Titre : La Femme : journal bi-mensuel
Auteur : Union nationale des amies de la jeune fille (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1894-11-01
Contributeur : Delpech, C (Mlle). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32773978f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5883 Nombre total de vues : 5883
Description : 01 novembre 1894 01 novembre 1894
Description : 1894/11/01 (A16,N21). 1894/11/01 (A16,N21).
Description : Collection numérique : France-Pologne Collection numérique : France-Pologne
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5509456r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-254
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
- N° 21. — 16e Année. I 01 Novembre 1894. '
SOMMAIRE
Chronique du Bien : « The Sailor's Rost », par Mrao cl'Ab-
badie d'Arrast.
Vieille histoire : .Jeanne d'Are, par Mmâ Eug. Bcrsioi*.
Nouvelle : Frieda (suilo), par Fauny André.
Mouvement féminin.
Ouvrages reçus.
Dons reçus pour l'OEuvre Carnot.
Dons reçus pour l'Asile maternel.
Annonces.
CHRONIQUE DU BIEN
LE SAILOR'S REST A BATONNE
Rien de charmant pour l'imagination comme
cette sorte d'asiles, de lieux de repos pour les
marins anglais, où ceux-ci sont habitués de fré-
quenter lorsqu'ils relâchent dans un port dans
lequel existe, pour leur bien-être et sécurité, une
telle institution.
Le Sailor's Rest porte en lui, dans son nom
seul, la bonne odeur de la brise de mer et évoque
la fantasmagorie des longues traversées, des
peuples et des climats étrangers, des tempêtes
terribles où l'homme rude et bon que l'on ap-
pelle un marin déploie et développe dans son
âme ses qualités de franchise, de courage et de
loyauté. .
Le Sailor's Rest de Bayonne ne ment pas à
l'ensemble d'images que son nom fait surgir en
nous. Situé à deux pas du quai, lorsqu'on y entre
et qu'on visite ses salons pareils à des cabines
dans un navire, on se croirait à bord. L'un des
salons est destiné aux officiers, l'autre aux ma-
telots. On pénètre dans cette enceinte réservée
par une porte sur laquelle est inscrite l'abrévia-
tion Fo'c'le, abréviation qui, sur les bateaux
anglais, désigne l'avant où couchent le chauffeur
et le mécanicien.
La partie de la maison qui précède le Fo'ù'le
s'ouvre sur la rue et offre dans sa salle de res-
taurant une série de petites tables à l'usage des
consommateurs. Parfois, un marin se présente,
il tient entre ses doigts un gros sou et réclame
son petit verre d'eau-de-vie ou de rhum. Mais
ici, pas de spiritueux à son usagé et il se retire
en grommelant. C'est que les fondateurs du" Re.st
-n'entendent pas que chez eux' on serve autre
chose que des boissons fortifiantes''et'salutaires,-
du thés du café, etc. Us n'autorisent pas les
liqueurs qui ne procurent qu'une excitation fac-
tice; les matelots qui entrent sous leur.toit doi-
vent s'y sentir sous une influence vraiment paci-
ficatrice et forte, et c'est merveille comme ils
l'ont vite compris.
; Il y a dans le port de Bayonne une sirène dont
les formidables sifflements avertissent le soir les
douaniers de l'arrivée d'un navire étranger. Les
douaniers aussitôt se hâtent d'accourir pour ins-
pecter la cargaison flottante. Mais quelqu'un se
hâte plus vite encore que les bons douaniers, et
ce quelqu'un c'est Mu« Laura Rose. Elle a en-
tendu les coups de sifflet, elle prend son cha-
peau, ses gants, elle se précipite dans la rue et,
en deux bonds, la voilà la première sur. la pas-
serelle et sur le pont du bateau. Les marins
s'étonnent, ils l'entourent et examinent l'intruse.
Elle conserve son calme imperturbable : son
message descend de si haut! Que lui importent
les regards curieux ? En façon d'explication et
au nom de Celui dont elle est l'envoyée à bord,
elle donne un liearly shahe Jiand aux braves
gens, et vite, sans perdre un instant, elle les in-
vite : « Venez ce soir au Rest. Voici des cartes
d'introduction. .» Et ces chers rudes loups de
mer enchantés font aussitôt un charmant accueil
à leur jeune visiteuse; ils viendront la trouver,
ils la remercient et, en résumé, ajoute MIle Laura
SOMMAIRE
Chronique du Bien : « The Sailor's Rost », par Mrao cl'Ab-
badie d'Arrast.
Vieille histoire : .Jeanne d'Are, par Mmâ Eug. Bcrsioi*.
Nouvelle : Frieda (suilo), par Fauny André.
Mouvement féminin.
Ouvrages reçus.
Dons reçus pour l'OEuvre Carnot.
Dons reçus pour l'Asile maternel.
Annonces.
CHRONIQUE DU BIEN
LE SAILOR'S REST A BATONNE
Rien de charmant pour l'imagination comme
cette sorte d'asiles, de lieux de repos pour les
marins anglais, où ceux-ci sont habitués de fré-
quenter lorsqu'ils relâchent dans un port dans
lequel existe, pour leur bien-être et sécurité, une
telle institution.
Le Sailor's Rest porte en lui, dans son nom
seul, la bonne odeur de la brise de mer et évoque
la fantasmagorie des longues traversées, des
peuples et des climats étrangers, des tempêtes
terribles où l'homme rude et bon que l'on ap-
pelle un marin déploie et développe dans son
âme ses qualités de franchise, de courage et de
loyauté. .
Le Sailor's Rest de Bayonne ne ment pas à
l'ensemble d'images que son nom fait surgir en
nous. Situé à deux pas du quai, lorsqu'on y entre
et qu'on visite ses salons pareils à des cabines
dans un navire, on se croirait à bord. L'un des
salons est destiné aux officiers, l'autre aux ma-
telots. On pénètre dans cette enceinte réservée
par une porte sur laquelle est inscrite l'abrévia-
tion Fo'c'le, abréviation qui, sur les bateaux
anglais, désigne l'avant où couchent le chauffeur
et le mécanicien.
La partie de la maison qui précède le Fo'ù'le
s'ouvre sur la rue et offre dans sa salle de res-
taurant une série de petites tables à l'usage des
consommateurs. Parfois, un marin se présente,
il tient entre ses doigts un gros sou et réclame
son petit verre d'eau-de-vie ou de rhum. Mais
ici, pas de spiritueux à son usagé et il se retire
en grommelant. C'est que les fondateurs du" Re.st
-n'entendent pas que chez eux' on serve autre
chose que des boissons fortifiantes''et'salutaires,-
du thés du café, etc. Us n'autorisent pas les
liqueurs qui ne procurent qu'une excitation fac-
tice; les matelots qui entrent sous leur.toit doi-
vent s'y sentir sous une influence vraiment paci-
ficatrice et forte, et c'est merveille comme ils
l'ont vite compris.
; Il y a dans le port de Bayonne une sirène dont
les formidables sifflements avertissent le soir les
douaniers de l'arrivée d'un navire étranger. Les
douaniers aussitôt se hâtent d'accourir pour ins-
pecter la cargaison flottante. Mais quelqu'un se
hâte plus vite encore que les bons douaniers, et
ce quelqu'un c'est Mu« Laura Rose. Elle a en-
tendu les coups de sifflet, elle prend son cha-
peau, ses gants, elle se précipite dans la rue et,
en deux bonds, la voilà la première sur. la pas-
serelle et sur le pont du bateau. Les marins
s'étonnent, ils l'entourent et examinent l'intruse.
Elle conserve son calme imperturbable : son
message descend de si haut! Que lui importent
les regards curieux ? En façon d'explication et
au nom de Celui dont elle est l'envoyée à bord,
elle donne un liearly shahe Jiand aux braves
gens, et vite, sans perdre un instant, elle les in-
vite : « Venez ce soir au Rest. Voici des cartes
d'introduction. .» Et ces chers rudes loups de
mer enchantés font aussitôt un charmant accueil
à leur jeune visiteuse; ils viendront la trouver,
ils la remercient et, en résumé, ajoute MIle Laura
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