Titre : La Femme : journal bi-mensuel
Auteur : Union nationale des amies de la jeune fille (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1890-08-15
Contributeur : Delpech, C (Mlle). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32773978f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 août 1890 15 août 1890
Description : 1890/08/15 (A12,N16). 1890/08/15 (A12,N16).
Description : Collection numérique : France-Pologne Collection numérique : France-Pologne
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5510047w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-254
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
N° 16. — 12e Année.
45 août 1890.
SOMMAIRE.
Lettre d'Angleterre. — Lo legs df3 soeur Césurine. — Ktes-
vous sauvé ? — Fragment. — Poésie. — "Une question.
— La toilette. — La mission théâtrale. — Annonces. —
Pensées.
LETTRE D'ANGLETERRE.
^Voici bientôt terminée l'époque où les grandes
associations anglaises tiennent leurs assemblées
annuelles. Ces dernières sont connues sous le
nom de May meetings, bien qu'elles aient lieu
depuis le mois d'avril jusque fin août. C'est pen-
dant les mois de mai et juin qu'il y en a le plus
parce qu'à ce moment de l'année, Londres attei-
gnant son maximum de population, la propagande
est plus efficace.
Je n'ai guère assisté qu'à des réunions se ratta-
chant aux grandes sociétés religieuses dont le
nombre, fort considérable, va encore en augmen-
tant; mais ce ne sont pas les seules qui aient
leurs assemblées annuelles. Pour ne citer qu'un
exemple, pendant qu'à Exeter Hall les sociétés de
tempérance dénoncent énergiquement les misères
et les crimes, conséquences de l'ivrognerie, d'un
autre côlé, telle ou telle association de grands
brasseurs ou fabricants de liqueurs tient son
assemblée et délibère sur les meilleurs moyens
à employer pour réaliser les plus gros bénéfices,
et j'incline à penser que ces moyens sont assez
différents de ceux proposés par la Société de la
Croix-Bleue, pour réagir contre ce qu'on appelle
le « fléau de l'Angleterre ».
Pour ces may meetings, toutes les grandes
salles de Londres sont mises à réquisition ; on les
loue des mois à l'avance et on les paie bien. Les
Anglais ne regardent pas à l'argent pour tout ce
qui est plus ou moins affaire de réclame ou de
propagande. La plupart de ces conférences sont
gratuites (avec une collecte, opération très impor-
tante, disent certains programmes) ; dans d'autres,
les places se paient depuis un simple décime, un
penny, jusqu'à 2 fr., 5 fr., 10 fr., et même plus.
Les auditoires varient beaucoup, on compte de
200 jusqu'à 3,000 et 4,000 personnes. Mais toutes
ces assemblées sont publiques et se ressemblent
dans les grandes lignes, qu'il s'agisse d'une simple
réunion d'affaire qui ne peut intéresser que les
associés ou d'un grand meeting avec orchestre,
choeur et soli. Ce sont ces traits communs que je
veux essayer d'indiquer.
Tout d'abord, on peut dire, à la louange des
organisateurs, qu'ils ont fait de l'exactitude la plus
rigoureuse une de leurs règles principales. Ainsi,
on distribue des programmes de la séance indi-
quant l'heure exacte à laquelle tel orateur prendra
la parole, ou tel morceau sera exécuté, et, règle
générale, tout se passe avec uue grande régularité.
A l'heure dite, un orateur a fini son allocution,
un autre commence ; si bien que parfois les
hommes en vogue qui ont à parler successive-
ment en plusieurs endroits, arrivent à l'heure
notée sur le programme, commencent par s'ex-
cuser de ne pouvoir assister à la réunion entière,
font leur discours et repartent aussitôt, apparais-
sant à plusieurs meetings dans la même soirée.
Une allocution du président, d'ordinaire courte,
bien tournée, humoristique, ouvre la séance, pré-
pare les auditeui's, les met au diapason pour ainsi
dire. Il introduit les orateurs qui ne sont pas
connus, résume en quelques mots le travail de
l'année et invite le secrétaire à présenter l'inévi-
table rapport sur la marche de l'oeuvre. En gens
très pratiques, nos voisins, quand le rapport est
long, le font imprimer et distribuer dans la salle,
le secrétaire lit alors deux ou trois lignes de
45 août 1890.
SOMMAIRE.
Lettre d'Angleterre. — Lo legs df3 soeur Césurine. — Ktes-
vous sauvé ? — Fragment. — Poésie. — "Une question.
— La toilette. — La mission théâtrale. — Annonces. —
Pensées.
LETTRE D'ANGLETERRE.
^Voici bientôt terminée l'époque où les grandes
associations anglaises tiennent leurs assemblées
annuelles. Ces dernières sont connues sous le
nom de May meetings, bien qu'elles aient lieu
depuis le mois d'avril jusque fin août. C'est pen-
dant les mois de mai et juin qu'il y en a le plus
parce qu'à ce moment de l'année, Londres attei-
gnant son maximum de population, la propagande
est plus efficace.
Je n'ai guère assisté qu'à des réunions se ratta-
chant aux grandes sociétés religieuses dont le
nombre, fort considérable, va encore en augmen-
tant; mais ce ne sont pas les seules qui aient
leurs assemblées annuelles. Pour ne citer qu'un
exemple, pendant qu'à Exeter Hall les sociétés de
tempérance dénoncent énergiquement les misères
et les crimes, conséquences de l'ivrognerie, d'un
autre côlé, telle ou telle association de grands
brasseurs ou fabricants de liqueurs tient son
assemblée et délibère sur les meilleurs moyens
à employer pour réaliser les plus gros bénéfices,
et j'incline à penser que ces moyens sont assez
différents de ceux proposés par la Société de la
Croix-Bleue, pour réagir contre ce qu'on appelle
le « fléau de l'Angleterre ».
Pour ces may meetings, toutes les grandes
salles de Londres sont mises à réquisition ; on les
loue des mois à l'avance et on les paie bien. Les
Anglais ne regardent pas à l'argent pour tout ce
qui est plus ou moins affaire de réclame ou de
propagande. La plupart de ces conférences sont
gratuites (avec une collecte, opération très impor-
tante, disent certains programmes) ; dans d'autres,
les places se paient depuis un simple décime, un
penny, jusqu'à 2 fr., 5 fr., 10 fr., et même plus.
Les auditoires varient beaucoup, on compte de
200 jusqu'à 3,000 et 4,000 personnes. Mais toutes
ces assemblées sont publiques et se ressemblent
dans les grandes lignes, qu'il s'agisse d'une simple
réunion d'affaire qui ne peut intéresser que les
associés ou d'un grand meeting avec orchestre,
choeur et soli. Ce sont ces traits communs que je
veux essayer d'indiquer.
Tout d'abord, on peut dire, à la louange des
organisateurs, qu'ils ont fait de l'exactitude la plus
rigoureuse une de leurs règles principales. Ainsi,
on distribue des programmes de la séance indi-
quant l'heure exacte à laquelle tel orateur prendra
la parole, ou tel morceau sera exécuté, et, règle
générale, tout se passe avec uue grande régularité.
A l'heure dite, un orateur a fini son allocution,
un autre commence ; si bien que parfois les
hommes en vogue qui ont à parler successive-
ment en plusieurs endroits, arrivent à l'heure
notée sur le programme, commencent par s'ex-
cuser de ne pouvoir assister à la réunion entière,
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pare les auditeui's, les met au diapason pour ainsi
dire. Il introduit les orateurs qui ne sont pas
connus, résume en quelques mots le travail de
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