Titre : La Femme : journal bi-mensuel
Auteur : Union nationale des amies de la jeune fille (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1879-12-15
Contributeur : Delpech, C (Mlle). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32773978f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5883 Nombre total de vues : 5883
Description : 15 décembre 1879 15 décembre 1879
Description : 1879/12/15 (A1,N24). 1879/12/15 (A1,N24).
Description : Collection numérique : France-Pologne Collection numérique : France-Pologne
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5508722p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-254
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
15 Décembre 1879.
No 24. _ ire Année.
Nous invitons nos souscripteurs à renouveler sans retard
leur abonnement, afin d'éviter autant que possible les
encombrements de £in d'année et une interruption dans
l'envoi de leur journal.
Nos amis de Paris recevront une quittance à domicile.
Ceux des départements n'auront qu'à se présenter au bureau
de poste de leur localité, à donner leur adresse très exacte)
le nom du Journal et l'adresse de l'Administration, 48, rue
de Lille, à Paris (le mieux est de prèsanter une bande de
la Femme) et à verser la somme de 4 francs. Ils n'ont pas
besoin de nous écrire. L'Administration des postes se char-
gera de nous faire parvenir le tout.
Pour nos abonnés de l'étranger, la voie In plus simple et
la plus pratique est de verser au nom de MM. J. Bonhouro
et Ci«, 4 fr. 60 à la poste, qui nous les iait parvenir en un
mandat; mais ils doivent nous en aviser et nous donner
leur adresse par carte postale.
L,a librairie Bonhoure se chargeant de faire, sans augmen-
tation de frais, les abonnements à tous les journaux et
recueils périodiques, littéraires, scientifiques, politiques,
religieux, français et étrangers, on peut lui en adresser la
liste aveo le montant, en un seul mandat-poste ou en un
chèque sur Paris.
NOTRE PREMIÊRJE ANNÉE
Avec ce numéro la Femme termine sa pre-
mière année d'existence. Après avoir passé on
revue la position financière, examinons ses effets
sous le rapport moral, et voyons si elle est cligne
des nouveaux efforts que nous voulons tenter pour
elle.
Sa position financière étant le résultat d'une
méprise est loin de nous alarmer, et nous no
nous y serions probablement pas arrêtée si la
proportion, non des recettes mais des frais que
comporte le journal, avec la modicité du prix que
nous lui avions donné, ne nous avait fait un
devoir, ce u.^ chacun reconnaît du reste, do
es mettre on meilleure harmonie.
Le côté moral a une autre importance, la seule
qui ait pour nous une valeur réelle.
Ici nous nous arrêtons; nous voudrions nous
humilier, nous sentons lo besoin de le faire pour
tout ce qui manque encore à notre couvre ; et
cependant que d'actions de grâces n'avons-nous
pas à rendre! Dieu nous a bénies au delà de toute
espérance, et il a confondu notre incrédulité en
nous donnant des marques signalées de son
amour et de son approbation.
1° Nous toutes, qui avons pris une part active
à sa rédaction, n'est-ce pas que nous avons senti
combien était doux le rapprochement des coeurs?
Ces coeurs craintifs et inconnus l'un à l'autre,
comme nos visages, se sont élargis, pénétrés,
réchauffés au contact d'un saint amour, d'un but
commun poursuivi, et il en est sorti ce courant
d'unité dans la diversité qui distingue déjà notre
petite feuille.
2° Si de nos personnes nous passons aux abon-
nées, quels précieux encouragements n'avons-
nous pas recueillis de leur part! « — Courage!
nous a-t-on dit de tous côtés, votre oeuvro
remplit une lacune qui se faisait péniblement
sentir, nous attendons toujours vos lignes avec
impatience... — Si vous saviez combien d'amis la
Femme vous fait en province, vous comprendriez
le prix de votre initiative... — Oh! la bonne pen-
sée que vous avez eue de fonder ce journal, et
comme nous aimerions de connaître par lui cha-
cune des collaboratrices ; nous vous aimons toutes
également à cause du bien que vous nous faites l...
— Nous lisons la Femme dans nos soirées et les
réunions de couturo, elle produit un grand bien
au milieu de nous. Courage donc et que cette
pensée vous soutienne et vous fortifie !... »
Malgré cela, je l'avoue, nous avons eu nos
heures de défaillance ; ce n'est pas on vain qu'on
assume sur soi une responsabilité quelconque,
surtout quand on est femme et que par goût on
préférerait l'ombre et l'obscurité.
Si, avant do mettre la main à l'oeuvre, nous
avons longtemps résisté, que de fois, depuis,
n'aurions-nous pas été tentée de nous enfuir,
si cela avait été possible ; mais dans ces moments
si pénibles et qu'une fatigue extrême rendait dou
| loureux, Dieu a eu encore pitié de nous.
No 24. _ ire Année.
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religieux, français et étrangers, on peut lui en adresser la
liste aveo le montant, en un seul mandat-poste ou en un
chèque sur Paris.
NOTRE PREMIÊRJE ANNÉE
Avec ce numéro la Femme termine sa pre-
mière année d'existence. Après avoir passé on
revue la position financière, examinons ses effets
sous le rapport moral, et voyons si elle est cligne
des nouveaux efforts que nous voulons tenter pour
elle.
Sa position financière étant le résultat d'une
méprise est loin de nous alarmer, et nous no
nous y serions probablement pas arrêtée si la
proportion, non des recettes mais des frais que
comporte le journal, avec la modicité du prix que
nous lui avions donné, ne nous avait fait un
devoir, ce u.^ chacun reconnaît du reste, do
es mettre on meilleure harmonie.
Le côté moral a une autre importance, la seule
qui ait pour nous une valeur réelle.
Ici nous nous arrêtons; nous voudrions nous
humilier, nous sentons lo besoin de le faire pour
tout ce qui manque encore à notre couvre ; et
cependant que d'actions de grâces n'avons-nous
pas à rendre! Dieu nous a bénies au delà de toute
espérance, et il a confondu notre incrédulité en
nous donnant des marques signalées de son
amour et de son approbation.
1° Nous toutes, qui avons pris une part active
à sa rédaction, n'est-ce pas que nous avons senti
combien était doux le rapprochement des coeurs?
Ces coeurs craintifs et inconnus l'un à l'autre,
comme nos visages, se sont élargis, pénétrés,
réchauffés au contact d'un saint amour, d'un but
commun poursuivi, et il en est sorti ce courant
d'unité dans la diversité qui distingue déjà notre
petite feuille.
2° Si de nos personnes nous passons aux abon-
nées, quels précieux encouragements n'avons-
nous pas recueillis de leur part! « — Courage!
nous a-t-on dit de tous côtés, votre oeuvro
remplit une lacune qui se faisait péniblement
sentir, nous attendons toujours vos lignes avec
impatience... — Si vous saviez combien d'amis la
Femme vous fait en province, vous comprendriez
le prix de votre initiative... — Oh! la bonne pen-
sée que vous avez eue de fonder ce journal, et
comme nous aimerions de connaître par lui cha-
cune des collaboratrices ; nous vous aimons toutes
également à cause du bien que vous nous faites l...
— Nous lisons la Femme dans nos soirées et les
réunions de couturo, elle produit un grand bien
au milieu de nous. Courage donc et que cette
pensée vous soutienne et vous fortifie !... »
Malgré cela, je l'avoue, nous avons eu nos
heures de défaillance ; ce n'est pas on vain qu'on
assume sur soi une responsabilité quelconque,
surtout quand on est femme et que par goût on
préférerait l'ombre et l'obscurité.
Si, avant do mettre la main à l'oeuvre, nous
avons longtemps résisté, que de fois, depuis,
n'aurions-nous pas été tentée de nous enfuir,
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