Titre : La Médecine nouvelle : organe de l'Institut dynamodermique
Auteur : Institut dynamodermique (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Institut dynamodermique (Paris)
Date d'édition : 1892-02-20
Contributeur : Faber, Sosthène. Éditeur scientifique
Contributeur : Dumas, E (Dr). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328127119
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 février 1892 20 février 1892
Description : 1892/02/20 (A9,N8). 1892/02/20 (A9,N8).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55213359
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-T42-34
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
Neuvième aimée. —-N 0 8
tfù Février 1808
SOMMAIRE.
Comment l'électricité agit sur les tissus malades.
Affections des voies génitales chez l'homme.
Maladies des femmes.
La Médecine nouvelle.
Des déviations de la taille.
De la coistipation, ses conséquences et fou traite-
ment.
Parfums, teintures et eaux de toilette
Prophylaxie des maladies en général par Je bain sta-
tique.
Carburateur électro-statique.
De quelques manifestations du diabète.
Mode de correspondance.
Correspondance.
Affections chroniques traitées par Ja Médecine nou-
velle.
GOMMENT L'ÉLECTRICITÉ
AGIT SUR LES TISSUS MALADES.
Lorsque nous critiquons les .traitements
pharmaceutiques ordonnés dans les différen-
tes maladies aiguës ou chroniques, nous in-
sistons surtout sur ce fait : que les drogues
ayant une action réelle sur les tissus et les
organes, agiront sur tous les tissus sans dis-
tinction, sur les parties saines comme sur les
parties malades. Celle action pourra donc
être souvent nuisible au malade. Pour qu'il
en fût autrement il faudrait qu'on donnât aux
pilules et aux potions le talent de choisir les
parties sur lesquelles elles doivent concentrer
leur action. En d'autres termes, nous de-
vrions avoir des médicaments intelligents pou-
vant, par leur bon sens, remplacer souvent
les connaissances de ceux qui les ont ordon-
nés ou préparés. Véritablement c'est trop
exiger de substances que Ja nature n'a pas
fabriquées pour un rôle si important ; aussi
avons-nous toujours saisi toutes les circons-
tances favorables pour démontrer que le mé-
decin devait être avant tout sobre dans ses
ordonnances,afin de s'exposer le moins pos-
sible à être nuisible à ses malades.
En raisonnant de la sorte, nous avons sou-
levé des colères nombreuses. Nos adversai-
res ont d'abord cherché à lutter contre nous,
en citant successivement tous les médica-
ments dont l'action est connue et acceptée de
tout le monde. Malheureusement ils ne ré-
pondaient pas à notre argumentation ; un
exemple suffira par le démontrer. Le bromure
de potassium a, sur le système nerveux, une
action réelle ; c'est vrai, mais le bromure de
potassium agit aussi, et en très-mauvaise
part, sur la muqueuse de l'estomac. Donc ce
médicament, en supposant qu'il fasse du bien
àun malade atteint dans ses centres nerveux,
mettra l'estomac de ce malade dans un état
pitoyable, si bien que l'amélioration qu'il
aura pu produire dans la maladie du système
nerveux, sera bientôt détruite par les troubles
nerveux causés par la muqueuse de l'estomac
qui ne fonctionnera plus que très mal.
Cloués par la brutalité des faits, nos con-
tfù Février 1808
SOMMAIRE.
Comment l'électricité agit sur les tissus malades.
Affections des voies génitales chez l'homme.
Maladies des femmes.
La Médecine nouvelle.
Des déviations de la taille.
De la coistipation, ses conséquences et fou traite-
ment.
Parfums, teintures et eaux de toilette
Prophylaxie des maladies en général par Je bain sta-
tique.
Carburateur électro-statique.
De quelques manifestations du diabète.
Mode de correspondance.
Correspondance.
Affections chroniques traitées par Ja Médecine nou-
velle.
GOMMENT L'ÉLECTRICITÉ
AGIT SUR LES TISSUS MALADES.
Lorsque nous critiquons les .traitements
pharmaceutiques ordonnés dans les différen-
tes maladies aiguës ou chroniques, nous in-
sistons surtout sur ce fait : que les drogues
ayant une action réelle sur les tissus et les
organes, agiront sur tous les tissus sans dis-
tinction, sur les parties saines comme sur les
parties malades. Celle action pourra donc
être souvent nuisible au malade. Pour qu'il
en fût autrement il faudrait qu'on donnât aux
pilules et aux potions le talent de choisir les
parties sur lesquelles elles doivent concentrer
leur action. En d'autres termes, nous de-
vrions avoir des médicaments intelligents pou-
vant, par leur bon sens, remplacer souvent
les connaissances de ceux qui les ont ordon-
nés ou préparés. Véritablement c'est trop
exiger de substances que Ja nature n'a pas
fabriquées pour un rôle si important ; aussi
avons-nous toujours saisi toutes les circons-
tances favorables pour démontrer que le mé-
decin devait être avant tout sobre dans ses
ordonnances,afin de s'exposer le moins pos-
sible à être nuisible à ses malades.
En raisonnant de la sorte, nous avons sou-
levé des colères nombreuses. Nos adversai-
res ont d'abord cherché à lutter contre nous,
en citant successivement tous les médica-
ments dont l'action est connue et acceptée de
tout le monde. Malheureusement ils ne ré-
pondaient pas à notre argumentation ; un
exemple suffira par le démontrer. Le bromure
de potassium a, sur le système nerveux, une
action réelle ; c'est vrai, mais le bromure de
potassium agit aussi, et en très-mauvaise
part, sur la muqueuse de l'estomac. Donc ce
médicament, en supposant qu'il fasse du bien
àun malade atteint dans ses centres nerveux,
mettra l'estomac de ce malade dans un état
pitoyable, si bien que l'amélioration qu'il
aura pu produire dans la maladie du système
nerveux, sera bientôt détruite par les troubles
nerveux causés par la muqueuse de l'estomac
qui ne fonctionnera plus que très mal.
Cloués par la brutalité des faits, nos con-
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