Titre : La Médecine nouvelle : organe de l'Institut dynamodermique
Auteur : Institut dynamodermique (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Institut dynamodermique (Paris)
Date d'édition : 1891-01-03
Contributeur : Faber, Sosthène. Éditeur scientifique
Contributeur : Dumas, E (Dr). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328127119
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 03 janvier 1891 03 janvier 1891
Description : 1891/01/03 (A8,N1). 1891/01/03 (A8,N1).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5516829k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-T42-34
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
iHuïtièmé année: s-N° ï
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«MO
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ss
■ Mélliodès el Méthodistes.
Le modificateur le plus certain de l'écono-
mie est.l'électricité. » Cette phrase a été la
consécration de la méthodeexterne à laquelle
nous avons appliqué tous nos efforts.
Duchêne, de Boulogne, dans ses admirables
relations journalières découvrait chaque jour
un mode d'emploi nouveau à la fée miracu-
leuse qui lui a procuré tant de joies.
Depuis le savant électiicien les travaux
ont été menés sans relâche; et aujourd'hui
nous n'en sommes plus à ce point de trou-
ver des cas où l'électrolhérapie soit appiica"
ble. Nous cherchons des modifications à
l'application pour la rendre pins fructueuse
et plus praticable pour tous.
„ Il n'est pas dix maladies, dans le diciion-
jiaire pathologique, pour le traitement des-
quelles on ne puisse substituer l'électricité à
tous les remèdes préconisés par la thérapeu~
tique.
On se souvient de rengoûment qui salua
l'apparition de llioméopathie?
r Les pauvres malades, fatigués et écoeurés
des remèdes à outrance, se rangèrent vire
sous la protection de cette méthode qui pré-
tendait ne pas offrir de chances d'accidents ;
Car elle ne donnait que des dilutions au
millième voiré même au millionième. ;
Les malades ne raisonnèrent pas avec les
médecins homéopathes:; ils ne leur demandè-
rent qu'iKïe.chose :• ne plus être abreuvés de
médicaments, ' ~ • : ,
L'allopathie donne en effet les plus détes-
tables potions, sans compter les sels, les
poudres, les pilules et tutti quanti. Vous ne
pouvi z pas être malade sans qu'aussiîôt votre
table de nuit, la cheminée de votre chambre
à coucher, et le bord de votre commode-toi-
lette ne servent d'étagères à un bataillon de
flacons, bouteilles, pots, boîtes, etc.; le tout
pharmaceutique et selon la formule, dont
chaque unité répand une odeur spéciale qui
fait de votre chambre un réceptacle écoeurant
où vos amis bien-portants se trouvent mal.
Le malade ne s'y trouve guère mieux que
ses visiteurs; mais il n'a pas du moins la
possibilité de s'en aller respirer ailleurs.
Et si l'on voulait parler séparément de ces '
ingrédients destinés à ramener la santé, per-;
sonne n'en prendrait jamais plus. Il ne faut
décourager personne ; malgré la liberté que"'
nous avons de dire des choses aussi pro-
bantes que celles là, nous nous contentons
de plaindre les médicamentés qui ont le
double malheur de subir à la fois le mal et
le remède.
L'homéopathie .a été le soulagement des
palais, et celui dès estomacs récalcitrants a-
vânt tout..' -.'■•-.■ -■ -'- > , - ■-■) '-'■-',, ::'.
Sans se douter delà mièvrerie: dé Jamé-
thode, qui Consiste à laisser agir là nature^
sans autre adjuvant, on est allé ;dirèeteménfc:
à qui faisaitle moihs.sbùfïrir.::' ^ ■-^'■■■t r
C'est bien assez d'êfré malade; satis^eheorè:^
se soumettre à la torture d'à va lex des drogues/v
écoeurantes, ont pensé les -.pauvres gens- ■ Et; :-:
l'homéopathie a fait fortune; -■ ■■ "-.'.-■;' .. -
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■ Mélliodès el Méthodistes.
Le modificateur le plus certain de l'écono-
mie est.l'électricité. » Cette phrase a été la
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nous avons appliqué tous nos efforts.
Duchêne, de Boulogne, dans ses admirables
relations journalières découvrait chaque jour
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leuse qui lui a procuré tant de joies.
Depuis le savant électiicien les travaux
ont été menés sans relâche; et aujourd'hui
nous n'en sommes plus à ce point de trou-
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ble. Nous cherchons des modifications à
l'application pour la rendre pins fructueuse
et plus praticable pour tous.
„ Il n'est pas dix maladies, dans le diciion-
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On se souvient de rengoûment qui salua
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