Titre : Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-04-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328005112
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 10 avril 1920 10 avril 1920
Description : 1920/04/10 (A43,N15)-1920/05/01. 1920/04/10 (A43,N15)-1920/05/01.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54911359
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-2922
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
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- SOMMAIRE XLIIIe ANNEE N°15 10, 17, 24 AVRIL et 1er MAI 1920
XLlIIe ANNÉE N° 15 10, 17,24JAVRIL et 1er MAI^1920
- - - - . — A _ _ : ' :
SOMMAIRE
LES RÉSULTATS DE 1919 225
LA PROPAGANDE AGRICOLE DE LA COMPAGNIE P.-L.-M. . , 229
ÉTATISME ET NATIONALISATION . 231
INFORMATIONS 233
ÉCHOS ET NOUVELLES 236
. A TRAVERS LA PRESSE 238
JURISPRUDENCE 241 -
BULLETIN FINANCIER 242
liES fcÉSUliTflTS DE 1919
II. — RÉSEAU DU MIDI
La longueur du réseau exploité au compte de
la garantie est de 4.05S kilomètres, auxquels
s'ajoutent 40 kilomètres exploités (au 31 décem-
bre 1919) au compte de premier établissement
(Castéra-Yerduzan à Àuch, La Nouvelle à La Nou-
velle-Port, et ligue de ceinture de Bordeaux).
Les recettes brutes du"réseau garanti ont été de
247.995.837 ir. 87, surpassant de 90,4 millions,
celles de 1913 et de 43,2 millions celles de 1918;
mais les comptes d'ordre à déduire ayant aug-
menté de 22,5 millions, la progression des recettes
nettes, de 1918 à 1919, se réduit à 20,7 millions.
Quant aux dépenses, elles se sont élevées à
231.724.369 Ir. 75, en augmentation de 91,7 mil-
lions par rapport à 1918. L'insuffisance d'exploi-
tation ressort à 46.536.547 iraucs et en y ajoutant
350.000 îrancs pour l'insuffisance de la ligne de
Brioude à St-Flour, elle atteint46.886.547 francs.
D'autre part ,1a somme garantie aux obligations
el actions est de 74.688.133 fr. 79, ce qui porte
à 121,574.680 Ir. 79 l'avance à demander à l'Etat.
Mais ce chifire devra être diminué du montant
de la majoration des recettes des transports mili-
taires, résultant de l'application à 1919 de l'accord
conclu pour la revision du traité Gotelle.
La progression des recettes est due à la fois à
'a reprise de l'activité économique et à la majo-
ration de tarifs en vigueur depuis le 15 avril 1918;
Mais elle provient aussi en partie de la perception
des impôts nouveaux à partir du second semestre
^18, et cette recette n'est qu'apparente.
Le réseau a moins transporté en 1919 qu'en
1918, par suite des restrictions imposées par les
^'constances au trafic commercial. La crise des
transports a sévi sur le Midi comme partout : le
ralentissement de la rotation des wagons par
suite de l'allongement des parcours (soit vers les
ports soit vers les régions libérées) ne permet pas
de satisfaire complètement aux besoins des expé-
diteurs. Un grand nombre de wagons ont été
immobilisés faute d'entretien pendant quatre ans :
mais de ce côté le relèvement est sensible, grâce
à l'appel fait à l'industrie, et la remise en état du
parc roulant est à prévoir dans un délai assez
court. Malheureusement les locomotives restent
en dehors de ce courant d'amélioration, le rende-
ment des ateliers de la Compagnie étant diminué
par là suppression du travail à la tâche et l'appli-
cation de la journée de huit heures. On a réparé
en 1919 moitié moins de locomotives qu'en 1913.
Les machines allemandes et américaines sont en
médiocre état, et beaucoup inutilisables faute de
pièces de rechange.
La pénurie de charbon a obligé à maintenir
pour les voyageurs un service réduit. L'électrifi-
cation des lignes se poursuit, mais c'est une tâche
de longue haleine : la Compagnie achève les
travaux de l'usine d'Eget, dont une partie est
déjà en service et entreprend la construction
d'importantes usines dans la vallée d'Ossau.
Le personnel ne manque pas, depuis le milieu
de 1919; mais la nécessité de remplacer nombre
d'agents dont l'admission à la retraite avait été
retardée, et de renforcer les eflectifs pour com-
penser la réduction des heures dé travail, a multi-
plié les agents inexpérimentés ; la proportion des
nouveaux aux anciens est de 4 contre 6; au lieu
de 1 contre 9 en temps normal.De là des pertur-
bations dans l'exploitation, malgré les efforts du
- - - - . — A _ _ : ' :
SOMMAIRE
LES RÉSULTATS DE 1919 225
LA PROPAGANDE AGRICOLE DE LA COMPAGNIE P.-L.-M. . , 229
ÉTATISME ET NATIONALISATION . 231
INFORMATIONS 233
ÉCHOS ET NOUVELLES 236
. A TRAVERS LA PRESSE 238
JURISPRUDENCE 241 -
BULLETIN FINANCIER 242
liES fcÉSUliTflTS DE 1919
II. — RÉSEAU DU MIDI
La longueur du réseau exploité au compte de
la garantie est de 4.05S kilomètres, auxquels
s'ajoutent 40 kilomètres exploités (au 31 décem-
bre 1919) au compte de premier établissement
(Castéra-Yerduzan à Àuch, La Nouvelle à La Nou-
velle-Port, et ligue de ceinture de Bordeaux).
Les recettes brutes du"réseau garanti ont été de
247.995.837 ir. 87, surpassant de 90,4 millions,
celles de 1913 et de 43,2 millions celles de 1918;
mais les comptes d'ordre à déduire ayant aug-
menté de 22,5 millions, la progression des recettes
nettes, de 1918 à 1919, se réduit à 20,7 millions.
Quant aux dépenses, elles se sont élevées à
231.724.369 Ir. 75, en augmentation de 91,7 mil-
lions par rapport à 1918. L'insuffisance d'exploi-
tation ressort à 46.536.547 iraucs et en y ajoutant
350.000 îrancs pour l'insuffisance de la ligne de
Brioude à St-Flour, elle atteint46.886.547 francs.
D'autre part ,1a somme garantie aux obligations
el actions est de 74.688.133 fr. 79, ce qui porte
à 121,574.680 Ir. 79 l'avance à demander à l'Etat.
Mais ce chifire devra être diminué du montant
de la majoration des recettes des transports mili-
taires, résultant de l'application à 1919 de l'accord
conclu pour la revision du traité Gotelle.
La progression des recettes est due à la fois à
'a reprise de l'activité économique et à la majo-
ration de tarifs en vigueur depuis le 15 avril 1918;
Mais elle provient aussi en partie de la perception
des impôts nouveaux à partir du second semestre
^18, et cette recette n'est qu'apparente.
Le réseau a moins transporté en 1919 qu'en
1918, par suite des restrictions imposées par les
^'constances au trafic commercial. La crise des
transports a sévi sur le Midi comme partout : le
ralentissement de la rotation des wagons par
suite de l'allongement des parcours (soit vers les
ports soit vers les régions libérées) ne permet pas
de satisfaire complètement aux besoins des expé-
diteurs. Un grand nombre de wagons ont été
immobilisés faute d'entretien pendant quatre ans :
mais de ce côté le relèvement est sensible, grâce
à l'appel fait à l'industrie, et la remise en état du
parc roulant est à prévoir dans un délai assez
court. Malheureusement les locomotives restent
en dehors de ce courant d'amélioration, le rende-
ment des ateliers de la Compagnie étant diminué
par là suppression du travail à la tâche et l'appli-
cation de la journée de huit heures. On a réparé
en 1919 moitié moins de locomotives qu'en 1913.
Les machines allemandes et américaines sont en
médiocre état, et beaucoup inutilisables faute de
pièces de rechange.
La pénurie de charbon a obligé à maintenir
pour les voyageurs un service réduit. L'électrifi-
cation des lignes se poursuit, mais c'est une tâche
de longue haleine : la Compagnie achève les
travaux de l'usine d'Eget, dont une partie est
déjà en service et entreprend la construction
d'importantes usines dans la vallée d'Ossau.
Le personnel ne manque pas, depuis le milieu
de 1919; mais la nécessité de remplacer nombre
d'agents dont l'admission à la retraite avait été
retardée, et de renforcer les eflectifs pour com-
penser la réduction des heures dé travail, a multi-
plié les agents inexpérimentés ; la proportion des
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