Titre : La Femme : journal bi-mensuel
Auteur : Union nationale des amies de la jeune fille (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1897-09-15
Contributeur : Delpech, C (Mlle). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32773978f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5883 Nombre total de vues : 5883
Description : 15 septembre 1897 15 septembre 1897
Description : 1897/09/15 (A19,N18). 1897/09/15 (A19,N18).
Description : Collection numérique : France-Pologne Collection numérique : France-Pologne
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5509732c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-254
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
N» 18. — 19e Année.
15 Septembre 1897.
SOMMA IRE
Variétés : De l'utilité de la gymnastique pour les jeunes,
lillos, par M. R. — Indépendance et émancipation de la
femme, par A. Trichon de Saint-Paul. — Trop d'instilu-
..Irices, pas assez de gouvernantes, par Fanny André. —
La reine aux Muets, par Roger Dombréa. — Souvenirs
d'ambulance, de miss L. Alcott, traduit par M."° Reuss.
(A suivre).
.Pensées.
Don reçu pour VAsile maternel.
Ouvrage reçu.
Annonce^.
VARIÉTÉS
De l'utilité de la gymnastique
pour les jeunes filles.
Plus que jamais on sent la nécessité impé-
rieuse de faire une plus large place dans l'édu-
cation de la jeunesse aux exercices corporels.
Médecins, pédagogues, hommes d'Etat, sont d'ac-
cord pour élever la voix afin qu'on donne aux
enfants ce dont ils ont tant besoin : la liberté
physique, la vie au grand air et tout ce qui peut
développer leurs forces.
En Allemagne on s'est beaucoup occupé de
cette importante question, et l'on s'est demandé
si au point de vue féminin il était opportun de
rendre l'enseignement de la gymnastique obli-
gatoire dans les écoles de jeunes filles, qui
dépendent du gouvernement.
L'organisme de la femme esc incontestable-
ment plus faible que celui de l'homme, son corps
est plus frôle, plus délicat, ses poumons moins
forts, son système nerveux plus excitable. Les
conditions de vie si différentes pour les jeunes
filles ne font qu'accentuer ces divergences.
Autrefois déjà, du temps de nos aïeux, tandis
que ,les hommes se livraient aux exercices vio-
lents.de la chasse, deTéquitation, des armes, les
femmes confinées dans leurs maisons, absorbées
par les soins du ménage, n'avaient aucune occa-
sion de fortifier et d'assouplir leurs corps.
De nos jours, le jeune garçon, après plusieurs
heures de travaux intellectuels sur les'bancs de-
l'école, trouve dans la leçon de gymnastique -une
diversion utile et salutaire. Ce ne serait;-cepen-
dant pas encore suffisant, si sa vie quotidienne ne
lui offrait toutes sortes d'occasions de dépenser
ses forces physiques.
Tout au contraire, la jeune fille accoutumée
jusqu'à six ou sept ans à courir et à jouer en
toute liberté, se voit à partir de cet âge enfermée
dans une salle d'études pendant des journées
entières ; si ses parents sont dans l'aisance, elle
ne sort qu'accompagnée par sa mère ou par sa
bonne qui la tiennent par la main; si elle appar-
tient au contraire à un milieu plus modeste, elle
jouera peut-être un instant dans la rue ou dans
là cour, mais devra bientôt rentrer pour aider sa
mère dans les soins du ménage ou pour garder
le bébé de la famille qu'elle porte souvent dans
ses bras au grand détriment de l'un et de l'autre.
Quand la jeune fille grandit, les convenances
mondaines l'empêchent de se livrer à aucun
exercice. Des vêtements bien ajustés compriment
le libre développement de son corps.
Tandis que le jeune homme peut se livrer à
tous les exercices violents et salutaires, la jeune
fille n'a en partage que le corset et les leçons de
maintien. On comprend facilement qu'un pareil
genre d'existence diminue les forces physiques
et déprime la sève même de la jeunesse. L'ané-
mie, les maladies de langueur n'ont souvent pas
d'autre cause.
Le professeur Richter de Dresde qui a parti-
culièrement étudié cette question, attribue l'ac-
15 Septembre 1897.
SOMMA IRE
Variétés : De l'utilité de la gymnastique pour les jeunes,
lillos, par M. R. — Indépendance et émancipation de la
femme, par A. Trichon de Saint-Paul. — Trop d'instilu-
..Irices, pas assez de gouvernantes, par Fanny André. —
La reine aux Muets, par Roger Dombréa. — Souvenirs
d'ambulance, de miss L. Alcott, traduit par M."° Reuss.
(A suivre).
.Pensées.
Don reçu pour VAsile maternel.
Ouvrage reçu.
Annonce^.
VARIÉTÉS
De l'utilité de la gymnastique
pour les jeunes filles.
Plus que jamais on sent la nécessité impé-
rieuse de faire une plus large place dans l'édu-
cation de la jeunesse aux exercices corporels.
Médecins, pédagogues, hommes d'Etat, sont d'ac-
cord pour élever la voix afin qu'on donne aux
enfants ce dont ils ont tant besoin : la liberté
physique, la vie au grand air et tout ce qui peut
développer leurs forces.
En Allemagne on s'est beaucoup occupé de
cette importante question, et l'on s'est demandé
si au point de vue féminin il était opportun de
rendre l'enseignement de la gymnastique obli-
gatoire dans les écoles de jeunes filles, qui
dépendent du gouvernement.
L'organisme de la femme esc incontestable-
ment plus faible que celui de l'homme, son corps
est plus frôle, plus délicat, ses poumons moins
forts, son système nerveux plus excitable. Les
conditions de vie si différentes pour les jeunes
filles ne font qu'accentuer ces divergences.
Autrefois déjà, du temps de nos aïeux, tandis
que ,les hommes se livraient aux exercices vio-
lents.de la chasse, deTéquitation, des armes, les
femmes confinées dans leurs maisons, absorbées
par les soins du ménage, n'avaient aucune occa-
sion de fortifier et d'assouplir leurs corps.
De nos jours, le jeune garçon, après plusieurs
heures de travaux intellectuels sur les'bancs de-
l'école, trouve dans la leçon de gymnastique -une
diversion utile et salutaire. Ce ne serait;-cepen-
dant pas encore suffisant, si sa vie quotidienne ne
lui offrait toutes sortes d'occasions de dépenser
ses forces physiques.
Tout au contraire, la jeune fille accoutumée
jusqu'à six ou sept ans à courir et à jouer en
toute liberté, se voit à partir de cet âge enfermée
dans une salle d'études pendant des journées
entières ; si ses parents sont dans l'aisance, elle
ne sort qu'accompagnée par sa mère ou par sa
bonne qui la tiennent par la main; si elle appar-
tient au contraire à un milieu plus modeste, elle
jouera peut-être un instant dans la rue ou dans
là cour, mais devra bientôt rentrer pour aider sa
mère dans les soins du ménage ou pour garder
le bébé de la famille qu'elle porte souvent dans
ses bras au grand détriment de l'un et de l'autre.
Quand la jeune fille grandit, les convenances
mondaines l'empêchent de se livrer à aucun
exercice. Des vêtements bien ajustés compriment
le libre développement de son corps.
Tandis que le jeune homme peut se livrer à
tous les exercices violents et salutaires, la jeune
fille n'a en partage que le corset et les leçons de
maintien. On comprend facilement qu'un pareil
genre d'existence diminue les forces physiques
et déprime la sève même de la jeunesse. L'ané-
mie, les maladies de langueur n'ont souvent pas
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