Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-T42-34
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
Huitième année. — N° 49
12 décembre- 1891 _
SOMMAIRE:
.Maladies d'hiver. Electricité statique. La Médecine nouvelle. Des tumeurs fibreuses de la matrice. Electrotliérapie. Nos appareils statiques.
Mode de correspondance. Correspondance.
MALADIES O'HiVER
LEUR TRAITEMENT
L'hiver n'est pas seulement funeste par ses frimas et son humidité, il l'est aussi par son manque de lumière.
Nous restons souvent des semaines sans apercevoir le soleil, et nous ne constatons sa présence que par le clair-obscur qui filtre péniblement à travers la masse des nuages.. Or, nous avons besoin de lumière, et nous n'en avons qu'à peine pendant les mois d'hi- ver. Nous avons besoin de chaleur et elle nous fuit !
• De plus, les diathèses arthritiques, les né-}
vralgïes et toutes- les douleurs ont besoin j
, d'air pur, d'oxygène et de sécheresse pour ;
que leurs causes n'exaspèrent pas leùrfe effets, •
ot c'est le contraire qui se produit pendan la mauvaise saison.
De là, recrudescense de toutes ces misères qui font tant redouter cette période de l'an- née.
Les précautions que prennent les malades ne parviennent pas toujours à les soustraire aux inconvénients de l'humidité froide. Ils s'entourent bien de flanelle et de vêtements chauds, mais l'humidité les traverse. De plus l'air ambiant, chargé de vapeurs, pénè- tre dans les bronches et dans les poumons, refroidit les muscles du visage et agit par- fois sur des trajets nerveux peu protégés parce qu'ils ne sont pas assez enfouis sous les muscles; délaces névralgies faciales dont il est si difficile de se débarrasser, puisque
les mômes causes produisent les mêmes ef- fets.
Mais l'influence des frimas ne se borne pas seulement à ces diathèses névralgique et rhumatismale.
Nous souffrons aussi du manque de lu- mière qui, pour beaucoup d'entre nous, est une cause de tristesse et d'alanguissement. On ne voit plus rien en beau, et les maladies sont comme ces douleurs qui s'exaspèrent la nuit et se calment à l'aurore. En hiver, elles durent plus longtemps parce que tout. s'en môle. Le malade ne peut pas sortir, il n'a
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