Titre : La Femme : journal bi-mensuel
Auteur : Union nationale des amies de la jeune fille (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1893-09-01
Contributeur : Delpech, C (Mlle). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32773978f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1893 01 septembre 1893
Description : 1893/09/01 (A15,N19). 1893/09/01 (A15,N19).
Description : Collection numérique : France-Pologne Collection numérique : France-Pologne
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5510132s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-254
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
N° 19. — 15e Année.
1er Octobre 189âjv
SOMMAIRE
Chronique du Bien : Les femmes dans les hôpitaux de
Londres, par G. P.
Variété : Les petits enfants, par II. A.
Nouvelle : Jacques et Marguerite, par L. Biron.
Mouvement féminin.
Pensées.
Bibliographie.
Coin des ménagères.
Antionces.
CHRONIQUE DU BIEN
Les femmes dans les hôpitaux de Londres
En Angleterre,à part les hôpitaux d'isolement
pour les maladies infectueuses qui dépendent de
l'Etat, tous les autres établissements hospitaliers
sont fondés et entretenus par la charité privée.
Leur importance est considérable; outre onze
grands hôpitaux contenant de 300 à 800 lits, il
y a encore une quantité d'établissements spé-
ciaux pour diverses maladies, pour les enfants,
les femmes en couches, etc. Le preimer hôpital
d'enfants fonde en 1852 possède maintenant un
revenu annuel de -450,000 fr.
Les femmes anglaises s'occupent beaucoup
des hôpitaux et s'efforcent de procurer aux mala-
des un peu de ce superflu qui égayé les yeux et
réchauffe le coeur. Les unes envoient des fleurs,
fournissent de plantes vertes toute l'année les
parloirs et les galeries dans lesquelles les mala-
des se promènent-, d'autres donnent des douceurs
pour la nourriture. Pendant la saison de la
chasse, les dons de gibier sont fréquents. A l'hô-
pital de Brompton, une artiste de talent a peint
de ravissants panneaux de fleurs sur les parois
d'une des salles à manger ! Ce même établisse-
ment possède une vaste salle de concert où cha-
que semaine, on organise une soirée pour le per-
sonnel de la maison et les malades capables d'y
assister. Les plus grands artistes considèrent
comme un plaisir et un honneur de se faire
entendre devant un pareil public. La princesse
de Galles elle-même, aidée par ses filles, a bien
voulu organiser et se produire dans l'une de ces
soirées.
Chaque hôpital possède une école d'infirmières
absolument laïques et dont le personnel se
recrute en grande partie dansla meilleure société
d'Angleterre. Les candidates ont donc pour la
plupart une bonne instruction au moment de
leur admission ; elles font un stage de deux ans
sous la direction du médecin-directeur et de
l'infirmière en chef.
Après un premier examen elles reçoivent le
titre de nurse et prennent la charge d'un service
spécial; enfin après un nouveau stage elles arri-
vent au grade de skier qui correspond à peu
près à celui de surveillante en chef dans nos
hôpitaux français. La sisteme reçoit d'ordres que
du médecin directeur et a sous sa direction qua-
tre ou cinq nurses. Ces garde-malades sontabso-
lument libres en dehors de leur service, et on les-
rencontre fréquemment dans les musées, les
salles de concert, les lieux de promenades. Le
costume varie dans chaque hôpital : le gris, le
bleu, les nuances claires sont les plus habituel-
les. On pense avec raison que les pauvres mala-
des sont déjà assez tristes, pour préférer au noir
des couleurs qui égayent leurs yeux. Cette idée
nous semble absolument juste.
Lorsque les malades sortent des hôpitaux on
ne les abandonne pas. Des comités de dames se
préoccupent de leur sort et leurviennent en aide.
Que de misères on peut ainsi soulager, soit en
procurant un emploi, une place ou un logement
aux pauvres infortunés dont un long séjour à
l'hôpital a bouleversé toute la vie ! — Visiter les
1er Octobre 189âjv
SOMMAIRE
Chronique du Bien : Les femmes dans les hôpitaux de
Londres, par G. P.
Variété : Les petits enfants, par II. A.
Nouvelle : Jacques et Marguerite, par L. Biron.
Mouvement féminin.
Pensées.
Bibliographie.
Coin des ménagères.
Antionces.
CHRONIQUE DU BIEN
Les femmes dans les hôpitaux de Londres
En Angleterre,à part les hôpitaux d'isolement
pour les maladies infectueuses qui dépendent de
l'Etat, tous les autres établissements hospitaliers
sont fondés et entretenus par la charité privée.
Leur importance est considérable; outre onze
grands hôpitaux contenant de 300 à 800 lits, il
y a encore une quantité d'établissements spé-
ciaux pour diverses maladies, pour les enfants,
les femmes en couches, etc. Le preimer hôpital
d'enfants fonde en 1852 possède maintenant un
revenu annuel de -450,000 fr.
Les femmes anglaises s'occupent beaucoup
des hôpitaux et s'efforcent de procurer aux mala-
des un peu de ce superflu qui égayé les yeux et
réchauffe le coeur. Les unes envoient des fleurs,
fournissent de plantes vertes toute l'année les
parloirs et les galeries dans lesquelles les mala-
des se promènent-, d'autres donnent des douceurs
pour la nourriture. Pendant la saison de la
chasse, les dons de gibier sont fréquents. A l'hô-
pital de Brompton, une artiste de talent a peint
de ravissants panneaux de fleurs sur les parois
d'une des salles à manger ! Ce même établisse-
ment possède une vaste salle de concert où cha-
que semaine, on organise une soirée pour le per-
sonnel de la maison et les malades capables d'y
assister. Les plus grands artistes considèrent
comme un plaisir et un honneur de se faire
entendre devant un pareil public. La princesse
de Galles elle-même, aidée par ses filles, a bien
voulu organiser et se produire dans l'une de ces
soirées.
Chaque hôpital possède une école d'infirmières
absolument laïques et dont le personnel se
recrute en grande partie dansla meilleure société
d'Angleterre. Les candidates ont donc pour la
plupart une bonne instruction au moment de
leur admission ; elles font un stage de deux ans
sous la direction du médecin-directeur et de
l'infirmière en chef.
Après un premier examen elles reçoivent le
titre de nurse et prennent la charge d'un service
spécial; enfin après un nouveau stage elles arri-
vent au grade de skier qui correspond à peu
près à celui de surveillante en chef dans nos
hôpitaux français. La sisteme reçoit d'ordres que
du médecin directeur et a sous sa direction qua-
tre ou cinq nurses. Ces garde-malades sontabso-
lument libres en dehors de leur service, et on les-
rencontre fréquemment dans les musées, les
salles de concert, les lieux de promenades. Le
costume varie dans chaque hôpital : le gris, le
bleu, les nuances claires sont les plus habituel-
les. On pense avec raison que les pauvres mala-
des sont déjà assez tristes, pour préférer au noir
des couleurs qui égayent leurs yeux. Cette idée
nous semble absolument juste.
Lorsque les malades sortent des hôpitaux on
ne les abandonne pas. Des comités de dames se
préoccupent de leur sort et leurviennent en aide.
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aux pauvres infortunés dont un long séjour à
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