Titre : La Femme : journal bi-mensuel
Auteur : Union nationale des amies de la jeune fille (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1888-08-15
Contributeur : Delpech, C (Mlle). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32773978f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5883 Nombre total de vues : 5883
Description : 15 août 1888 15 août 1888
Description : 1888/08/15 (A11,N16). 1888/08/15 (A11,N16).
Description : Collection numérique : France-Pologne Collection numérique : France-Pologne
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5495995k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-254
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
W 16. — 11" Année. ^ '''J-wf .../ 15 Août 1888.
SOMMAIRE
Lettre de Hollande. — Les premiers bonbons. — Les amies.
— Abolition de l'esclavage au Brésil. — Les droits de la
femme. — Une observation. — Poésie. — Pas éloigné. —
La couturière au logis. — La comtesse Isabelle. — Coin
des ménagères.
LETTRE DE HOLLANDE.
C'est sous le nom de. « Arbeit Àdeet » que fut
fondée à Amsterdam, il y a environ vingtans, une
société ayant pour but d'améliorer le sort des fem-
mes de bonnes familles, tombées dans le besoin,
en leur donnant le moyen de subvenir à leur en-
tretien par le travail manuel.
D'Amsterdam la société étend ses ramifications
dans les principales villes de la Hollande qui ont
chacune un comité indépendant et un dépôt avec
sa directrice,, Cette dernière reçoit l'ouvrage et
connaît seule le nom des dames ouvrières, qui
n'est jamais livré à la curiosité et aux commen-
taires du public. Ainsi la délicatesse s'unit à 3a
charité.
Tout ouvrage manuel est accepté pourvu qu'il
soit exécuté avec un soin extrême. La société se
propose non seulement d'aider matériellement les
femmes dans ce combat pour la vie, où vont se
perdre tant de forces et souvent, bêlas ! tant de ver-
tus ; mais elle cherche aussi à augmenter son
action moralisatrice, en développant, avec l'amour
du travail, les principes d'ordre et les goûts artis-
tiques dans tous les domaines.
Les articles de lingerie pour trousseaux ou
layettes et les ouvrages en laine trouvent toujours
un écoulement facile. Les objets de fantaisie et de
luxe, les peintures sur bois, sur porcelaine se pla-
cent plutôt aux bazars ou ventes de charité,
qui ont lieu chaque année vers Noël et le Nouvel
an. Les commandes sont aussi une grande res-
source, les commandes de fine lingerie surtout ;
elles affluent, car on sait que nulle part on n'ob-
tiendra un travail plus soigné, plus minutieuse-
ment achevé, depuis l'ourlet aux petits points in-
visibles jusqu'à la plus délicate broderie.
La directrice du dépôt sert d'intermédiaire entre
les dames ouvrières et les dames du comité qui
dirigent la société, s'occupent du placement des
ouvrages et organisent au besoin des loteries pour
écouler les objets d'un prix très élevé et qui pour
cette raison ne peuvent se vendre. Dans ce cas,
l'ouvrière n'est pas payée immédiatement, mais
d'ordinaire, elle reçoit le prix qu'elle désigne en
apportant son ouvrage au dépôt. Elle.travaillé chez
elle selon ses goûts et n'a besoin de l'intermédiaire
d'aucun magasin, d'aucun marchand pour trouver
une occupation rémunératrice. Il est seulement
recommandé à chaque ouvrière de s'en tenir à un
genre spécial, ainsi elle atteint une plus grande
perfection et cela facilite la tâche à la directrice
qui sait à qui s'adresser pour les commandes.
Comme toute oeuvre philanthropique, « Arbeit
Àdeet»aeuses jours sombres et ses heures de lut-
tes. Payant toujours et quand même les ouvrières,
malgré des ressources parfois bien modiques, il
a fallu le puissant soutien des amies de l'oeuvre
pour assurer son existence. Aujourd'hui on peut
dire qu'elle est en pleine prospérité. Pour en
donner une idée nous n'avons qu'à citer quelques
chiffres :
La société compte 2,300 membres et donateurs ;
232 dames ouvrières. En 1887 elle a payé 60,000
francs de main-d'oeuvre, dont 40,000 fr.. pour
Amsterdam et la Haye seulement. Elle a en outre
pu créer une caisse de retraite en faveur des
dames ouvrières qui, par l'âge ou parla maladie,
ne sont plus en état de pourvoir à leur entretien.
SOMMAIRE
Lettre de Hollande. — Les premiers bonbons. — Les amies.
— Abolition de l'esclavage au Brésil. — Les droits de la
femme. — Une observation. — Poésie. — Pas éloigné. —
La couturière au logis. — La comtesse Isabelle. — Coin
des ménagères.
LETTRE DE HOLLANDE.
C'est sous le nom de. « Arbeit Àdeet » que fut
fondée à Amsterdam, il y a environ vingtans, une
société ayant pour but d'améliorer le sort des fem-
mes de bonnes familles, tombées dans le besoin,
en leur donnant le moyen de subvenir à leur en-
tretien par le travail manuel.
D'Amsterdam la société étend ses ramifications
dans les principales villes de la Hollande qui ont
chacune un comité indépendant et un dépôt avec
sa directrice,, Cette dernière reçoit l'ouvrage et
connaît seule le nom des dames ouvrières, qui
n'est jamais livré à la curiosité et aux commen-
taires du public. Ainsi la délicatesse s'unit à 3a
charité.
Tout ouvrage manuel est accepté pourvu qu'il
soit exécuté avec un soin extrême. La société se
propose non seulement d'aider matériellement les
femmes dans ce combat pour la vie, où vont se
perdre tant de forces et souvent, bêlas ! tant de ver-
tus ; mais elle cherche aussi à augmenter son
action moralisatrice, en développant, avec l'amour
du travail, les principes d'ordre et les goûts artis-
tiques dans tous les domaines.
Les articles de lingerie pour trousseaux ou
layettes et les ouvrages en laine trouvent toujours
un écoulement facile. Les objets de fantaisie et de
luxe, les peintures sur bois, sur porcelaine se pla-
cent plutôt aux bazars ou ventes de charité,
qui ont lieu chaque année vers Noël et le Nouvel
an. Les commandes sont aussi une grande res-
source, les commandes de fine lingerie surtout ;
elles affluent, car on sait que nulle part on n'ob-
tiendra un travail plus soigné, plus minutieuse-
ment achevé, depuis l'ourlet aux petits points in-
visibles jusqu'à la plus délicate broderie.
La directrice du dépôt sert d'intermédiaire entre
les dames ouvrières et les dames du comité qui
dirigent la société, s'occupent du placement des
ouvrages et organisent au besoin des loteries pour
écouler les objets d'un prix très élevé et qui pour
cette raison ne peuvent se vendre. Dans ce cas,
l'ouvrière n'est pas payée immédiatement, mais
d'ordinaire, elle reçoit le prix qu'elle désigne en
apportant son ouvrage au dépôt. Elle.travaillé chez
elle selon ses goûts et n'a besoin de l'intermédiaire
d'aucun magasin, d'aucun marchand pour trouver
une occupation rémunératrice. Il est seulement
recommandé à chaque ouvrière de s'en tenir à un
genre spécial, ainsi elle atteint une plus grande
perfection et cela facilite la tâche à la directrice
qui sait à qui s'adresser pour les commandes.
Comme toute oeuvre philanthropique, « Arbeit
Àdeet»aeuses jours sombres et ses heures de lut-
tes. Payant toujours et quand même les ouvrières,
malgré des ressources parfois bien modiques, il
a fallu le puissant soutien des amies de l'oeuvre
pour assurer son existence. Aujourd'hui on peut
dire qu'elle est en pleine prospérité. Pour en
donner une idée nous n'avons qu'à citer quelques
chiffres :
La société compte 2,300 membres et donateurs ;
232 dames ouvrières. En 1887 elle a payé 60,000
francs de main-d'oeuvre, dont 40,000 fr.. pour
Amsterdam et la Haye seulement. Elle a en outre
pu créer une caisse de retraite en faveur des
dames ouvrières qui, par l'âge ou parla maladie,
ne sont plus en état de pourvoir à leur entretien.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97.46%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97.46%.
- Collections numériques similaires Marat Jean Paul Marat Jean Paul /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Marat Jean Paul" or dc.contributor adj "Marat Jean Paul")
- Auteurs similaires Marat Jean Paul Marat Jean Paul /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Marat Jean Paul" or dc.contributor adj "Marat Jean Paul")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5495995k/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5495995k/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5495995k/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5495995k/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5495995k
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5495995k
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5495995k/f1.image × Aide