Titre : La Femme : journal bi-mensuel
Auteur : Union nationale des amies de la jeune fille (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1886-03-01
Contributeur : Delpech, C (Mlle). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32773978f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mars 1886 01 mars 1886
Description : 1886/03/01 (A8,N5). 1886/03/01 (A8,N5).
Description : Collection numérique : France-Pologne Collection numérique : France-Pologne
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54959285
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-254
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
K° 5. — 8° Année.
1er Mars 1886.
SOMMAIRE
Un appel de M. Goillard. — L'éducation. — Causeries de la
tante Aurore. — L'occasion négligée. — Poésie. — L'em-
ploi du temps pour le chrétien.— L'orphelinat de Nimèguo.
— Histoire de la Mission française au sud de l'Afrique.
— Bibliographie. — Coin des ménagères. — Pensées.
— Dons.
AVIS.
Plusieurs de nos anciennes et plus lidèles
abonnées nous ayant écrit pour demander par
suite de quelle erreur elles n'ont plus reçu le
journal depuis le lor février, nous supposons
que l'avis inséré dans les premiers numéros
n'a pas été remarqué de tout le monde.
Afin d'éviter tout malentendu, nous envoyons
le présent numéro à toutes les adresses de
1886, en prévenant que nous ne considérons
comme abonnées que les personnes qui ont écrit pour
renouveler leur abonnement.
LE PASSAGE DU ZAMBEZE
et un appel de M. Goillard.
Le dernier numéro du Journal des Missions nous
annonce une importante nouvelle : notre vaillant
missionnaire, M. Goillard, vient d'arriver auterme
de son voyage ; il a traversé le Zambèze et va
procéder à son installation définitive au pays des
Barotsis, àSesheké et Séfula qui se trouvent vers
le 22° de longitude Est et le 16° de latitude Sud.
La lettre de M. Coillard nous a profondément
touchée, elle respire une véritable humilité et un
saint enthousiasme. C'est un appel plein d'ar-
deur et de foi. Nous ne pouvons résister au désir
de la mettre sous les yeux de nos lectrices en les
priant de mettre leur coeur dans cette lecture.
Mères et soeurs, n'avez-vous pas des fils et des
frères chez lesquels vous pouvez faire naître ou
stimuler l'amour pratique pour l'oeuvre des mis-
sions ? Le noir continent s'apprête à recevoir la
semence divine, où sont les ouvriers pour aider à
la moisson?
« Kassungula, 29 août 188&.
«... N'est-ce pas admirable que le passage du
Zambèze se soit effectué si facilement après tout
et sans le moindre accident ? C'était une grande
montagne devant nous ; Dieu en a fait une plaine.
Pas un bateau n'a chaviré, pas une pièce de nos
voitures n'a manqué, pas un seul colis n'a été
perdu ou môme avarié ! Et puis nous avions quel-
ques caisses d'outils surtout, grosses et très
lourdes, nous n'avons pas eu à les déballer. Ceci
est unge and point de gagné.
« C'était joli de voir les tentes de nos wagons
avec leurs planchers flotter entre deux canots.
Trois hommes de chaque côté suffisaient pour les
tenir à flot pendantque les autres ramaient. Lundi,
avant midi, nous en avions fait traverser deux avec
toutes les pièces et leur attirail. Le soir, nos trois
wagons étaient remontés, le tombereau aussi et
prêts à rouler.
« Comme nous soupirons après le moment où
enfin nous pourrons arrêter nos voitures ! Quel-
quefois nous trouvons le pèlerinage un peu long.
Mais nous ne murmurons pas. C'est le comble de
nos voeux que nous soyons enfin au nord du Zam-
bèze.
« Si l'expédition a réussi, ce n'est pas que
Satan nous ait laissés tranquilles. Vous le savez,
depuis plus de trois ans, il nous a suscité obsta-
cles sur obstacles et disputé chaque pouce de ter-
rain. Souvent, on croyait qu'il allait triompher
et que notre expédition crèverait comme une
bulle de savon. Dieu a permis tout cela pour pu-
rifier et affermir notre foi. Si l'expédition a réussi,
la mission réussira aussi, nous en sommes sûrs.
1er Mars 1886.
SOMMAIRE
Un appel de M. Goillard. — L'éducation. — Causeries de la
tante Aurore. — L'occasion négligée. — Poésie. — L'em-
ploi du temps pour le chrétien.— L'orphelinat de Nimèguo.
— Histoire de la Mission française au sud de l'Afrique.
— Bibliographie. — Coin des ménagères. — Pensées.
— Dons.
AVIS.
Plusieurs de nos anciennes et plus lidèles
abonnées nous ayant écrit pour demander par
suite de quelle erreur elles n'ont plus reçu le
journal depuis le lor février, nous supposons
que l'avis inséré dans les premiers numéros
n'a pas été remarqué de tout le monde.
Afin d'éviter tout malentendu, nous envoyons
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1886, en prévenant que nous ne considérons
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LE PASSAGE DU ZAMBEZE
et un appel de M. Goillard.
Le dernier numéro du Journal des Missions nous
annonce une importante nouvelle : notre vaillant
missionnaire, M. Goillard, vient d'arriver auterme
de son voyage ; il a traversé le Zambèze et va
procéder à son installation définitive au pays des
Barotsis, àSesheké et Séfula qui se trouvent vers
le 22° de longitude Est et le 16° de latitude Sud.
La lettre de M. Coillard nous a profondément
touchée, elle respire une véritable humilité et un
saint enthousiasme. C'est un appel plein d'ar-
deur et de foi. Nous ne pouvons résister au désir
de la mettre sous les yeux de nos lectrices en les
priant de mettre leur coeur dans cette lecture.
Mères et soeurs, n'avez-vous pas des fils et des
frères chez lesquels vous pouvez faire naître ou
stimuler l'amour pratique pour l'oeuvre des mis-
sions ? Le noir continent s'apprête à recevoir la
semence divine, où sont les ouvriers pour aider à
la moisson?
« Kassungula, 29 août 188&.
«... N'est-ce pas admirable que le passage du
Zambèze se soit effectué si facilement après tout
et sans le moindre accident ? C'était une grande
montagne devant nous ; Dieu en a fait une plaine.
Pas un bateau n'a chaviré, pas une pièce de nos
voitures n'a manqué, pas un seul colis n'a été
perdu ou môme avarié ! Et puis nous avions quel-
ques caisses d'outils surtout, grosses et très
lourdes, nous n'avons pas eu à les déballer. Ceci
est unge and point de gagné.
« C'était joli de voir les tentes de nos wagons
avec leurs planchers flotter entre deux canots.
Trois hommes de chaque côté suffisaient pour les
tenir à flot pendantque les autres ramaient. Lundi,
avant midi, nous en avions fait traverser deux avec
toutes les pièces et leur attirail. Le soir, nos trois
wagons étaient remontés, le tombereau aussi et
prêts à rouler.
« Comme nous soupirons après le moment où
enfin nous pourrons arrêter nos voitures ! Quel-
quefois nous trouvons le pèlerinage un peu long.
Mais nous ne murmurons pas. C'est le comble de
nos voeux que nous soyons enfin au nord du Zam-
bèze.
« Si l'expédition a réussi, ce n'est pas que
Satan nous ait laissés tranquilles. Vous le savez,
depuis plus de trois ans, il nous a suscité obsta-
cles sur obstacles et disputé chaque pouce de ter-
rain. Souvent, on croyait qu'il allait triompher
et que notre expédition crèverait comme une
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