Titre : La Médecine nouvelle : organe de l'Institut dynamodermique
Auteur : Institut dynamodermique (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Institut dynamodermique (Paris)
Date d'édition : 1891-12-19
Contributeur : Faber, Sosthène. Éditeur scientifique
Contributeur : Dumas, E (Dr). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328127119
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 19 décembre 1891 19 décembre 1891
Description : 1891/12/19 (A8,N50). 1891/12/19 (A8,N50).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5521303b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-T42-34
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
Huitième année. — N° 50 19 décembre 1801
SOMMAIRE
Les applications statiques.
L'obésité vaincue en 20 séances d'électrolysa en 10
minutes.
De l'impuissance.
Quelques cas de guéi'iso
La Médecine nouvelle.
L'électricité et la paralysie infantile.
Nos maisons de traitement.
Inconvénients des traitements internes.
Observations recueillies au siège delà Médecine nou-
velle, en novembre 1891.
'"•'Mode de correspondance.
Coïrespondance.
Les applications slatipes.
Les applications du bain statique sont ab-
solument définies. On peut en attendre les
meilleurs et les plus puissants effets. Non seu-
lement il règne dans l'atmosphère un déga-
gement important d'ozone qui vivifie la
circulation sanguine, aide l'hématose et dé-
sinfecte les poumons et les bronches, mais il
laisse dans l'économie du sujet ainsi traité
un effluve de vie, que Oharcot a parfaitement
décrit, en l'appelant le vent électrique. Ce
i vent, ce souffle puissant qui va réveiller les
celulles engourdies ou paralysées agit aussi
bien sur la moelle qu'il agit sur la trame épi-
dermique et les muscles spus-jacents. Son ac-
tion articulaire est pour l'arthritisme un re-
mède tellement efficace que nous avons
J
constaté des guérisons autant dire instanta-
nées, puisque les malades, boiteux en mon-
tant sur le fauteuil du bain, en descendaient
guéris, ayant retrouvé l'usage de leurs jam-
bes et de leurs pieds antylosés par le mal.
Nous parlions dernièrement du bain stati-
que au point de vue du traitement de l'im-
puissance, mais il ne s'est pas passé une
semaine depuis la publication de notre arti-
cle que déjà nous pouvons affirmer les effets
plus nombreux et encore plus brillants que
ceux que nous avons décrits.
Ce sont des hommes de soixante ans et
plus qui viennent nous demander un regain
d'énergie et de vitalité et qui s'en retournent
après quelques bains, satisfaits et surpris du
résultat obtenu.
Les phosphures et les arsenicaux n'ont ja-
mais donné qu'un résultat éphémère, suivi
d'une fatigue et souvent d'un affaiblissement
prolongés. Nous ne parlerons pas des prépa-
rations plus barbares qui mettent les pauvres
malades affaiblis en danger de mort, comme
nous en avons eu dernièrement un trop écla-
tant exemple dans un fait divers. — Avec le
bain statique, il n'est aucune excitation de
mauvais aloi ; c'est le réveil normal de la
fonction, c'est la vitalité, c'est la tonicité qui
sont rappelées. Le fonctionnement organique
n'a pas reçu le coup de fouet qui fait avancer
SOMMAIRE
Les applications statiques.
L'obésité vaincue en 20 séances d'électrolysa en 10
minutes.
De l'impuissance.
Quelques cas de guéi'iso
La Médecine nouvelle.
L'électricité et la paralysie infantile.
Nos maisons de traitement.
Inconvénients des traitements internes.
Observations recueillies au siège delà Médecine nou-
velle, en novembre 1891.
'"•'Mode de correspondance.
Coïrespondance.
Les applications slatipes.
Les applications du bain statique sont ab-
solument définies. On peut en attendre les
meilleurs et les plus puissants effets. Non seu-
lement il règne dans l'atmosphère un déga-
gement important d'ozone qui vivifie la
circulation sanguine, aide l'hématose et dé-
sinfecte les poumons et les bronches, mais il
laisse dans l'économie du sujet ainsi traité
un effluve de vie, que Oharcot a parfaitement
décrit, en l'appelant le vent électrique. Ce
i vent, ce souffle puissant qui va réveiller les
celulles engourdies ou paralysées agit aussi
bien sur la moelle qu'il agit sur la trame épi-
dermique et les muscles spus-jacents. Son ac-
tion articulaire est pour l'arthritisme un re-
mède tellement efficace que nous avons
J
constaté des guérisons autant dire instanta-
nées, puisque les malades, boiteux en mon-
tant sur le fauteuil du bain, en descendaient
guéris, ayant retrouvé l'usage de leurs jam-
bes et de leurs pieds antylosés par le mal.
Nous parlions dernièrement du bain stati-
que au point de vue du traitement de l'im-
puissance, mais il ne s'est pas passé une
semaine depuis la publication de notre arti-
cle que déjà nous pouvons affirmer les effets
plus nombreux et encore plus brillants que
ceux que nous avons décrits.
Ce sont des hommes de soixante ans et
plus qui viennent nous demander un regain
d'énergie et de vitalité et qui s'en retournent
après quelques bains, satisfaits et surpris du
résultat obtenu.
Les phosphures et les arsenicaux n'ont ja-
mais donné qu'un résultat éphémère, suivi
d'une fatigue et souvent d'un affaiblissement
prolongés. Nous ne parlerons pas des prépa-
rations plus barbares qui mettent les pauvres
malades affaiblis en danger de mort, comme
nous en avons eu dernièrement un trop écla-
tant exemple dans un fait divers. — Avec le
bain statique, il n'est aucune excitation de
mauvais aloi ; c'est le réveil normal de la
fonction, c'est la vitalité, c'est la tonicité qui
sont rappelées. Le fonctionnement organique
n'a pas reçu le coup de fouet qui fait avancer
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