Titre : La Femme : journal bi-mensuel
Auteur : Union nationale des amies de la jeune fille (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-09-01
Contributeur : Delpech, C (Mlle). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32773978f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1902 01 septembre 1902
Description : 1902/09/01 (A24,N15). 1902/09/01 (A24,N15).
Description : Collection numérique : France-Pologne Collection numérique : France-Pologne
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5507910v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-254
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
N* 15. — 24<= Année.
1er Septembre 1902.
SOMMAIRE
L'tëmre de l'Assistance à domicile, par II -S. lîr's.
Tvuimil de M 11" Jial/ir/ne.
Arts et Métiers féminins, par M. L. A.
Pensées.
Annonce.
L'OEUVRE DE L'ASSISTANCE A DOMICILE
Il y a eu le 28 mai, au Musée social. 5, rue Las
Cases, une conférence d'un intérêt tout parti-
culier pour les femmes.
Il s'agissait de l'Union française des mères
de famille (présidente de cette société : M" 10 le
D 1' Edwards Pilliet, 4, rue Richepanse).
On exposait le but et les moyens avec la géné-
reuse conviction qui vient du coeur et qui vou-
drait gagner d'autres coeurs.
La pensée maîtresse de l'oeuvre est celle-ci : la
maladie, toujours et partout cruelle, l'est dou-
blement dans le ménage très modeste où le gain
de l'homme suffit juste aux besoins courants,
grâce à l'activité de la femme, tandis que sa
bonn-j humeur et l'aspect riant du logis ramènent
le mari et le retiennent, ainsi que les enfants.
Que la mère soit à l'hôpital pour une maladie
ou pour une naissance, voilà les enfants dispersés
parmi les voisins ou recueillis à l'Assistance pu-
blique. Le logis ainsi déserté est si froid,si triste,
que le père y rentre le moins possible, et il prend
des habitudes de séjour et de dislraclions au
dehors...
Aussi quel retour pour la pauvre malade à
peine convalescente ! Et que de peines et de
luttes pour refaire son foyer, alors qu'elle est
encore tout affaiblie par la maladie ! ,
Quelle douleur aussi lorsque c'est l'enfant qui
est malade et que le médecin l'envoie à l'hôpital,
en voyant inobservées ses prescriptions hygié-
niques, celles qui de plus en-plus sont le vrai
moyen déJ'ensif et curalif pour la santé : bains,
lotions, lavages internes, etc.
A l'hôpital 1 Les parents ne suivront désormais
la maladie que de loin, au lieu d'avoir ces joies
de convalescence ou ces heures d'angoisses par-
tagées qui amollissent et rapprochent les coeurs.
Ils apprennent la mort de leur entant sans avoir
pu lui donner les dernières caresses — ou sa
guérison, sans y avoir contribué par les moin-
dres soins.
Et pourtant, il faudrait parfois si peu pour
pouvoir traiter au logis la mère ou l'enfant ma-
lade : simplement, pendant quelques jours, la
visite quotidienne d'une femme initiée aux soins
des malades et capable d'exécuter les ordon-
nances des médecins en ce qu'elles ont d'un peu
compliqué.
Or, depuis bien des années, il y a de nom-
breuses femmes qui suivent assidûment les
cours d'infirmières des hôpitaux, d'autres les
cours des grandes Sociétés de secours aux bles-
sés de guerre : Femmes de France, Dames fran-
çaises, Secouristes, etc., et elles en ont obtenu
des diplômes fort honorables, mais qu'heureuse-
ment de longues années sans guerre laissent
inutilisés.
Eh bien, dans les années bénies de la paix, il
y a de grandes souffrances auxquelles les infir-
mières volontaires pourraient être infiniment
secourables : que la mère ne soit plus obligée
d'aller à l'hospice, soit pour des couches, soit
pour le soin des infirmités qui en résultent si
fréquemment! Que l'enfant de même reste au
1er Septembre 1902.
SOMMAIRE
L'tëmre de l'Assistance à domicile, par II -S. lîr's.
Tvuimil de M 11" Jial/ir/ne.
Arts et Métiers féminins, par M. L. A.
Pensées.
Annonce.
L'OEUVRE DE L'ASSISTANCE A DOMICILE
Il y a eu le 28 mai, au Musée social. 5, rue Las
Cases, une conférence d'un intérêt tout parti-
culier pour les femmes.
Il s'agissait de l'Union française des mères
de famille (présidente de cette société : M" 10 le
D 1' Edwards Pilliet, 4, rue Richepanse).
On exposait le but et les moyens avec la géné-
reuse conviction qui vient du coeur et qui vou-
drait gagner d'autres coeurs.
La pensée maîtresse de l'oeuvre est celle-ci : la
maladie, toujours et partout cruelle, l'est dou-
blement dans le ménage très modeste où le gain
de l'homme suffit juste aux besoins courants,
grâce à l'activité de la femme, tandis que sa
bonn-j humeur et l'aspect riant du logis ramènent
le mari et le retiennent, ainsi que les enfants.
Que la mère soit à l'hôpital pour une maladie
ou pour une naissance, voilà les enfants dispersés
parmi les voisins ou recueillis à l'Assistance pu-
blique. Le logis ainsi déserté est si froid,si triste,
que le père y rentre le moins possible, et il prend
des habitudes de séjour et de dislraclions au
dehors...
Aussi quel retour pour la pauvre malade à
peine convalescente ! Et que de peines et de
luttes pour refaire son foyer, alors qu'elle est
encore tout affaiblie par la maladie ! ,
Quelle douleur aussi lorsque c'est l'enfant qui
est malade et que le médecin l'envoie à l'hôpital,
en voyant inobservées ses prescriptions hygié-
niques, celles qui de plus en-plus sont le vrai
moyen déJ'ensif et curalif pour la santé : bains,
lotions, lavages internes, etc.
A l'hôpital 1 Les parents ne suivront désormais
la maladie que de loin, au lieu d'avoir ces joies
de convalescence ou ces heures d'angoisses par-
tagées qui amollissent et rapprochent les coeurs.
Ils apprennent la mort de leur entant sans avoir
pu lui donner les dernières caresses — ou sa
guérison, sans y avoir contribué par les moin-
dres soins.
Et pourtant, il faudrait parfois si peu pour
pouvoir traiter au logis la mère ou l'enfant ma-
lade : simplement, pendant quelques jours, la
visite quotidienne d'une femme initiée aux soins
des malades et capable d'exécuter les ordon-
nances des médecins en ce qu'elles ont d'un peu
compliqué.
Or, depuis bien des années, il y a de nom-
breuses femmes qui suivent assidûment les
cours d'infirmières des hôpitaux, d'autres les
cours des grandes Sociétés de secours aux bles-
sés de guerre : Femmes de France, Dames fran-
çaises, Secouristes, etc., et elles en ont obtenu
des diplômes fort honorables, mais qu'heureuse-
ment de longues années sans guerre laissent
inutilisés.
Eh bien, dans les années bénies de la paix, il
y a de grandes souffrances auxquelles les infir-
mières volontaires pourraient être infiniment
secourables : que la mère ne soit plus obligée
d'aller à l'hospice, soit pour des couches, soit
pour le soin des infirmités qui en résultent si
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