à la ré-
solution des maladies, ou tout au moins à
l'extinction de leurs symptômes les plus pé-
nibles et à l'abréviation certaine de leur du-
rée. Une foule de syndromes morbides se
caractérisent par le relâchement général des
solides, la diminution des forces, l'anarchie
circulatoire et nerveuse. On conçoit donc
l'importance extrême que devra prendre,
dans la médecine de l'avenir, l'électricité et
ses agents thérapeutiques, toutes les fois
qu'il faudra relever l'économie qui se débi-
lite insidieusement, remédier à l'oppression
adynamique des forces vitales et accélérer,
dans le droit chemin, le processus assimila-
teur languissant.
L'intégrité de l'organisme («m si vous ai-
miez mieux, la santé) estrivée, pour ainsi dire,
à la dépuration normale de l'organisme, qui
se fait par toutes les sécrétions et notamment
par la peau. C'est la peau*qui expulse hors
du corps les principes nuisibles'et débarrassé
le sang de toutes-' ïèsimpuretés dangereuses.
Mais ne croyez pas àùx'droguës qui prétendent
dissiper la prétendue,.acrimonie des humeurs:
leurs propriétés, imaginaires, n'ont été in-
ventées que pour soutirer l'argent de la poche
des personnes trop confiantes. Il ne s'agit pas
de pousser aux urines ou à la diarrhée (sous
le fallacieux prétexte de purifier le teint !) ;
il ne s'agit pas de provoquer des sueurs plus
ou moins abondantes, pour dépurer, dans le
sens scientifique du mot, l'organisme d'un
malade. Non : cela, en vérité, serait trop fa-
cile ! Ce qu'il faut, c'est un agent thérapeu-
tique impressionnant tout le système orga-
nique, excitant toutes les sécrétions, tonifiant
tous les tissus, et accroissant, en même
temps que l'exaltation cutanée, les fonctions
de l'absorption générale. Cet agent secrétaire
et spécifique, le seul qui relève les forces au
lieu de les abattre et de les irriter, c'est la
métallothérapie, c'est l'électro-burquisme dy-
namique.
Détourner et suspendre les impressions
douloureuses, c'est faire, suivant Hippocrate
une oeuvre divine. La douleur brise et abattes
facultés cérébrales les mieux trempées ; elle
affaisse le système nerveux, surexcite lès sens,
épuise la sensibilité. Elle peut être si intensa
et si extraordinairèment vive, qu'elle aille
jusqu'à détruire la raison et causer la mort.
Chaque tissu, chaque organe, a son retentis-
sement douloureux particulier. Depuis la
simple cuisson et le picotement prurigineux,
usqu'à l'érosion ardente, depuis le point lanci-
nant et contusif jusqu'à la déchirure, térébran
te et çonquassaatè en passantpar l'obtusion
sourde et horripilante des nerfs crispés, les
malades du système nerveux peuvent ressentir,
toutes les souffrances.'Après avoir lutté:uncer~ !
tain temps, contre l«s impressions dbuloureu- •
ses, par le moyen des narcotiques, la méde-
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