Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-26
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 26 juin 1902 26 juin 1902
Description : 1902/06/26 (Numéro 367). 1902/06/26 (Numéro 367).
Description : Note : numérotation incomplète. Note : numérotation incomplète.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k550283q
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/06/2008
Y~ .P~26 ~.J~
~tan~doBBe ïe désaccord eoB6taté ia température et le pouls. Or, le salut du
malade par une intervention chirurgicale
est une question d'heures. Dans la plupart
det cas, en eifet, l'opération, soit à chaud,
c'est-a-diredans la période aiguë delà
maladie, soit mieux à froid, c'est-à-dire
!es accidé.nts immédiats guefis, doit s'im-
poser.
L9S MHS9S
Queites SoDt les causea de rappendi-
~ite? Elles sont nombreuses. L'hérédité
~'ab.ord.IIy a des famiHesYOuées à l'ap-
~pendteité en raisan de dispositions anato-
miquet particulières. L&a refroidisse-
mentt. Les boiseons glacées. Le surme-
nage physique. Une constipation habi-
tnoUe. L'alcootismë. Une irritation habi-
taellede l'intestm. Une Bocrriture trop
abondante. Une alimentation trop sub-
antieHe, frop Tiche e~ 'uiande. L'An-
gleterre, qui abuse des viandes, présente
p!as d'appendicites que la France. Enfin
des corps étrangers, matières dures, cal-
culs, noyanxde fruits, éclatsd'émail.etc.,
~ui perforent i'appendice.
On voit donc comment on peut l'éviter,
~ar une hygiène sérieuse, l! convient
d'être sobre, surtout de manger lente-
ment. !I faut surveiUër attentivement les~
fonctions digestives, intestinales, et, dès
qu'un trouble s'y maBife&te, CQntuMer.~ Il
faut, des qae des douleurt intestinates se
!aiontrent,nepa9 attendre quelques ~oars.
C'esttmmediatemeMt qu'il est indispen-
eable d'intervenir, sans s'attarder aux re-
mèdes tels que purgations, qu'on s'admi-
nistre libéralement soi-même, en dehors
de toute prescription médicale.
Gambetta est mort d'appendicite, à une
tpoque oùlamaladie était inconnue. Si
Edouard VII avait étésoigne à temps, on
B'auraitpas à craindre pour sa vie. Qu'il
y aurait à dire sur l'hygiène des rois! M
est mieux, à ce point de vue, d'êtresimple
particulier.
Xa~ter PettcMef
Journaux du Soir
Légalité devant la mort
La Patfte, août la signature do M. Lucien
MiH
S'it est condamné, que la vision de& victimes
~acrinées dans les camps de concentration lui
eoitiëgère! H refusa de signera g-râce de ces
miniers d'innocents; H ies immola à la froide
pohtique commandée par son ministre et par son
géhtraiissime. II fut sans entrâmes et c'est par
!es entrâmes qu'il meurt. 0 justice imma-
nente !Egatite devant !a mort! 1
:~EdMM&7n/
L.aJ'tb.e)'<ë émet ces réHexiona sur les cir-
constances dans lesquelles eeproduitia ma-
tàdieduRoi: quel.es ma"
C'est au moment mëme~où i! se prSpare assor-
tir de cette inactivité prolongëo, qui lui pesait si
tort, où il va ceindre_cette couronne qui est!e
symbole du p!as vaste empire que le monde ait
vu ~depuis Rome, que ta maladie vient le ter-
rasse]' et peut-être le mettre au tombeau.
-âtt~de~es~Iais'?
~e 'reMtps dit, prop_o
.~opulatibn anglaise
.C'est !e plus be! éJogo que. Fon-puisse faire du
.self-governmeat ang!ais etdés'hbërtes britanni-
:.le !oya)isme le' plus sincère, Iep)us ardent, suit
avec passion les péripéties- de ia maiadie d'E-
douard VII, et verserait des larmes brMantes
*ur sa mort, !a personnalité du souverain ne sau-
rait modiËer t'équilibre des forces ditigeantes de
't'Etat,
DERNIERES NOUVELLES
t.ES COMMtSStOMS D'ENQUÊTE
Les commissiona d'enquête pour les éiec-
tioBS contestées se sont réunies cet après-
midi au Palais-Bourbon pour nommer !eure
tHreaux.
La commission chargée d'enquêter l'éjec-
tion de M. Syveton dans le deuxième arroB-
diBaement de Paris a nommé MM. Riotte~u,
préBident Rouland, secrétaire, et Baul Beau-
regard, rapporteur provisoire.
La commission chargée d'enquêter réiec-
iion de M. du Roscat à Guingsmp a Bommé
MM. Defarge, président et Fernaad BruN,
aecr&taire-rapporteur.
La commission chargée d'enquêter !'élee-
tion de M. GuiUotoau, à Lorient, a nomma
MM. Gouzy, président et Drake, secretairo-
fapporteur.
La commission chargée d'enquêter Sélec-
tion de M. Daudé, & Mende a nommé MM.
Bourrât, président; Pastro, secrétaire et
~'lhartd'Etchopare, secrétaire.
UNE RtXE
Dans un débit de vina de ta rue Pradier, un
ouvrier, Armand Sabit, âge de quarante-
quatre âne, à la suite d'une discussion, a
jrappe, cet après-midi; d'un coup de couteau
on de aea camarades nomme Eugène Four-
rier.
Sabit a été arrête et mia à. !a ditpotitMa
de M. Amat.
BULLETIN COMMERCIAL
COMMUNIQUÉ PAR
t.EFEBVRE,l3, rue Drouot. Têt. 289.62
MARCHÉ DE PARIS
Mois Btës FaMB. Lin Colza Alcool Sucre
Courant ?.. 304; 79 6275 -30.. MM
Juillet.. 2395 3035 78.. 62SO 3025 2075
.t..Août. 23)6 3025 7825 6225 30 M ?87
4dern.. 2075 2735 C2.. 3175
~octobre ..M
tprem.. 67:5 Ci7t 32.. 2275
LE HAVRE NEW-YORK
Mois .CaK Laine ÇotpD Café Coton Blés
Juin. 34~.140. 5787 485 806
j[uiUet.. 34.. !40. MM 37 4M 85 867 67 803/8
Août. 34Mi4t. 6725 490 838
teptem. 3475142. 56SO 435 803 775/8
ectobre. 35.. t43. 5375 5.. 752
Hcvemb 352514350 M 87 5f8 785
Decemb. 3550144' H25 520 786 785'8
.Février. ?.. t4650 50.. 535 78t
Mars. 3625 t47.. 5075 545 789
Cafés. Les recettes ont été pour Rio et San-
tos de 33,000 s. contre fête l'an dernier. New-
Tfork est en baisse et en hausse partieHes. A
jnidi. Le Havre est inchangé.
Les recettes, dans leur moyenne, sont plus pe-
tites, mais avec des journées d'étonnante pesée,
aussi ta fermeté a-t-eUe du mal a. prédominer.' <
D'aiiienrs, il faut attendre le courant de juillet
jponr être 8x9 sur la nouveHe récolte.
Cotons. Les recettes ont et6 de 6,i00 baltes
contre 13,500 l'an dernier.'(New-York.(
A jmidUe Havre accusait 25 centimes de hausse.
'Uïi télégramme particu!ier dit qu'il n'y a aucune
apparence de pluie dans le Texas et que les
perspectives sont en faveur de ta hausse.
JLa:nes; Ea batsso de SO centimes au
B~vre.
B!ës. New-York.scr des avis favorables a
recotte et des ventes nombreuses, est arrivé
tvec une tendance faiNe et en légère baisse. A
Paris !e début de la séance se fait avec _une
taisse as ~ujourd'hm mareM de cutture. Tendance faiNe.
j A!coo!s, La hean temps reBd les ache-
teurs ptas r~scrYës et !a faiMegse s'accentue à
.Benveau.'
j Sucres. Le t~hte avec tes avis de t'extérieur, mais tes ven'
et I< tons'etttegërement Mi~rm~ C~tMe sow-
~<
La Go~e Parisienne
UHE BMt!OE EPXEtJVE O'AUTOMBtLES
Véritable steepte -chase. Vitesse et
endmr&nce.
Apres Paris-Amsterdam (~898) et Paris-
Berlin (-190I): Parts-VteUMe'Le~.chaun'eurs
ne doutent de rien et, si on les déSait, Us or-
ganiseraient unecourse de Paris & Pékin!
Comme nonsle disions hier, dansia « Vie
Sportive s, le fait d'aller de Paris à Vienne
pa}' !a TOM tempe; eût constitué, il y a trois ana encore,
uns prouesse sensationnolte.Et voilà que sur
ce parcours terrible–!e qualiScatiî n'est pas
trop fort– on taace une course. On pourrait
appolercolle-ci le .Grand-Steeple Chase de
l'Automobile Les jriyiëres; et les haies sont
ûgurées par .des routes ou. plutôt~ des sen-
tiers de montagne, des caniveaux et des dos
d'âne.'
Une fois la .frontière autrichienM fran-
chie, ce n'est pas la vitesse qui entrera en
ligne de compte, mais l'extrême habileté du
conducteur et la solidité du véhicule. On
s'était plaint, l'an dernier/de !a mauvaise
qualité des routes allemandes. Que dire des
routes dé l'e~mpir.e austro-hongrois? Qu'elles
sont horribles si détestables même que
Fournier, qui a fait le parcours entier à ti-
tre d'essai sur une voiture de touriste, y a
laisse l'arriere-tràin de. cette derntëre, A
certains mements,, il prëféra~roulef tra–
verschamps!
Comme onIeToit.tes concurrents ne pour-
ront s'exercer en vitesse que pendant la pre-
mière étape Paria-Belfort.quf se déroulera
sur les admirables pistes de France, et pen-
dant une partie deIàquatrième'étape:Salz-
bourg-Vionne.
Dans le restant du trajet, i!s ne Qevrpnt
avoir qu'un but: sauver la casse!
Au seul point de vue sportif, cette course
oSrira peut-être moins d'intérut que les prë-
cédentes. Le public, Rabitue a entendre par-
~ler de moyennes de 80 kilomètres a l'heure,
~fera peut-être ùno moue dédaigneuse lora-
qu'il verra ces moyennee tomber a '40 ou à 30
kilomètres. Mais, au point de vue pratique,
j l'épreuve sera tout à fait concluante. EHe
.constituera pour les véhicules qui arriveront
à Vienne dans les délais de rigueur (quatre
~jours) un véritable brevotd'endùrànee; Quant
fleurs a jockeys e,-ils pourront ss vatiter
d'avoir accompli une véritable prouesse.
.Latm«e.
La lutte va mettre aux prises toutes les
grandes marques d'automobiles Mars, Pan-
hardet Levassor, Darracq, Gardnor-Serpol–
let, Mercedes, Renauitfruros, Peugeot, de
Dietrich, DecauviIIe, Clément, de Dion-Bou-
ton, AVsrner, Georges Richard, Gobron-BriI-
lië.etc., auxquelles viendront se joindre deux
nouvelles marques qui ont très envie de faire
parler d'elles Charron-Girardot-yeigt et
Ohen~rd et Wateker.Et, pour les piioter, on a
réun! le gratin dos grands chauS'eurs.
A l'exception de Charron, de Levogh et
de Serpo)!et(qui ne courra pas lui-même),;
tous les vainqueurs des courses .précéden-
'tes seront au poteau de départ: Fournier,
René de KnyE', Girardot, Maarico Farman,
Renault frères. Teste, Panhard, Bardiu~ Jar-
rott.Henry Farman (Panhard),Giraud(C'.G.V.),
Gabriel (Mors), Baras, MarceMin.~Rutishau-
~ser.etc.
.-On'en trouvera la liste dans.IaVte,Spo)'-
~tue.
tjeSffOttestiea
Dans ces coBditions, il serait tëmëraire de
risquer un pronoetic. Sur lu parcours de.
.Paris-BeIfbrt, il est probable que~la lutte.
aura lieu pour la catégorie vitësEé entre tes
Mors, les Panhard, les Mercedes et peut-être
.les Chàrron-Girardot-Voigt et les Peu-'
.geot.
Les deux premiers ont fait des modèles
entièromeat nouveaux en vue de Paris–
Vienne.
Ces modèles, qui font plus de 70 chevaux
de force, sont réglés pour faire .plus de 100.
kilomètres à l'heure enbon terMin.
Dans les voitures légères, nous verrons
également des modèles réglés pour des vi-
tesses semblables (Les Darracq ont donné
du 90 de moyënna à Nice et à Saton).
Pour n6us\'ésumer, je crois que la lutte de
vitesse sera circonscrite entre Fournier et
Gabriel (Mors), Maurice et Henry Farman.
René de Knyfî.(Eaah&rd), Girardot et Giraud
(C.G.V.).
II y a également !es voitures anglaises
Wolseley inscrites pocr!a Coupe Gprdon-
Benneft, mais'cette marque et ses construc-
teurs nous~sont coraplëtemeut inconnus et
nqu~ doutons gué leur coup d'essai soit un
coupdemaitre.'
La place nous fait défaut pour analyser les
chances des concurrents dans les autres ca-
tégories: voitures légères, voiturettes, mo–
iocyclee et motocyclettes,
't
ijO aepart sera aonnc. ceMe.nmt, a partir
do trois heures.et demie, à la route de Cham-
pigny (raute d'Ozoir). Les six voitures (peintes
en bleu).de la Coupe Gordon-Be.nuett parti-.
ront les premières. Ce sont celles de Four-
nier (Mors), René.de KcyË' (Panhard), Girar-
dot (C..G. V.), et les trois anglaises.
Pour se rendre à Champigay.i! faut tra-
verser le bois deVincennas, longer le plateau
do Gravelle, franchir le passage et les poats de
Join'viHe et continuer tout droit jusqu'à la
côto de Champigny, qu'il faut gravir.
ttèa étapes et tit:néra!)re
Voici les étapes et l'itinéraire do la course:
1'° étape. Jeudi .26 juin. Paris-Belfort
(408kitom.) parChampigny (départ), Provics,
Troyes, Bar-aur-Aube, Chaumont, Langres,
VesouIetLure.
2° étape. Vendredi 27 juin. Beifort-Bre-
genzftraversëe de la Suisse, étape neutra-
litée, 312 kUom.) par Délie, PorreBtruy, De-
lenah, Brugg, Zurich et Saint-GaU.
3° étape. Samedi 28 juia.–Bregenz-SaIz-
bourg (H59 kilom.) ptr Fcidkirch, Bludeaz,
Landeck, Innsbruck, RoIIenbez, Reichem-
Han.
4' étape. Dimanche 29 juin. Salzbourg-
Vienne (310 kilom.) par Vocklabruck, Welts,
Linz, EiM, Saint-Poiten, Tutm, Vicnue.
So!t,autoia!,I,419ki!ometrea.
L'arrivée aura lieu au Prater,Bur l'hippo-
drome des trotteurs..
A Vïemme
On t'apprête à donner de grandes fêtes à
Vienne à l'occasion de la course. Le marquit
de Reverseaux, ambassadeur de France, y as.
sistera.
t/organisatiem `
Les Autom6bi!es.CIubs de France et d'Au-
triche ont fait l'impossible.,ppur assurer _àJà.
course une bonne organisation. On s'est
heurte à dos difiicuttés inoùiett Tout d'abord
la mauvaise volontéde la Suisse, qu'il faudra
traverser à petite aHure .puis le passage de
l'Arlberg;(à 1,800 mètres d'altitude), où il a
fallu frayer un passsge de 2 met. 50 de large à
travers les neiges accumulées; jalonner les
routes au moyen d'afuches et de drapeaux au
langage imagé (les couleurs différentes signa-
lant les ralentissements, les arrêts et les con-
trôles) enSn, dénicher dos pares-garagos
aux villes d'étape et amadouer tes douaaM
aux frontières. Quelle besogne 1
t:
N'o~'e'excédent co~a&ora/'re{ëp)'c~drap:ace ceMe.~u~ dans ~e tratM
spëcta! gm SKu~t'a !a. course da?ts toutes ses
étapes et KOUSHench'a au courait par të!ë-
graphe des mc:dents'et des rësuttats de ~'e'
p~ëM'ue.'
l;M:01>i1isati'on
~oTëUtsatioli ~laval~
tordent, 24 ju!a. < Le mintatre de là mar'
)!~Yi~~ ~t~r~fe M
riMt de mcMiMr Mn<mpbites du troisième arroBditsementihtri- °-
.time~
Aussitôt l'ordre donné, l'tYiao-terpineurla
La~c~ le torpilleur d'escadre Matt~mt, ainsi
que les torpilleurs des divisions oS'easivoset
défensivea actuellement disponibles, ont em-
barque munitions, vivres et charbons et com-
ptételeur équipage avec des marins pris sur
lescroiseursearéitorve.
Ces bâtiments, sous la direct!on du capi-
taine de frégate Lallemand.~nt quitté cette
auitle portpour ea'e.ctuer aulargo et surnos
côtes dea oxercicea demobiliaation, attaques
de }our et de nuit, forcement de passes, îan-
cementdetorpiUes.etc.
Cea exercicet dureront tro!s jours. Jus-
qu'ici.Ia première partie da ta mobilisation a
été remarquable de, rapidité quelques heu-
res après réception de l'ordre de mobiliser,
les divisions légère* pouvaient prendre
la mer.
AU CONSEIL~ENËRAL
Poignée de nonveMos. Les Tramways
M. Hemard, président, ouvre la séance pu-
publique.
Est accordée la construction d'un second
ediËce (section des atcoo!ique)t) à. l'asile d'a-
liénés delà Maisott-Bianche..
Les cliemi,ns de grande communication
numéros 40 et 4i (NotSy-Ie-Sec.-R.omainvilIe
etDrancy)6erant.prQlongés.,
M. Paul Eseudier fatt accorder diversea
subventions aux sociétés sportives, notam-
ment à l'Union fédérale des Sociétés fran-
çaises de natation et de sauvetage et à la So-
ciété de tir de Crétoit.
M. Fëron fait adopter un avant-projet d'ou-
vorturo 'd'une nouvelle route en prolonge-
ment do l'avenuo de la Défense, sur lés ter-
ritoires de Futeaux et de Nanté.rre.
Est renvoyée s'1'adminiettatioa une propo-
sition de M. Chenal tendant à l'insf'.ripUoot
au budget du département d'un crédit pour
laparticipationdu département dans les se-
cours de couches alloues parles communes
de Ja banlieue..
Une surtaxe d'octroi sur l'alcool pur sera.
établie dans ta commune de Saint-Ouen.
L'asssemblées'associe a la souscription en
faveur du monument à la mémoire d<)i''o!'dt-
nand Fabre, ainsi que pou:l'érection d'u:i
monument a Voitaire, a Châtënay.
Uno subvention de 100 francs est accordée
a M. CastiUon de Saint-Victor .pour la mise
a exécution du projet.d'exploration .du Sa-
hara au moyen d'aérostats.
MM. Barbier, Carmiguac et Thomas, coa-
seiHers généraux, sont désignés pour faire
partie de la commission de révision de la
liste des électeurs do la chambro de com-
merce.
Le conseilgenêral procède énsuite.a l'exa-.
~men des ditl'érentes. questions inscrites a
-l'ordre du jour reiativementalanon-exéou-
.tion du cahier dés chargez des Compagnies
detramwayedepénétration.
'M.~Jarmignac protsstecqntrela sùppres-_
8iondoIaligneBou!ognë-Vincennes.
–La Compagnie,dit-il, avait-elle. le drott de j
cesser .ainsi un ~service dont elle n'a obtenu
la concession qu'à force de pression ?
M. Adrien~ Veber demande à l'assemNée'
~de maintenir son vote du Tjanvtër relattfà
'l'emprunt départemental
Il est regrettable que M. le préfet ~de la
..Seine ait mis cin.q mois pour envoyer raf-
';faire au mini&tère-de'l'tateEittu.r.
Que M. de SeLves soit hestiie à l'emprunt,
iil l'a déclaré suffisammeRt.lors de la discus-
sion ;~msls qu'il conserve par devers lui un
~projet- vote à 'une' majorité considérable
par lé conseti et qu'il m se: décide a le trans-
;mettre que sur l'erdrs du ministre de l'in-
térieur, c'est un droit qu'il~n'a pas.
M. Cherioux apporte à la tribune Nnepro-.
'testation, au nom de la commission des grands
~travaux.
L'ancien gouveraement n'ayant pas eu le
temps matériel d'examiner. la question de
l'emprunt départemental de 200 millions, M.
:A. Veber/dans un ordre du jour, demande
jque ce projet d'emprunt soit maintenu et in-
vite le préfetàtransmettre a nouveau le dos-
sier au gouvernement actuel.
M. de Selvés prend )a parole et combat
l'argumentation de M. A. Vebor.
A son tour, M. Grébauval proteste et ré-
clame le maintien de l'emprunt.
Une délégation composée de conseillers
~municipaux et de conseillers généraux sera
envoyée au ministre de l'intérieur pour lui
exposer les grandes lignes du- projet d'em-
prunt. )
L'Affale HM~bepÊ
Là pasrstuto des fagîtifs,
On mande deMontréaI (Canada) que des
rechercher ont été faites dans cotte viilo
ponr y retrouver les Humbert, que ]a police
française croits'êtreréfugiês au Canada.
Ces recherches n'ont donne aucun ré-
sultat..
Dapay et.Dapny
M. Charles Dupuy n'a pas eu tort do pro-
tester contre ceux qui le donnaient comme
un desrintimes des Humbert.
I! y a, en eSot, Dupuy et Dupuy. Le Du-
puy qui altait souvent che~.loa Humbert
était un do leurs cousins nommé Joseph
Dupuy.
Os Dupuy, jadia très riche, était ruiné
lorsqu'il fréquentait chez ses cousins; il ga.
gnattsavie en jouant de la musique dans
des orchestres de théâtres.
H essaya d'apprendre à Thérèse le jeu du
piano; mais il n'y put réussir. Thérèse avait
tes mains trop lourdes, disait-il.
Les vente)!
On a continué aujourd'hui, à la Galerie
Georges-Petit, a vendre des tableaux ayant
appartenu aux Humbert ces tableaux prove-
naient du château des Vives-Eaax.
Demain après-midi, et le soir, on vendra
les bijoux vendredi après-midi, <~ !o soir,
on vendra t'argenterie; samedi, en'mettra
aux enchères les objets d'art et les meubles.
.Un MtM ~coTre-fort
A la suite d'une lettre anonyme parvenue
à M. Leydet, juge d'ihttructioa à Paris, l'in-
formant queM'Pàrmentieravait loué dans la
oùccursale d'un établissement financier, au
tfavFe.un coSre-fort dans lequel seraient en-
fermés des documents importants concer-
nant TaHairo Humbert-Crawfqrd, ce magis'-
trata àdreitsela' M. d'HeucqueviIlo, juge
d'instruction aa Htvre, une commission ro-
gatoire à t'oSet dsvértner l'exactitude décès
allégations.
M. d'HeucquevUle a interrogé les clercs de
l'avoué, qui lui ont déclare qu'effectivement
leur patron avait loué au Comptoir national
d'Escompte un coffre-fort dans lequel sea
valeurs étaient enfermées. Ils ont ajouté que
la cl6 de ce coEfre-fort était, entre les matns
de M. Parmentier, qui devait l'aTpir attachée
à. son trousseau, qu'il porte coaatamment
avec lui.
Le cofFre-fort en question a ~eux Berrurea.
La clé de l'une d'elles reste entre les maina
d'un employé spécial du Comptoir d'Escompte
et celle de l'autre estia possession de M'
Parmentier. M. d'HeucquevtHe Ta donc.faire
demander cette dernière à M" Parmeotier et,
dès qu'il l'aura reçue, il ouvrira le coSre
pourvérinerai lea allégations de la lettre
anonyme sont exactes.
Le coure ne contient, paraît-que des
valeura. Le juge d'instruction n'a pas reçu
mission d'en faire le réeolemeht.mait seu-
lement de rechercher ei doB documents inté-
ressant ra~atree~eou,fa n'y Jtera~e~ $as
;T<
MM~
t.ea <: matinées de !a, S° chambre. M.
Henri Rochefort contre M. At!ema,ne.
H y avait foule aujourd'hui a!a 9' chambre
correctionnelle; où comparaissait M. Henri
Rochefort.
M. Allemane, ancien député du XI°, candi-
d:;tb!schbouH aux récentes élections, s'étant
prétendu diS'ame par le rédacteur en chef de
l'~Mh'anst~eant, assignait ce dernier, ainsi
que te gérant du journal, en 10,000 fr. de
dommagea-intérêta.
C'est M" Firmia Faure, la députe de Cli-
chy, qui présente la défenee de M. Henri Ro-
chefort. M'Msunce Quentin, l'excellent con-
seiller municipal du quartier des HaIIoa, dé-
fend M. Delpierre, gérant de l'7)t(?'at:st~ean<.
A rappel do raffaire, M. Henri Rochefort,
trèa. droit, très jeune, s'avance et va t'as-
seoir au banc des accusés à côté de M. Der-
pierre.
La loi n'autorise pas le compte rendu dea
procès en difFamatioa. C'est bien dommage i
Nous aurions eu plaisir, en eS'et, a raconter
en quels termes~pteins de verve et de mali-
cieuse ironie M°I''irminFauro a plaidé.'la
cause.du eé!ebre pamphlétaire.
Comme i!'6'agit d'accueations portées c.on-
tre un homme public,, en aa qualité de depate,
M..Henri. Rochsfort:. soutenait, a.v:ec raison,
que ce.n'.e.st p.aa la correctionnelle, mais bien
!a cour d'assises'qui dcYait.connaUre de l'af-
faire..
M. Allemane n.ëstpM~d9'eet'avtS. La'cor-
reetionneile, où n'eat paii admise la preuve
des faits avancés. lui semble préférable;
Voila de quoi étonner Toujours est-il qu'en
réponse à la thèse do Firmin Faure, qui plai-
dait l'incompétence, M. Allemane a au con-
traire réclamé énargiquement la compétence
do la correctionnelle.
Et, pour appuyer sa ~rétention''il affirmait
n'avoir été difTams par Hochefor~que co?a)ne.
honnie prtu~ A'ua moment doncé, il inte.r-
rompi!. même la ptaidoirie de not.ro ami Fir-.
min Faure, pour dire en manière de preuve
«On m'atraité de mouchard. N
Ce à quoiRochefort riposte du tan au tac,'
dans une boutade quifaitsourire'~&me l'aus-
tère président Pùget: ;« Est-ce que lee mou-
chards ne sont pas des fonctionnairee? s
Après la plaidoirie de M'Hessièrc, qui in-
siste pour In compétence, et une réplique de
M" Firmin Faure, le tribunal .suspend l'au-
:dieR.ce.
11 -revient au bout d'une demi-heure dp
délibération avec un jugement do coinpé-
tence ainsi con~u':
~ejuget~ent
Attendu que Rochefort 'soutient qu'AiIemnne.
a été attaque p~r lui non pa:u' de: actes de.sa..v.ie-
pi'iYëe, mais pour les actes de sa vie publique et
à raison de sa qualité de député;
-Que' par conséquent te {ribuha! corr~ctionno!
est .iiicompÉtcnt pour connaître de 1'aR'aire
Attendu que l'articie paru le 13 mai t902 dans.
't(?'ans:geaa< roprocho a AUemano d'ëti'e. uHe.
«teur, été apppinM par.. Is..JBinistore.Rouvier;.
'attendu qu'il .est manifeste qu'une telle imputa-
tion ne vise pas ]es actes qu'aurait pu commettre'
~Atiemane a raison de'.sa'quatite~de députe, ators-
'que sons Je- ministère Rouvier Alioma'ne ne
~l'étaitpas.encore;
Par ces motifs,
Rejette les conclusions et se déc!arecomp6-
.tëht.
MM. Rochefort etDelpierrcont immédia-
temeatfaitsppcl'de ce jugement..
La di&ct.tssto.mm tonâ ~'e'vi'&ndr'a qu'âpre~
l'arrêt sur-cet appe.1.
A !a sô'rjtie. uhp fou!e sympathique se presse,
~uiour.du directeur de. l'Z~tra~itgfeaTtt qui'.
'parait plus éa'verve que jamais. Des mains'.
se tendent vers'Iui. Une petite ouvrière veut
.s'avancer au premier rang. « Poussez-vous,
'dit-elle à ses vaiains, je veux voir sa ûgnre. D
On cherche Atlemane; maisit t'est prudem-
'ment dérobe aux. Ovations qui i'atten-;
daiënt..
LA eHA!RE B~ÂÏ~~
Permutation refusée. ––Interview da
docteur TiUMx
Le conseil de la Faculté d3 médecine dans
sasoaace du 12 de ce mois avait autorisé le
professeur TiUaux à quittersa ci:aire de cii-
nique chirurgicale pour celle d'anatomie va-
cante par snitë delà démission du profes-
seurFarabeut.
La section permanente du conseil supé-
rieur de l'uistruction publique Tient de
refuser cette permutation par onze veix
'contre une.
Nous sommes aUé demander quelques ex-
plicatiONtace sujetà M. !ë docteur Tiïiaux
On s racpntë, nous dit-i], que !a raison da
refus qu!~ m'était opposé provenait du peu de
temps pendattt.iequet: je .pourrais; occuper la
chaire d'&natomte. Jeserai atteint en effet dans
trois ans par la limita d'âge, mais;c.o motif n'est
pas sérieux;-il y en a certainement ~d'autres
des motifs.extra-médicaux.
-.Sachezquocerefus de permutation nosepro-
duit jamais; il est presque sans exemple.Si, le
fait s'est produit une fois Paul Bert.ministrede
l'in.struction publique, refusa itHayemun.e per-
mutation.
Ce fut également pour des motifs extr%-mé-
dic&ux. Je regrette îteauooup, je i'aYous, la
mesure qui vient d'être prise a mon égard; j'au-
rais souhaité Snir ma carrière coBima je -t'ai.
commencée, par Tanatomie que j'ai professé pen-
dant vingt ans; je suis aaatomiste jusqu'aux-
moeUes j'ëtais, je suis et je resterai anatomiste
jûsqù'àIaCn..
Et se tournant Yer* ses elèYes qui assis-
tent à l'entretien que l'illustre savent yout
bien nous accorder:
Trousseau, leur dit-i!, fit an soir de sa vie
le même souhait que moi it revint à i'anatomie,
et plus heureas que je ne le suis il vit accueillir
favorablement sa juste requête..
Est-ce qu'il ne doit pas être pourvu à ta
nomination d'un titulaire vingt-jours après la
déclaration devacaBoe?
Non, it faudra d'abord nommer un rappor-
teur,. tui_ donner le temps nécessaire pour exécu-
ter cetravait. Bref, je ne crois pas' qu'i! soit
pourvu à la nomination d'un titulaire de ta chaire
d'tnatomie avant les vacances.
Et, en attendant, la'chairo restera vacante
"TROTTtMS EN GHEVE
On mande de Milan:
-Les ouvrières modistes sont en grevé.
EMes demandent cinquante centimes par
jour et le droit d'apprendre leur métier de
modiste, au lieu do tenir lieu de domestique
ehezieurspatrpanoa.
L'ordre n'a pss été troublé. On pense quo
le conSit sera bientôt termine.
LAREPMSSmPUDUEL
Une prcpotition Se Ici de M. GirMit
"M.GirauH, sénateur du Cher, a l'horreur
du due!, aussi voudrait-il'Ie voir disparaître
do nos mœurs car il le trouve indigne de
notre société démocratique. Voici d'ailleurs
ce qu'il on pensa
–Quelle que soit l'origine du due!, son ac-
tion, sous le prétexta de réparation d'honneur,
n'en est pas moins un acte qui met l'homme;
sa.ns expérience des armes, à la merci du pre-
mier bretteur venu, et qui, presque générale-
ment, fait de l'outrage la victime de t'outra-
Eeant.
A son avis, si le duel a survécu, !a faate
en est a la législation actuelle qui, on asei-
mi~n~ le duelliete au meurtrier de droit
commun et!e soumettant aux mêmes 'péna-
lités a presque toujours fait reculer la justice
devant l'enormit* de la peine à appliquer.
C'est en êdictant des peines en rapport avec
tedéUt que l'on peat empêcher le délit, d4c!are
M. Girautt. Et comme les provocations au duel
eat, ;e:ptus.sou.vent, )Kt);r t~~)) ;e~pa~t<;n§ et
!es aetaa f)e!av:tpaMt,!e duelti~te et ses témoins dans tenM drcits civi-
ques qa'an peut eïtirper !e duel de Nette So-
ciété.
C'est pourquoi il demanda que so!ent cou-
damnés: lea auteurs du duel à huit ans d'in-
terdiction dea droits civiques et les témoins
& cinq ans de la même peine En cas de mort
ou de récidive les droits civils aèrent inter-
dits pour le même tempe que les droite ci-
viques. Pour les étrangers, M. Girautt pré-
voit !a prisou un an pour les auteurs du due!
et un moiapourlestémoina; l'expulsion du
territoire ensuite.
Féroce dane aon besoin de repl'ession,
l'honorable sénateur veut même frapper les
duellistes français ayant opéré à l'étranger.
Maia que les amateurs de duels se rassu-
rent, ta loi n~est pas encore votée,
1-~s TTr~tmLi~st~m
Attx a,ssîscs
Cet après-midi a comparu, devant !a cour
d'assises de ta Seine le nommé Joseph-Ga-
briel Bonjour, puMiciste, ~gé de vingt-sept
ans, eous l'accusation de faux.
~ï.i'ayocat général Pringuet occupe lo
siège du ministore public~ M° Eruno-Dubrpn
défend l'accuse.
En t899, M. Bogino, sculpteur, s'étant misY
eh relations aveol'aceusé l'occupa a des tra-'
yaux do comptabiiito. Celui-ci proposa à M.'
Bogino, dont la situation .était embarrassée'
de négrier un cei.'tain'nombFe dé. valeurs
compiaKance.
M. Bogiao ayant eonaoBti à se. prêter à ce
genre d'opérationa, Bonjour négocia pour
1~800 francs de valeur* qu'il avait revôtues
de fausses acceptations signées par lui de
faux noms..
L'accuaë explique qu'il a fait !ea faux ponr
obliger M. Bogico et dans l'espoir de monter
une anaire fructueuse do vente et location
d'immeubles. H regrette ses actes et pleure.
Apres une courte de~bëration, Bonjour a
beaeadé d'un Tordict négatif, et la cour a
prononcé son acquittement.
TÉLESR&PHtE~S&N&TH. `:
OnmandsdoMarselUe:
!~e torpillenr rayant à bord le capitaine
do vaisseau Àrago, a commencé les travaux
d'installation de télégraphie sans )61.
Les premières .expériences ~auront lie.u
!ors des grandes manœm'res nava!ea de la
.Méditerranée qui seront dirigcee par l'amira-
liBsime Gervais
Les Tirages d'aujourd'hui
Vitte de Parta 69~9
Ce matin, à dr~heuree, a eu Iteu a'ixMaga-
sins do la Vilio de Paris, rue l..a Fontaine, n
'Auteui!, .untiragë Snaticier intéressant -tes
~obligations de l'emprunt muNicipaI ~é 1899.
(Ctemin"de fer Motropoittàni..).
A co~irage, le'tt~i! a été' extrait de.la
roue trente-trois numéros 'syant droit~d'a-
prps leur ordre de Eoriieaijx lots ci-aprët:
Le auméro .2.01883 est'rembo.Mté par la
~pmme de 100,000 francs.
L'es nuEtéroa 7881G, i5'i.'j04 epn.t rcmba~Eéachacun parIaBommeds i0,0&0 fraBCS.
Les. trente'numéros 6LUYaBts sont rem-
boursés chacun parla Bomote-de tj.OOQfr.
.3'?8.~ 3S769.1 56S58 39351~ 2997(% N8~S
'283Ô3! 276855 3i78?G 5M06 3770.38575B
.16759 3588u8-3t'~8t9 19 H6256 '296888 3:13062
;3489i3 49571 12.~12 S65357 '22t8W 45214
~2â927 277369 381638 'H0956 107174 '.1'2Z6-1.
Aatotal:150,000francsde!ots.
ÉTOUFFE
Mme Pontet, demeuMEt; 18, chemin dox
Maisons, à Choisy, a etpun'é, accideutellet
ment, pendant son scmmei], son jëun& en-
fant, Auguste,qu'eMe avait t'habitude de cou-
cberdansso-ntiit..
LA CHALEUR
Cet après-midi, boulevard Saint-Germain,
à la hauteur du 129, M. Mauger, demeurant
85, rue de Vouiltë, est mort subitement
par suite de ta chaleur.
r~<~s E~-H: <~ s
LE MOïVDE
Très brittante, la dernière soirée de Mme
Madeleine Lemaire. On a tour à tour ap-
plaudi M. Gaubert, le autiste distingue; aï.
Varmbredt, de l'Opéra; M!ie Piérat, de
l'Odéon, et Mme Segond-Weber, admirable
dans des poésies du comte Robert de Mon-.
tesquiou, lequel a récite trois Pi'!e!'esde:son'
réceBtvolume.L
Dans .l'atsisiatnoe priNcesttc de la Toar-
~'Auvergne, duoheese de Rohan, marquise
da Pracomtal, cointe et comtesse de Saus-
sine, comte TornieIIi, ambassadeur d'Italie;
.Mucir-bey, ambassadeur de Turquie; comte
de Guerae, comte de Gabriac, M; et Mme
Paul Escudier~docteur Po~xi, M. Porto-Riche,
Mmes Thouveae); Tfoaard-RiolIo, BeMard,.
Fourtoa, Baigeieres, Hecry Ho.N~~aye, MM.
Abel Hermant, Scm, etc.
–Grand dmcr ctiez lecomtedeJarnac.
Reconnu comtesse de TalIeyrand-Pért-
gord, ducetduche6eedeMoi'temart,etc.
C'est demain, àmidi, que seront célé-
brées, à Saint-Pierre de ChaiIIot, les obsc-
qu&s~de la marquise du TiUet, nouainère.
PETIT BLEU
A Sa -l/s/Mt'J, retne ~!e.Yaitd)'s; jBuc~U!
ha?n-Pa:acc, Londres.
Madame,
Dti sein de notre pauvre terre asservie, si
lourde n mon dernier sommeU, j'ai !e de-
voir de dire à Votre MaJMtt combien est pro-
fonde et sinc&re la part que je prends a ses dou-
leurs et ses angoisses.
Quand en Angleterre, notre psine d'adoption,
dans cstte Cour dont Vous ùtes le sourire, la
homté et !agràc9,onVous parlait de mes frères
du Transvaal luttant pour l'indépendance de
leur so!. Vous vous rappeliez les luttes que vos
frères du Danemark avaient jadis soutenues
pour la même cause dans votre, patrie d'origine.
Quand Vous appreniez l'agonie de milliers d'en*
fa'iits entre les bras des mères, Vous vous souve-
niez que, Vous aussi, aviez connu les deuils ma.
ternels.
Cette communauté de soua'rances a plaidé
pour nous. La première. Vous avez murmuré le
mot de paix, et vos grands yeux, tristes et doux,
se sont vôilés-de chères larmes
.Dieu les a recueillies. Puissent-elles vous
Conserver le Roi t Peôsidenté I~avcFg.
Feu Présidente KmJGER.
Potfr cop!ecoH/o?'nte;
BERTRA~D-FAUVET.
VNFORM~T/O~S
Le ministre de'Ia'guerre a recn ce matin une
délégation du groupe parlementaire d'études des
revendications du personnel des établissements
de l'Etat. MM. Piger, Briant et Charpentier, dé-
putes da la Loire, se sont joints à cette déléga-
tion. qui a entretenu le général André des re-
vendications du personnel décès établissements
on général et de la situation de la manufacture
de Saint-Etienne en particulier.
L'0//tC!c! publiera demain matin la !is candidats admis à l'Ecole navale.
L'Union des comités nationalistes du deuxième
arrondissement rappelle aux électeurs de l'ar-
rondissement que le meeting de protestation
contre l'atteinte portée à la souveraineté du suf-
frage universel par là majorité ministérielle,sou-
mettant M. Syveton.à une enquête, aura. lieu de-
main soir jeudi, à huit heures et demie) au ma-
soir jeu 4"~ h' et Ilemle, au ma-
nège Grouls, 42; rue.d'Enghien,
MM.JuIesLemaitreet U.Syveton prendront
la parole ainst qua MM. JuUen GMOa Ber-
L~<9;~Mi$'tM~. l,
L~MME CHEZ ELLE.
Aux serres mnnicipa!es. Arts et mé-
tiers féminins L'inauguration.
–A merveine. –Espacez seulement U)t
peu plus cea deux vitrines. Très bioB. ce
coup de marteau encore à la secHon rétit'e*
spective.
Ce sont les dernières recommandations d*
Mme Pauline Savari qui va et vient dans le*
serres municipates, eurveiliant les .détails,
consaillant celui-ci, dissuadant celai-là, s'ae*.
quittant avec une activité trë! mascuiïno
de ses fonct!ons de commissaire généra!
L'immense rerriero da Cours-Ia-Reiee où
chaque ehose se plaça et sa tasse, ou les sec-
tions se succédant évoquent bien le. rôle do
la femme à travers les siècles et prsctsent It
comp!exita de set devoirs sociaux, est~
chose rare, prête à recevoir ses hôtes intc.
resaes dès ce jour d'inauguration.
On attend ta visite de M. Loubet, mais as
dernier moment le Président B'oxcase.Oa
se dédommage avec M~f. OamiUe Pelletatiet
TrouiUot, ministres.'de la marine ot du corn"
merce, qui vienàent.uu peu tard jetant datit
la joiië gamme des urintanières toi!ettes una
note qui n'est pas !s plus pimpante~ °
On espérait aussi la présence de M. ChaK-
mië, ministre de i'ittàtrùciioh publique. i
c'est !e chef-adjoint de son cabinet. S!. d'Ar-
dennes de Tmaoe qui le remplace. Avrat
dire, t'inauguratibn est presidéepar M. Pau!.
.Escudier, prcsident du CdMeH municipà!.
qui arrive à deux heures dt se ptait a com-
plimenter chacun et chacuaa de cette heu-
reuse initiative.
De la ga!tt), de t'eIegaKce, ii y a fouie at
premier < jour ') de a madame dans ses saicae
luxueux et pittoresques. On HiYitera le!*
«decrieurs)) de talents fammias u passer ea
revue le tableau rëtrospectif, ou !es modes
ingénieusement varices out gravé leur em-
preinte. où dos portraits et des reliques da
grandoa dames de la a vi!ie c& de !a cour N se
disent les splendeurs du temps échu.
Cet hommage rendu aux beautés d'autre-
fois dans l'efFaccment des ans, on verra tout
ce dont l'esprit féminin est capable, soit que
la femme demeure retenue au fève.'par son
labeur de ménagère et sa ti'tche d'educatrice.
soit que, condamnée à gagner Is droUda-
vivre, elle travaille. Ouvrière, !a vo:c: cou-
rant au dehors, fréquentant l'at tant chcx elle pour se livrât'aux mesusou*
vragos qui assureront soa psiu. ComsdieBne
la voilà campée resplendissante daus le de-
cor prestigieux du thcutre. se maquillant !e
visage,' endossant le costume de la scène. 1~
voici encore marquant son rang daas la di-
versité de l'art et de la science, prôchant-
apôtre de l'économie sociale, contre Ieiléaux qu'il faut combattre.
Un facétieux propose cette pancarte a.l'tm-
tr~e de l'exposition:
«'Prière de laisser à. la porte son parapiuiw
et sou antiféminisme, c
'Parbleu! on ne retrouverait'que tOM-psra-
.pluie! °"
TOMBiS;~MRÎE~S~S
Interview du .gênent C&nonge. Pottf
Alfred de Vigay.
Combien de tpmbea de héros, qui rappel'
lent de glorteuxsouYeairs, sont ubandotuiée~;
et laissées dans Je plus 'comp! .denûsmeat,;
même daBS:nos;~randa ctmetitsrea pat~sieBS~:
Le mausolée d~KeHermaata,Rota!nmect,,est
rouge .par-l'humidité. Avec uae touchantt;
soiltcitude, le _,SoMUCMU' ~]'a!tfafs entreprend
la restauration do cea monuments oubliés..
C'est à M. ie général Canonge qu'est échue
la tâche délicate ds rechercher au Père-La-
chaise, à Montparnasse et à Montmartre, !et
tombes glorieuses menacées de ruine.
–Nous nous heurtons n beaticoap de dmieut-
t6s, nous dit le généra!. Sotivaat'ies famines in-
terviennent pour s'oppasern!a reparatton des.
tombas..
Notre œuvre a subi an tentp! d'arrêt depuis]~
mort da générai de ViUenoisy. L3 gênerai Cha-
t'on est reste trop peu de temps n )~ tôto da no-
tre société pour pouvoir àg~r uti!oi!ien{. Mainte*
nant, nous allons nous remettre a l'ouvrag-e.
La, tombe de Vigny
Notre iaterlocuteur poursuit:
Je vais demander l'apposittan d'un m~
daiUon sur la Yombe d'A!frofi de Vigny a:! eime'
tiëre Montmartre. Cette tombe est délaissée e~
dans nn état lamentable. C'est un spectacle sf<
Higaant pour les admirateurs du poets.
Et M. le général Canonge, qui est un ëcr!<
vain et un lettré, nous parla avec enthou-
Staxme de I'œuvre de Vigny, qm, nous dit.i!
a profondëme'ntimpre~sioho'e les'hommes d&
aa génération
Vigny est un .poète et un .soldat. Dans ~'e)'-
~iude e(grandeM)' mt~aït'M. il a dépeint avec.
justesse et émotion l'esprit d'abnégation et de.
dévouement qui do~ animer/]2se!dat. C'est Lùn
ttvr&.d'une haute probité littéraire et. morale e~
que plus d'un ofSciar peut encore aujourd'hui.
mediter~avecfrmt.
..Voûtez-vous savoir combien cb grand homme
est méconnu? La première foi~ que' j'a)! a: voif
setombe au ctmetiëre Montmartre, ie conserva-
teur d'alors me dit'
« A!fre'd de'Vigny? Qui est-ce? Connais pas
.Et voiia; comment nouscuitivons nos gloires:
Il est certain que- l'heureuee initiative dw
général Canonge aéra unaniment approuvée..
Ajoutons quelle général va faire prochaine*.
ment élever à Avignon un monument à la
mémoire de Coumès, un héros do 1870, dont
~e nom eet lié à l'explosion du pont de Fon*
~tcnoy..
ÉCRASÉ
Cet après-midi, avenue de la Rspubhque,
en face le n° 101, un garçon-livreur, nomma
Jean Girard, en cherchant à arrêter un che-
val emballe attelé à un tombereau/est tomba
à terre et les roues du véhicule lui ont passé
sur le corps.
Gravement bleasé, !t a été transporté &
l'hôpital Tenon.
!MFANT!C!DE
Une domestique, Cecila B. âgée de 29
ana, a jeteaon enfant nouveau-né dans iea
'\vater-c!oeets de !a maison où elte servait,
rue de Seine, à Ivry. Elle a été envoyée M
Dépôt.
UN PEU PARTOUT
Rome. Le juge d'instruction a dépose, &<
ministère de la justice, une;demande d'autorisa-
tion de poursuites contre te ministre des ad'aires
étrangères, M. Prinotti et la députe Franchotti,
pour crimede duel.
Barcelone.–Sept condamnés a des peines di-
verses se sont évadés de 'la prison de Vicu.
après avoir saisi,' baiUohne et mis'sous verrous
le gardien chef de cet étabU:semant pënitancler
au moment où il distribuait la soupe.
La a: Boite aux Lettres
POtfNS ET )ND)SGRÉTtONS
L'état d'un pfix'
Dans les jeunes revues, qui distribuent ?
gloire surtout à leurs amis –M. Michelet
passait pour un écrivain très estimable. De-
puis qu'un jury da crétins (sic) lui a décerna
le prix SuUy-Prudhomme, impatiemment at*
tendu par chacun des concurrents, il n'a plua
aucune valeur, il B'exitte plus.
P!us fort que Ba)zac
KL'~lmutste da Félicien Champsaur, avee
sa force d'observation, et, en plus, l'écriture
trtiato, afnnée, de ses pages vigoureuses,
B'il était dans l'œnvrb de Balzac, serait soa
chef-d'œuvre, t Cette phrato qui m6N-
terait d'être encadrée restera comme wnm<~
~~S ~8~ ~~X~~Kn au
~tan~doBBe ïe désaccord eoB6taté
malade par une intervention chirurgicale
est une question d'heures. Dans la plupart
det cas, en eifet, l'opération, soit à chaud,
c'est-a-diredans la période aiguë delà
maladie, soit mieux à froid, c'est-à-dire
!es accidé.nts immédiats guefis, doit s'im-
poser.
L9S MHS9S
Queites SoDt les causea de rappendi-
~ite? Elles sont nombreuses. L'hérédité
~'ab.ord.IIy a des famiHesYOuées à l'ap-
~pendteité en raisan de dispositions anato-
miquet particulières. L&a refroidisse-
mentt. Les boiseons glacées. Le surme-
nage physique. Une constipation habi-
tnoUe. L'alcootismë. Une irritation habi-
taellede l'intestm. Une Bocrriture trop
abondante. Une alimentation trop sub-
antieHe, frop Tiche e~ 'uiande. L'An-
gleterre, qui abuse des viandes, présente
p!as d'appendicites que la France. Enfin
des corps étrangers, matières dures, cal-
culs, noyanxde fruits, éclatsd'émail.etc.,
~ui perforent i'appendice.
On voit donc comment on peut l'éviter,
~ar une hygiène sérieuse, l! convient
d'être sobre, surtout de manger lente-
ment. !I faut surveiUër attentivement les~
fonctions digestives, intestinales, et, dès
qu'un trouble s'y maBife&te, CQntuMer.~ Il
faut, des qae des douleurt intestinates se
!aiontrent,nepa9 attendre quelques ~oars.
C'esttmmediatemeMt qu'il est indispen-
eable d'intervenir, sans s'attarder aux re-
mèdes tels que purgations, qu'on s'admi-
nistre libéralement soi-même, en dehors
de toute prescription médicale.
Gambetta est mort d'appendicite, à une
tpoque oùlamaladie était inconnue. Si
Edouard VII avait étésoigne à temps, on
B'auraitpas à craindre pour sa vie. Qu'il
y aurait à dire sur l'hygiène des rois! M
est mieux, à ce point de vue, d'êtresimple
particulier.
Xa~ter PettcMef
Journaux du Soir
Légalité devant la mort
La Patfte, août la signature do M. Lucien
MiH
S'it est condamné, que la vision de& victimes
~acrinées dans les camps de concentration lui
eoitiëgère! H refusa de signera g-râce de ces
miniers d'innocents; H ies immola à la froide
pohtique commandée par son ministre et par son
géhtraiissime. II fut sans entrâmes et c'est par
!es entrâmes qu'il meurt. 0 justice imma-
nente !Egatite devant !a mort! 1
:~EdMM&7n/
L.aJ'tb.e)'<ë émet ces réHexiona sur les cir-
constances dans lesquelles eeproduitia ma-
tàdieduRoi: quel.es ma"
C'est au moment mëme~où i! se prSpare assor-
tir de cette inactivité prolongëo, qui lui pesait si
tort, où il va ceindre_cette couronne qui est!e
symbole du p!as vaste empire que le monde ait
vu ~depuis Rome, que ta maladie vient le ter-
rasse]' et peut-être le mettre au tombeau.
-âtt~de~es~Iais'?
~e 'reMtps dit, prop_o
.~opulatibn anglaise
.C'est !e plus be! éJogo que. Fon-puisse faire du
.self-governmeat ang!ais etdés'hbërtes britanni-
:
avec passion les péripéties- de ia maiadie d'E-
douard VII, et verserait des larmes brMantes
*ur sa mort, !a personnalité du souverain ne sau-
rait modiËer t'équilibre des forces ditigeantes de
't'Etat,
DERNIERES NOUVELLES
t.ES COMMtSStOMS D'ENQUÊTE
Les commissiona d'enquête pour les éiec-
tioBS contestées se sont réunies cet après-
midi au Palais-Bourbon pour nommer !eure
tHreaux.
La commission chargée d'enquêter l'éjec-
tion de M. Syveton dans le deuxième arroB-
diBaement de Paris a nommé MM. Riotte~u,
préBident Rouland, secrétaire, et Baul Beau-
regard, rapporteur provisoire.
La commission chargée d'enquêter réiec-
iion de M. du Roscat à Guingsmp a Bommé
MM. Defarge, président et Fernaad BruN,
aecr&taire-rapporteur.
La commission chargée d'enquêter !'élee-
tion de M. GuiUotoau, à Lorient, a nomma
MM. Gouzy, président et Drake, secretairo-
fapporteur.
La commission chargée d'enquêter Sélec-
tion de M. Daudé, & Mende a nommé MM.
Bourrât, président; Pastro, secrétaire et
~'lhartd'Etchopare, secrétaire.
UNE RtXE
Dans un débit de vina de ta rue Pradier, un
ouvrier, Armand Sabit, âge de quarante-
quatre âne, à la suite d'une discussion, a
jrappe, cet après-midi; d'un coup de couteau
on de aea camarades nomme Eugène Four-
rier.
Sabit a été arrête et mia à. !a ditpotitMa
de M. Amat.
BULLETIN COMMERCIAL
COMMUNIQUÉ PAR
t.EFEBVRE,l3, rue Drouot. Têt. 289.62
MARCHÉ DE PARIS
Mois Btës FaMB. Lin Colza Alcool Sucre
Courant ?.. 304; 79 6275 -30.. MM
Juillet.. 2395 3035 78.. 62SO 3025 2075
.t..Août. 23)6 3025 7825 6225 30 M ?87
4dern.. 2075 2735 C2.. 3175
~octobre ..M
tprem.. 67:5 Ci7t 32.. 2275
LE HAVRE NEW-YORK
Mois .CaK Laine ÇotpD Café Coton Blés
Juin. 34~.140. 5787 485 806
j[uiUet.. 34.. !40. MM 37 4M 85 867 67 803/8
Août. 34Mi4t. 6725 490 838
teptem. 3475142. 56SO 435 803 775/8
ectobre. 35.. t43. 5375 5.. 752
Hcvemb 352514350 M 87 5f8 785
Decemb. 3550144' H25 520 786 785'8
.Février. ?.. t4650 50.. 535 78t
Mars. 3625 t47.. 5075 545 789
Cafés. Les recettes ont été pour Rio et San-
tos de 33,000 s. contre fête l'an dernier. New-
Tfork est en baisse et en hausse partieHes. A
jnidi. Le Havre est inchangé.
Les recettes, dans leur moyenne, sont plus pe-
tites, mais avec des journées d'étonnante pesée,
aussi ta fermeté a-t-eUe du mal a. prédominer.' <
D'aiiienrs, il faut attendre le courant de juillet
jponr être 8x9 sur la nouveHe récolte.
Cotons. Les recettes ont et6 de 6,i00 baltes
contre 13,500 l'an dernier.'(New-York.(
A jmidUe Havre accusait 25 centimes de hausse.
'Uïi télégramme particu!ier dit qu'il n'y a aucune
apparence de pluie dans le Texas et que les
perspectives sont en faveur de ta hausse.
JLa:nes; Ea batsso de SO centimes au
B~vre.
B!ës. New-York.scr des avis favorables a
recotte et des ventes nombreuses, est arrivé
tvec une tendance faiNe et en légère baisse. A
Paris !e début de la séance se fait avec _une
taisse as
j A!coo!s, La hean temps reBd les ache-
teurs ptas r~scrYës et !a faiMegse s'accentue à
.Benveau.'
j Sucres. Le
et I< tons'etttegërement Mi~rm~ C~tMe sow-
~<
La Go~e Parisienne
UHE BMt!OE EPXEtJVE O'AUTOMBtLES
Véritable steepte -chase. Vitesse et
endmr&nce.
Apres Paris-Amsterdam (~898) et Paris-
Berlin (-190I): Parts-VteUMe'Le~.chaun'eurs
ne doutent de rien et, si on les déSait, Us or-
ganiseraient unecourse de Paris & Pékin!
Comme nonsle disions hier, dansia « Vie
Sportive s, le fait d'aller de Paris à Vienne
pa}' !a TOM
uns prouesse sensationnolte.Et voilà que sur
ce parcours terrible–!e qualiScatiî n'est pas
trop fort– on taace une course. On pourrait
appolercolle-ci le .Grand-Steeple Chase de
l'Automobile Les jriyiëres; et les haies sont
ûgurées par .des routes ou. plutôt~ des sen-
tiers de montagne, des caniveaux et des dos
d'âne.'
Une fois la .frontière autrichienM fran-
chie, ce n'est pas la vitesse qui entrera en
ligne de compte, mais l'extrême habileté du
conducteur et la solidité du véhicule. On
s'était plaint, l'an dernier/de !a mauvaise
qualité des routes allemandes. Que dire des
routes dé l'e~mpir.e austro-hongrois? Qu'elles
sont horribles si détestables même que
Fournier, qui a fait le parcours entier à ti-
tre d'essai sur une voiture de touriste, y a
laisse l'arriere-tràin de. cette derntëre, A
certains mements,, il prëféra~roulef tra–
verschamps!
Comme onIeToit.tes concurrents ne pour-
ront s'exercer en vitesse que pendant la pre-
mière étape Paria-Belfort.quf se déroulera
sur les admirables pistes de France, et pen-
dant une partie deIàquatrième'étape:Salz-
bourg-Vionne.
Dans le restant du trajet, i!s ne Qevrpnt
avoir qu'un but: sauver la casse!
Au seul point de vue sportif, cette course
oSrira peut-être moins d'intérut que les prë-
cédentes. Le public, Rabitue a entendre par-
~ler de moyennes de 80 kilomètres a l'heure,
~fera peut-être ùno moue dédaigneuse lora-
qu'il verra ces moyennee tomber a '40 ou à 30
kilomètres. Mais, au point de vue pratique,
j l'épreuve sera tout à fait concluante. EHe
.constituera pour les véhicules qui arriveront
à Vienne dans les délais de rigueur (quatre
~jours) un véritable brevotd'endùrànee; Quant
fleurs a jockeys e,-ils pourront ss vatiter
d'avoir accompli une véritable prouesse.
.Latm«e.
La lutte va mettre aux prises toutes les
grandes marques d'automobiles Mars, Pan-
hardet Levassor, Darracq, Gardnor-Serpol–
let, Mercedes, Renauitfruros, Peugeot, de
Dietrich, DecauviIIe, Clément, de Dion-Bou-
ton, AVsrner, Georges Richard, Gobron-BriI-
lië.etc., auxquelles viendront se joindre deux
nouvelles marques qui ont très envie de faire
parler d'elles Charron-Girardot-yeigt et
Ohen~rd et Wateker.Et, pour les piioter, on a
réun! le gratin dos grands chauS'eurs.
A l'exception de Charron, de Levogh et
de Serpo)!et(qui ne courra pas lui-même),;
tous les vainqueurs des courses .précéden-
'tes seront au poteau de départ: Fournier,
René de KnyE', Girardot, Maarico Farman,
Renault frères. Teste, Panhard, Bardiu~ Jar-
rott.Henry Farman (Panhard),Giraud(C'.G.V.),
Gabriel (Mors), Baras, MarceMin.~Rutishau-
~ser.etc.
.-On'en trouvera la liste dans.IaVte,Spo)'-
~tue.
tjeSffOttestiea
Dans ces coBditions, il serait tëmëraire de
risquer un pronoetic. Sur lu parcours de.
.Paris-BeIfbrt, il est probable que~la lutte.
aura lieu pour la catégorie vitësEé entre tes
Mors, les Panhard, les Mercedes et peut-être
.les Chàrron-Girardot-Voigt et les Peu-'
.geot.
Les deux premiers ont fait des modèles
entièromeat nouveaux en vue de Paris–
Vienne.
Ces modèles, qui font plus de 70 chevaux
de force, sont réglés pour faire .plus de 100.
kilomètres à l'heure enbon terMin.
Dans les voitures légères, nous verrons
également des modèles réglés pour des vi-
tesses semblables (Les Darracq ont donné
du 90 de moyënna à Nice et à Saton).
Pour n6us\'ésumer, je crois que la lutte de
vitesse sera circonscrite entre Fournier et
Gabriel (Mors), Maurice et Henry Farman.
René de Knyfî.(Eaah&rd), Girardot et Giraud
(C.G.V.).
II y a également !es voitures anglaises
Wolseley inscrites pocr!a Coupe Gprdon-
Benneft, mais'cette marque et ses construc-
teurs nous~sont coraplëtemeut inconnus et
nqu~ doutons gué leur coup d'essai soit un
coupdemaitre.'
La place nous fait défaut pour analyser les
chances des concurrents dans les autres ca-
tégories: voitures légères, voiturettes, mo–
iocyclee et motocyclettes,
't
ijO aepart sera aonnc. ceMe.nmt, a partir
do trois heures.et demie, à la route de Cham-
pigny (raute d'Ozoir). Les six voitures (peintes
en bleu).de la Coupe Gordon-Be.nuett parti-.
ront les premières. Ce sont celles de Four-
nier (Mors), René.de KcyË' (Panhard), Girar-
dot (C..G. V.), et les trois anglaises.
Pour se rendre à Champigay.i! faut tra-
verser le bois deVincennas, longer le plateau
do Gravelle, franchir le passage et les poats de
Join'viHe et continuer tout droit jusqu'à la
côto de Champigny, qu'il faut gravir.
ttèa étapes et tit:néra!)re
Voici les étapes et l'itinéraire do la course:
1'° étape. Jeudi .26 juin. Paris-Belfort
(408kitom.) parChampigny (départ), Provics,
Troyes, Bar-aur-Aube, Chaumont, Langres,
VesouIetLure.
2° étape. Vendredi 27 juin. Beifort-Bre-
genzftraversëe de la Suisse, étape neutra-
litée, 312 kUom.) par Délie, PorreBtruy, De-
lenah, Brugg, Zurich et Saint-GaU.
3° étape. Samedi 28 juia.–Bregenz-SaIz-
bourg (H59 kilom.) ptr Fcidkirch, Bludeaz,
Landeck, Innsbruck, RoIIenbez, Reichem-
Han.
4' étape. Dimanche 29 juin. Salzbourg-
Vienne (310 kilom.) par Vocklabruck, Welts,
Linz, EiM, Saint-Poiten, Tutm, Vicnue.
So!t,autoia!,I,419ki!ometrea.
L'arrivée aura lieu au Prater,Bur l'hippo-
drome des trotteurs..
A Vïemme
On t'apprête à donner de grandes fêtes à
Vienne à l'occasion de la course. Le marquit
de Reverseaux, ambassadeur de France, y as.
sistera.
t/organisatiem `
Les Autom6bi!es.CIubs de France et d'Au-
triche ont fait l'impossible.,ppur assurer _àJà.
course une bonne organisation. On s'est
heurte à dos difiicuttés inoùiett Tout d'abord
la mauvaise volontéde la Suisse, qu'il faudra
traverser à petite aHure .puis le passage de
l'Arlberg;(à 1,800 mètres d'altitude), où il a
fallu frayer un passsge de 2 met. 50 de large à
travers les neiges accumulées; jalonner les
routes au moyen d'afuches et de drapeaux au
langage imagé (les couleurs différentes signa-
lant les ralentissements, les arrêts et les con-
trôles) enSn, dénicher dos pares-garagos
aux villes d'étape et amadouer tes douaaM
aux frontières. Quelle besogne 1
t:
N'o~'e'excédent co~a&ora
spëcta! gm SKu~t'a !a. course da?ts toutes ses
étapes et KOUSHench'a au courait par të!ë-
graphe des mc:dents'et des rësuttats de ~'e'
p~ëM'ue.'
l;M:01>i1isati'on
~oTëUtsatioli ~laval~
tordent, 24 ju!a. < Le mintatre de là mar'
)!~Yi~~ ~t~r~fe M
riMt de mcMiMr Mn<
.time~
Aussitôt l'ordre donné, l'tYiao-terpineurla
La~c~ le torpilleur d'escadre Matt~mt, ainsi
que les torpilleurs des divisions oS'easivoset
défensivea actuellement disponibles, ont em-
barque munitions, vivres et charbons et com-
ptételeur équipage avec des marins pris sur
lescroiseursearéitorve.
Ces bâtiments, sous la direct!on du capi-
taine de frégate Lallemand.~nt quitté cette
auitle portpour ea'e.ctuer aulargo et surnos
côtes dea oxercicea demobiliaation, attaques
de }our et de nuit, forcement de passes, îan-
cementdetorpiUes.etc.
Cea exercicet dureront tro!s jours. Jus-
qu'ici.Ia première partie da ta mobilisation a
été remarquable de, rapidité quelques heu-
res après réception de l'ordre de mobiliser,
les divisions légère* pouvaient prendre
la mer.
AU CONSEIL~ENËRAL
Poignée de nonveMos. Les Tramways
M. Hemard, président, ouvre la séance pu-
publique.
Est accordée la construction d'un second
ediËce (section des atcoo!ique)t) à. l'asile d'a-
liénés delà Maisott-Bianche..
Les cliemi,ns de grande communication
numéros 40 et 4i (NotSy-Ie-Sec.-R.omainvilIe
etDrancy)6erant.prQlongés.,
M. Paul Eseudier fatt accorder diversea
subventions aux sociétés sportives, notam-
ment à l'Union fédérale des Sociétés fran-
çaises de natation et de sauvetage et à la So-
ciété de tir de Crétoit.
M. Fëron fait adopter un avant-projet d'ou-
vorturo 'd'une nouvelle route en prolonge-
ment do l'avenuo de la Défense, sur lés ter-
ritoires de Futeaux et de Nanté.rre.
Est renvoyée s'1'adminiettatioa une propo-
sition de M. Chenal tendant à l'insf'.ripUoot
au budget du département d'un crédit pour
laparticipationdu département dans les se-
cours de couches alloues parles communes
de Ja banlieue..
Une surtaxe d'octroi sur l'alcool pur sera.
établie dans ta commune de Saint-Ouen.
L'asssemblées'associe a la souscription en
faveur du monument à la mémoire d<)i''o!'dt-
nand Fabre, ainsi que pou:l'érection d'u:i
monument a Voitaire, a Châtënay.
Uno subvention de 100 francs est accordée
a M. CastiUon de Saint-Victor .pour la mise
a exécution du projet.d'exploration .du Sa-
hara au moyen d'aérostats.
MM. Barbier, Carmiguac et Thomas, coa-
seiHers généraux, sont désignés pour faire
partie de la commission de révision de la
liste des électeurs do la chambro de com-
merce.
Le conseilgenêral procède énsuite.a l'exa-.
~men des ditl'érentes. questions inscrites a
-l'ordre du jour reiativementalanon-exéou-
.tion du cahier dés chargez des Compagnies
detramwayedepénétration.
'M.~Jarmignac protsstecqntrela sùppres-_
8iondoIaligneBou!ognë-Vincennes.
–La Compagnie,dit-il, avait-elle. le drott de j
cesser .ainsi un ~service dont elle n'a obtenu
la concession qu'à force de pression ?
M. Adrien~ Veber demande à l'assemNée'
~de maintenir son vote du Tjanvtër relattfà
'l'emprunt départemental
Il est regrettable que M. le préfet ~de la
..Seine ait mis cin.q mois pour envoyer raf-
';faire au mini&tère-de'l'tateEittu.r.
Que M. de SeLves soit hestiie à l'emprunt,
iil l'a déclaré suffisammeRt.lors de la discus-
sion ;~msls qu'il conserve par devers lui un
~projet- vote à 'une' majorité considérable
par lé conseti et qu'il m se: décide a le trans-
;mettre que sur l'erdrs du ministre de l'in-
térieur, c'est un droit qu'il~n'a pas.
M. Cherioux apporte à la tribune Nnepro-.
'testation, au nom de la commission des grands
~travaux.
L'ancien gouveraement n'ayant pas eu le
temps matériel d'examiner. la question de
l'emprunt départemental de 200 millions, M.
:A. Veber/dans un ordre du jour, demande
jque ce projet d'emprunt soit maintenu et in-
vite le préfetàtransmettre a nouveau le dos-
sier au gouvernement actuel.
M. de Selvés prend )a parole et combat
l'argumentation de M. A. Vebor.
A son tour, M. Grébauval proteste et ré-
clame le maintien de l'emprunt.
Une délégation composée de conseillers
~municipaux et de conseillers généraux sera
envoyée au ministre de l'intérieur pour lui
exposer les grandes lignes du- projet d'em-
prunt. )
L'Affale HM~bepÊ
Là pasrstuto des fagîtifs,
On mande deMontréaI (Canada) que des
rechercher ont été faites dans cotte viilo
ponr y retrouver les Humbert, que ]a police
française croits'êtreréfugiês au Canada.
Ces recherches n'ont donne aucun ré-
sultat..
Dapay et.Dapny
M. Charles Dupuy n'a pas eu tort do pro-
tester contre ceux qui le donnaient comme
un desrintimes des Humbert.
I! y a, en eSot, Dupuy et Dupuy. Le Du-
puy qui altait souvent che~.loa Humbert
était un do leurs cousins nommé Joseph
Dupuy.
Os Dupuy, jadia très riche, était ruiné
lorsqu'il fréquentait chez ses cousins; il ga.
gnattsavie en jouant de la musique dans
des orchestres de théâtres.
H essaya d'apprendre à Thérèse le jeu du
piano; mais il n'y put réussir. Thérèse avait
tes mains trop lourdes, disait-il.
Les vente)!
On a continué aujourd'hui, à la Galerie
Georges-Petit, a vendre des tableaux ayant
appartenu aux Humbert ces tableaux prove-
naient du château des Vives-Eaax.
Demain après-midi, et le soir, on vendra
les bijoux vendredi après-midi, <~ !o soir,
on vendra t'argenterie; samedi, en'mettra
aux enchères les objets d'art et les meubles.
.Un MtM ~coTre-fort
A la suite d'une lettre anonyme parvenue
à M. Leydet, juge d'ihttructioa à Paris, l'in-
formant queM'Pàrmentieravait loué dans la
oùccursale d'un établissement financier, au
tfavFe.un coSre-fort dans lequel seraient en-
fermés des documents importants concer-
nant TaHairo Humbert-Crawfqrd, ce magis'-
trata àdreitsela' M. d'HeucqueviIlo, juge
d'instruction aa Htvre, une commission ro-
gatoire à t'oSet dsvértner l'exactitude décès
allégations.
M. d'HeucquevUle a interrogé les clercs de
l'avoué, qui lui ont déclare qu'effectivement
leur patron avait loué au Comptoir national
d'Escompte un coffre-fort dans lequel sea
valeurs étaient enfermées. Ils ont ajouté que
la cl6 de ce coEfre-fort était, entre les matns
de M. Parmentier, qui devait l'aTpir attachée
à. son trousseau, qu'il porte coaatamment
avec lui.
Le cofFre-fort en question a ~eux Berrurea.
La clé de l'une d'elles reste entre les maina
d'un employé spécial du Comptoir d'Escompte
et celle de l'autre estia possession de M'
Parmentier. M. d'HeucquevtHe Ta donc.faire
demander cette dernière à M" Parmeotier et,
dès qu'il l'aura reçue, il ouvrira le coSre
pourvérinerai lea allégations de la lettre
anonyme sont exactes.
Le coure ne contient, paraît-que des
valeura. Le juge d'instruction n'a pas reçu
mission d'en faire le réeolemeht.mait seu-
lement de rechercher ei doB documents inté-
ressant ra~atree~eou,fa n'y Jtera~e~ $as
;T<
MM~
t.ea <: matinées de !a, S° chambre. M.
Henri Rochefort contre M. At!ema,ne.
H y avait foule aujourd'hui a!a 9' chambre
correctionnelle; où comparaissait M. Henri
Rochefort.
M. Allemane, ancien député du XI°, candi-
d:;tb!schbouH aux récentes élections, s'étant
prétendu diS'ame par le rédacteur en chef de
l'~Mh'anst~eant, assignait ce dernier, ainsi
que te gérant du journal, en 10,000 fr. de
dommagea-intérêta.
C'est M" Firmia Faure, la députe de Cli-
chy, qui présente la défenee de M. Henri Ro-
chefort. M'Msunce Quentin, l'excellent con-
seiller municipal du quartier des HaIIoa, dé-
fend M. Delpierre, gérant de l'7)t(?'at:st~ean<.
A rappel do raffaire, M. Henri Rochefort,
trèa. droit, très jeune, s'avance et va t'as-
seoir au banc des accusés à côté de M. Der-
pierre.
La loi n'autorise pas le compte rendu dea
procès en difFamatioa. C'est bien dommage i
Nous aurions eu plaisir, en eS'et, a raconter
en quels termes~pteins de verve et de mali-
cieuse ironie M°I''irminFauro a plaidé.'la
cause.du eé!ebre pamphlétaire.
Comme i!'6'agit d'accueations portées c.on-
tre un homme public,, en aa qualité de depate,
M..Henri. Rochsfort:. soutenait, a.v:ec raison,
que ce.n'.e.st p.aa la correctionnelle, mais bien
!a cour d'assises'qui dcYait.connaUre de l'af-
faire..
M. Allemane n.ëstpM~d9'eet'avtS. La'cor-
reetionneile, où n'eat paii admise la preuve
des faits avancés. lui semble préférable;
Voila de quoi étonner Toujours est-il qu'en
réponse à la thèse do Firmin Faure, qui plai-
dait l'incompétence, M. Allemane a au con-
traire réclamé énargiquement la compétence
do la correctionnelle.
Et, pour appuyer sa ~rétention''il affirmait
n'avoir été difTams par Hochefor~que co?a)ne.
honnie prtu~ A'ua moment doncé, il inte.r-
rompi!. même la ptaidoirie de not.ro ami Fir-.
min Faure, pour dire en manière de preuve
«On m'atraité de mouchard. N
Ce à quoiRochefort riposte du tan au tac,'
dans une boutade quifaitsourire'~&me l'aus-
tère président Pùget: ;« Est-ce que lee mou-
chards ne sont pas des fonctionnairee? s
Après la plaidoirie de M'Hessièrc, qui in-
siste pour In compétence, et une réplique de
M" Firmin Faure, le tribunal .suspend l'au-
:dieR.ce.
11 -revient au bout d'une demi-heure dp
délibération avec un jugement do coinpé-
tence ainsi con~u':
~ejuget~ent
Attendu que Rochefort 'soutient qu'AiIemnne.
a été attaque p~r lui non pa:u' de: actes de.sa..v.ie-
pi'iYëe, mais pour les actes de sa vie publique et
à raison de sa qualité de député;
-Que' par conséquent te {ribuha! corr~ctionno!
est .iiicompÉtcnt pour connaître de 1'aR'aire
Attendu que l'articie paru le 13 mai t902 dans.
't(?'ans:geaa< roprocho a AUemano d'ëti'e. uHe.
«
'attendu qu'il .est manifeste qu'une telle imputa-
tion ne vise pas ]es actes qu'aurait pu commettre'
~Atiemane a raison de'.sa'quatite~de députe, ators-
'que sons Je- ministère Rouvier Alioma'ne ne
~l'étaitpas.encore;
Par ces motifs,
Rejette les conclusions et se déc!arecomp6-
.tëht.
MM. Rochefort etDelpierrcont immédia-
temeatfaitsppcl'de ce jugement..
La di&ct.tssto.mm tonâ ~'e'vi'&ndr'a qu'âpre~
l'arrêt sur-cet appe.1.
A !a sô'rjtie. uhp fou!e sympathique se presse,
~uiour.du directeur de. l'Z~tra~itgfeaTtt qui'.
'parait plus éa'verve que jamais. Des mains'.
se tendent vers'Iui. Une petite ouvrière veut
.s'avancer au premier rang. « Poussez-vous,
'dit-elle à ses vaiains, je veux voir sa ûgnre. D
On cherche Atlemane; maisit t'est prudem-
'ment dérobe aux. Ovations qui i'atten-;
daiënt..
LA eHA!RE B~ÂÏ~~
Permutation refusée. ––Interview da
docteur TiUMx
Le conseil de la Faculté d3 médecine dans
sasoaace du 12 de ce mois avait autorisé le
professeur TiUaux à quittersa ci:aire de cii-
nique chirurgicale pour celle d'anatomie va-
cante par snitë delà démission du profes-
seurFarabeut.
La section permanente du conseil supé-
rieur de l'uistruction publique Tient de
refuser cette permutation par onze veix
'contre une.
Nous sommes aUé demander quelques ex-
plicatiONtace sujetà M. !ë docteur Tiïiaux
On s racpntë, nous dit-i], que !a raison da
refus qu!~ m'était opposé provenait du peu de
temps pendattt.iequet: je .pourrais; occuper la
chaire d'&natomte. Jeserai atteint en effet dans
trois ans par la limita d'âge, mais;c.o motif n'est
pas sérieux;-il y en a certainement ~d'autres
des motifs.extra-médicaux.
-.Sachezquocerefus de permutation nosepro-
duit jamais; il est presque sans exemple.Si, le
fait s'est produit une fois Paul Bert.ministrede
l'in.struction publique, refusa itHayemun.e per-
mutation.
Ce fut également pour des motifs extr%-mé-
dic&ux. Je regrette îteauooup, je i'aYous, la
mesure qui vient d'être prise a mon égard; j'au-
rais souhaité Snir ma carrière coBima je -t'ai.
commencée, par Tanatomie que j'ai professé pen-
dant vingt ans; je suis aaatomiste jusqu'aux-
moeUes j'ëtais, je suis et je resterai anatomiste
jûsqù'àIaCn..
Et se tournant Yer* ses elèYes qui assis-
tent à l'entretien que l'illustre savent yout
bien nous accorder:
Trousseau, leur dit-i!, fit an soir de sa vie
le même souhait que moi it revint à i'anatomie,
et plus heureas que je ne le suis il vit accueillir
favorablement sa juste requête..
Est-ce qu'il ne doit pas être pourvu à ta
nomination d'un titulaire vingt-jours après la
déclaration devacaBoe?
Non, it faudra d'abord nommer un rappor-
teur,. tui_ donner le temps nécessaire pour exécu-
ter cetravait. Bref, je ne crois pas' qu'i! soit
pourvu à la nomination d'un titulaire de ta chaire
d'tnatomie avant les vacances.
Et, en attendant, la'chairo restera vacante
"TROTTtMS EN GHEVE
On mande de Milan:
-Les ouvrières modistes sont en grevé.
EMes demandent cinquante centimes par
jour et le droit d'apprendre leur métier de
modiste, au lieu do tenir lieu de domestique
ehezieurspatrpanoa.
L'ordre n'a pss été troublé. On pense quo
le conSit sera bientôt termine.
LAREPMSSmPUDUEL
Une prcpotition Se Ici de M. GirMit
"M.GirauH, sénateur du Cher, a l'horreur
du due!, aussi voudrait-il'Ie voir disparaître
do nos mœurs car il le trouve indigne de
notre société démocratique. Voici d'ailleurs
ce qu'il on pensa
–Quelle que soit l'origine du due!, son ac-
tion, sous le prétexta de réparation d'honneur,
n'en est pas moins un acte qui met l'homme;
sa.ns expérience des armes, à la merci du pre-
mier bretteur venu, et qui, presque générale-
ment, fait de l'outrage la victime de t'outra-
Eeant.
A son avis, si le duel a survécu, !a faate
en est a la législation actuelle qui, on asei-
mi~n~ le duelliete au meurtrier de droit
commun et!e soumettant aux mêmes 'péna-
lités a presque toujours fait reculer la justice
devant l'enormit* de la peine à appliquer.
C'est en êdictant des peines en rapport avec
tedéUt que l'on peat empêcher le délit, d4c!are
M. Girautt. Et comme les provocations au duel
eat, ;e:ptus.sou.vent, )Kt);r t~~)) ;e~pa~t<;n§ et
!es aetaa f)e!av:tpaMt
ques qa'an peut eïtirper !e duel de Nette So-
ciété.
C'est pourquoi il demanda que so!ent cou-
damnés: lea auteurs du duel à huit ans d'in-
terdiction dea droits civiques et les témoins
& cinq ans de la même peine En cas de mort
ou de récidive les droits civils aèrent inter-
dits pour le même tempe que les droite ci-
viques. Pour les étrangers, M. Girautt pré-
voit !a prisou un an pour les auteurs du due!
et un moiapourlestémoina; l'expulsion du
territoire ensuite.
Féroce dane aon besoin de repl'ession,
l'honorable sénateur veut même frapper les
duellistes français ayant opéré à l'étranger.
Maia que les amateurs de duels se rassu-
rent, ta loi n~est pas encore votée,
1-~s TTr~tmLi~st~m
Attx a,ssîscs
Cet après-midi a comparu, devant !a cour
d'assises de ta Seine le nommé Joseph-Ga-
briel Bonjour, puMiciste, ~gé de vingt-sept
ans, eous l'accusation de faux.
~ï.i'ayocat général Pringuet occupe lo
siège du ministore public~ M° Eruno-Dubrpn
défend l'accuse.
En t899, M. Bogino, sculpteur, s'étant misY
eh relations aveol'aceusé l'occupa a des tra-'
yaux do comptabiiito. Celui-ci proposa à M.'
Bogino, dont la situation .était embarrassée'
de négrier un cei.'tain'nombFe dé. valeurs
compiaKance.
M. Bogiao ayant eonaoBti à se. prêter à ce
genre d'opérationa, Bonjour négocia pour
1~800 francs de valeur* qu'il avait revôtues
de fausses acceptations signées par lui de
faux noms..
L'accuaë explique qu'il a fait !ea faux ponr
obliger M. Bogico et dans l'espoir de monter
une anaire fructueuse do vente et location
d'immeubles. H regrette ses actes et pleure.
Apres une courte de~bëration, Bonjour a
beaeadé d'un Tordict négatif, et la cour a
prononcé son acquittement.
TÉLESR&PHtE~S&N&TH. `:
OnmandsdoMarselUe:
!~e torpillenr rayant à bord le capitaine
do vaisseau Àrago, a commencé les travaux
d'installation de télégraphie sans )61.
Les premières .expériences ~auront lie.u
!ors des grandes manœm'res nava!ea de la
.Méditerranée qui seront dirigcee par l'amira-
liBsime Gervais
Les Tirages d'aujourd'hui
Vitte de Parta 69~9
Ce matin, à dr~heuree, a eu Iteu a'ixMaga-
sins do la Vilio de Paris, rue l..a Fontaine, n
'Auteui!, .untiragë Snaticier intéressant -tes
~obligations de l'emprunt muNicipaI ~é 1899.
(Ctemin"de fer Motropoittàni..).
A co~irage, le'tt~i! a été' extrait de.la
roue trente-trois numéros 'syant droit~d'a-
prps leur ordre de Eoriieaijx lots ci-aprët:
Le auméro .2.01883 est'rembo.Mté par la
~pmme de 100,000 francs.
L'es nuEtéroa 7881G, i5'i.'j04 epn.t rcmba
Les. trente'numéros 6LUYaBts sont rem-
boursés chacun parla Bomote-de tj.OOQfr.
.3'?8.~ 3S769.1 56S58 39351~ 2997(% N8~S
'283Ô3! 276855 3i78?G 5M06 3770.38575B
.16759 3588u8-3t'~8t9 19 H6256 '296888 3:13062
;3489i3 49571 12.~12 S65357 '22t8W 45214
~2â927 277369 381638 'H0956 107174 '.1'2Z6-1.
Aatotal:150,000francsde!ots.
ÉTOUFFE
Mme Pontet, demeuMEt; 18, chemin dox
Maisons, à Choisy, a etpun'é, accideutellet
ment, pendant son scmmei], son jëun& en-
fant, Auguste,qu'eMe avait t'habitude de cou-
cberdansso-ntiit..
LA CHALEUR
Cet après-midi, boulevard Saint-Germain,
à la hauteur du 129, M. Mauger, demeurant
85, rue de Vouiltë, est mort subitement
par suite de ta chaleur.
r~<~s E~-H: <~ s
LE MOïVDE
Très brittante, la dernière soirée de Mme
Madeleine Lemaire. On a tour à tour ap-
plaudi M. Gaubert, le autiste distingue; aï.
Varmbredt, de l'Opéra; M!ie Piérat, de
l'Odéon, et Mme Segond-Weber, admirable
dans des poésies du comte Robert de Mon-.
tesquiou, lequel a récite trois Pi'!e!'esde:son'
réceBtvolume.L
Dans .l'atsisiatnoe priNcesttc de la Toar-
~'Auvergne, duoheese de Rohan, marquise
da Pracomtal, cointe et comtesse de Saus-
sine, comte TornieIIi, ambassadeur d'Italie;
.Mucir-bey, ambassadeur de Turquie; comte
de Guerae, comte de Gabriac, M; et Mme
Paul Escudier~docteur Po~xi, M. Porto-Riche,
Mmes Thouveae); Tfoaard-RiolIo, BeMard,.
Fourtoa, Baigeieres, Hecry Ho.N~~aye, MM.
Abel Hermant, Scm, etc.
–Grand dmcr ctiez lecomtedeJarnac.
Reconnu comtesse de TalIeyrand-Pért-
gord, ducetduche6eedeMoi'temart,etc.
C'est demain, àmidi, que seront célé-
brées, à Saint-Pierre de ChaiIIot, les obsc-
qu&s~de la marquise du TiUet, nouainère.
PETIT BLEU
A Sa -l/s/Mt'J, retne ~!e.Yaitd)'s; jBuc~U!
ha?n-Pa:acc, Londres.
Madame,
Dti sein de notre pauvre terre asservie, si
lourde n mon dernier sommeU, j'ai !e de-
voir de dire à Votre MaJMtt combien est pro-
fonde et sinc&re la part que je prends a ses dou-
leurs et ses angoisses.
Quand en Angleterre, notre psine d'adoption,
dans cstte Cour dont Vous ùtes le sourire, la
homté et !agràc9,onVous parlait de mes frères
du Transvaal luttant pour l'indépendance de
leur so!. Vous vous rappeliez les luttes que vos
frères du Danemark avaient jadis soutenues
pour la même cause dans votre, patrie d'origine.
Quand Vous appreniez l'agonie de milliers d'en*
fa'iits entre les bras des mères, Vous vous souve-
niez que, Vous aussi, aviez connu les deuils ma.
ternels.
Cette communauté de soua'rances a plaidé
pour nous. La première. Vous avez murmuré le
mot de paix, et vos grands yeux, tristes et doux,
se sont vôilés-de chères larmes
.Dieu les a recueillies. Puissent-elles vous
Conserver le Roi t Peôsidenté I~avcFg.
Feu Présidente KmJGER.
Potfr cop!ecoH/o?'nte;
BERTRA~D-FAUVET.
VNFORM~T/O~S
Le ministre de'Ia'guerre a recn ce matin une
délégation du groupe parlementaire d'études des
revendications du personnel des établissements
de l'Etat. MM. Piger, Briant et Charpentier, dé-
putes da la Loire, se sont joints à cette déléga-
tion. qui a entretenu le général André des re-
vendications du personnel décès établissements
on général et de la situation de la manufacture
de Saint-Etienne en particulier.
L'0//tC!c! publiera demain matin la !is
L'Union des comités nationalistes du deuxième
arrondissement rappelle aux électeurs de l'ar-
rondissement que le meeting de protestation
contre l'atteinte portée à la souveraineté du suf-
frage universel par là majorité ministérielle,sou-
mettant M. Syveton.à une enquête, aura. lieu de-
main soir jeudi, à huit heures et demie) au ma-
soir jeu 4"~ h' et Ilemle, au ma-
nège Grouls, 42; rue.d'Enghien,
MM.JuIesLemaitreet U.Syveton prendront
la parole ainst qua MM. JuUen GMOa Ber-
L~<9;~Mi$'tM~. l,
L~MME CHEZ ELLE.
Aux serres mnnicipa!es. Arts et mé-
tiers féminins L'inauguration.
–A merveine. –Espacez seulement U)t
peu plus cea deux vitrines. Très bioB. ce
coup de marteau encore à la secHon rétit'e*
spective.
Ce sont les dernières recommandations d*
Mme Pauline Savari qui va et vient dans le*
serres municipates, eurveiliant les .détails,
consaillant celui-ci, dissuadant celai-là, s'ae*.
quittant avec une activité trë! mascuiïno
de ses fonct!ons de commissaire généra!
L'immense rerriero da Cours-Ia-Reiee où
chaque ehose se plaça et sa tasse, ou les sec-
tions se succédant évoquent bien le. rôle do
la femme à travers les siècles et prsctsent It
comp!exita de set devoirs sociaux, est~
chose rare, prête à recevoir ses hôtes intc.
resaes dès ce jour d'inauguration.
On attend ta visite de M. Loubet, mais as
dernier moment le Président B'oxcase.Oa
se dédommage avec M~f. OamiUe Pelletatiet
TrouiUot, ministres.'de la marine ot du corn"
merce, qui vienàent.uu peu tard jetant datit
la joiië gamme des urintanières toi!ettes una
note qui n'est pas !s plus pimpante~ °
On espérait aussi la présence de M. ChaK-
mië, ministre de i'ittàtrùciioh publique. i
c'est !e chef-adjoint de son cabinet. S!. d'Ar-
dennes de Tmaoe qui le remplace. Avrat
dire, t'inauguratibn est presidéepar M. Pau!.
.Escudier, prcsident du CdMeH municipà!.
qui arrive à deux heures dt se ptait a com-
plimenter chacun et chacuaa de cette heu-
reuse initiative.
De la ga!tt), de t'eIegaKce, ii y a fouie at
premier < jour ') de a madame dans ses saicae
luxueux et pittoresques. On HiYitera le!*
«decrieurs)) de talents fammias u passer ea
revue le tableau rëtrospectif, ou !es modes
ingénieusement varices out gravé leur em-
preinte. où dos portraits et des reliques da
grandoa dames de la a vi!ie c& de !a cour N se
disent les splendeurs du temps échu.
Cet hommage rendu aux beautés d'autre-
fois dans l'efFaccment des ans, on verra tout
ce dont l'esprit féminin est capable, soit que
la femme demeure retenue au fève.'par son
labeur de ménagère et sa ti'tche d'educatrice.
soit que, condamnée à gagner Is droUda-
vivre, elle travaille. Ouvrière, !a vo:c: cou-
rant au dehors, fréquentant l'at
vragos qui assureront soa psiu. ComsdieBne
la voilà campée resplendissante daus le de-
cor prestigieux du thcutre. se maquillant !e
visage,' endossant le costume de la scène. 1~
voici encore marquant son rang daas la di-
versité de l'art et de la science, prôchant-
apôtre de l'économie sociale, contre Ieiléaux qu'il faut combattre.
Un facétieux propose cette pancarte a.l'tm-
tr~e de l'exposition:
«'Prière de laisser à. la porte son parapiuiw
et sou antiféminisme, c
'Parbleu! on ne retrouverait'que tOM-psra-
.pluie! °"
TOMBiS;~MRÎE~S~S
Interview du .gênent C&nonge. Pottf
Alfred de Vigay.
Combien de tpmbea de héros, qui rappel'
lent de glorteuxsouYeairs, sont ubandotuiée~;
et laissées dans Je plus 'comp! .denûsmeat,;
même daBS:nos;~randa ctmetitsrea pat~sieBS~:
Le mausolée d~KeHermaata,Rota!nmect,,est
rouge .par-l'humidité. Avec uae touchantt;
soiltcitude, le _,SoMUCMU' ~]'a!tfafs entreprend
la restauration do cea monuments oubliés..
C'est à M. ie général Canonge qu'est échue
la tâche délicate ds rechercher au Père-La-
chaise, à Montparnasse et à Montmartre, !et
tombes glorieuses menacées de ruine.
–Nous nous heurtons n beaticoap de dmieut-
t6s, nous dit le généra!. Sotivaat'ies famines in-
terviennent pour s'oppasern!a reparatton des.
tombas..
Notre œuvre a subi an tentp! d'arrêt depuis]~
mort da générai de ViUenoisy. L3 gênerai Cha-
t'on est reste trop peu de temps n )~ tôto da no-
tre société pour pouvoir àg~r uti!oi!ien{. Mainte*
nant, nous allons nous remettre a l'ouvrag-e.
La, tombe de Vigny
Notre iaterlocuteur poursuit:
Je vais demander l'apposittan d'un m~
daiUon sur la Yombe d'A!frofi de Vigny a:! eime'
tiëre Montmartre. Cette tombe est délaissée e~
dans nn état lamentable. C'est un spectacle sf<
Higaant pour les admirateurs du poets.
Et M. le général Canonge, qui est un ëcr!<
vain et un lettré, nous parla avec enthou-
Staxme de I'œuvre de Vigny, qm, nous dit.i!
a profondëme'ntimpre~sioho'e les'hommes d&
aa génération
Vigny est un .poète et un .soldat. Dans ~'e)'-
~iude e(grandeM)' mt~aït'M. il a dépeint avec.
justesse et émotion l'esprit d'abnégation et de.
dévouement qui do~ animer/]2se!dat. C'est Lùn
ttvr&.d'une haute probité littéraire et. morale e~
que plus d'un ofSciar peut encore aujourd'hui.
mediter~avecfrmt.
..Voûtez-vous savoir combien cb grand homme
est méconnu? La première foi~ que' j'a)! a: voif
setombe au ctmetiëre Montmartre, ie conserva-
teur d'alors me dit'
« A!fre'd de'Vigny? Qui est-ce? Connais pas
.Et voiia; comment nouscuitivons nos gloires:
Il est certain que- l'heureuee initiative dw
général Canonge aéra unaniment approuvée..
Ajoutons quelle général va faire prochaine*.
ment élever à Avignon un monument à la
mémoire de Coumès, un héros do 1870, dont
~e nom eet lié à l'explosion du pont de Fon*
~tcnoy..
ÉCRASÉ
Cet après-midi, avenue de la Rspubhque,
en face le n° 101, un garçon-livreur, nomma
Jean Girard, en cherchant à arrêter un che-
val emballe attelé à un tombereau/est tomba
à terre et les roues du véhicule lui ont passé
sur le corps.
Gravement bleasé, !t a été transporté &
l'hôpital Tenon.
!MFANT!C!DE
Une domestique, Cecila B. âgée de 29
ana, a jeteaon enfant nouveau-né dans iea
'\vater-c!oeets de !a maison où elte servait,
rue de Seine, à Ivry. Elle a été envoyée M
Dépôt.
UN PEU PARTOUT
Rome. Le juge d'instruction a dépose, &<
ministère de la justice, une;demande d'autorisa-
tion de poursuites contre te ministre des ad'aires
étrangères, M. Prinotti et la députe Franchotti,
pour crimede duel.
Barcelone.–Sept condamnés a des peines di-
verses se sont évadés de 'la prison de Vicu.
après avoir saisi,' baiUohne et mis'sous verrous
le gardien chef de cet étabU:semant pënitancler
au moment où il distribuait la soupe.
La a: Boite aux Lettres
POtfNS ET )ND)SGRÉTtONS
L'état d'un pfix'
Dans les jeunes revues, qui distribuent ?
gloire surtout à leurs amis –M. Michelet
passait pour un écrivain très estimable. De-
puis qu'un jury da crétins (sic) lui a décerna
le prix SuUy-Prudhomme, impatiemment at*
tendu par chacun des concurrents, il n'a plua
aucune valeur, il B'exitte plus.
P!us fort que Ba)zac
KL'~lmutste da Félicien Champsaur, avee
sa force d'observation, et, en plus, l'écriture
trtiato, afnnée, de ses pages vigoureuses,
B'il était dans l'œnvrb de Balzac, serait soa
chef-d'œuvre, t Cette phrato qui m6N-
terait d'être encadrée restera comme wnm<~
~~S ~8~ ~~X~~Kn au
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