Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-T42-34
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
Septième année—- N° 17.
JHïnanche;M ayrïNfcdO;
Causerie doctorale
La méthode de traitement que nous pré- conisons au moyen de la mètallo.thérapie est loin d'être une contemplation oisive de la marche d'une maladie.
Elle consiste, en répudiant les médica- tions antérieures^ dont la plupart des ma- lades chroniques n'ont inutilement que trop abusé, de seconder activement les ef- forts de la nature, en leur imprimant la direction la plus favorable. Du moment où vous ne pouvez x pas atteindre, dans les ressorts.de leurs causes essentielles, la plupart des infirmités humaines, vous de- vez chercher tout au moins, à en enrayer les complications, à provoquer des mani- festations critiques, à.'entretenir enfin, au moyen de l'électricité naturelle, ce prin- cipe de vie qui est capable., parfois, de juguler le mal le plus triomphant, le plus désorganisateur. II.est enfin des cas, où nous nous faisons un devoir de respecter certaines habitudes.invétérées, pour les- quelles rorganismemanifeste une certaine tolérance, et qui nous apparaissent même (suivant le mot de Michel Lévy) comme des conditions nécessaires de l'équilibre fonetionneL
Diminuer ou supprimer les souffrances ; aojojteir et prolonge^ Inexistence des mata;- j $% t tîels sïtot les deux résultats, impossi-
bles à 'méconnaître, pour qui a expérimenté de près ou de loin, notre méthode thérapeu- tique nouvelle. Son influence curative est d'une essence à la fois simple et active: elle s'efforce d'éliminer la maladie, en la^. désassimilant pour ainsi dire, sans tempo- risation nuisible. C'est, si vous le voulez, de l'électricité mitigée, mais spécifique- ment médicatrice, et dont les eoutre-indi- cations ne foisonnent point, comme celles de la faradisation ou de la gaivanoéausti- que^ L'action intime de la metalloîhéra- p.ie s'exerce, en effet, sur les 'éléments nerveux, du derme, qui commandent (ainsi que les remarquables expéi'iénces de Bro* die et de Bernard l'ont amplement démon- tré) les deux capitales fonctions dé la cir- culation et de la chaleur animale. On peut ainsi considérer une foule de fièvres, comme de véritables névroses cérébro-spi- nales, dont les phénomènes calorifiques et spasmodiques, la variabiliié extrême et l'intermittence elles-mêmes sont absolu- ment justiciables des applications de pla» qUes, faites en temps opportun et en lieu convenable.
Dans l'époque saisonnière, assez traî- tresse, que nous traversons, les alter- natives de chaleur et de froid, souvent brusques et très considérables, influent grandement sur lasanto et produisent un grand nombre de maladies inflammatoires. La transpiration cutanée, rétablie par le printemps, se réfrigère ou se supprime, le jour.p'ar un courant d'air fro'iii» cfu la nuit
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