La Vigne française : revue bi-mensuelle des intérêts viticoles français et de la défense contre le phylloxera

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16 pages

Titre : La Vigne française : revue bi-mensuelle des intérêts viticoles français et de la défense contre le phylloxera

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1886-02-15

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32889769r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 15 février 1886 15 février 1886

Description : 1886/02/15 (A7,N2). 1886/02/15 (A7,N2).

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5517614r

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-S-3330

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

SEPTIÈME-ANNEE.

'— N" 3 —•

15 FEVRIER 1886.

A partir du prochain numéro LA VIGNE
FRANÇAISE sera imprimée en caractères
neufs.

SOMMAIRE :; ■ ":'

Chronique de quinzaine : Les traitements
simplifiés ; de rinnocuiitô des -vins prove-
nant des vignes traitées ausulfurede cuivre.
Les traitements par le aulfate de carbone. —
Entente pour la construction du canal du
Rhône. —Destruction de l'oeuf d'hiver (SM^C
et fin). — Instructions pratiques pour le ba-
digeonnage antiphylloxériquedes vignes. —
Société dyagricuîture de la Garonne : Les vi-
gnes américaines dans le Haut-Languedoc
(tlsuivre). — Manipulation de l'acide sulfu-
rique.

PHRONiqUE DE QUINZAINE
LES TRAITEMENTS SIMPLIFIÉS

Que ce soit par suite d'épidémies ou
de dégénérescence, la vigne est-frap-
pée par tarit d© fléaux à la fois que
l'on a grand peine à suffire aux tra-
vaux que nécessite la médication ou
le traitement de chaque maladie. Oï-
dium, mildiou, antrachnose, phyllo-
xéra sans compter lapyrale, le cottis
et le poirrridiê, exigent des soins
tout à fait différents, auxquels il faut
subvenir souvent dans la même sai-
son.

On se préoccupe donc un peu par-
tout de simplifier les traitements en
recherchant s'il ne serait pas possible
de combattre plusieurs maladies à la
fois. L'oïdium et le mildiou, qui sont
un peu de la même famille, pourraient
être gênés dans leur développement

par l'emploi du soufre combiné avec
le sulfate de cuivre, c'est l'oeuvre que
l'on poursuit en Bourgogne par \& pou-
dre Podechart, et dans le Bas-Langue-
doc pnr la sulfatine de M. Estève ; et
chaque société agricole locale tient
pour l'inventeur du cru, à Beauno, on
a la plus grande confiance dans la pou-
dre de M. Podechart, à Montpellier,
dans la sulfatine da M. Estève.

Il y a moins d'analogie entre le
phylloxéra ou l'oeuf d'hiver et l'an-
trachnose, qu'entre l'oïdium et le mil-
diou. Cependant un des viticulteurs
les plus actifs et les plus éclairés de la
Gironde — qui opère lui-même — ne
désespère pas de réussir à détruire
dans la même opération l'oeuf d'hiver
du phylloxéra et l'antrachnose, par
le badigeonna go à '.'acHo sulfurique.

« Avec l'acide sulfurique, agent dont
la foudroyante énergie ne se dscute
pas, dit M. Bellot d s Minières, on
tourne l'obstacle, et l'on anéantit l'oeuf
d'hiver tout aussi bien qu'avec le mé-
lange eau, chaux, huile lourde et
naphtaline ; et du mémo coup de pin-
ceau, on détruit tous les éléments du
milieu propre à la culture du para-
site auquel, pour être compris de
tous, je donne le non à'antrachnose,.

» Depuis 1881, je n'ai cessé de si-
gnaler cette double action de l'acide
sulfurique; et je suis parfaitement

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