Titre : Le Journal pour rire : journal d'images, journal comique, critique, satirique, lithographique... / dirigé par Ch. Philipon,...
Éditeur : Aubert et cie (Paris)
Date d'édition : 1855-02-24
Contributeur : Philipon, Charles (1800-1862). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32802279b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1823 Nombre total de vues : 1823
Description : 24 février 1855 24 février 1855
Description : 1855/02/24 (N178). 1855/02/24 (N178).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55017747
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, FOL-LC2-1681
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/01/2011
onvelle série. — Numéro 178.
Prix du numéro : 65 centimes.
jS^medi, 24 Février 1855.
LV.S/âcÀj^g^JïK PARIS, — par I.CSTWI: Hou ni\; — dessins de BEIVTALL
101MI2
CAFK 1.EIII.OND, BOUÏKVAHD DES ITALIENS.
— A ai 75, envoyez 25 docks.
— Eh bien , moi, je l'envoie à l'ours, Tripotard enlève à 52.
CAFA LKIII.OMI.
— Qu'est-ce que. mon ieiir ;i detnanle?
— Vingt-cinq bwflt-i ks a f umir pour dem.iin.
I (>!•!>»
CAKE LFHI.ONI).
Si M. Giir-tave est là, dites-lui que c'est la dame pour les lits
militaires.
LES CAFÉS DE PARIS
XXV.
LE DOMINO A QUATRE.
L-E PILIER. — Tirons (Criant.) Un domino! (Le gar-
i apporte un domino. ) Jules, un petit coup de cache-
ra ! (Le garçon essuie la table.) A présent un peu de
ipelure et deux marques. Tirons. — J'ai le double
tic.
-E GRO3. — D'abord toi tu es le bêta tout trouvé, nous
v°ns invité. Restons-nous comme nous sommes ou
»ns noust
^E GRAND — Tirons. (/7s tirent. Le gros est leparte-
'e du petit, et le grand celui du maigre )
■*. GRAND. — A nous la pose. Qui est-ce qui n'a que
qdésî
■■E GROS. — C'est moi.
-E GRAND. — Je te reconnais bien là, toi. Allons, y
'mes-nous? — Double blanchinet.
JE GROS. — Pose savante.
^ GRAND à son partenaire. — Suivez bien mon jeu,
bo>8. je suis poseur et j'ouvre les blancs.
jE PETIT. — Si nous jouions à la muette t
M& GROS. — De l'asticot.
■* MAIGRE — Du six.
m^ GRAND vexé. — Voilà qu'il me bouche ma pose!
LE PETIT — Si nous retournions les dés ce serait plus
vite fait. — Asinette partout.
LE GRAND furieux. — Je boude. (A non partenaire.)
Je suis sûr que vous aviez de l'as. (Le maigre baisse le
nez.)
LE GROS. — Water-closet. (Doublé as.)
LE MAIGRE. — Du quatuor.
LE GRAND avec un rugissement. — Il avait de l'as!
Vous en aviez ! Il en avaitf-
LE MAIGRE. — Je n'en avais que deux.
LE GROS. — C'est ça, dites-vous votre jeu.
LE GRAND avec une exaltation voisine du délire.—'
Vous n'en auriez eu que la moitié d'un, qu'il fallait bou-
cher leur jeu et me laisser ma pose ouverte 1 Je suis poseur,
c'est élémentaire ça!
LE PETIT — Blanchinet dans le jeu de ces messieurs.
(Au grand, lui indiquant te côté du blanc.) Allons, bou-
chons-nous.
LE GRAND. —TrioletI — Me boucher ma pose!
LE GROS. — Le double.
LE MAIGRE. — As cinq.
LE GRAND. — Il en avait deux! Si vous vous entendez
avec ces messieurs, il faut le dire.
Lu PETIT. — Merci, le double, ça me roulage.
LE GRAND. — Et moi donc, un petit coup de six.
LE GROS. — Trois partout.
LE MAIGRE. — Je n'en ai pas.
LE GRAND. —Voilà ce que c'est. — Je voudrais que
nous perdions.
LE PKTIT. — D^ l'asticot — Ça pourra bien être.
LE GRAND avec une dignité fro de — Ni as ni trois.
LE GROS —Du deux.
LE MAIGRE. — Le double.
LE GRAND éclatait. — Mais, malheureux, c'est donc
pour amener as partout!
LE MAIGRE — Je n'ni que ce deux.
LE PETIT. — Asinette partout, et comptons, j'ai trois
points
LE GROS. — Et moi quatorze, c'est risqué.
LE GRAND. — Peut-être, j'en ai sept.
LE MAIGRE. —Et moi dix huit.
LE GRAND. — Et il a le double six encore !
LE PETIT. — Dix-huit et sept vingt-cinq, c'est tou-
jours ça
LE GRAND — Si mon homme avait bouché les as, nous
gagnions quarante points.
LE MAIGRE. — Je n'ai pas pu voir les six.
LE GRAND. — Il s'agit bien de vos six ! si vous aviez
bouché les as comme vous le deviez, nous gagnions cin-
. quante points. C'est pourtant bien simple, je suis poseur,
ne vous occupez pas de votre jeu. Au nom de la pudeur
jouez dans le mien.
LE MAIGRE affecté. — Tu ne me tutoies plus main-
tenant.
LE GRAND riant malgré lui. — Oh ! tu joues bien ce
jeu-là, tu peux t'en vanter !
LE PILIER. — Le fait est que Dubois n'y est pas de la
forcé de dix-teept chevaux, j'en appelle à toutes les mères!
Prix du numéro : 65 centimes.
jS^medi, 24 Février 1855.
LV.S/âcÀj^g^JïK PARIS, — par I.CSTWI: Hou ni\; — dessins de BEIVTALL
101MI2
CAFK 1.EIII.OND, BOUÏKVAHD DES ITALIENS.
— A ai 75, envoyez 25 docks.
— Eh bien , moi, je l'envoie à l'ours, Tripotard enlève à 52.
CAFA LKIII.OMI.
— Qu'est-ce que. mon ieiir ;i detnanle?
— Vingt-cinq bwflt-i ks a f umir pour dem.iin.
I (>!•!>»
CAKE LFHI.ONI).
Si M. Giir-tave est là, dites-lui que c'est la dame pour les lits
militaires.
LES CAFÉS DE PARIS
XXV.
LE DOMINO A QUATRE.
L-E PILIER. — Tirons (Criant.) Un domino! (Le gar-
i apporte un domino. ) Jules, un petit coup de cache-
ra ! (Le garçon essuie la table.) A présent un peu de
ipelure et deux marques. Tirons. — J'ai le double
tic.
-E GRO3. — D'abord toi tu es le bêta tout trouvé, nous
v°ns invité. Restons-nous comme nous sommes ou
»ns noust
^E GRAND — Tirons. (/7s tirent. Le gros est leparte-
'e du petit, et le grand celui du maigre )
■*. GRAND. — A nous la pose. Qui est-ce qui n'a que
qdésî
■■E GROS. — C'est moi.
-E GRAND. — Je te reconnais bien là, toi. Allons, y
'mes-nous? — Double blanchinet.
JE GROS. — Pose savante.
^ GRAND à son partenaire. — Suivez bien mon jeu,
bo>8. je suis poseur et j'ouvre les blancs.
jE PETIT. — Si nous jouions à la muette t
M& GROS. — De l'asticot.
■* MAIGRE — Du six.
m^ GRAND vexé. — Voilà qu'il me bouche ma pose!
LE PETIT — Si nous retournions les dés ce serait plus
vite fait. — Asinette partout.
LE GRAND furieux. — Je boude. (A non partenaire.)
Je suis sûr que vous aviez de l'as. (Le maigre baisse le
nez.)
LE GROS. — Water-closet. (Doublé as.)
LE MAIGRE. — Du quatuor.
LE GRAND avec un rugissement. — Il avait de l'as!
Vous en aviez ! Il en avaitf-
LE MAIGRE. — Je n'en avais que deux.
LE GROS. — C'est ça, dites-vous votre jeu.
LE GRAND avec une exaltation voisine du délire.—'
Vous n'en auriez eu que la moitié d'un, qu'il fallait bou-
cher leur jeu et me laisser ma pose ouverte 1 Je suis poseur,
c'est élémentaire ça!
LE PETIT — Blanchinet dans le jeu de ces messieurs.
(Au grand, lui indiquant te côté du blanc.) Allons, bou-
chons-nous.
LE GRAND. —TrioletI — Me boucher ma pose!
LE GROS. — Le double.
LE MAIGRE. — As cinq.
LE GRAND. — Il en avait deux! Si vous vous entendez
avec ces messieurs, il faut le dire.
Lu PETIT. — Merci, le double, ça me roulage.
LE GRAND. — Et moi donc, un petit coup de six.
LE GROS. — Trois partout.
LE MAIGRE. — Je n'en ai pas.
LE GRAND. —Voilà ce que c'est. — Je voudrais que
nous perdions.
LE PKTIT. — D^ l'asticot — Ça pourra bien être.
LE GRAND avec une dignité fro de — Ni as ni trois.
LE GROS —Du deux.
LE MAIGRE. — Le double.
LE GRAND éclatait. — Mais, malheureux, c'est donc
pour amener as partout!
LE MAIGRE — Je n'ni que ce deux.
LE PETIT. — Asinette partout, et comptons, j'ai trois
points
LE GROS. — Et moi quatorze, c'est risqué.
LE GRAND. — Peut-être, j'en ai sept.
LE MAIGRE. —Et moi dix huit.
LE GRAND. — Et il a le double six encore !
LE PETIT. — Dix-huit et sept vingt-cinq, c'est tou-
jours ça
LE GRAND — Si mon homme avait bouché les as, nous
gagnions quarante points.
LE MAIGRE. — Je n'ai pas pu voir les six.
LE GRAND. — Il s'agit bien de vos six ! si vous aviez
bouché les as comme vous le deviez, nous gagnions cin-
. quante points. C'est pourtant bien simple, je suis poseur,
ne vous occupez pas de votre jeu. Au nom de la pudeur
jouez dans le mien.
LE MAIGRE affecté. — Tu ne me tutoies plus main-
tenant.
LE GRAND riant malgré lui. — Oh ! tu joues bien ce
jeu-là, tu peux t'en vanter !
LE PILIER. — Le fait est que Dubois n'y est pas de la
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