Titre : La Médecine nouvelle : organe de l'Institut dynamodermique
Auteur : Institut dynamodermique (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Institut dynamodermique (Paris)
Date d'édition : 1895-09-07
Contributeur : Faber, Sosthène. Éditeur scientifique
Contributeur : Dumas, E (Dr). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328127119
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 15763 Nombre total de vues : 15763
Description : 07 septembre 1895 07 septembre 1895
Description : 1895/09/07 (A12,N36). 1895/09/07 (A12,N36).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5515764c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-T42-34
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
Douzième année. — N* 36
7 Septembre 1895
<$vis ires important
Toutes les demandes de consultations et renseignements
médicaux doivent être adressées à M. le Docteur E. DUMAS,
Birecteur de la Médecine Nouvelle, 19, rue de Lisbonne, à
Paris. '
Les commandes d'appareils, articles d'argent, charge-
ments, etc., seront adressées à M. Legras, administrateur de
la Société, nos statuts s'opposant à ce qu'aucune antre per-
sonne retire ces fonds.
Les mandats, chèques, etc., adressés autrement qu'il est
dit. devraient être retournés à l'expéditeur pour modifier
l'adresse.
S O 3*^C 2^t -A, I DFL B3
Explications nécessaires.
L'oeuvre de Pinel. — Désinfection des voies respiratoires par
la carburaLion.
Morphinomanie.
Les Maladies mentales. — Essai d'électro-almentation.
Insomnie.
Correspondance.
Nos affaires.
EXPLICATIONS NÉCESSAIRES
Dans le court exposé que j'ai adressé aux abonnés et
aux lecteurs de la Médecine Nouvelle, il ne m'était
guère possible de traiter d'autres questions que les
généralités qui s'imposent d'elles-mêmes au nouvel
occupant d'un poste de haute confiance. Aujourd'hui, je
tiens à revenir sur ces généralités et à fourni)* des
explications nettes sur le terrain conquis, comme sur
celui qui reste à conquérir.
La critique est la science la plus fa cile en ce sens qu'elle
n'est constituée que par le travail d'autrui. Juger sévè-
rement les aulres ne peut donc confiner à une valeur
personnelle. C'est pour ce seul motif que je laisserai de
côté toute analyse concernant les faits passés et que je
me bornerai à dire l'état où se trouve actuellement la
Médecine Nouvelle.
Faisons l'inventaire scientifique de l'héritage que
nous laisse le vieux maître atteint par la mort au mo-
ment où nous pensions qu'il était le plus utile pour
dévider l'écheveau des oeuvres à l'étude.
Nous nous trouvons actuellement à la tête de soixante
projets dont six au plus, c'est-à-dire le dixième, sont à
peu près en état d'être mis en expérimentation.
Le grand tort, le seul sur lequel je veuille m'appesan-
tir, était donc de parler et surtout d'écrire quand il ne
s'agissait que de projets.
Le public qui ne vit pas dans nos laboratoires et ne
peut par conséquent suivre de J'oeil nos découvertes et
nos travaux, peut-il faire mieux que de prendre à la
lettre tout ce qu'on lai explique comme une'-possibilité
à l'état embryonnaire ?
Non, assurément. C'est pourtant une mauvaise chose
que de faire naître une croyance que le lendemain
détruira.
C'est pour répondre à des centaines de lettres que
nous avons perdu, depuis dix-huit mois, un temps des
plus précieux.
Ces réponses consistaient à nier d'une façon spéciale
ce qui avait été annoncé la veille.
La chose existait bien, mais nul ne pouvait l'obtenir;
fallait-il envoyer le plan d'un appareil en guise d'appa-
reil 1
Dans ce chaos où l'inventeur fiévreux délirait de
toute la force de son ardent cerveau, les contradictions
choquaient et même blessaient les esprits les plus
calmes, les plus pondérés et les plus cléments.
Il est certain que les conceptions gigantesques qui ont
ébloui pour ainsi dire les collaborateurs de la Médecine
Nouvelle étaient bien faites pour allumer le foyer de l'en-
thousiasme ; mais, puisque d'un autre côté, la théorie
ne suffisant pas, il fallait le temps moral d'une mise en
pratique, pourquoi ne pas attendre?
Si, au lendemain de la mort de notre cher et regretté
Pinel, je m'étais permis de tenir un semblable raison-
nement, nul doute qu'on ne m'eût conspué.
Le mieux était d'attendre que le calme s'établît et
que l'activité intellectuelle de mes chers collaborateurs
et amis fît place aux besoins matériels.
Ce jour-là, j'ai accepté, persuadé qu'on comprendrait
qu'avant toute chose il fallait mettre la maison en
ordre. C'est fait aujourd'hui, et je puis affirmer que, si
l'oeuvre de Pinel est encore et malgré tout un amoncel-
lement d'échafaudages et d'étais supportant des idées
7 Septembre 1895
<$vis ires important
Toutes les demandes de consultations et renseignements
médicaux doivent être adressées à M. le Docteur E. DUMAS,
Birecteur de la Médecine Nouvelle, 19, rue de Lisbonne, à
Paris. '
Les commandes d'appareils, articles d'argent, charge-
ments, etc., seront adressées à M. Legras, administrateur de
la Société, nos statuts s'opposant à ce qu'aucune antre per-
sonne retire ces fonds.
Les mandats, chèques, etc., adressés autrement qu'il est
dit. devraient être retournés à l'expéditeur pour modifier
l'adresse.
S O 3*^C 2^t -A, I DFL B3
Explications nécessaires.
L'oeuvre de Pinel. — Désinfection des voies respiratoires par
la carburaLion.
Morphinomanie.
Les Maladies mentales. — Essai d'électro-almentation.
Insomnie.
Correspondance.
Nos affaires.
EXPLICATIONS NÉCESSAIRES
Dans le court exposé que j'ai adressé aux abonnés et
aux lecteurs de la Médecine Nouvelle, il ne m'était
guère possible de traiter d'autres questions que les
généralités qui s'imposent d'elles-mêmes au nouvel
occupant d'un poste de haute confiance. Aujourd'hui, je
tiens à revenir sur ces généralités et à fourni)* des
explications nettes sur le terrain conquis, comme sur
celui qui reste à conquérir.
La critique est la science la plus fa cile en ce sens qu'elle
n'est constituée que par le travail d'autrui. Juger sévè-
rement les aulres ne peut donc confiner à une valeur
personnelle. C'est pour ce seul motif que je laisserai de
côté toute analyse concernant les faits passés et que je
me bornerai à dire l'état où se trouve actuellement la
Médecine Nouvelle.
Faisons l'inventaire scientifique de l'héritage que
nous laisse le vieux maître atteint par la mort au mo-
ment où nous pensions qu'il était le plus utile pour
dévider l'écheveau des oeuvres à l'étude.
Nous nous trouvons actuellement à la tête de soixante
projets dont six au plus, c'est-à-dire le dixième, sont à
peu près en état d'être mis en expérimentation.
Le grand tort, le seul sur lequel je veuille m'appesan-
tir, était donc de parler et surtout d'écrire quand il ne
s'agissait que de projets.
Le public qui ne vit pas dans nos laboratoires et ne
peut par conséquent suivre de J'oeil nos découvertes et
nos travaux, peut-il faire mieux que de prendre à la
lettre tout ce qu'on lai explique comme une'-possibilité
à l'état embryonnaire ?
Non, assurément. C'est pourtant une mauvaise chose
que de faire naître une croyance que le lendemain
détruira.
C'est pour répondre à des centaines de lettres que
nous avons perdu, depuis dix-huit mois, un temps des
plus précieux.
Ces réponses consistaient à nier d'une façon spéciale
ce qui avait été annoncé la veille.
La chose existait bien, mais nul ne pouvait l'obtenir;
fallait-il envoyer le plan d'un appareil en guise d'appa-
reil 1
Dans ce chaos où l'inventeur fiévreux délirait de
toute la force de son ardent cerveau, les contradictions
choquaient et même blessaient les esprits les plus
calmes, les plus pondérés et les plus cléments.
Il est certain que les conceptions gigantesques qui ont
ébloui pour ainsi dire les collaborateurs de la Médecine
Nouvelle étaient bien faites pour allumer le foyer de l'en-
thousiasme ; mais, puisque d'un autre côté, la théorie
ne suffisant pas, il fallait le temps moral d'une mise en
pratique, pourquoi ne pas attendre?
Si, au lendemain de la mort de notre cher et regretté
Pinel, je m'étais permis de tenir un semblable raison-
nement, nul doute qu'on ne m'eût conspué.
Le mieux était d'attendre que le calme s'établît et
que l'activité intellectuelle de mes chers collaborateurs
et amis fît place aux besoins matériels.
Ce jour-là, j'ai accepté, persuadé qu'on comprendrait
qu'avant toute chose il fallait mettre la maison en
ordre. C'est fait aujourd'hui, et je puis affirmer que, si
l'oeuvre de Pinel est encore et malgré tout un amoncel-
lement d'échafaudages et d'étais supportant des idées
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