Titre : La Femme : journal bi-mensuel
Auteur : Union nationale des amies de la jeune fille (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1883-03-15
Contributeur : Delpech, C (Mlle). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32773978f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5883 Nombre total de vues : 5883
Description : 15 mars 1883 15 mars 1883
Description : 1883/03/15 (A5,N6). 1883/03/15 (A5,N6).
Description : Collection numérique : France-Pologne Collection numérique : France-Pologne
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5508805h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-254
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
N° (î. — 5° Année.
15 Mars 1883.
SOMMAIRE!
Pâques. — Les délaissées. — Je puis m'en passer. — Un
mot à propos de l'Évangélisle. — Poésies. — Le renon-
cement. — Vaincue par l'amour. — Deux reines. — De
l'hygiène. — Le meilleur remède. — Livres. — Pensées.
- Don.
Portrait de M 110 Delpech.
Plusieurs abonnées ayant demandé à se procurer la photo-
graphie de Mllc Delpech, un ami qui en possédait une s'est
chargé de la laire reproduire. — Celte photographie se vend
On franc, au profit des jeunes filles abandonnées.
S'adresser : pour la Suisse, à M. Magnat, 3, rue Saint-
Alban Anlnge, Biïlo ; pour la France et les autres pays, à
Mm
PAQUES.
On s'est peut-être demandé pourquoi la fête de
Pâques est célébrée avec une plus grande solen-
nité que nos autres fêtes chrétiennes. Le jour de
Pâques, nos temples se remplissent. Les indiffé-
rents eux-mêmes se croient, ce jour-là, obligés à
faire acte de culte, comme si un instinct incons-
cient de l'importance du grand sacrifice que cette
fête nous rappelle les conduisait dans la maison
de Dieu. Nul ne saurait s'en étonner. C'est peut-
être par un reste de formalisme que leur senti-
ment religieux affaibli, mais non tout à fait éteint,
se contente de l'assistance au culte divin une fois
par année seulement. Mais c'est aussi, nous le
croyons, plus que du formalisme. Il y a une autre
explication plus vraie ; c'est que la fête de Pâques
nous ramène chaque année au point central du
christianisme.
Noël est la fête de la joie, la fête brillante de
l'espérance si chère à l'enfance et aussi et peut-
être autant à l'âge mûr. C'est l'annonce de la
manifestation de l'amour de Dieu envers nous :
« Il nous a tant aimés qu'il a donné son Fils .»
Le cantique des anges qui saluent la venue du
Fils de Dieu au sein de notre humanité répond
au tressaillement d'espérance de l'âme chrétienne.
Pâques est la fête du recueillement, de la dou-
leur et du triomphe. Il a fallu que le Fils de
l'homme souffre, comme il l'a lui-même déclaré.
C'est au prix de ses souffrances que le monde a
été sauvé. L'enfantement du monde nouveau a eu
lieu dans la douleur. Sur la croix, le grand mys-
tère de la douleur a été consommé. Là, tout a été
accompli pour notre salut. La substitution sublime
du Fils de Dieu — sublime parce qu'elle a été
volontaire — a été le moyen de notre Rédemption.
Ce grand drame du Calvaire, voilà ce qui attire
instinctivement les foules le jour de Pâques. C'est
la grandeur du sacrifice et l'éclat du triomphe qui
saisissentrâmehuinaine. DitesqueDieuestbon, on
le croira sans être ému ; mais arrêtez-vous devant
la croix où expire la sainte Victime, et devant le
tombeau vide dont le Fils de Dieu est sorti triom-
phant! dites : Voilà à quel point Dieu nous a
aimés ! Voilà ce qu'il a fait pour nous, et nous,
qu'avons-nous fait pour lui? Ce pressentiment de
la douleur ineffable, ce témoignage éclatant de
l'amour divin, voilà ce qui émeut l'âme humaine !
voilà ce qui lui parle de sa responsabilité !
C'est dans ce double sentiment qu'est pour les
foules la source de l'attrait inconscient de la fête
de Pâques.
Ce qu'elle est pour les âmes pieuses les chré-
tiens le savent tous. Cette dernière semaine de la
vie du Maître dont le souvenir a fait pour nous
une « semaine sainte », expression d'une parfaite
justesse, a ses trois phases distinctes : le recueil-
lement et les entretiens de la Chambre haute, —
Gethsémanô et le Calvaire, — et enfin la résurrec-
tion : la préparation, l'angoisse du sacrifice et le
triomphe sur le tombeau. Ces trois phases nous
les traversons, nous aussi, quand nous nouslivrons
15 Mars 1883.
SOMMAIRE!
Pâques. — Les délaissées. — Je puis m'en passer. — Un
mot à propos de l'Évangélisle. — Poésies. — Le renon-
cement. — Vaincue par l'amour. — Deux reines. — De
l'hygiène. — Le meilleur remède. — Livres. — Pensées.
- Don.
Portrait de M 110 Delpech.
Plusieurs abonnées ayant demandé à se procurer la photo-
graphie de Mllc Delpech, un ami qui en possédait une s'est
chargé de la laire reproduire. — Celte photographie se vend
On franc, au profit des jeunes filles abandonnées.
S'adresser : pour la Suisse, à M. Magnat, 3, rue Saint-
Alban Anlnge, Biïlo ; pour la France et les autres pays, à
Mm
PAQUES.
On s'est peut-être demandé pourquoi la fête de
Pâques est célébrée avec une plus grande solen-
nité que nos autres fêtes chrétiennes. Le jour de
Pâques, nos temples se remplissent. Les indiffé-
rents eux-mêmes se croient, ce jour-là, obligés à
faire acte de culte, comme si un instinct incons-
cient de l'importance du grand sacrifice que cette
fête nous rappelle les conduisait dans la maison
de Dieu. Nul ne saurait s'en étonner. C'est peut-
être par un reste de formalisme que leur senti-
ment religieux affaibli, mais non tout à fait éteint,
se contente de l'assistance au culte divin une fois
par année seulement. Mais c'est aussi, nous le
croyons, plus que du formalisme. Il y a une autre
explication plus vraie ; c'est que la fête de Pâques
nous ramène chaque année au point central du
christianisme.
Noël est la fête de la joie, la fête brillante de
l'espérance si chère à l'enfance et aussi et peut-
être autant à l'âge mûr. C'est l'annonce de la
manifestation de l'amour de Dieu envers nous :
« Il nous a tant aimés qu'il a donné son Fils .»
Le cantique des anges qui saluent la venue du
Fils de Dieu au sein de notre humanité répond
au tressaillement d'espérance de l'âme chrétienne.
Pâques est la fête du recueillement, de la dou-
leur et du triomphe. Il a fallu que le Fils de
l'homme souffre, comme il l'a lui-même déclaré.
C'est au prix de ses souffrances que le monde a
été sauvé. L'enfantement du monde nouveau a eu
lieu dans la douleur. Sur la croix, le grand mys-
tère de la douleur a été consommé. Là, tout a été
accompli pour notre salut. La substitution sublime
du Fils de Dieu — sublime parce qu'elle a été
volontaire — a été le moyen de notre Rédemption.
Ce grand drame du Calvaire, voilà ce qui attire
instinctivement les foules le jour de Pâques. C'est
la grandeur du sacrifice et l'éclat du triomphe qui
saisissentrâmehuinaine. DitesqueDieuestbon, on
le croira sans être ému ; mais arrêtez-vous devant
la croix où expire la sainte Victime, et devant le
tombeau vide dont le Fils de Dieu est sorti triom-
phant! dites : Voilà à quel point Dieu nous a
aimés ! Voilà ce qu'il a fait pour nous, et nous,
qu'avons-nous fait pour lui? Ce pressentiment de
la douleur ineffable, ce témoignage éclatant de
l'amour divin, voilà ce qui émeut l'âme humaine !
voilà ce qui lui parle de sa responsabilité !
C'est dans ce double sentiment qu'est pour les
foules la source de l'attrait inconscient de la fête
de Pâques.
Ce qu'elle est pour les âmes pieuses les chré-
tiens le savent tous. Cette dernière semaine de la
vie du Maître dont le souvenir a fait pour nous
une « semaine sainte », expression d'une parfaite
justesse, a ses trois phases distinctes : le recueil-
lement et les entretiens de la Chambre haute, —
Gethsémanô et le Calvaire, — et enfin la résurrec-
tion : la préparation, l'angoisse du sacrifice et le
triomphe sur le tombeau. Ces trois phases nous
les traversons, nous aussi, quand nous nouslivrons
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