Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-T42-34
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
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PRÉVENIR VAUT MIEUX QUE GUÉRI
0'aîté, doux exercice et modestes repas, ''Voilà trois médecins qui ne nous trompent pas"
IMPUISSANCE.
Notre dernier article sur l'impuissance nous a valu un grand nombre de lettres. Les unes, nous devons l'avouer, n'étaient pas élogieuses. D'autres nous donnaient raison. Quant à la morale, DOUS ne devons pas en parler. La science marche sans cesse à la découverte de l'inconnu et per- sonne ne doit faire acte de pudibonderie, alors que la santé liumaine se trouve en jeu,
La question est fout entière dans le cycle
tion dont il s'agit devient, en disparais- sant, une cause de diminution de vitalité, ou bien si cette fonction qui s'éteint peut avoir un effet favorable sur le reste de l'organisme.
Pour résoudre le problème, nous avons profité de notre découverte, qui est l'appli- cation d'un fluide direct rendant l'énergie et la vigueur dans les cas d'impuissance avérée.
Or, il se trouve que les malades soumis à ces soins ont; en recouvrant la virilité, reconquis la santégénérale.
Ce n'est donc plus qu'une question d'ap- préciation sur l'opportunité de l'applica-
tion elle-même dont il s'agit.
Voilà un vieillard moribond auquel nous aurions beau appliquer nôtre décou- vei'te, rien ne lui rendrait la plus faible parcelle de vie, puisque tout s'éteint, et que l'organisme entier est détruit, usé et s'anéantit de jour en jour.
Nous ne nous étendrons pas sur ce fait dont la brutale réalité saute aux yeux. Nous ne dirons pas non plus, puisque le fait est acquis, que le vieillard dont il est question aurait pu, soigné par les agents actuels dont nous disposons, éviter l'usure dans laquelle il végétera jusqu'à sa fin. Non, ne nous occupant que de l'état pré- sent, nous ne chercherons pas à réveiller l'organe frappé comme tous îes autres par l'atonie générale. Nous donnerons à ce vieillard des soins d'une autre nature, en tenant compte de l'état de ses artères, qui nous indiqueront de suite la clé delà si- tuation dans laquelle il se trouve.
Mais s'il s'agit, au contraire, d'unhomme de cinquante, et même de soixante ans, dont les artères sont encore jeunes, sou- ples et fortes, si nous n'avons à signaler aucun phénomène cérébral, mais quel'im- puissance ne nous paraisse que le résultat d'une atonie passagère, pouvant devenir chronique, et en tout cas, incurable par
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