Titre : L'Extrême-gauche (Alliance radicale-socialiste) : paraissant le dimanche
Auteur : Alliance radicale-socialiste. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saint-Mandé)
Date d'édition : 1904-04-23
Contributeur : Brousse, Émile (1850-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327724822
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 23 avril 1904 23 avril 1904
Description : 1904/04/23 (A1,N12). 1904/04/23 (A1,N12).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5502431r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-4969
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/12/2010
- ~^Première Année - Numéro 12 PARAIT LE SAMEDI Lyon, le 23 Avril 1904
L'EXTRÊME-GAUCHE
est en vente chez tous Jes
marchands de journaux,
dans tous les Kiosques \ et
chez M. Grassep, déposi-
- tàipe général ,35, quai ide
THôpitaL
^■■■—^I^M: ."
Nous prions les personnesdési-
reuses de recevoir le commencement
de Splendeurs et Misères des
Courtisanes de nous en faire la
demande. Nous nous ferons un plai-
sir de leur adresser FRANCO par
courrier les quatre premiers feuille-
tons-déjà parus.
Maioeyyres Capitalistes
ET BÉUCTIOmUIBES
Il faut convenir que les réaction-
naires font tout ce qu'ils peuvent pour
abrutir nos contemporains. Ils bapti-
sent liberté l'oppression cléricale et
tyrannie l'action syndicale ouvrière.
Après avoir glorifié le crime ; dé ,;
-faux et placé la raison d'Etat au-des- j
sus.du.droit, ils ont pu croire que '
tous les sophismes leur seraient per-.v'
misiét que le public ahurij devenu ]
incapable- de discerner la vérité, du j
mensonge, le juste de l'injuste, le bien "'
dii mât, se laisserait décërveler en '
douceur. ]
Ce décefvêlage par l'abrutissement (
s'y livrent sur le peuple que le décer- "y
vêlage à coups de malraque tenté par l
les brutaux du parti. Les habiles ont s
remisé ce dernier moyen, non parce l
■, que grossier et cruel, mais parce |que *
dangereux. Tel qui nejconsent pas J
à se laisser convaincre à coups de *
trique que le pape est vrai maître de r
- la France, peut se laisser étourdir et
capter par les tourbillonnements 1'
d'une dialectique captieuse où les c
agissements de la logique ont pour c
résultats l'absurde et le contradic- &
toire. n
Aussi voyons-nous les réactionnai- S
* res former aujourd'hui de nouveaux
liens pourencjbaîner la: pensée j)ôpu- a
laire et la contraindre à se renoncer '8(
et à abdiquer. L'immense masse ou- 4
vrière et paysanne attend qu'une loi ; 5
; organise la retraite ■■ pour les vieux P1
travailleurs. Croyezrvous que nos b
bons apôtres de la réaction cléricale
et capitaliste vont combattre de 'front P
ce dé9ir et avouer franchement qu'il A'
leur importe peu que l'ouvrier meure- a<
de faim et de froid quand la vieillesse di
l'a rendu impropre au travail ? Pas «
si simples 1 se
Ces messieurs ont des journaliste» p<
qui savent leur métier, l'exercent en P'<
conscience, si l'on, peut ainsi parler, pi
Demandons-nous l'assurance obli- e?
gatoire pour tous les travailleurs, ce. sa
qui est le.seul moyen de donner véri- Vi
tablement vie et force à une caisse ve
nationale des retraites ? Nous les en-
tendons s'écrier■: « Encore une pbiï- Je
galion, encore une servitude, encore b.c
une tyrannie. ! » so
La liberté, mes bons amis, il n'y a pc
que cela. —- Liberté d'épargner dix au
mille francs de rente sur un salaire av
de cinquante sous, la liberté de crever |e.i
au coin de la borne si l'on n'a pas su
résoudre ce facile problème. de
Car la liberté capitaliste vaut la pu
liberté congrëganiste. Le même so- fui
pbisme, vingt lois analysé et critiqué, de
les engendra. Il ne s'agit que de va
supposer également libre, le savant ^ su
[E et l'ignorant, le: fort et Je.:faible, le
eg riche et le pauvre, -le loup et le mou-
ton, le renard et la poule. Comme
' d'autre part, on est toujours tenté de
. mesurer autrui sur son aune propre,
;1~ celui qui est instruit, vigoureux et
le argenté, donc librë> ne peut pas
s'imaginer que toute l'humanité ne
gj. ; soit point taillée sur le"même patron. -
:Quand Auguste avait bu,la Pologne
?*7,. était ivre,; C'est dajos cet état d'esprit
que se trouvait une des nobles çour^
la tisanes (courtisane, femme de courti-
d- san) de Marie-Antoinette, lorsqu'elle
ar .suggérai t de faire manger delabrio-
— che au, peuple soulevé parce qu'il
manquait de pain.
"~ ' Est-rce qu'il juge aussi les ouvriers
à son aune, le journaliste pieux qui, I
5 récemment, parlant de la réforme et I '.
de la loi des accidents, s'écriait que
. à tant faire en faveur des ouvriers
B. blessés dans le travail, on finirait par ....
Ip voir, des jeunes gens se faire mutiler '>
j. exprés afin de passer tout le^ reste de
Bt leur vie dans la fainéantise ? . {
8 Oui, cet outrage à la nature, à j
le* l'humanité, a pu être lancé à toute j
5_ la classé ouveière par un homme que s
[e sa profession met à l'abri de tout j
._ « accident, comme ses opinions l'ont j
Q mis à i'aibri dé tout besoin. Le nial-
u heureux- n'aperçoit point que, si, par ; .1
Q -impossible,sa supposition était juste, i
n elle serait la plus sanglante condam- ^
nation du régime économique qu'il: E
t défend. Si, en effet/pour se soustraire ]•$
,}■'■' au travail induistriei^ lés jeûnes ou-
,. vrïérs en étaient réduits a sa crifier c
r un de leurs membres, c'est donc qu'il
t serait .devenu : uçe. servitude et upe e
e torture intolérables. Jamais dans ;
e notre critique, pourtant yébémentei tl
B ','np'uf n'ayons juge l'exploitation du a
B travail humain avec ,une; telle sévé-
8 rite. ti
l Comment - trouvez^ vous cet autre si
5 journaliste nipp inoins, bien pensant
5 et bien nourri qui s'épouvante des 9
F charges nouvelles que la loi des: re-
, itraites^ fera peser sur l'industrie ^
nationale et prédit sinistrement J'émi- D;
. gràtipn des capitaux? tr
; . Vpyez^vous ces patrons, dont le P<
. moins chanceux gagne-au moins vingt li!
. t sous par jour sur chacun .des ouvriers
qu'il occupe, installer leurs usines en JJ
Belgique ou èh Allemagne pour ne hi
pas donner deux ou trois sous de ci
, bénéfice ! m
Que dis-je ? En Allemagne ! non ^,
pas. Ils n'iraient pas dans ce pays où ^
fleurissent les quatre . assuranceà : at
i. accident, ; invalidité, vieillesse, ■ mala- le!
die, et où une cinquième l'assurance *l(
Contre le chômage est en train de faire
son pétU bonhomme de chemin. Et ~
-pourtant, voyez, .pas un capitaliste,
pas un patron allemand n'a quittéla Q(
place, tnême depuis! que ces garanties" O]
existent, bien incomplètes et insuffi- U<
sautes encore, on a vu diminuer 16
l'émigration des ouvriers allemands 'ai
vers les Etats-Unis. .
En .Belgique ? Euh ! euh 1 je ne J^
, leur conseillerais.pas dayan tage à nos c|
bons patrons. .Des.; lois d'assurance ; %
sociale sont sur le chantier et elles a
pourraient même entrer en vigueur: *B
au moment même.où ils arriveraient ^*
avec leurs infortunés capitaux ihigra- "ï
leurs. _
Citte histoire',des capitaux en mal _
de fuite me rappelle qu'au moment ?■
où l'impôt progressif sur le revenu LG
fut appliqué en Suisse, dans le canton
de Vaud, trois des plus gros rentiers
vaudois s'expatrièrent pour ne point t
subir la loi inique et spoliatrice. du
le Or, un an après, ils étaient rentrés
u- tous les trois,, eux et leurs fonds,
le Depuis que je connais cette aven-
le tur«, je ne crois plus à l'émigration
e, des capitaux. Je dois à la vérité d'a-
et jouter que je n'y croyais pas beau-
Ss coup plus auparavant,
te Eugène FOURNIÊRK.
I... ———: ■ 's*^v^^ : ;
: Controverse
it
^ Voilà que le citoyen Maxime Rey-
i- nard m'oblige à faire mon petit Brune-
e tière et à engager avec lui une polémi-
(_ '- que sur l'anarchie.
~ II. me reproche, en termes d'ailleurs
ll fort courtois, de combattre trop dure-
ment la propagande abstentionniste
s faite par les anarchistes et il croit de
I voir signaler le « manque de logique et
de solidité » de l'article que j'avais con-
sacré, il y a quinze jours, à un organe
e libertaire en formation.
8 Eh bien, n'en déplaise au citoyen
r .Iley.nard,"je maintiens ce que : j'ai dit
r à ce sujet.
g- Je maintiens qu'il est bizarre que
certains Ubertaires trouvent .de l'ar-
gent ponr faire paraître des journaux
1 préconisant l'abstention électorale,
3 juste au moment ou le parti socialiste
> s'efforce de galvaniser là classe ouvriè-
t rë, afin qu'elle se -défende contre les
représentants du grand patronat et de.
la haute finance—.__ ^ -;.
-, Je imainiiens qu'il : est illpgiqfie que
• ; les anarchisteé s'en prennent de: préfé-
rence aux socialistes dont les théories
économiques sont, moins, que celles
i des autres partis, -~ et le citoyenRey-
nard en convient ~ contradictoiries
1 idesjthéories libertaires.
Maiàje|n'attàqué pas, comme;mon
. contradictoùr ië.pf^teiid à tort, îidéal :
anarchiste^ Tout idéal est respectable.
Ce que j'ai discuta, cê; sont des faits
et des idées.
; Je crois d'ailleurs que 1 anarchie *
théorique (l'autre n'a aucun nom, dans
aucune langue), n'est que du socialisme
prolongé.
Les libertaires doivent en juger au- ,.
trein^nt,^pj^squ'il réservent tous leurs .■
'. sarcasmes, pour lés socialistes. •
U est d'ailleurs facile à comprendre (
que nous ne serons jamais d'accord, (
nous sbeiaiistes, avec les anarchistes. ^
Car, tandis que les partisans de
1 abstention électorale se\ croisent les <
bras et attendent que la société se j
transforme toute seule', nous, pauvres
. politiciens, nous n0us:efforçons de réa- {
User chaque jour quelque amélioration j
au sort qui est fait à l'humanité. t
Nous ne négligeons aucun résultat, j
Nous voulons sans cesse plus de li- /
berté, de bien-être, de lumière et au- c
çun effort ne nous coûte pour que de- -i
main soit meilleur à vivre qu'hier. .
Non. aucun effort, pas même celui ^
d'être livrés en pâture en tant que can- 6
didats, ajoutes lés haines, a toutes les i
attaqués, partant souvent des points t;
les plus opposés de l'horizon poli o
tique. i'
Edouard ARNAUD. f
————--——=— n
^^^^^ - - -- -- 1 ■ - ~. n
On sait à quelle force d'i- ■ J
nertie se heurte tout nouvel f.
organe, surtout s'il est heb- d
domadaire. Nous prions donc v
les militants qui s'intéressent
aU sort de VExtrême Gauche de p
réclamer impérieusement le £
journal dans les kiosques et n
chez les marchands de jour- v<
naux. Nous rappelons encore J
à nos amis que le meilleur Ci
moyen de faire vivre un jour- gi
; nal est de s'y abonner et de
lui procurer de nombreux
abonnés. Nous comptons que
notre appel sera entendu.
Le Petit Commerce gi
et les Congrégations ta
Une des manoeuvres les plus habiles n'
du parti clérical est de propager dans «
i
rés le public cette erreur, que le départ
des Congrégations a été pour le petit
commerce un vrai désastre et que si
3n' les affaires sont difficiles à cette heure,
on on le doit à la politique religieuse du
'a_ ministère. Aussi, nombre de gens
vont-ils affirmant que les jésuites de
IU~ toute robe délogés par M. Combes « fai-
saient marcher le commerce. »
Cette campagne quia déjà porté ses
' fruits aurait des chances de résultats
sérieux si la prospérité régnait dans
les pays où se produit l'exode des Con-
grégationSj — pays dans lesquels on
n'a pas jugé bon d'inquiéter celles qui
^ y sont installées depuis de très nom-
ie- tireuses années. Mais en estai ainsi, et
îi- l'Italie, l'Espagne ou la Belgique,lieux
de prédilection pour celte engeance,
rs jouissent elles d'une prospérité com-
•e. merciale enviable ?
te Evidemment non.
'Z~ Que le petit commerce se donne la
. peine ide réfléchir et examine, sans.
et parti pris quelle situation lui créait les
Q" congrégations, et quelle situation lui
ie crée encore aujourd'hui l'Eglise catho
ligue. Il s'apercevra vite que loin
sn d'être préjudiciable à ses intérêts, le
it départ des premières lui a été favorâ-
. bïe, de,même que l'Eglise se dresse,
ia devant lui en adversaire et en concur-
I. rente^ 11 se rendra compte de la
véracité de ces affirmationsjen ouvrant
11 les yeux à la lumière, des faits.
'•■ Les Congrégations avaient installé
•e boutique dans tous les genres d'indus
h- tries et de commerces. Elles tenaient
is partout des comptoirs. Apparamment
e confites de la plus sainte dévotion et
"du plus profond mépris des lois de ce
* mande, elles s'étaient surtout arran-
gées de façon à étendre leur négoce.
'" Elles fabriquaient du chocolat ; elles
18 distillaient des liqueurs ; elles fournis-
8 saient de la lingerie, de la broderie à
- nos grands magasins ; elles vendaient
s des'vihs, des huiles; des savons, des
cafés, lé tout agrémenté de bénédic-
a tions par dessus le iharchè. Nos petits
1 commerçants avaient donc en face ,
, d'eux des gens qui, non seulement ne ]
g pouvaient pas être leurs clients, mais ^
encore des concurrents redoutables du
fait, que profitant sous couvert de cha- j
3é rite d'une main-d'oeuvre, presque gra- ,
' tuile dans'lés ouvroirs et les orpheli- ]
3 nats, ils pouvaient vendre meilleur
marché. .
-'■ Mais l'Eglise catholique n'est pas en .
j 'resté avec les Congrégations/Elle '
ruine également tous lés jours çertai •
nés de nos branches'florissantes du .,
commerce local. Le « Ni fleurs ni
'. couronnes » bien connu, en est une
preuve évidente.
' Qui donc a acclimaté chez nousle:
i «ni /leurs ni couronnes » pour les entér-
i rements religieux, sinon le parti catho-
, lique? Un grand nombre de petits E
coaimerçants r- et un plus graad e
nombre.d'ouvriers— vivaient de Ja fa
1 brication et de la vente de ces indus . i
tries ! Ils voient tous les jours leurs «
affaires diminuer ! « Ni fleurs, ni cou o
ronnea », mais des messes pour le repos b
des âmes des trépassés. Parce que les a
messes c'est l'Eglise qui les empoche 1
Qui donc encore tente à cette heure ('
de faire disparaître l'usage gui consiste d
à envoyer desJettres de faire part, lors,
d'un mariage, d?un baptême sinon
l'Eglise catholique ? Cet usage permet- ^
tait à des imprimeurs d'occuper des n
ouvriers et à ces ouvriers de nourrir di
leur famille. Actuellement, ça ne se à
fait plus « dans le monde chic, dans le P'
monde bien pensant »J Et comme la l"
masse suit bêtement la Mode, c'est à- *
dire l'exemple, lorsqu'il lui vient d'en
haut, ça ne tardera pes à ne. plus se ie
faire nulle part. Des messes, des béné- 0l
dictions supplémentaires pour les pau- pj
.vres époux et pour les bébés. C'est «i
toujours l'Eglise qui encaissera ! ' l}.
Nous ne voulons pas nous étendre dl
plus longuement sur cette question des d
Congrégations et du petit commerce. ce
La placé dont nous disposons ici ne qi
nous le permet pas. Le, peu que nous de
venons d'en rapporter suffit pour dé- ré
montrer ce que nou9 avons écrit dès le le;
début de cet article : Le petit commer- ço
ce n'a rien perdu au départ des Con- ,' 0'
grégations. • ■ M
Claude LETELLIER. |J
;";':'' ' pi:
Mort de M. Genêt Jjj
■ F
Nous apprenons la mort de M. Eu- ^°
gène Genêt, député radical du Rhône. pC
. Sans être de nos amis, le représen-
tant à la Chambre de la 9m« circon- so
scriplion avait toujours eu une attitude , J?|
nettement rép.pblicsiine qui le fera ve
regretter de la démocratie lyonnaise, et
ne, ■—•—
du Voici, pour chacun des six arrondis-
ens sements, les renseignements que nous
d.e possédons sur les listes présentées aux
rai" électeurs :
aeg 1" ARRONDISSEMENT
:ats A tout seigneur, tout honneur !
ans Donnons dojc de suite la composi
on- lion de la liste dite « libérale »,lisez :
on cléricale réactionnaire,
qui Le Rappel la désigne d'f.illeurs sous
ma- cette dénomination, liste d'opposition
, et républicaine,; , nous, pensons qu'il; a
iux voulu dire: d'opposition à la Répu-
ce, blique? •
m- Les candidats sont,dpnc MM.:
SALLES, avocat ;
CHOM EL, architecte ;
la FICHET, président du Conseil .des
ins. Prud'hommes (patrons) ;
}e? Louis - REYNAUD, ayocat à la Cour
lui d'Appel;
'? LIAUDRAT, fabricant de soieries ;
,m > CROZET, employé de commerce ;
,'e DELORME, ouvrier plombier.
a" • Ce ne sont pas encore, ces candidats;.
'9e qui entreront à l'Hôtel-de Ville 1
I.r/-■ Le. Comité,central des. Républicains.,
I* radicaux a désigné pour, candidats le.s.
Ql citoyens :
i.i BIZET,: conseiller sortant ;
,ge JACQUET, » » ;
°t FAURE, .."■ j) .»...;■■■•.■
^: Laurent CHAT, pubiieiste.
"i Une lutte assez ^vive est engagée pour:'■.
,g la désignation des autres candidats et
^ on ne sera fixé déunitivement que veto
""• df edi soir. Nous croyons, pourtant : sa-
^ voir que le docteur Gaiileton sera
! maintenu et qu il aura avec lui MM.
-^" Justin Gôdart et Herriot.
it 2» ARRONDISSEMENT
38 Les cléricaux ne se pressent pas de
3" publier les noms de leurs candidats,
ts Est ce qu'ils auraient crainte de -les
!e exhiber ? Ou bien veulent il débarquer
e les compromis comme Platon et éprou-
is vent-ils des difficultés ?.'.,■■•
u Sauf deux ou. trois noms, d'ailleurs,
'" • Bonnevay, devenu dépuié.Piaton com-
I" promettant, Chasson trop... illustre, la
l" liste sortante se représentera
r Et M.Gourju trouvera tout simple, de
n demander à rester conseiller munici
" pal, tout en étant sénateur, conseiller
e général etc., etc.,
•j Les Comités radicaux du 2e présen-
,• tent aûi électeurs les candidats sui- .
£" vants: •
: RIVIÈRE, avocat ;
8 GONNÀND ancien boulanger ;
,. MICHALLET, limonadier;
. Au moment de mettre sous presse les
s noms dés autres candidats rie sont pas
i encore connus.
De son côté, la Concentration des
Forces socialistes du &> àrrôndisse-
i me«£ ,présente la liste suivante", qui.
obtiendra certainement un grand nom-
j bre de''voix et qui est précédée dé cet
î appel:
1 Coinilé 4e concentration des forces,socia-
$ listes.— Aux électeurs du deuxième arronr
j dissemenl:
i, Citoyens,
' Le parti socialiste, estimant qu'il y a
lipu d affirmer au. deuxième arrondisse- '
1 ment, comme dans tout le pays sa volonté, t
de faire triompher ses principes,présente (
i à vos suffrages pour les élections munici- j
i pales, une listé de travailleurs' et de mili-
tants dévoués aux intérêts du prolétariat .
et prêts à défendre sur tous les terrains la 1
classe des déshérités et des exploités.
Poursuivant l'émancipation des travail-
leurs par la transformation de l'ordre de ■
choses actuel, ilpense que cette, émanci-
pation doit être l'oeuvre des travailleurs
•ux-mômes, luttant chaque jour pour ob-
tenir plus dé droits et améliorer leur bon-
dition.
C'est pourquoi, sans rien abandonner
de ses revendications finales, il juge, né-,
. cessaire de conquérir les municipalités
qui peuvent par une bonne administration
des intérêts et des services ..publics, faire . ,.t<
régner plus de justice dans la cité, libérer '
les travailleurs de tous ordres, ouvriers,
commerçants, employés, dés charges trop '
lourdes pour eux, et les faire participer
dans une plus large mesure, aux avànta- ges que la société doit également à tous .,
ses membres. ,,
Approuvant l'oeuvre excellente, accom- "
plie par le maire de Lyon et la rhunicipa- 4
lité sortante, désireux de la continuer et e
de l'améliorer, les socialistes que le parti s<
présente aux électeurs s'engagent à lutter ]ï
Ihergiquement pour faire aboutir le plus s,
de réformes démocratiques et sociales
possibles. fj
Ils combattront énergiquement les élus _
sortants de l'arrondissement, c'est-à-dire ,
les représentants dés intérêts de la réâc- a
' lion cléricale et capitaliste, et tous les àd- 81
versaires de l'émancipation intèfleotuellè "s:
et matérielle du peuplé. U
SI»! ; Citoyens,
NA Vous voterez pour les socialistes car
uU- * vous lés avez vus à l'oeuvre i
......Yiye.Ja„Répjublique sociale !
Votez tous .pour les citoyens :
{™?: Édoïiard ARNAUD Marins MOUTET
aux" M*e«««t • -Avocat I li lourd'*)9«l
Claude.OLLAQNIER Pierre CHAPOLARD
; P»ami.del'U»^n MutvaJisU du Hhôrw Négociant en Vint
Maurice VIAL Louis CUZIN
l0sj. tafli|ftyaîiij||fi.SMr.;dilaFgdérat. Ouvrier «feaniciM
,a™ • . . Socii|ifta.Ajitp,noin»4u Jlioje
>ez' admiiiitntihla CiitM on Ecole! B. QAILLABÇD
ous Adolphe MOINE tmSii&w'.
■ion ' JB**"»1!"*" • de OeeW^'lcoifi
la .". 3e ARRq^pi^SJE^ENT •■•'
pu" Bloo p«f>'jblltaln et spelalltte
Fédération auîpriomèUùfaifîrïtâiZal et ra-
; diealrso.ciàliste du Rh6nerFéâé'ràtipri;radi-
.,. càle-èacialiste de 'Ë^àh-èi'Mu'khÔ^^Fédé-
; ration socialiste autonome'dv Èliône.
des Fédération du Rhône du parti socialiste de
France,.
}Ur BATAILLE, conseiller sortant, adjoint
■■"■-' aumaiTe ;
DECLÈRIS, conseiller sortant, adjoint
au maire; r
'"BËAÛVISAGE, conseiller sortant, ad-
t joint au maire :
Bi ''.BRUNÂttb, coiiseJUler sortant, adjoint
im âuinàire;;:\•--'-''',:r}i' "no"'
,..'■'"' ABEL, coi^seiller sortant, secrétaire
m: M cçnaéaH ■ ■■*?■'"'■>■?&' - h**--:
André MENÙT, conseiller sortant ;
HÔFPER, ' '; » » ;
CAILLOT, » j». ;
! VEYRON, » » ;
. CÂRLÉ, » » ;
^ '■' GlfssÉt,; lithographe ;
~*'-' . FORÊT riêveû"hëgocîaiit en vins, dé-
~- iè&U&G&ïën&": '■'-•' ^'n ' '•
,a' ' •■K ' MÂ-RRO, méc'anicîèû ;
"? fticHERA^D, 1 èordonnier ;
■': Étiënhe RoGNpN.sc^lptëur ;
TixiÊR, comptable.
Ces noms sont certainement ceux des
3e: •futu'rs^liïsT' 1" '. -■■■i':^'} ••T.:.i.-:;.j.;
' ' Notons, cependant. qu?on parle d'une
es liste; ÇoumesT.'.Mairët,: Màssonj etc.,
3r annoncée déjà par affiches.
u- Enfin, nous, aurons la liste des «gran-
descheminées »l Xignoh, Mârïnonnier
s etCiè; ; !"'"'"-'-- ' "; ';;,; M y"'
j. Une liste cléricale sera présentée
ia laquelle unie a la liste bonardiàtë.enlè
vera :biéù éinq cents; yolx' de' taécon-
ie tents, de cléricaux e( d'iinbécllès.
;i. 5« ARRONDI8SEHENT
,r Concentration des forces républicaines et so-
cialistes réunies du.S* arrondissement.
LAVIGNE; adjoint au maire ;
r" MARIETTON, » " ;
. MÈRirfïÎLON, conseiller sortant ;
; "VOIDÏÈ^,-'""'^"»-"' ■"•'»"" ;
RENARD, délégué cantonal ;
..: vftC,-""'""'1-' "f■'■':;■■ W ■ ";■
ROÛSTANG, commirièrçant ;
18 Nov EL, commerçant.
'8 Là encore, ce sont les noms des
futurs'élus.
« Mais il y a la liste Ravarin. dont la
':. .composition indique.bien la tendance.
u\ ' MM. FLEORY-RAVARIN ;
i- , Docteur ÀUfiRÔs;
it; CHARÇJÙJT,'profjesseur.au Lycée ;
DiÈMARLE.docteur enàrbit ; '
ÂNipRévPnârihaciën..;""
- pè; REULiE;
BÀLLÀNDi
PLOT.
i iÇejtte liste sera;soutenue, par le.Nou-
. véilïsie, lé Salui et le Jiappei Les élec-
^, ,teurs,ne,selaisseront;donc pas pren-
3 dre au. républicanisme de ces Mes-
■ sieurs.
[ 6e ARRONDJSSEMBNT
t Bloc des Coniités Républicains et Socialistes,
Alliance Républicaine Socialiste, Parti
Socialiste de France, Comité Ràdical-
[ '] Socialiste.; Comité général des Républicains
et des Socialistes anticléricaux.
i Docteur AUG.ÀGJJEDR^ maire de Lyon;
CADET, adjoint àurnïàifë' ;
CÙRTELIN; conseiller sortant ;
FALCONNIER, »' n ;
Roux, » » ;
' PIÂTON, employé.d;e,commerce ;
BARBERO, pharmacien, délégué can-
tonal ;
: GIPON, industriel ;
VOILLOT, menuisier.
FAGOTV conseiller sortant.
Nous souhaitons vivement le .succès
de cette liste qui passera, ad premier
tour, malgré des iriancpuyreài de M.
Robin qui tout en se d$j[e^dànt, publl-
quèinënt d'être un' antlaugàgneuriste
et tout en ptômëttàiit de', faire bloc au
second tour; désiré; vivement l'échec de
là listé dés comités républicains et
socialistes.
L'accueil chaleureux — à rebours —
fait aux sieurs' Bàby,: Meunier et Bé-
rard par les électeurs de la. Buanderie,
dimanche dernier, à paru refroidir
singulièrement l'ardeur de ces mes-
sieurs qui semblent abandonner toute
idée de candidature.
L'EXTRÊME-GAUCHE
est en vente chez tous Jes
marchands de journaux,
dans tous les Kiosques \ et
chez M. Grassep, déposi-
- tàipe général ,35, quai ide
THôpitaL
^■■■—^I^M: ."
Nous prions les personnesdési-
reuses de recevoir le commencement
de Splendeurs et Misères des
Courtisanes de nous en faire la
demande. Nous nous ferons un plai-
sir de leur adresser FRANCO par
courrier les quatre premiers feuille-
tons-déjà parus.
Maioeyyres Capitalistes
ET BÉUCTIOmUIBES
Il faut convenir que les réaction-
naires font tout ce qu'ils peuvent pour
abrutir nos contemporains. Ils bapti-
sent liberté l'oppression cléricale et
tyrannie l'action syndicale ouvrière.
Après avoir glorifié le crime ; dé ,;
-faux et placé la raison d'Etat au-des- j
sus.du.droit, ils ont pu croire que '
tous les sophismes leur seraient per-.v'
misiét que le public ahurij devenu ]
incapable- de discerner la vérité, du j
mensonge, le juste de l'injuste, le bien "'
dii mât, se laisserait décërveler en '
douceur. ]
Ce décefvêlage par l'abrutissement (
s'y livrent sur le peuple que le décer- "y
vêlage à coups de malraque tenté par l
les brutaux du parti. Les habiles ont s
remisé ce dernier moyen, non parce l
■, que grossier et cruel, mais parce |que *
dangereux. Tel qui nejconsent pas J
à se laisser convaincre à coups de *
trique que le pape est vrai maître de r
- la France, peut se laisser étourdir et
capter par les tourbillonnements 1'
d'une dialectique captieuse où les c
agissements de la logique ont pour c
résultats l'absurde et le contradic- &
toire. n
Aussi voyons-nous les réactionnai- S
* res former aujourd'hui de nouveaux
liens pourencjbaîner la: pensée j)ôpu- a
laire et la contraindre à se renoncer '8(
et à abdiquer. L'immense masse ou- 4
vrière et paysanne attend qu'une loi ; 5
; organise la retraite ■■ pour les vieux P1
travailleurs. Croyezrvous que nos b
bons apôtres de la réaction cléricale
et capitaliste vont combattre de 'front P
ce dé9ir et avouer franchement qu'il A'
leur importe peu que l'ouvrier meure- a<
de faim et de froid quand la vieillesse di
l'a rendu impropre au travail ? Pas «
si simples 1 se
Ces messieurs ont des journaliste» p<
qui savent leur métier, l'exercent en P'<
conscience, si l'on, peut ainsi parler, pi
Demandons-nous l'assurance obli- e?
gatoire pour tous les travailleurs, ce. sa
qui est le.seul moyen de donner véri- Vi
tablement vie et force à une caisse ve
nationale des retraites ? Nous les en-
tendons s'écrier■: « Encore une pbiï- Je
galion, encore une servitude, encore b.c
une tyrannie. ! » so
La liberté, mes bons amis, il n'y a pc
que cela. —- Liberté d'épargner dix au
mille francs de rente sur un salaire av
de cinquante sous, la liberté de crever |e.i
au coin de la borne si l'on n'a pas su
résoudre ce facile problème. de
Car la liberté capitaliste vaut la pu
liberté congrëganiste. Le même so- fui
pbisme, vingt lois analysé et critiqué, de
les engendra. Il ne s'agit que de va
supposer également libre, le savant ^ su
[E et l'ignorant, le: fort et Je.:faible, le
eg riche et le pauvre, -le loup et le mou-
ton, le renard et la poule. Comme
' d'autre part, on est toujours tenté de
. mesurer autrui sur son aune propre,
;1~ celui qui est instruit, vigoureux et
le argenté, donc librë> ne peut pas
s'imaginer que toute l'humanité ne
gj. ; soit point taillée sur le"même patron. -
:Quand Auguste avait bu,la Pologne
?*7,. était ivre,; C'est dajos cet état d'esprit
que se trouvait une des nobles çour^
la tisanes (courtisane, femme de courti-
d- san) de Marie-Antoinette, lorsqu'elle
ar .suggérai t de faire manger delabrio-
— che au, peuple soulevé parce qu'il
manquait de pain.
"~ ' Est-rce qu'il juge aussi les ouvriers
à son aune, le journaliste pieux qui, I
5 récemment, parlant de la réforme et I '.
de la loi des accidents, s'écriait que
. à tant faire en faveur des ouvriers
B. blessés dans le travail, on finirait par ....
Ip voir, des jeunes gens se faire mutiler '>
j. exprés afin de passer tout le^ reste de
Bt leur vie dans la fainéantise ? . {
8 Oui, cet outrage à la nature, à j
le* l'humanité, a pu être lancé à toute j
5_ la classé ouveière par un homme que s
[e sa profession met à l'abri de tout j
._ « accident, comme ses opinions l'ont j
Q mis à i'aibri dé tout besoin. Le nial-
u heureux- n'aperçoit point que, si, par ; .1
Q -impossible,sa supposition était juste, i
n elle serait la plus sanglante condam- ^
nation du régime économique qu'il: E
t défend. Si, en effet/pour se soustraire ]•$
,}■'■' au travail induistriei^ lés jeûnes ou-
,. vrïérs en étaient réduits a sa crifier c
r un de leurs membres, c'est donc qu'il
t serait .devenu : uçe. servitude et upe e
e torture intolérables. Jamais dans ;
e notre critique, pourtant yébémentei tl
B ','np'uf n'ayons juge l'exploitation du a
B travail humain avec ,une; telle sévé-
8 rite. ti
l Comment - trouvez^ vous cet autre si
5 journaliste nipp inoins, bien pensant
5 et bien nourri qui s'épouvante des 9
F charges nouvelles que la loi des: re-
, itraites^ fera peser sur l'industrie ^
nationale et prédit sinistrement J'émi- D;
. gràtipn des capitaux? tr
; . Vpyez^vous ces patrons, dont le P<
. moins chanceux gagne-au moins vingt li!
. t sous par jour sur chacun .des ouvriers
qu'il occupe, installer leurs usines en JJ
Belgique ou èh Allemagne pour ne hi
pas donner deux ou trois sous de ci
, bénéfice ! m
Que dis-je ? En Allemagne ! non ^,
pas. Ils n'iraient pas dans ce pays où ^
fleurissent les quatre . assuranceà : at
i. accident, ; invalidité, vieillesse, ■ mala- le!
die, et où une cinquième l'assurance *l(
Contre le chômage est en train de faire
son pétU bonhomme de chemin. Et ~
-pourtant, voyez, .pas un capitaliste,
pas un patron allemand n'a quittéla Q(
place, tnême depuis! que ces garanties" O]
existent, bien incomplètes et insuffi- U<
sautes encore, on a vu diminuer 16
l'émigration des ouvriers allemands 'ai
vers les Etats-Unis. .
En .Belgique ? Euh ! euh 1 je ne J^
, leur conseillerais.pas dayan tage à nos c|
bons patrons. .Des.; lois d'assurance ; %
sociale sont sur le chantier et elles a
pourraient même entrer en vigueur: *B
au moment même.où ils arriveraient ^*
avec leurs infortunés capitaux ihigra- "ï
leurs. _
Citte histoire',des capitaux en mal _
de fuite me rappelle qu'au moment ?■
où l'impôt progressif sur le revenu LG
fut appliqué en Suisse, dans le canton
de Vaud, trois des plus gros rentiers
vaudois s'expatrièrent pour ne point t
subir la loi inique et spoliatrice. du
le Or, un an après, ils étaient rentrés
u- tous les trois,, eux et leurs fonds,
le Depuis que je connais cette aven-
le tur«, je ne crois plus à l'émigration
e, des capitaux. Je dois à la vérité d'a-
et jouter que je n'y croyais pas beau-
Ss coup plus auparavant,
te Eugène FOURNIÊRK.
I... ———: ■ 's*^v^^ : ;
: Controverse
it
^ Voilà que le citoyen Maxime Rey-
i- nard m'oblige à faire mon petit Brune-
e tière et à engager avec lui une polémi-
(_ '- que sur l'anarchie.
~ II. me reproche, en termes d'ailleurs
ll fort courtois, de combattre trop dure-
ment la propagande abstentionniste
s faite par les anarchistes et il croit de
I voir signaler le « manque de logique et
de solidité » de l'article que j'avais con-
sacré, il y a quinze jours, à un organe
e libertaire en formation.
8 Eh bien, n'en déplaise au citoyen
r .Iley.nard,"je maintiens ce que : j'ai dit
r à ce sujet.
g- Je maintiens qu'il est bizarre que
certains Ubertaires trouvent .de l'ar-
gent ponr faire paraître des journaux
1 préconisant l'abstention électorale,
3 juste au moment ou le parti socialiste
> s'efforce de galvaniser là classe ouvriè-
t rë, afin qu'elle se -défende contre les
représentants du grand patronat et de.
la haute finance—.__ ^ -;.
-, Je imainiiens qu'il : est illpgiqfie que
• ; les anarchisteé s'en prennent de: préfé-
rence aux socialistes dont les théories
économiques sont, moins, que celles
i des autres partis, -~ et le citoyenRey-
nard en convient ~ contradictoiries
1 idesjthéories libertaires.
Maiàje|n'attàqué pas, comme;mon
. contradictoùr ië.pf^teiid à tort, îidéal :
anarchiste^ Tout idéal est respectable.
Ce que j'ai discuta, cê; sont des faits
et des idées.
; Je crois d'ailleurs que 1 anarchie *
théorique (l'autre n'a aucun nom, dans
aucune langue), n'est que du socialisme
prolongé.
Les libertaires doivent en juger au- ,.
trein^nt,^pj^squ'il réservent tous leurs .■
'. sarcasmes, pour lés socialistes. •
U est d'ailleurs facile à comprendre (
que nous ne serons jamais d'accord, (
nous sbeiaiistes, avec les anarchistes. ^
Car, tandis que les partisans de
1 abstention électorale se\ croisent les <
bras et attendent que la société se j
transforme toute seule', nous, pauvres
. politiciens, nous n0us:efforçons de réa- {
User chaque jour quelque amélioration j
au sort qui est fait à l'humanité. t
Nous ne négligeons aucun résultat, j
Nous voulons sans cesse plus de li- /
berté, de bien-être, de lumière et au- c
çun effort ne nous coûte pour que de- -i
main soit meilleur à vivre qu'hier. .
Non. aucun effort, pas même celui ^
d'être livrés en pâture en tant que can- 6
didats, ajoutes lés haines, a toutes les i
attaqués, partant souvent des points t;
les plus opposés de l'horizon poli o
tique. i'
Edouard ARNAUD. f
————--——=— n
^^^^^ - - -- -- 1 ■ - ~. n
On sait à quelle force d'i- ■ J
nertie se heurte tout nouvel f.
organe, surtout s'il est heb- d
domadaire. Nous prions donc v
les militants qui s'intéressent
aU sort de VExtrême Gauche de p
réclamer impérieusement le £
journal dans les kiosques et n
chez les marchands de jour- v<
naux. Nous rappelons encore J
à nos amis que le meilleur Ci
moyen de faire vivre un jour- gi
; nal est de s'y abonner et de
lui procurer de nombreux
abonnés. Nous comptons que
notre appel sera entendu.
Le Petit Commerce gi
et les Congrégations ta
Une des manoeuvres les plus habiles n'
du parti clérical est de propager dans «
i
rés le public cette erreur, que le départ
des Congrégations a été pour le petit
commerce un vrai désastre et que si
3n' les affaires sont difficiles à cette heure,
on on le doit à la politique religieuse du
'a_ ministère. Aussi, nombre de gens
vont-ils affirmant que les jésuites de
IU~ toute robe délogés par M. Combes « fai-
saient marcher le commerce. »
Cette campagne quia déjà porté ses
' fruits aurait des chances de résultats
sérieux si la prospérité régnait dans
les pays où se produit l'exode des Con-
grégationSj — pays dans lesquels on
n'a pas jugé bon d'inquiéter celles qui
^ y sont installées depuis de très nom-
ie- tireuses années. Mais en estai ainsi, et
îi- l'Italie, l'Espagne ou la Belgique,lieux
de prédilection pour celte engeance,
rs jouissent elles d'une prospérité com-
•e. merciale enviable ?
te Evidemment non.
'Z~ Que le petit commerce se donne la
. peine ide réfléchir et examine, sans.
et parti pris quelle situation lui créait les
Q" congrégations, et quelle situation lui
ie crée encore aujourd'hui l'Eglise catho
ligue. Il s'apercevra vite que loin
sn d'être préjudiciable à ses intérêts, le
it départ des premières lui a été favorâ-
. bïe, de,même que l'Eglise se dresse,
ia devant lui en adversaire et en concur-
I. rente^ 11 se rendra compte de la
véracité de ces affirmationsjen ouvrant
11 les yeux à la lumière, des faits.
'•■ Les Congrégations avaient installé
•e boutique dans tous les genres d'indus
h- tries et de commerces. Elles tenaient
is partout des comptoirs. Apparamment
e confites de la plus sainte dévotion et
"du plus profond mépris des lois de ce
* mande, elles s'étaient surtout arran-
gées de façon à étendre leur négoce.
'" Elles fabriquaient du chocolat ; elles
18 distillaient des liqueurs ; elles fournis-
8 saient de la lingerie, de la broderie à
- nos grands magasins ; elles vendaient
s des'vihs, des huiles; des savons, des
cafés, lé tout agrémenté de bénédic-
a tions par dessus le iharchè. Nos petits
1 commerçants avaient donc en face ,
, d'eux des gens qui, non seulement ne ]
g pouvaient pas être leurs clients, mais ^
encore des concurrents redoutables du
fait, que profitant sous couvert de cha- j
3é rite d'une main-d'oeuvre, presque gra- ,
' tuile dans'lés ouvroirs et les orpheli- ]
3 nats, ils pouvaient vendre meilleur
marché. .
-'■ Mais l'Eglise catholique n'est pas en .
j 'resté avec les Congrégations/Elle '
ruine également tous lés jours çertai •
nés de nos branches'florissantes du .,
commerce local. Le « Ni fleurs ni
'. couronnes » bien connu, en est une
preuve évidente.
' Qui donc a acclimaté chez nousle:
i «ni /leurs ni couronnes » pour les entér-
i rements religieux, sinon le parti catho-
, lique? Un grand nombre de petits E
coaimerçants r- et un plus graad e
nombre.d'ouvriers— vivaient de Ja fa
1 brication et de la vente de ces indus . i
tries ! Ils voient tous les jours leurs «
affaires diminuer ! « Ni fleurs, ni cou o
ronnea », mais des messes pour le repos b
des âmes des trépassés. Parce que les a
messes c'est l'Eglise qui les empoche 1
Qui donc encore tente à cette heure ('
de faire disparaître l'usage gui consiste d
à envoyer desJettres de faire part, lors,
d'un mariage, d?un baptême sinon
l'Eglise catholique ? Cet usage permet- ^
tait à des imprimeurs d'occuper des n
ouvriers et à ces ouvriers de nourrir di
leur famille. Actuellement, ça ne se à
fait plus « dans le monde chic, dans le P'
monde bien pensant »J Et comme la l"
masse suit bêtement la Mode, c'est à- *
dire l'exemple, lorsqu'il lui vient d'en
haut, ça ne tardera pes à ne. plus se ie
faire nulle part. Des messes, des béné- 0l
dictions supplémentaires pour les pau- pj
.vres époux et pour les bébés. C'est «i
toujours l'Eglise qui encaissera ! ' l}.
Nous ne voulons pas nous étendre dl
plus longuement sur cette question des d
Congrégations et du petit commerce. ce
La placé dont nous disposons ici ne qi
nous le permet pas. Le, peu que nous de
venons d'en rapporter suffit pour dé- ré
montrer ce que nou9 avons écrit dès le le;
début de cet article : Le petit commer- ço
ce n'a rien perdu au départ des Con- ,' 0'
grégations. • ■ M
Claude LETELLIER. |J
;";':'' ' pi:
Mort de M. Genêt Jjj
■ F
Nous apprenons la mort de M. Eu- ^°
gène Genêt, député radical du Rhône. pC
. Sans être de nos amis, le représen-
tant à la Chambre de la 9m« circon- so
scriplion avait toujours eu une attitude , J?|
nettement rép.pblicsiine qui le fera ve
regretter de la démocratie lyonnaise, et
ne, ■—•—
du Voici, pour chacun des six arrondis-
ens sements, les renseignements que nous
d.e possédons sur les listes présentées aux
rai" électeurs :
aeg 1" ARRONDISSEMENT
:ats A tout seigneur, tout honneur !
ans Donnons dojc de suite la composi
on- lion de la liste dite « libérale »,lisez :
on cléricale réactionnaire,
qui Le Rappel la désigne d'f.illeurs sous
ma- cette dénomination, liste d'opposition
, et républicaine,; , nous, pensons qu'il; a
iux voulu dire: d'opposition à la Répu-
ce, blique? •
m- Les candidats sont,dpnc MM.:
SALLES, avocat ;
CHOM EL, architecte ;
la FICHET, président du Conseil .des
ins. Prud'hommes (patrons) ;
}e? Louis - REYNAUD, ayocat à la Cour
lui d'Appel;
'? LIAUDRAT, fabricant de soieries ;
,m > CROZET, employé de commerce ;
,'e DELORME, ouvrier plombier.
a" • Ce ne sont pas encore, ces candidats;.
'9e qui entreront à l'Hôtel-de Ville 1
I.r/-■ Le. Comité,central des. Républicains.,
I* radicaux a désigné pour, candidats le.s.
Ql citoyens :
i.i BIZET,: conseiller sortant ;
,ge JACQUET, » » ;
°t FAURE, .."■ j) .»...;■■■•.■
^: Laurent CHAT, pubiieiste.
"i Une lutte assez ^vive est engagée pour:'■.
,g la désignation des autres candidats et
^ on ne sera fixé déunitivement que veto
""• df edi soir. Nous croyons, pourtant : sa-
^ voir que le docteur Gaiileton sera
! maintenu et qu il aura avec lui MM.
-^" Justin Gôdart et Herriot.
it 2» ARRONDISSEMENT
38 Les cléricaux ne se pressent pas de
3" publier les noms de leurs candidats,
ts Est ce qu'ils auraient crainte de -les
!e exhiber ? Ou bien veulent il débarquer
e les compromis comme Platon et éprou-
is vent-ils des difficultés ?.'.,■■•
u Sauf deux ou. trois noms, d'ailleurs,
'" • Bonnevay, devenu dépuié.Piaton com-
I" promettant, Chasson trop... illustre, la
l" liste sortante se représentera
r Et M.Gourju trouvera tout simple, de
n demander à rester conseiller munici
" pal, tout en étant sénateur, conseiller
e général etc., etc.,
•j Les Comités radicaux du 2e présen-
,• tent aûi électeurs les candidats sui- .
£" vants: •
: RIVIÈRE, avocat ;
8 GONNÀND ancien boulanger ;
,. MICHALLET, limonadier;
. Au moment de mettre sous presse les
s noms dés autres candidats rie sont pas
i encore connus.
De son côté, la Concentration des
Forces socialistes du &> àrrôndisse-
i me«£ ,présente la liste suivante", qui.
obtiendra certainement un grand nom-
j bre de''voix et qui est précédée dé cet
î appel:
1 Coinilé 4e concentration des forces,socia-
$ listes.— Aux électeurs du deuxième arronr
j dissemenl:
i, Citoyens,
' Le parti socialiste, estimant qu'il y a
lipu d affirmer au. deuxième arrondisse- '
1 ment, comme dans tout le pays sa volonté, t
de faire triompher ses principes,présente (
i à vos suffrages pour les élections munici- j
i pales, une listé de travailleurs' et de mili-
tants dévoués aux intérêts du prolétariat .
et prêts à défendre sur tous les terrains la 1
classe des déshérités et des exploités.
Poursuivant l'émancipation des travail-
leurs par la transformation de l'ordre de ■
choses actuel, ilpense que cette, émanci-
pation doit être l'oeuvre des travailleurs
•ux-mômes, luttant chaque jour pour ob-
tenir plus dé droits et améliorer leur bon-
dition.
C'est pourquoi, sans rien abandonner
de ses revendications finales, il juge, né-,
. cessaire de conquérir les municipalités
qui peuvent par une bonne administration
des intérêts et des services ..publics, faire . ,.t<
régner plus de justice dans la cité, libérer '
les travailleurs de tous ordres, ouvriers,
commerçants, employés, dés charges trop '
lourdes pour eux, et les faire participer
dans une plus large mesure, aux avànta-
ses membres. ,,
Approuvant l'oeuvre excellente, accom- "
plie par le maire de Lyon et la rhunicipa- 4
lité sortante, désireux de la continuer et e
de l'améliorer, les socialistes que le parti s<
présente aux électeurs s'engagent à lutter ]ï
Ihergiquement pour faire aboutir le plus s,
de réformes démocratiques et sociales
possibles. fj
Ils combattront énergiquement les élus _
sortants de l'arrondissement, c'est-à-dire ,
les représentants dés intérêts de la réâc- a
' lion cléricale et capitaliste, et tous les àd- 81
versaires de l'émancipation intèfleotuellè "s:
et matérielle du peuplé. U
SI»! ; Citoyens,
NA Vous voterez pour les socialistes car
uU- * vous lés avez vus à l'oeuvre i
......Yiye.Ja„Répjublique sociale !
Votez tous .pour les citoyens :
{™?: Édoïiard ARNAUD Marins MOUTET
aux" M*e«««t • -Avocat I li lourd'*)9«l
Claude.OLLAQNIER Pierre CHAPOLARD
; P»ami.del'U»^n MutvaJisU du Hhôrw Négociant en Vint
Maurice VIAL Louis CUZIN
l0sj. tafli|ftyaîiij||fi.SMr.;dilaFgdérat. Ouvrier «feaniciM
,a™ • . . Socii|ifta.Ajitp,noin»4u Jlioje
>ez' admiiiitntihla CiitM on Ecole! B. QAILLABÇD
ous Adolphe MOINE tmSii&w'.
■ion ' JB**"»1!"*" • de OeeW^'lcoifi
la .". 3e ARRq^pi^SJE^ENT •■•'
pu" Bloo p«f>'jblltaln et spelalltte
Fédération auîpriomèUùfaifîrïtâiZal et ra-
; diealrso.ciàliste du Rh6nerFéâé'ràtipri;radi-
.,. càle-èacialiste de 'Ë^àh-èi'Mu'khÔ^^Fédé-
; ration socialiste autonome'dv Èliône.
des Fédération du Rhône du parti socialiste de
France,.
}Ur BATAILLE, conseiller sortant, adjoint
■■"■-' aumaiTe ;
DECLÈRIS, conseiller sortant, adjoint
au maire; r
'"BËAÛVISAGE, conseiller sortant, ad-
t joint au maire :
Bi ''.BRUNÂttb, coiiseJUler sortant, adjoint
im âuinàire;;:\•--'-''',:r}i' "no"'
,..'■'"' ABEL, coi^seiller sortant, secrétaire
m: M cçnaéaH ■ ■■*?■'"'■>■?&' - h**--:
André MENÙT, conseiller sortant ;
HÔFPER, ' '; » » ;
CAILLOT, » j». ;
! VEYRON, » » ;
. CÂRLÉ, » » ;
^ '■' GlfssÉt,; lithographe ;
~*'-' . FORÊT riêveû"hëgocîaiit en vins, dé-
~- iè&U&G&ïën&": '■'-•' ^'n ' '•
,a' ' •■K ' MÂ-RRO, méc'anicîèû ;
"? fticHERA^D, 1 èordonnier ;
■': Étiënhe RoGNpN.sc^lptëur ;
TixiÊR, comptable.
Ces noms sont certainement ceux des
3e: •futu'rs^liïsT' 1" '. -■■■i':^'} ••T.:.i.-:;.j.;
' ' Notons, cependant. qu?on parle d'une
es liste; ÇoumesT.'.Mairët,: Màssonj etc.,
3r annoncée déjà par affiches.
u- Enfin, nous, aurons la liste des «gran-
descheminées »l Xignoh, Mârïnonnier
s etCiè; ; !"'"'"-'-- ' "; ';;,; M y"'
j. Une liste cléricale sera présentée
ia laquelle unie a la liste bonardiàtë.enlè
vera :biéù éinq cents; yolx' de' taécon-
ie tents, de cléricaux e( d'iinbécllès.
;i. 5« ARRONDI8SEHENT
,r Concentration des forces républicaines et so-
cialistes réunies du.S* arrondissement.
LAVIGNE; adjoint au maire ;
r" MARIETTON, » " ;
. MÈRirfïÎLON, conseiller sortant ;
; "VOIDÏÈ^,-'""'^"»-"' ■"•'»"" ;
RENARD, délégué cantonal ;
..: vftC,-""'""'1-' "f■'■':;■■ W ■ ";■
ROÛSTANG, commirièrçant ;
18 Nov EL, commerçant.
'8 Là encore, ce sont les noms des
futurs'élus.
« Mais il y a la liste Ravarin. dont la
':. .composition indique.bien la tendance.
u\ ' MM. FLEORY-RAVARIN ;
i- , Docteur ÀUfiRÔs;
it; CHARÇJÙJT,'profjesseur.au Lycée ;
DiÈMARLE.docteur enàrbit ; '
ÂNipRévPnârihaciën..;""
- pè; REULiE;
BÀLLÀNDi
PLOT.
i iÇejtte liste sera;soutenue, par le.Nou-
. véilïsie, lé Salui et le Jiappei Les élec-
^, ,teurs,ne,selaisseront;donc pas pren-
3 dre au. républicanisme de ces Mes-
■ sieurs.
[ 6e ARRONDJSSEMBNT
t Bloc des Coniités Républicains et Socialistes,
Alliance Républicaine Socialiste, Parti
Socialiste de France, Comité Ràdical-
[ '] Socialiste.; Comité général des Républicains
et des Socialistes anticléricaux.
i Docteur AUG.ÀGJJEDR^ maire de Lyon;
CADET, adjoint àurnïàifë' ;
CÙRTELIN; conseiller sortant ;
FALCONNIER, »' n ;
Roux, » » ;
' PIÂTON, employé.d;e,commerce ;
BARBERO, pharmacien, délégué can-
tonal ;
: GIPON, industriel ;
VOILLOT, menuisier.
FAGOTV conseiller sortant.
Nous souhaitons vivement le .succès
de cette liste qui passera, ad premier
tour, malgré des iriancpuyreài de M.
Robin qui tout en se d$j[e^dànt, publl-
quèinënt d'être un' antlaugàgneuriste
et tout en ptômëttàiit de', faire bloc au
second tour; désiré; vivement l'échec de
là listé dés comités républicains et
socialistes.
L'accueil chaleureux — à rebours —
fait aux sieurs' Bàby,: Meunier et Bé-
rard par les électeurs de la. Buanderie,
dimanche dernier, à paru refroidir
singulièrement l'ardeur de ces mes-
sieurs qui semblent abandonner toute
idée de candidature.
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