Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-T42-34
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
Douzième année. «—;.N° 12.
23 .Mars 1895.
(Avis très important
Les demandes concernant les consultations doivent être adressées à M. le Dr Charles Pinel, 19, rue de Lisbonne, à Paris.
Les commandes d'appareils au siège de la Société, même adresse.
Tous les articles d'argent, mandats, chèques, charge- ments.etc.. doivent être adressés à M. Legras, administrateur delà Société, nos statuts s'opposantàce qu'aucune autre per- sonne retire ces fonds.
Les mandats, chèques, etc., adressés autrement qu'il est dit. devraient être retournés à Tespéditeur pour modifier l'adreëse.
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L'Àftet le Pouvoir.
L'iQectrolhérapie au service des soins du Visage et de la Beauté.
Surmenage,
L? Ceinture dynamodermique contre l'Obésité.
Lt Lait naturel et de première qualité à Paris.
Correspondance.
Ti'os Accumulateurs. (
Nos Finances. }
Rassurez-vous, ce n'est pas '. un article politique, c'est simplement une causerie philosophico-médieale que vous allez lire, si toutefois vous êtes en train de vous livrer à ce passe-temps. Car pour lire il faut plusieurs choses, dont la première est le temps, puis aussi il est nécessaire de se trouver commodément placé et de n'avoir ni préoccupation morale ni dou- leur physique. Si vous êtes dans cet état, mon cher Aecteur ou vous aimable lectrice, je vais essayer de
vousïaire suivre une petite théorie de quelques ins- tants qui ne seront peut-être pas perdus. ] Il s'agit d'établir quelle est la différence entre l'art [ de guérir et le pouvoir de le pratiquer, au point de I vue de sa réussite s'entend.
Jusqu'à présent, les médecins ont toujours eu le beau rôle; nous n'avons pas à nous plaindre, nous autres, et je n'entends partout, cependant, que des récriminations de mes confrères.
Je n'irai pas jusqu'à vous psalmodier les plus com- munes, ce serait une véritable litanie de cent colonnes de ce journal. Non, mais je veux vous apprendre ce que vous ignorez, c'est-à-dire que parmi les méde- cins, c'est comme parmi les autres hommes. On y trouve toujours la satisfaction de son propre individu, on s'estime beaucoup, on est content de soi, en un mot, mais on est mécontent des autres.
Cependant, qu'y a-t-il de plus libre que nous ? Rien!
Tous les autres hommes sont responsables de leurs faits et gestes, nous seuls ne répondons de rien.
La terre est indulgente pour nos erreurs; et les caveaux de famille s'ouvrent respectueusement à nos victimes, murant à jamais la preuve de nos petites faiblesses.
Combien d'entre nous éprouvent ce sentiment, pénible parfois four quelques-uns, d'avoir par une légère imprudence expédié un malade une trentaine d'années trop tôt, tout cela pour n'avoir peut-être pas suffisamment tenu compte d'un fait physiologique qui se présentait ?
Je sais bien que si l'on devait prendre tout a coeur, le métier serait impossible ; aussi n'est-ce qy'gjî thèje générale que je cite ces menues appréciatives g'gï'pi tirent nullement à conséquence, comme bien, vous le
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