Presse et revues
16 pages
Titre : La Médecine nouvelle : organe de l'Institut dynamodermique
Auteur : Institut dynamodermique (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Institut dynamodermique (Paris)
Date d'édition : 1890-05-31
Contributeur : Faber, Sosthène. Éditeur scientifique
Contributeur : Dumas, E (Dr). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328127119
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 15763 Nombre total de vues : 15763
Description : 31 mai 1890 31 mai 1890
Description : 1890/05/31 (A7,N22). 1890/05/31 (A7,N22).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55213626
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-T42-34
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
Septième année,— N° 22
31 mai 1890.
PRÉVENIR VAUT MIEUX QUE GUÉRIR.
(}aïté, doàx exercic* «4 tnodeito» repu,
Voilà trois médecins qui ne non* trompent pal.
Progrès de la médecine nouvelle
Quels pas de géant a faits la Médecine
nouvelle, sous l'impulsion des premières dé-
couvertes expérimentales de notre Institut !
A la fois oeuvre de science et de vulgarisa-
tion, longtemps notre labeur de transfor-
misme thérapeutique a pu être méconnu...
par les aveugles qui nient le soleil. Aujour-
d'hui que la routine séculaire a été vaincue
par nous, premiers pionniers de la révolution
électrothérapique, de toute part, l'électricité
et le métallisme sont invoqués et reconnus
comme tout puissants ; chacun s'empresse de
mettre sa spécialité sous l'égide des dieux
nouveaux, — désertant, à qui mieux mieux,
les autels pharmacologiques, qui firent brû-
ler tant d'encens et répandre tant de larmes !
« Le jour d'un nouveau règne est le jour
des ingrats ! » -
Les maladies du système nerveux et de
l'appareil locomoteur ; les névroses circula-
toires et l'arthritisme constitutionnel ; les
tumeurs réfractaires aux prétendues pomma-
des fondantes (ne les appelle-t-on pas ainsi
parce qu'elles fondent à l'endroit où on les
applique ?), etc., toutes ces affections sont
aujourd'hui tributaires des plaques et de l'é-
lectricité dynamique.
Avec une tolérance parfaite, et sans que la
lésion se montre jamais inerte ou réfractaire,
l'ensemble de nos procédés curatifs a été ap-
pliqué; par nos soins* depuis huit années,
une centaine de mille fois. Toujours, la^éPV
« duction, la régression et l'atrophie des |tuf
meurs, (quelles qu'en soient la nature* là !
grosseur ou l'ancienneté), s'opèrent, à l'iskue ""
I quelques séances d'applications rationnelles"*
! et scientifiques. La cause de nos succès est
i surtout dans l'admirable outillage de l'Insti-
tut, et dans l'absence de toute douleur ré-
sultant des applications de nos courants.
Nous préférons toujours (et nos clients nous
en félicitent) les méthodes lentes et bénignes
aux méthodes rapides, aléatoires et dange-
reuses. C'est ainsi que, pour" les tumeurs de
la matrice, aux procédés utérins et vaginaux
des courants galvaniques, renversés ou in-
terrompus par le moyen des tampons" ou
électrodes, nous préférons la méthode ex-
terne, qui jamais ne nous a donné d'insuccès,
et qui accélère la guéfison complète, lors-
qu'elle peut être obtenue par les forces hu-
maines delà médecine nouvelle J
Notre méthode est une méthode de choix,
et nous ne comprenons vraiment pas qu'elle
ne soit pas toujours essayée la première...
C'est que, hélas ! les chirurgiens de nos jours
(ayons le courage de le proclamer) ne sont
point, à l'excès, partisans du divin précepte :
« Ne point faire aux autres ce que vous né
voudriez pas qu'il vous fût fait à vous-mê-
mes ; traiter les clients comme vous voudriez
être traités si vous étiez malades >. Opéra-
teurs à outrance, affligés du prurigo se-
canâi, ils voient avec peine les progrès de
nos méthodes non sanglantes, qui doivent
ruiner leur belit powmercéï et mettre sur là
31 mai 1890.
PRÉVENIR VAUT MIEUX QUE GUÉRIR.
(}aïté, doàx exercic* «4 tnodeito» repu,
Voilà trois médecins qui ne non* trompent pal.
Progrès de la médecine nouvelle
Quels pas de géant a faits la Médecine
nouvelle, sous l'impulsion des premières dé-
couvertes expérimentales de notre Institut !
A la fois oeuvre de science et de vulgarisa-
tion, longtemps notre labeur de transfor-
misme thérapeutique a pu être méconnu...
par les aveugles qui nient le soleil. Aujour-
d'hui que la routine séculaire a été vaincue
par nous, premiers pionniers de la révolution
électrothérapique, de toute part, l'électricité
et le métallisme sont invoqués et reconnus
comme tout puissants ; chacun s'empresse de
mettre sa spécialité sous l'égide des dieux
nouveaux, — désertant, à qui mieux mieux,
les autels pharmacologiques, qui firent brû-
ler tant d'encens et répandre tant de larmes !
« Le jour d'un nouveau règne est le jour
des ingrats ! » -
Les maladies du système nerveux et de
l'appareil locomoteur ; les névroses circula-
toires et l'arthritisme constitutionnel ; les
tumeurs réfractaires aux prétendues pomma-
des fondantes (ne les appelle-t-on pas ainsi
parce qu'elles fondent à l'endroit où on les
applique ?), etc., toutes ces affections sont
aujourd'hui tributaires des plaques et de l'é-
lectricité dynamique.
Avec une tolérance parfaite, et sans que la
lésion se montre jamais inerte ou réfractaire,
l'ensemble de nos procédés curatifs a été ap-
pliqué; par nos soins* depuis huit années,
une centaine de mille fois. Toujours, la^éPV
« duction, la régression et l'atrophie des |tuf
meurs, (quelles qu'en soient la nature* là !
grosseur ou l'ancienneté), s'opèrent, à l'iskue ""
I quelques séances d'applications rationnelles"*
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i surtout dans l'admirable outillage de l'Insti-
tut, et dans l'absence de toute douleur ré-
sultant des applications de nos courants.
Nous préférons toujours (et nos clients nous
en félicitent) les méthodes lentes et bénignes
aux méthodes rapides, aléatoires et dange-
reuses. C'est ainsi que, pour" les tumeurs de
la matrice, aux procédés utérins et vaginaux
des courants galvaniques, renversés ou in-
terrompus par le moyen des tampons" ou
électrodes, nous préférons la méthode ex-
terne, qui jamais ne nous a donné d'insuccès,
et qui accélère la guéfison complète, lors-
qu'elle peut être obtenue par les forces hu-
maines delà médecine nouvelle J
Notre méthode est une méthode de choix,
et nous ne comprenons vraiment pas qu'elle
ne soit pas toujours essayée la première...
C'est que, hélas ! les chirurgiens de nos jours
(ayons le courage de le proclamer) ne sont
point, à l'excès, partisans du divin précepte :
« Ne point faire aux autres ce que vous né
voudriez pas qu'il vous fût fait à vous-mê-
mes ; traiter les clients comme vous voudriez
être traités si vous étiez malades >. Opéra-
teurs à outrance, affligés du prurigo se-
canâi, ils voient avec peine les progrès de
nos méthodes non sanglantes, qui doivent
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