Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-T42-34
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
Douzième année. — N° !x'6.
26 Octobre 1S35
S O 3ViE JMC - "hronique médicale. Hygiène d'automne. Guérison radicale de la surdité par les applications hydroto-
lytiques. Observations recueillies à la Médecine Nouvelle pendant le
3° trimestre i8g5. Désordres chroniques. Correspondance. Nos affaires.
CHRONIQUE MEDICALE
Les Congrès de médecine et de chirurgie sont évi- demment une excellente chose ; ils permettent aux sa- vants de se voir, de se connaître et aussi de s'assurer que la science marche.
Peut-être- son élan manque-t-il un peu d'élasticité, mais l'impulsion est bonne ; et tout semble vouloir prou- ver qu'il se produira un événement prochain.
Et voilà comment se terminent les Congrès.
■Si-nous-toulioriSi être.un tant soit peu sarcastique, '•.
nous pourrions insinuer que les savants qui se déplacent i pour représenter leur science nationale au Congrès, ont | tous l'intention de triompher personnellement. Mais le sarcasme est de trop en pareille matière; contentons- j nous de chercher le fruit de tant de travaux ainsi que le | bénéfice de l'humanité.
À Bordeaux, le Congrès médico-chirurgical n'a pas eu la moindre intéressante communication concernant les progrès tant attendus. La chirurgie continue d'élargir la voie, ou plutôt, d'étendre les "pratiques aseptiques et antiseptiques.
Elle est toujours ardente à l'oeuvre et ne' songe qu'à couper. Coupons les tumeurs, ouvrons les abdomens, curons, grattons, raclons les organes sous la sauvegarde de l'antiseptie.
Les malades courent, en effet, moins de risques d'em- poisonnement, c'est-à-dire de contagion, lorsque l'air est assaini ainsi que l'atmosphère local, lorsque les instru- ments employés pour l'opération sont nets de toute souillure, etc.; lorsque surtout l'opérateur et ses aides ont pris toutes les précautions de propreté et d'aseptie contre eux-mêmes, afin de ne point apporter du dehors les fameux microbes infectieux.
Mais il n'en subsiste pas moins pour les opérés un choc immense dû à l'entaille faite dans leurs organes, comme aussi à la perte de sang ; et la convalescence restera toujours un gigantesque point d'interrogation pour tous.
On nous demande pourquoi les électriciens n'ont pas pris part à ce Congrès ? Hélas ! pour plusieurs raisons.
D'abord, nous n'avons personne parmi les bonzes représentatifs. Les nôtres ne sont pas admis-à l'Acadé- mie. Il n'y en a pas à la Faculté.
La chaire d'électrothérapie est encore à l'état em- bryonnaire de voeu ! Tout le monde la souhaite, et parmi nos jeunes çàiïia-
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