Presse et revues
16 pages
Titre : La Médecine nouvelle : organe de l'Institut dynamodermique
Auteur : Institut dynamodermique (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Institut dynamodermique (Paris)
Date d'édition : 1890-07-05
Contributeur : Faber, Sosthène. Éditeur scientifique
Contributeur : Dumas, E (Dr). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328127119
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 15763 Nombre total de vues : 15763
Description : 05 juillet 1890 05 juillet 1890
Description : 1890/07/05 (A7,N27)-1890/07/12 (A7,N28). 1890/07/05 (A7,N27)-1890/07/12 (A7,N28).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5521392b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-T42-34
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
Septième «nnée. — N° 27- 28 ?
5-12 juillet",K9a,
Le bain statique
Le bain statique est le plus puissant exci-
tant de la circulation périphérique. Il remé-
die à l'atonie de la peau, entraîne hors de
l'organisme les substances .hétérogènes nui-
sibles, et notamment le mercure, dont cer-
tains malades ont fait un abus dangereux.
On connaît le mode d'installation du bain
statique ou bain électrique par isolement.
Le malade est placé sur un tabouret à pieds
de verre. Il fait, ainsi, partie intégrante de la
machine et revêt l'état électrique des conduc-
teurs. Entouré et comme baigné par une sorte
de courant, non interrompu, de fluide sta-
tique, il peut rester ainsi, ou bien devenir
le point de mire de la contractilité, éveillée
en lui par les excitateurs. Ceux-ci déter-
minent, alors, par leur contact une décharge,
accompagnée d'un bruit sec et d'une étin-
celle plus ou moins grosse. En même temps,
l'oxygène de l'atmosphère ambiante se trans-
forme peu à peu en ozone, dont les effets sont
loin d'être négligeables au point de vue thé-
rapeutique.
Le bain statique s'applique, de préférence,
aux malades très énervés, incapables d'endu-
rer d'autres sources électrogéniques. Ces ma-
lades voient leur nutrition générale perturbée
se tonifier et s'exalter par la succussion élec-.
trique des cellules vivantes. Les éléments
contractiles da l'organisme entrent en vibra-
tion ; l'anémie et l'atrophie générale ne ré-
sistent pas à cette balnéation reconstituante
d'un nouveau genre, et à ce fonctionnement
particulier, si profondément stimulant que
déterminent les armatures. A l'exemple de
Béard et de Clubbe, j'ai soigné, à l'Institut,
par ce procédé, plusieurs cas de diabète re-
belle ou stationnaire, et j'ai obtenu, en quel-
ques jours, la suppression du sucre dans les
urines, ce qui prouve bien que les phéno-
mènes à?ox-qdation intime, que sollicite Té-
lectrothérapie, ne sont pas un vain mot. Il
en est de même pour le rhumatisme, l'obé-
sité, et pour tous les états diathésiques liés à
un évident ralentissement de la nutrition.
On peut rétablir normalement la circula-
tion et l'intégrité du sang chez les cardiaques,
les albuminuriques et les hydropiques dé
toute nature, au moyen de l'excitation vitale
et vasculaire, que détermine le bain stati-
que. Rien n'est plus curieux que la résolu-
tion, sous cette influence, des engorgements
et même des tumeurs ; rien n'est plus ordi-
naire que la régularisation dès menstrues,
chez la femme ; de la puissance virile, chez
l'homme, par le moyen de cette stimulation
à la fois douce et énergique, admirable-
ment supportée par les malades les plus sus-
ceptibles. Les ataxiques et les malades por-
teurs d'anciennes myélites, les jeunes gens
affligés de tics ayant succédé à la chorée bu
à Tépilepsie, auront recours, avec les plus
marqués avantages, à cette nouvelle méde-
cine sédative et nutritive, qui, bien plus sû-
- ement que l'infidèle et inefficace médecine
5-12 juillet",K9a,
Le bain statique
Le bain statique est le plus puissant exci-
tant de la circulation périphérique. Il remé-
die à l'atonie de la peau, entraîne hors de
l'organisme les substances .hétérogènes nui-
sibles, et notamment le mercure, dont cer-
tains malades ont fait un abus dangereux.
On connaît le mode d'installation du bain
statique ou bain électrique par isolement.
Le malade est placé sur un tabouret à pieds
de verre. Il fait, ainsi, partie intégrante de la
machine et revêt l'état électrique des conduc-
teurs. Entouré et comme baigné par une sorte
de courant, non interrompu, de fluide sta-
tique, il peut rester ainsi, ou bien devenir
le point de mire de la contractilité, éveillée
en lui par les excitateurs. Ceux-ci déter-
minent, alors, par leur contact une décharge,
accompagnée d'un bruit sec et d'une étin-
celle plus ou moins grosse. En même temps,
l'oxygène de l'atmosphère ambiante se trans-
forme peu à peu en ozone, dont les effets sont
loin d'être négligeables au point de vue thé-
rapeutique.
Le bain statique s'applique, de préférence,
aux malades très énervés, incapables d'endu-
rer d'autres sources électrogéniques. Ces ma-
lades voient leur nutrition générale perturbée
se tonifier et s'exalter par la succussion élec-.
trique des cellules vivantes. Les éléments
contractiles da l'organisme entrent en vibra-
tion ; l'anémie et l'atrophie générale ne ré-
sistent pas à cette balnéation reconstituante
d'un nouveau genre, et à ce fonctionnement
particulier, si profondément stimulant que
déterminent les armatures. A l'exemple de
Béard et de Clubbe, j'ai soigné, à l'Institut,
par ce procédé, plusieurs cas de diabète re-
belle ou stationnaire, et j'ai obtenu, en quel-
ques jours, la suppression du sucre dans les
urines, ce qui prouve bien que les phéno-
mènes à?ox-qdation intime, que sollicite Té-
lectrothérapie, ne sont pas un vain mot. Il
en est de même pour le rhumatisme, l'obé-
sité, et pour tous les états diathésiques liés à
un évident ralentissement de la nutrition.
On peut rétablir normalement la circula-
tion et l'intégrité du sang chez les cardiaques,
les albuminuriques et les hydropiques dé
toute nature, au moyen de l'excitation vitale
et vasculaire, que détermine le bain stati-
que. Rien n'est plus curieux que la résolu-
tion, sous cette influence, des engorgements
et même des tumeurs ; rien n'est plus ordi-
naire que la régularisation dès menstrues,
chez la femme ; de la puissance virile, chez
l'homme, par le moyen de cette stimulation
à la fois douce et énergique, admirable-
ment supportée par les malades les plus sus-
ceptibles. Les ataxiques et les malades por-
teurs d'anciennes myélites, les jeunes gens
affligés de tics ayant succédé à la chorée bu
à Tépilepsie, auront recours, avec les plus
marqués avantages, à cette nouvelle méde-
cine sédative et nutritive, qui, bien plus sû-
- ement que l'infidèle et inefficace médecine
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