Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-T42-34
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
Neuvième année.— N° 6
6 Février 1802
SOMMAIRE '
Des. causes de Ja tuberculose (suite.) La Médeciue'nouvelle. Maladies des femmes.
Expérimentations du Carburateur électro-stalique. Le bain statique.
Des surprises des traitements internes. <
Causerie : l'hystérie à tous les âges. Les débilités. Mode de correspondance. Correspondance. -
Affections chroniques traitées par la Médecine nou- velle.
Des causes de la tuberculose.
{Suite)
Dans la classe pauvre, et aussi malheu- reusement dans une grande partie de la classe aisée, l'alcoolisme, depuis bon nom- bre d'années, étend de plus en plus ses ra-- vages. Un des organes le plus rapidement atteint chez l'alcoolique, comme personne ne l'ignore, est l'estomac. Tout l'appareil digestif, d'ailleurs, ne tarde pas à être frappé dans son fonctionnement normal. Le foie, le pancréas, l'intestin lui-même, don- nent bien vite des signes d'intoxication. Il survient également des troublés nerveux qui se traduisent par la disparition du som-
meil. D'un côté,, dénutrition complète en raison de la dyspepsie de l'estomac et de ses annexes, de l'autre, défaut de la répa- ration nerveuse par suite des insomnies persistantes. Donc, deux causes d'affaiblis- sement progressif. Cet affaiblissement pro- gressif prépare un terrain on ne peut plus favorable à l'évolution du bacille qui, à la première occasion, entre en maître dans la place et s'y installe définitivement sans rencontrer de résistance aucune. Tout in- dividu qui ne mange pas, tombe dans un état d'anémie profonde, et l'anémie est une porte ouverte toute grande/à cet infiniment petit qui, sous le nom de bacille, décime impitoyablement la pauvre humanité. L'al- coolique, par suite des diverses scléroses qui frappent les grandes et les petites glan- des échelonnées le long du tube digestif, ne peut plus manger. La dénutrition le con- duit à l'anémie et l'anémie le conduit à la tuberculisation. Cela ne signifie pas que tous les alcooliques meurent nécessairement poitrinaires, car avant d'en arriver à la phtisie, ils ont tant et de si bonnes raisons pour abréger leur existence, qu'ils; n'ont pas tous évidemment le temps de faire des
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Heylli Georges d' Heylli Georges d'/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Heylli Georges d'" or dc.contributor adj "Heylli Georges d'")
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