Presse et revues
4 pages
Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-08-02
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 02 août 1898 02 août 1898
Description : 1898/08/02 (Numéro 2257). 1898/08/02 (Numéro 2257).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5488825
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/05/2008
't,A PRESSE' S, AOUT~8M
'a~ïS~S~Z~~N~~Ë~E~°S~SE~S~
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VOÏTURETTES REMORQUE
'PLANES
FoMr E!eyc!ettes et Mctot~c!es
1111 BrcceMesS.G.D.G.
MOTOCYCLES ET CYCLES
DE TOUTES MARQUES
~EtJFS et m'CCCASX~~I
~.GGJSS.SC&IB~E~
~3, rue du Nord, NemU~-sur-Seme
Su:' bien des machines un coureur peu cou-
j~ vrir 7 a 600 luiomotres en 24 heures. Mais sur
UME SEU~E on a pu couvrir
i,000 Kilomètres
I en 24 .heures i2 m.
C'est naturcHement a. !a. meillcurû machine f.
du monde qu'appartient ça record imbattable Í
A Sa bicyclette
Voh', S: Avenue ëe Sa Grande-Armée
üil Lapiusbetle marque .imoricKtnc
IL.A. <3-i~r~i~<~r~
Direcj'e)!rpo~r!af'ranccM.deCa)"L'a!ftO
À titre de rsclame, penc.&ai h seni mois d'août,
11 remise ùapsrtante sar les prix dr, catalogue
~Ê~y~
Z.c ~a~c'e ~a,~ce /?fHen'ca~?e
MASAS~NDEVEMTE: °
16, Avenne de la. Grande-Armés, 16.
r- -.f
I Le Bo! d'Or
j Ce~SEDE 24 HEU~S §~R PfSTE
vient d'être gagné par
SH5'&2cycS.e6te
KY.Mi~IS
1 KVM3SS, 2, boulevard Emito-Afgier ¡
L enfaceIagare'dePaSBy.
T ~T?~~?7~ 'nn p&)~
i~â ~M~'MAi~~ i~M A~i~t
PJusieurs députes de !a Seine so sont rencontres ce
matin au Patais-Bourbou. Leur conversation a porté
princi paiement sur ie maintien persistant du prix
ceauco't) trsp élève du pain dans tes boulangeries de
Paris.'
Pendant tout le mois de juillet, nous dit
l'un d'eux, les prix des farines ont été infé-
rieurs de plus de dix francs par quinta! aux
nrix cotes au mois de mai dernier. Cette
baisse sensible a été suivie.en province,d'une
diminution du prix du pain, seuls les bou-
langers parisiens ont conservé le taux de 90
centimes les quatre livres, ce qui leur assure
un bénéfice de 30 centimes par pain pour leur
manutention et leurs frais généraux.
C& bénéfice est exagéré, et des maintenant
il devrait être ramené à 25 centimes, ce qui
gérait encore une marge considérable.
Les boulangers font valoir, à l'appui du
maintien de la hausse, de soi-disant pertes
qu'ils auraient subies pendant plusieurs
mois. Une enquête a laquelle je me suis li-
vré m'a démontré que ce grief n'a été Justine
a. peu prcs que pendant la première semaine
de mai, lorsque les farines, par suite de la
guerre hispano-américaine, avaient atteint
le prix de 73 francs le sac.
Pour une semaine de moins-value légère,
les boulangers se sont vu octroyer gracieu-
sement six soma.ine.s de plus-value considé-
rable. M est temps, semblo-t-il, que ces Mes-
sieurs, tenant compte du budget des petits
ménages, consentent de bonne grâce une
baisse qui nepeut être inférieure a cinq cen-
times par pain de deux kilos.
Rc;narquez que la plupart des Boulangers
parisiens acnètent leurs farines à des prix
iuféncurs au cours de la marque de Corbeil,
ce 't:i leur assure un bénéfice supplémen-
tai.b, non compris dans ceux que je vous ai
signalés.
Ajoutons '~ie des ~c moi- prochain une baisse con-
tijL'f.ib'.e dps farines se produira et que le prix du pain
jcra certainement ramené en septembre a ~5 centi-
mes.
~&u.tY?n;i appris,d'autre pr:rt,que !a question sera
tou'nI::c:.ucLiise'!municipa)deParis.
~:w:=n~
JDerniere Visite.
.A Smm~e-PéBagSf)
'Ncus noussommesrGDdu cematinàSa.Inte-
Pciagie.
Au coia de la rue de 1& Clef, des gardes
ïr.unicipaux montent encore la faction.
La porte de la vieille prison est soigneu-
sement fermée, quoique ses hôtes soient
tous partis a. la campagne.
~ous soulevons un lourd ma.rteau qui, en
retombant sur le bois épais de la porte, fait
an bruit 6{)puvantat)!e.
Un cliquetis de eiofs, de verrous remues,
et un gardien de prison nous apparaît.
Tout de suite ce brave homme s'épanche
dans tiotro se'n 11 nous dit qu'il s'ennuie a
niour! d'.ms sa cage sans oiseaux. I! est tout
seul, absolument seul,pas ic moindre petit prisonnier a surveiller
C'est terrible
~3!S~!3~S!E:S!~E:I~ESSS~~3~SE3~3SerEIEE~Jt~ De i~li.
MUT ~S8 _SI~ _Z~~L~ V&LEUM FRAKGA!SES~~ _1_~ ~°~ VALEURS FRA!~Â!SES ~SS;c~ VALETS ET FOHOSETRAmHsj~~ t
25 ~g .10 70 50?, ?;: ~5. ~T~r: p.les Tabacs. W ¡ nf ¿ii ¡~
r ,0.. rcriib. ''°° loi 90 loi 75 BanqueTransat!antioce50ff. 43050. ImmeuMesdeFranœ.act.aOOfrt.p 7). 72.. o'J' oMig.3%remb.à500f. 48075 480.0 "0 DuvaifEtabtisse.ueLts).3oM..3UCO.. PU Russie4%!S§'6.ems.on. ? FJ
~0~ tc~e. ComptoirKatiOMid'Escompta. 605.60S. Obhg.de4d0fr.,mtërêt6fr. 46 46.. oMig.3%no.~Hë9.90.. LeFi~ro
compt. tu
terme.j~/UatUb~ p~p~ 69a.. 695.. Bone-GtJe:ma,act.remb:a600f. 805.. ob;ig.3%remb.à500f. 47C25476: Soc.fr.d'IncandMcence(svstémeAuer). 478.7S.. in~rieure4X:Oncnt)" ''°"
PSPRiiNT.SPESVtLLE~ Ob).commanatesM79X.60% 500.. 500.. c:bhg.3%remb.a..(Mf.. 477.. A76M oMig.3%18S4 8 S!i 4~3. LePetitJourn9!,actde500.2i0. gorbc40,0. _.b.)0 50
"I1R"¡- [,ES VILLES Obl.conimunalesl~7\)2.130' 03 505 Départementauz 500 f~ 250 f. p 710 1,7625 Ouest, arotious (le DOO i "31 1'239 Riclier (Ancienne Cie, ~ict. de 50 d i IS85 Turqui6 (Detle, a II;
à 500 f. t. -fonciereaiS793%M3.. Mo. DepMtementausaOO.f.2Mf.p. 710. Cuest.~tions~~OOf.. ,i"3t.39.. Richer(Ancicn.ioCie;,act.de500f.lS85..tS35.. TurquiefDctteconvertie 4~serio'D.,?S~ 10 § ¡¡,¡
~S ~P' 567~ 568;)0 commuca!ss!SS03% Ma.< oN:g.3%(888. 469.. ODhg..3%remb.ft~f. 47625 477.. Soc.agricotcd'exntoitat.J.Ja'uxototC', Obc:o('ons.4']3l0r3.-jn'ur
~f ~? ~P'.430M430.. foneisresiSS33X. 470.. 470..Est-A)g~ten.:ct;de5COf. 725..725.. oi,Ug.3,%nouv.i-.a50Qf. 4S3.. 48025 act.~0ûf.nom.,2jf.p..j.nov.97. i'5..U: bb!,sdJprioi'ië4%t~O 4M.. :;>1
Cv;) "i{:;TCl .a" P. 4.0 r-,O, ~30 foncières 1883 3 ~70 -tII.. Est -~&lgérien, act. de 500 t 725 725 obli~. riouv. r. à ~$!¡~ t~80 ac IUO f. nom., 25 f. p., i. iiov. 97 0 L)li, (1-- Priorité !ï "01 t)'
'=~ ~P' 4)6.. 4t6.. foncierss!SS53X. Mt50 50159 oN
S~?~" ~Of.t.p. 10925 <0925 -foMièreslG353f~r.àtOOÏ<0250M250EstMtioasde500f. i095.t09M.. GazfCioParisicnae) 250f:!n28;HM. VALEURS ET FÛHOSETRÂHSERS B~~ucIR"Pde.,Pa~iutr~ 'o
114 7~ P. MO.. comninB~Iesë ~3.. commuBates{S!B3.~0% MO.. 500.. 3%mt.garanhremb.&30~ 47R25477.. MessageriCsMar)t:me3 500f. 6M.. 68'i.. BrËsU4%(bE9.ncg.auchaxedo25.20. 5030 Ct'cditfoncierd'Autriche.act.de~OOf.'
~~< ~P' ~S.. 405.. foncière3tS952.S&%34'Of.p. M4~ 43450 -nouv.'nt.garr &o00f 48t.. 4SI-73 OmmbusdePans MOf. tS9759i8'J5- Bu)garc5%!8'!S.r.à500fr. 428.. 42750! CrëditMobiUerKsoagnot.Act.dojouis! ''SM
<~ ~7" '°' foncière3!8952.SO%[iMr. p. MO.. 500.Lyon-Hedm.rraceeaet.deoOO/ 1955.195).. 1 &uex(Cam-.Lmanttme) MKtf.,3705..3705.. EgvptoDeUeUninëeQouveMa6X. '0940 t03;,0, 00: ABdatous'Ch.dafer~act.da~OO! '1' 8~- 3ÍI¡
'"M, '9-'J:P"- 392.. 39259 ba ËonsdeiOOf.i'SSTaTectots. 54.. 5350' obhg. MO. l:.oo.i300.. Sucx(bocieec.yite). 2MO. Pnvitë~iëes3t/2% iC4S010445! Chemi:isAutrichicns-Hoasr<:isact.50Sf!~S.. ;'iH.
5= ~a'~ir.n/ i888&tg<;r.)ot9. 52.. 52. °S'S. 3% 48)' Dynamite-~oc.eM.cent.),act..de500f. 43~ Espa~ne4%exle)-.nëg.ch''(ixedatf. Lombards~ud-AutrJe))ieQs).a~.5eef. i74.
i89~-i89E2i/2~r.400f.t.p. 3~75 -,5 bf) 3987~ CM.Banq.hypotMe.l~Cr.~iOOOf. 63450 5 ô 637. °K'S-3~fus'OB.. 47.6. 47.S. LaPrmte:ni]s(JutesJaIuzot,etCt8).cpt _1~ fj87.685. HeUemnuof8845Xox-c.payeSOXeno!~U3.. 19225 MëFidiQnaux(CieitaLdMCh.).act.5M! .i97' t;
Ob' TumstenneJS92~ soo;o ~Q so Crédit-:ndnstriei, nomin. 500t. 1. 6!0 M'dt.achoM.de 500 f. ..ti4.a 7 Baux~Gta: gêner, des), act..da s00f. ~o .2270; Hxlien5 X 91 90 92 50 SarasossefMadridi.act. de MO'?. !4', ~0 H~ M'
~nuamotionktn~962!/2~ ~.j Lyonnais SOOf. S74.. 875. oMig.S~int.ctam.gar. 47775,47650 AetëriMde-rr.ancc. !2ce.ljSO.Portugais3X53-56-58-SO-2~.M-y!~S9-S4 i78i Rto-Tinto.h7f0.7.4..
Alll]aM et Tonkin l~IqG 2 li v.v '~l ~O Lyonnais rloo ~i4 875 bl' o'o/'t l 4711 75 1170 a 2üo 11190 Portugais
"2j-
n IM~~M! MM-ï''
LA M~ânn.~ M) ~Mi~ i.~&Â
Ls morale Je cette histoire –je parle
du Grand-Prix de Paris cycliste est
celle-ci :c'c;tqu'il'est absurde de faire
courir une épreuve de cette importance
sur une piste aussi incomplète que celle
de Vincennes; Aucune raison-seriéuse-ne.
peut expliquer ce choix. La piste est la
plus courte de celles qui sont en usage à
Paris'La Seine a 500 métrés et le Parc
des Princes 668 mètres 66.– Les deux
tiers des frais d'organisation passent à à
l'édification de tribunes forcement incom-
modes enfin Vincennes n'est vraiment
pas le lieu rêvé pour une manifestation
élégante, voire même populaire.
Ces critiques que'l'on nous repro-
chera nous nous sommes cependant
gardé de les faire avant l'eue ~t, dans la
crainte de nuire à so.n succès. Mais leur
justesse est absolue_'et plusieurs de nos
confrères du matin s'en font l'écho.
Alors, pourquoi persister dans ces erre-
ments ? –Parce que, me souffle un esprit
moqueur; parce que, si le Grand-Prix se
donnait au Parc c.u à la Seine, il n'y au-
rait pas besoin d'organisation spéciale,
et, par conséquent, d'organisateurs! Or,
que deviendraient les amateurs de galons
et d'insignes flamboyants?
Mais je ne me rallie pas a cette criti-
'que. H est tout naturel que l'Association
delà presse sportive accepte, la tache
qu'on lui conSe et dont elle s'acquitte
r.ous devons le constater avec un dé-
vouement et un désintéressement abso-
lus. Certes, ce rôle conviendrait mieux à
une société d'encouragement du genre de
l'Omiunm. ~lais, si ce dernier n'a pas
encore compris sa mission, la faute n'est
pas imputable àl'A. P. S.!
Non, le vrai-coupable, en l'espèce,
c'est le conseil municipal. S'il faut lui
savoir gré d'avoir aide à la, fondation du
Grand-~Prix qui se serait cependant
crée sans lui –on est en droit de lui re-
procher de s'immiscer dans les détails de
son organisation. Du reste, ses '< gaffes ')
sportives sont fréquentes. Ne le vit-on
pas accorder dernièrement une subven-
tion importante à une Société nautique
dont le dirigeant tous les rameurs sa-
vent de qaije veux parler n'a jamais
fait que nuire au sport de l'aviron, alors
qu'une Société vraiment méritante n'ob-
tenait pas un sou.
Pour revenir au Grand-Pris, nous de-
mandons simplement à nos édiles de vo-
ter les fonds nécessaires et de laisser à
l'A. P. S., pour le reste, le soin de se dé-
brouiller. Gageons que, dans le sein de
cette association, pas une voix ne s'élè-
vera en faveur de la piste municipale: à
moinspourtantque celle-ci ne soit l'objet
d'améliorations sérieuses,à savoir: ~lon-
gueur de la piste portée à 500 mètres, mi-
~r°.
Cependant,dans les bur.ea.ux de l'économat,
un vieil employé griSonne encore et trace
sur des cahiers les derniers chiffres.
Bacs Je vestibule, derrière une énorme
grille de fer, qui monte du planche)'au pla-
fond, se dresse une pile d'imposants regis-
tres ce sont les a.rchr.'es de la prison, qui
vont aller prendre place sur d'autres tablettes,
dans des iocaux plus modernes.
Notre gardien est navre de sa solitude il
regrette ses chers administres, fin'ya plus
sous son toit. que deux ménages: celui du
gardien-chef, qui vient d'être nomme a. la
prison de Melun, et celui d'un ancien direc-
teur de prison mis a la retraite, auquel, on a
permis de rester en villégiature aSainte-Ps-
lagie.
Mémo les voisins s'en vont, puisqu'on a
supprimé le joyau du quartier.
Le père Goujon, ce restaurateur historique
des détenus politiques, a vendu sa table
d'hôte l'agonie de Sainte-Pélagie, c'est l'a-
gonie de sa propre existence de travailleur.
il ne veut pas voir un tel spectacle et prend
sa retraite avant l'arrivée des démolisseurs,
Quand nous quittons l'unique gardien
do Sainte-Pélagie, ce brave homme a l'air
presque ému nous lui avions fait oublier
pendant quelques minutes sa solituda.
En partant, nous revoyons l'imposantcorps
d.e garde des municipaux. Nous demandons
a l'un d'eux
Pourquoi un tel service puisqu'il n'y a
plus de prisonniers?
–Ah'monsieur! il faut bien garderies
bâtiments
Est-ce que l'histoire du factionnaire et du
banc va recommencer à la caserne Mouffe-
tard ?
FAITS DIVERS
Comme à /a gaf'e Montparnasse
Un curieux accident s'est produit a Ver-
sailles, à la gare de la rive gauche. Un train
qui manœuvrait a dépassé violemment !a li-
mite qui lui était assignée et, emportant le
buttoir, est venu fracasser une des deux
portes vitrées qui donnent sur l'avenue
Thiers.
Le fourgon d'arrière de ce train est tombé
sur l'avenue, où, fort heureusement, per-
sonne ne se trouvait a cet instant.
On se souvient qu'un accident du même
genre se produisit, voici près de trois ans,
place de Rennes, à Paris une marchande
de journaux fut tuée sur le coup.
A Versailles, on reconnut très vite que nul
n'était victime de cet accident. Seul, Is wa-
gon d'arrière du train est brisé le marche-
pied d'un wag'on de première classe a été
aussi fracassé.
Ssf'/e ;'ot~e
Vers huit heures, une discussion des plus
violentes éclatait soudain, avenue de Saint-
Ouen, entre un chiffonnier nommé Georges
Régnier, âgé de trente ans~ demeurant rue
de Paris, à Aubervilliers, et un camelot,
Louis Soyet, âgé de vingt-cinq ans, demeu-
rant rue Ordener.
nimum; ~construction de gradins et de
tribunes iixes.
Mais vous le verrez ces critiques
ne seront pas écoutées et, l'an prochain,
le Grand-Prix se courra sur ta même piste
et dans les mêmes conditions i
G. DE LAFHETË.
m JOURS EN PAULINE
Nous venons de. causer avec l'un des voya-
geurs de la, Pauline automobile a vapeur du
comte de Dion qui vient d'accomplir une
excursion de six jours de Paris a Aix-les-
Bains par l'itinéraire véritable école buis-
sonaiëre qui suit:
'1' étape: Paris-Sens;
2° étape: Sens-Auxerre;
3°ëtape:Auxerre-Dijon;
4" ét~pe: Dijon-Salins;
5° étape: Salins-Genève;
G~ étape: Gcnève-Aix-les-Bains.
On n'a qu'à suivre sur la carte cet itiné-
raire pour s'apercevoir qu'il empruntait un
parcours terriblement accidenté pour un vé-
hicule de 6,COO kilogs et de 24 places)
.Néanmoins tout s'est pisse sans. accroc,
grâce à l'habileté du conducteur, M. Lave-
nat, qui a fait ce tour de force de descendre
les 12 kilomètres de la routo en lacets du col
de la Fauciile
La Pauline dont le moteur est mû parla
vapeur– a donné une marche moyenne, de
14 kilomètres à l'heure, faisant dans une
seule étape 160 kilomètres..
Hllo est maintenant a Aix-les-Bains, d'où
elle doit rayonner à aO lieues a la rondo.
Ajoutons que, partout où il a passe, ce
vehic.o automobile a suscité l'intérêt d&s
populations.
LEADER.
LE GRAND-PRI~DE BERLIN
M. Gartucr, directeur du Vélodrome de
Kurfm'stendam, a engagé pour ses réunions
des 14, 18 et 21 ;!out prochain les sprinters
Bourriilon, Doschamps, Grogna, Bankcr,
Morin, Demain, Parlby, Momo, Eobertson,
Sin~rossi, dans les épreuves du Grand-Prix
de 10.000 francs.
Pour la course de 50 kilomètres Simard,
Lesna, Dutrieux, KannamueUer et Kcechc):
sont des partants certains.
Eu outre, la première journée, il y aura
un match Hourotte-Uuret sur 50 kilom.
Ces engagements conclus, M. Gartner a
quitte Paris hier soir, se rendant a Beriiti.
~c. r~ 5~3: ~t~-y s ç ~('j ~R r3.r~~g:a
?~ I~A~TnîSAP O~î~niM
~Jd &~tM!&sMùa& ~.HiL~s.~&'à
L'Association Vélocipëdique d'amateurs
organise pour dimanche prochain, au Pure
des Princes, une réunion interclubs, qui
S'annonce comme devant remporter un suc-
cès sans précédent:
Au cours de cette réunion, qui commen-
cera à deux heures, se disputera le Handi-
cap Omnium, ouvert à tous les amateurs de
ru. S. F. S. A. ayant disputé une. épreuve
en'189S.
Les prix pour cette épreuve sont les sui-
Des mots les adversaires en vinrent aux
coups, et à un certain moment Louis Soyet,
qui avait le dessous da.nsla lutte, s'arma.
d'un couteau avec lequel il frappa son ad-
versaire.
Georges Régnier atteint au sein droit s'af-
faissa. sur le sol en appelant x Au se-
cours » taudis que son meurtrier prenait la
fuite à, toutes jambes dans la direction des.
fortincations..
La. victime a été transportée à l'hôpital
Bichat après avoir reçu des soins dans une
pharmacie de l'avenue de Saint-Oùen.
A la suite d'une discussion motivée par
la jalousie, une journalière nommée Mario
Leprince, âgée de vingt-cinq an.s, demeu-
rant rue Myrha, a été frappée d'un coup do
.couteau a la tempe gauche par une ouvrière
pl'jmassicre connue seulement sous le pré-
nom de Valentine.
La victime a reçu des soins dans une
pharmacie do la rue Hermel, puis, sur sa de-
mande expresse, a été reconduite à son
domicile.
–Une journalière, Marie Lépine,habitant,
27. rue Myrha, a été assaillie et frappée d'uo p-
coup de couteau derrière la tête par un indi-
vidu qu'elle avait rencontré à la porte de
Saint-Ouen et qui avait voulu l'entraîner
sur les fortifications.
Vers deux heures du matin, un clerc
d'avoué, M. Auguste Wintenez, habitant, 1S,
rue Sainte-Euphrasie, a été attaqué et dé-
valisé, avenue de Saint-Ouen, par deux indi-
vidus.
Aux chasseurs
En toute confiance adressez-vous a P~M'y,
'10i, rue Saint-Lazare, qui vous vendra,, vous
échangera ou vous réparera votre fusil pour
l'ouverture qui s'approche. Les meilleures
armes et les meilleures munitions de Paris.
Les désespérées
Une marchande de tabac de la rue de
Naatea, Mme Chipe!, demeurant au n° 27 de
cette rue, s'est suicidée, en se tirant un coup
de revolver dans la région du cœur.
On ignore les motifs de cet acte de déses-
poir.
Rime Mario Lenoir, née Dubois, demeu-
rant 172, avenue de Ctichy, s'est tuée en se
tirant un coup de revolver dans la tempe
droite. Motif: chagrins intimes.
Une danseuse, Mlle Gabrielle GuHiin,
âgée de vingt-quatre ans, s'est précipitée
par la fenêtre d,e son logement situé au
deuxième étage. 52, boulevard de Clichy.
Cet acte de désespoir est attribué, a des
chagrins intimes.
Mlle Guiilin, dont l'état est assez satis-
faisant, est soignée à son domicile.
–Un homme,âgé d'unetrentained'ancées,
vêtu d'un veston gris, d'un pantalon brun et
coiffé d'une casquette de bicyoliste, s'est
suicidé ce matin, à neuf heures~ en se jetant
du haut du pont de la Concorde dans la
Seine. Malgré toutes les recherches, le
corps n'a pu être retrouvé.
1 M. Eugène Desgrange, âgé de' trente-
f six ans, s'ezt suicidé cette nuit, en s'asphy-
a
vauts ils sont exposés chez Richard Chou-
bérstd, 18, rue du Quatro-Septe'mbre.
1' prix. Pterp'ot au c!an' de !a !u)~e, su-
perbe bronze de 60 centimètres de hauteur
et d'une valeur réelle de 200 francs.
2" prix. Un objet d'art, ofiert par M.
Vital.
3° prix. Un service a liqueur.
4" prix. Un porto-bouquet en verre.
Rappelons le programme complet de cette
reunion
1° Handicap omnium, 1,000 mètres, ré-
serve aux coureurs ayant couru un handicap
dans l'année, 4 prix.
2" Course de vitesse, réservée aux cou-
reurs n'ayant pas encore gagne ou n'ayant
pas été places dans une course en 1898, 3
prix.– Engagement: 2 fr., remboursables
à chaque partant.
3° Coupe de France, 10 milles avec entraî-
neurs, 3 prix. Droit d'engagement 5 fr. par
coureur..
4° Championnat de vitesse du G. V. P.,
2 Idiomètres, réservé aux membres du Gui-
don Vélocipédique Parisien.
5° Prix Abeilard sur piste, réservé aux
membres de l'A. V. A., 3 prix.
6° Handicap toutes machines, réserve
aux entraîneurs de la Coupe de France,
3 prix. 1
La clôture des engagements aura lieu le
2 août pour 10 handicap et le 3 août pour les
autres courses.
_Tn.L.
~f-'v t'R M f~ ?~fH & ~P!9
~M~ ~j7 ~S~ tJêHië
A 1 h. {[2 sont' arrivés a la- gare Saint-
Lazare les coureurs Boulay, Cissac, Henri et
Victor Jallu, do retour d'Amérique.
Une vingtaine do cam.T.ra.des les atten-
daient sur le quai.. Le train ayant été dédou-
blé, du premier descendent les frères Jallu
accompagnes de leurs dames.
Les JaMu, a qui nous avons posé quelques
questions sur leur séjour au pays des dol-
lars, nous ont confirmé ce que Bourotte
no.us avait dit il y a huit jours, c'est-à-dire
qu'ils avaient été, « roulés a comme dans un
bois et qu'ils revenaient absolument mécon-
tents de leur séjour là-bas.
Un pou après~ Boulay et Cissao descendent
du second train et c'est toujours la même ¡
répétition. Ah! nous avions bien raison
quand nous nous sommes élevés dans la
Presse contre les fameux e managers amé-
ric.uns f avant le départ de ces coureurs.
<( Quant a Jaap Edcn et René Cavally, qui
sont restés la-bas, la seule raison pour
laquelle ils ne sont pas rentrés avec nous,
c'est parce qu'ils no pouvaient payer leur
voyage, étant absolument saisie sou. o Voilà
les paroles textuelles de ceux qui sont ren-
trés.
THÉO LECLERCQ.
? A T~TT~'M"î?-~ i ?<'???'3
L J N H A ~i K
Voici les résultats desprincipales réunions
de courses qui ont eu lieu hier en, province
et à l'étranger
~4 Fou~o-es. Fontana gagne la course
i do 24 heures couvrant 6GO kil. 333. Viennent
[ ensuite Cresté,Mi!iochau, Gaston, Sautereau
et Alix, dans l'ordre.
.va~~ _:«.W
xiant à l'aide d'un réchaud de charbon, dans
le logement qu'il occupait rue Saint-Merri,
43. Les constatations d'usage ont été faites
par ~1. Lavi'ai!, commissaire de police du
quartier.
Empoisonnes paf /a be~adoie
Trois jeunes enfants, les frèrss Sanchez,
âges de huit, cincf et quatre ans, habitant
avec leurs parents, 3fj, rue du Plateau, a..
Vanves, en compagnie d'une petite voisine,
Eugénie Vinter, âgée de huit ans, étaient al-
!ës se. promen.er sur le talus, des fort.iS.ca.-
tions..
Les enfants se mirent :t mâcher de l'herbe.
Seul, ra,in6 s'abstint. Bien lui en .prit, car
parmi l'herbe, se trouvaient des tiges de bel-
ladone.
Les deux petits et la fillette avaient, sans
s'en douter, mange des. tiges de la. plante
v-enÉn.cuse.
A peine rentres chez leurs parents, ils
furent pris de violents vomissements et de
coliques.
Maigre tous les soins qui lui furent prodi-
gués, le petit Maurice Sanchez, le plus jeune
des trois frères, ne tarda pas a succomber.
Las deux autres enfants sont dans un état
grave et le médecin n'ose encore se pronon-
cer.
D/'ame de /esse
Cette nuit, vers minuit et demi, M. Claude
Dulac, âge do trente-sept ans, demeurant
HO, rue Saint-Maur,qui avait pa.ssé la soirée
avec dos amis, rentrait chez lui complète-
ment ivre.
Un de ses voisins, M'. Jules KuhHgor, âgé
de vingt-six ans, éveillé par le bruit que
faisait l'ivrogne dans l'escalier, se leva et fit
à ce dernier des observations assez vives.
Furieux de ces observations, Dulac s'arma
d'un tournevis et se précipita sur M. Kuhl:-
ger, qu'il blessa grièvement en lui portant
plusieurs coups de son arme.
M. DattroG' commissaire de police, a. pro-
cédé à l'arrestation du meurtrier, qui a été
envoyé a,u Dépôt.
M. KuhJiger, dont l'état est très grave, est
acutuelicmeni; soigné chez lui.
Chute d'un sterne étage
Un ouvrier couvreur, Eugène Dumond.âgé
de trente ans, demeurant rue du Château, qui
travaillait ce matin sur la toiture de l'im-
meuble portant le n° '2'1 de la rue Mouton-Du-
vernet, est tombé accidentellement dans la
rue, de Ja. hauteur d'un sixième étage, et,
dans sa chute, s'esttué net.
Le corps a été transporté au domicile du
défunt.
Daos fa Se/M
A midi un quart, un homme parEissant
âgé de cinquante ans, s'est jeté a l'eau en
amont du pont Royal. Un nommé Arthur
Cariier, garçon de 'lavoir, s'est jeté à son
tourdans la Seine et est parvenu a le rame-
ner'sur la berge.
L'am/.ra~ /un)ann. ~cfë
M. le vico-amii'al Humann,. commandant
en chef l'escadre do la Méditerranée, vient
d'être victime d'un vol audacieux
En attendant le départ dé l'express n° 10,
~.Roubntx. G'arin bat Robl'dans. un
match sur. 100'kilomètres. Temps 2 h.. <
15'21"~5.
Moscou.– Outotschkine gagne lecham-
pionnat de Russie.
/1 Co~~pi.e. Arsnd gagne le champion- c
na<, d Europe. j
Le Chei~en~e des ëqutpes seco?T.c!es. i
Voici les résultats du Challenge des Équipes
secondes organisé parl'U. S. F- S. A. qui i
s'est disputé hier après-midi sur laroute do
Chartres à BonnCval. 1
Classement individuel
-1- Ohresser A. V. A., 2 Sauz A. V. A., 3
Lecomte A.V. A., 4 Henri EIsensohn
A. V. A., 5 Chaudron A. V. A., 6 Gussa-
ziouA..O; P.,7BoutiHonG. V. P.
Classement par équipes
'1. Association Vélocipëdique d'Amateurs:
],2,3,4,5=H.
2. Guidon Volocipedique Parisien 7, 10,
'14,14=67.
3. Association'Cycliste Parisienne 6, 9, `
17, 18 = 50..
En terminant, félicitons MM. Ohresser et
Sanz de leurs boHes performances.
.ESG'Y~E
L'Association française des Chroniqueurs l,
d'escrime est en excellente voie de forma- ¡
tion (
Quatorze chroniqueurs ont déjà répondu à
l'appel et envoyé leur adhésion à notre ami
Luscio?., !?, rue Cai!. Ce sont MM. Louis
Porrée ~Jom'nat des Sports;, Thomcguex
.(/'uio!'tfe), A. RaIjeI.(Po!tttqueCo!o!ua!e),
Ad. Ru.zë (Stand), Viehl (.Stëc~e), Gustave
Voulquin (Ltbre Parole). Edouard Sattler
(Sf;)!d;f<),. J.-Joseph Renaud (JouT-), WiHy
Sulzbacher (Y'rtbou~et), Bo!z de Villas
(France), baron d'nurcourt~y'emps)..G. Pa-
raff.Re'JUG des "Peaux~/h~s), René Lacroix
(Presse), auxquels il faut naturellement
ajouter Armand Lusciez (Veto). Encore quel-
ques jours et l'Association H'ançuise de&
Chioniqueurs d'escrime fonctionnera.
A l'A. V. A. la dernière poule hebdoma-
daire dans le jardin du CInb-House (]uges
MM. Lëcolie, professeur de l'A. V. A., et !e
baron F. 'de Viviers) a dcnnë comme rësul-
tats 1 comteJ.de Goltstein(ltouché); 2 Paul
Ferrand (2); 3 exœquo, René Lacroix et Pré-
veron (3); 4 Delamotte, 5 Eondonneau; 6 L.
de Saint-André,
La commission d'escrime de l'A. V. A. a
ensuite élabore le règlement du challenge
d'épëe, Équipes secondes (prix Jean de Goft-
stein) qui se disputera dans la première quin-
zaine d'octobre.
P.ENÈ LACROIX.
PETITESNOUVEIjI.ES
Le Championnat de Fraacedes 100 kl!, est revenu,
pour la quatrième fois depuis cinq ans, à la bicyclette
GtadiaiO)', qui cn)ove les deux premières places:
t° Bouhours, 2'* Bauge, tous deux sur Gtad~fia)'.
Il y aura toujours des gens chics. Co.ux-tà ont tou-
jours monte et monteront toujours une bicyclette
Hum6e! la seule machine~ de luso digne de ce nom
qui exista dans le monde entier.
Cyclistes, voyez le nouveau modeteîSOS de la Zt'K- ¡
Sh'och, adopte cette année par le grand sprinter I
Nossam.
M. le viee-amira.IHuma.nn s'était arrêté au
buSet de. Marseille pour dincr et avait laissé
dans le filet du wa.gon-.salon un paquet ren-
fermant pour une dizsine de .miUe francs de
bijoux, un portefeuille contenant une somme
de 3,000 francs environ, des papiers d'éta.t-
civil et des documents militaires.
A son retour, M. le vice-amiral Huma.nn
constatait la disparition du précieux paquet,
dont un habile et audacieux d)ou avait réussi
a s'empare? sans avoir attiré l'attention des
employés ou des autres voyageurs.
AI. la vice-arnira.1 Humanii a déposé uno
plainte s, Marsei!!e et a renouvelé sa déposi-
tion auprès do M. Sebastiani, commissaire
spécial de la gare de Lyon, à. Paris.
T ~s"~ -j-~
LS-=!E~ .& ~.t '3' -.t~~B ~-i~a ~a~a
Ceso.ir:
Ai'Opëra.Tantthaûse!
A la (.Jomédie-Francaise. La F~fe de Roland.
Aux Variétés (saison lyrique). Lucie de La'n-
mo'iitoor; La Sauçante Mattt'esse.
A l'AtIiénce-Comique (saison d'étc).Lc Dfo-
B't(t.e;CoHc~tt9S;L'7J'ono)'a&te..
Al'Opécar r
Vendredi débutera a, l'Opéra un nouveau soprano
léger, Mite Madeleine de Noce, dans le. rôle. de la
reine, des /7tfp)(C)io
MUodeNocëa débuté ataMonnaiedeBruxélIes,
il y a deux ou trois ans, et a chanté ensuite à Lyon et
a5'lar5eiHe.
Rappelons que )a distribution des prix aura lieu, au
Conservatoire, après-demain, mercredi 3 août-. A. une
heure de l'après-midi, sous la présidence de M. Léon
Bourgeois, ministre de l'Instruction publique et, des
beaux-arts.
Les lauréats doivent être rendus au Conservatoire
àmidictdemi..
'M. Veyrët,le jeune pensionnaire de la Comédie-
Française, est en. ce moment assez gravement ma-
lade.
Dans son dernier feuilleton du Temps, notre con-
frère Francisque Sarcey rend compte d'une soirëa
qu'il a passée a l'Alcaxar d'Eté « Je m'y suis beau-
coup amuse,, dit-il. Polin chante de la façon
plus comique ses. chansons soldatesques ou il. ex-
celle. Quant à la revue de M. Eugène Héros A f'~1!-
ca2:a)'dc~aJ~'o~rc/~3~c/tous les couplets en sont'
chantes par des voix justes et agréables, parmi les-
quelles il fautciterceilesde Mlles VerlyetLise
l'~euron, une très jolie jeune personne. Maurel est
impayable, en Balzac)).
Le theAire à l'étranger
M. Bellucci. ë)ove do Mascagni, est l'auteur d'un
opéra en trois actes, ayant pour titre Liseré.
Cette œuvre doit être représentée dans deux ou
trois jours au Mascagni est directeur.
Savez-vous ceqiie Richain, Id directeur do Bobino,
20, rue de la Ga:te, donne cette semaine? 1° une par-
tie de concert avec Naudier, Dona et La RisareHa;
2" Inngov's frères, anneaux fixes et volants, et enfin
Eu:lodramodeMéténier,avecI'interprëtationde
l'E)dorado, Séverin-Mars, G. Damien, Mmes Vallia,
Lola-Noyr.
Heureuxbabitantsduquartier.Montparnasse!
GASTON SSNXER,
P8UR ~3§' LECTEH~S. EN ~LLÊG~TU~E
Abonnements à lasema.ine 58 oeatirnss
-c,
Le catalogue est envoyé fraKo a. toute personne
~ui en fait la demande au magasin de Tente, 35~
tYennede.taGrande-Arn;ea..
Le record da Pans-Amsterdam est toujours do"
)out. H n'est pas facife à enlever. En effet, le rs"
~ord ëtabU par Joyeux l'a été sur Acatcnc Mctropo!~
t n'y a guère que cette machine-là pour résister au&
errib)esroutes belges-
Magasins, 16, rue du Quatrc-Septembre, et i6, ava~
lue do ta. Grande-Armeo.
ff~î S mnm?Mn' ~33s
,a- 6 t!' ~? dans ~aa
iuijA i U ~âU~ U tons les 0~33
CC~R:
PAmS
PARSS SS.t-Ha&nbcf PAR!S 3
!ok'sFallBMk g
au lieu do c
-!4.5o!!
g Le phts grand chofx cfe bottées (fe FOOT-
Le BALLet)Ffaoce de,
Sat&Iogss geEeraI franco sar desian~o
.TOUJO~HS va~QUE~R
Course de Motocycici ÏOMS-BLO!S ei. Retour
:i" ]~A.TE~<0).Tr
En 2 h, 14 m. (Recot'd du monde) t
SUR.. f
MHe'c~etf.tss~CEEmtd,
u àmoteurdeDion-Bouton c
M:A~.<~T, <3-AF;DC~N <& C"
Pa:-M. rue Cr~e:, 33, Pai-ts r
NOTA BENE. Le faatcux 4.r:cycte
qu'o~ handicape a juge prudent de s'abstenir
danscetteupreuTe!?!?!? Il
~M~<3.~MSS~]t~<~M.M~
g DEUX SUR' TROIS
COURSE BORDEAUX-PARIS
~GARIN 2YROBL 3\
S'u.r*. Bio.yclettes
Pour tout ce f;u: caMcema !a PUBU.
C!TË tSo VBH S~CïîTtVE de LA PRESHE,.
s'adresser a, MM.
PSE~~E L&FSTTE et G. DE LAFRETÉ
ic.Hs tes jo"s de 3 h. i/2 a, 4 heures.
lË,rue t!~ Ct'osssa.nt..
LES L:E:V~.E:S
7~a Reuue d~ Pa!aM, revue mensuelle, H,
rue de Grenelle, Paris. Sommaire du nu-
m3rodul°''août:
Un Procès criminel sous Philippe-Ie-Bel,
Gaston' Paris. Plus que de l'Amour (!
partie), Jean Rameau. Un grand Mariaga
sous la Restauration (Impartie), Ernest Dau-
det.–Où en est la Révolution? Un petit-
fils d'Arthur Young, Joseph Reinach. Mi-
chelet et la France, Henry Berenger.– Pro*
menade en Irlande (Mût 179.~), E. Guillon.
L'Ame du Criminel, (suite), D*- M. de Fleury.
Les Ames perdues (fin), J.-H. Rosuy.
Impressions de musique, Louis Doyen.
Chronique
Sous le titra. /iu pat/s des mtUe Lacs, Mma
Fernande de Lysle publie, a la librairie d'E-
ducation nationaie, Picard et Kaan, un très
intéressant volume, illustre de nombreuses
gravures et consacre a cette contrée si peu
connus en France, la Finlande.
Atraversune intrigue attrayante,un émou-
vant roman qui peut être mis entre toutes !es
mains, l'auteur nous parle en détail et avec
un commuRicatif enthousiasme de ce Pays
des mt!!e Lacs, qu'on, a s: bien appelé « le
Joyau de la Russie. N
Mme de Lysle ne. se contente pas de nou?
faire admirer cette féerique province, eiïc
nous en fait apprécier et aimer les habitants..
Dans une lettre qui a.coompa.gne ce livre et
lui sert de préface, M. Marcel Prévost rap-
proche les.récits nnIa.ndaisde'Mmo Ferna.nde Lysie des Mémon'es d'u?.-). Setg~eu}' ru.ssf',
de Tourguénen' la comparaison, est exacte
et on no saurait faire-un plus bel. et phia
juste éloge du Pa~/s des nn~e jLac.s.
MOTEL RESTAU ~AMTE;EPA!~S-~ OS
38,Fa.uhoHrgB'Iontma.rtre. (T~ëphona U7-M.)
Dejeuner3t'.Diner4f.(Ymcompr.).SerV!Ce~;)'"t.lbt.
MENU DUJOUH
Soupe a.ux poireaux. Consomme scmo'.tle
I..angou~te mayonnaise, Eperta.ns e:) bi'.isgctl
Ris do veau à t'osoiUe. Gigot, garni de t'iageoiet
Caneton rôti cresson
Petits pois. Choux-i'teurs. Art.ic!)ani'=. S.aM<,
Compote d'ananas au' kirscH. Frints. Do-tgert
-a~,
ua vorrs da S.
fI"H~ G fi~f"1If'~¡:¡Y Ci Ii i;1 7,~ \3 WJ" I ~lu 9 ¡Pli
§MCfet)lMicn"3dispotubla 20. s e
roux 88" entrepôt. 28.50a28.75
railiné bonne sorts,. !02.50 à a
ra.ffniébellesort.o.l03 H à a w
certificat de sortie.. GO il. a
AUcnots. 4').~5 a.
B:H55cdecoIza. 53.25a a 9 t
délia. 38.53 à. 9
Farines. 5~ L ))u.)2
EBë' -2!2~a.2t i)
geSgîas. 12.75~ i2.59
ATOEEta. 20 .) a. 2i a
SMSf de place. 4")G' .:1
province. 'j9.50n à o x
'a~ïS~S~Z~~N~~Ë~E~°S~SE~S~
.P-
L,' ~T' ]['
v~
VOÏTURETTES REMORQUE
'PLANES
FoMr E!eyc!ettes et Mctot~c!es
1111 BrcceMesS.G.D.G.
MOTOCYCLES ET CYCLES
DE TOUTES MARQUES
~EtJFS et m'CCCASX~~I
~.GGJSS.SC&IB~E~
~3, rue du Nord, NemU~-sur-Seme
Su:' bien des machines un coureur peu cou-
j~ vrir 7 a 600 luiomotres en 24 heures. Mais sur
UME SEU~E on a pu couvrir
i,000 Kilomètres
I en 24 .heures i2 m.
C'est naturcHement a. !a. meillcurû machine f.
du monde qu'appartient ça record imbattable Í
A Sa bicyclette
Voh', S: Avenue ëe Sa Grande-Armée
üil Lapiusbetle marque .imoricKtnc
IL.A. <3-i~r~i~<~r~
Direcj'e)!rpo~r!af'ranccM.deCa)"L'a!ftO
À titre de rsclame, penc.&ai h seni mois d'août,
11 remise ùapsrtante sar les prix dr, catalogue
~Ê~y~
Z.c ~a~c'e ~a,~ce /?fHen'ca~?e
MASAS~NDEVEMTE: °
16, Avenne de la. Grande-Armés, 16.
r- -.f
I Le Bo! d'Or
j Ce~SEDE 24 HEU~S §~R PfSTE
vient d'être gagné par
SH5'&2cycS.e6te
KY.Mi~IS
1 KVM3SS, 2, boulevard Emito-Afgier ¡
L enfaceIagare'dePaSBy.
T ~T?~~?7~ 'nn p&)~
i~â ~M~'MAi~~ i~M A~i~t
PJusieurs députes de !a Seine so sont rencontres ce
matin au Patais-Bourbou. Leur conversation a porté
princi paiement sur ie maintien persistant du prix
ceauco't) trsp élève du pain dans tes boulangeries de
Paris.'
Pendant tout le mois de juillet, nous dit
l'un d'eux, les prix des farines ont été infé-
rieurs de plus de dix francs par quinta! aux
nrix cotes au mois de mai dernier. Cette
baisse sensible a été suivie.en province,d'une
diminution du prix du pain, seuls les bou-
langers parisiens ont conservé le taux de 90
centimes les quatre livres, ce qui leur assure
un bénéfice de 30 centimes par pain pour leur
manutention et leurs frais généraux.
C& bénéfice est exagéré, et des maintenant
il devrait être ramené à 25 centimes, ce qui
gérait encore une marge considérable.
Les boulangers font valoir, à l'appui du
maintien de la hausse, de soi-disant pertes
qu'ils auraient subies pendant plusieurs
mois. Une enquête a laquelle je me suis li-
vré m'a démontré que ce grief n'a été Justine
a. peu prcs que pendant la première semaine
de mai, lorsque les farines, par suite de la
guerre hispano-américaine, avaient atteint
le prix de 73 francs le sac.
Pour une semaine de moins-value légère,
les boulangers se sont vu octroyer gracieu-
sement six soma.ine.s de plus-value considé-
rable. M est temps, semblo-t-il, que ces Mes-
sieurs, tenant compte du budget des petits
ménages, consentent de bonne grâce une
baisse qui nepeut être inférieure a cinq cen-
times par pain de deux kilos.
Rc;narquez que la plupart des Boulangers
parisiens acnètent leurs farines à des prix
iuféncurs au cours de la marque de Corbeil,
ce 't:i leur assure un bénéfice supplémen-
tai.b, non compris dans ceux que je vous ai
signalés.
Ajoutons '~ie des ~c moi- prochain une baisse con-
tijL'f.ib'.e dps farines se produira et que le prix du pain
jcra certainement ramené en septembre a ~5 centi-
mes.
~&u.tY?n;i appris,d'autre pr:rt,que !a question sera
tou'nI::c:.ucLiise'!municipa)deParis.
~:w:=n~
JDerniere Visite.
.A Smm~e-PéBagSf)
'Ncus noussommesrGDdu cematinàSa.Inte-
Pciagie.
Au coia de la rue de 1& Clef, des gardes
ïr.unicipaux montent encore la faction.
La porte de la vieille prison est soigneu-
sement fermée, quoique ses hôtes soient
tous partis a. la campagne.
~ous soulevons un lourd ma.rteau qui, en
retombant sur le bois épais de la porte, fait
an bruit 6{)puvantat)!e.
Un cliquetis de eiofs, de verrous remues,
et un gardien de prison nous apparaît.
Tout de suite ce brave homme s'épanche
dans tiotro se'n 11 nous dit qu'il s'ennuie a
niour! d'.ms sa cage sans oiseaux. I! est tout
seul, absolument seul,
C'est terrible
~3!S~!3~S!E:S!~E:I~ESSS~~3~SE3~3SerEIEE~Jt~ De i~li.
MUT ~S8 _SI~ _Z~~L~ V&LEUM FRAKGA!SES~~ _1_~ ~°~ VALEURS FRA!~Â!SES ~SS;c~ VALETS ET FOHOSETRAmHsj~~ t
25 ~g .10 70 50?, ?;: ~5. ~T~r: p.les Tabacs. W ¡ nf ¿ii ¡~
r ,0.. rcriib. ''°° loi 90 loi 75 BanqueTransat!antioce50ff. 43050. ImmeuMesdeFranœ.act.aOOfrt.p 7). 72.. o'J' oMig.3%remb.à500f. 48075 480.0 "0 DuvaifEtabtisse.ueLts).3oM..3UCO.. PU Russie4%!S§'6.ems.on. ? FJ
~0~ tc~e. ComptoirKatiOMid'Escompta. 605.60S. Obhg.de4d0fr.,mtërêt6fr. 46 46.. oMig.3%no.~Hë9.90.. LeFi~ro
compt. tu
terme.j~/UatUb~ p~p~ 69a.. 695.. Bone-GtJe:ma,act.remb:a600f. 805.. ob;ig.3%remb.à500f. 47C25476: Soc.fr.d'IncandMcence(svstémeAuer). 478.7S.. in~rieure4X:Oncnt)" ''°"
PSPRiiNT.SPESVtLLE~ Ob).commanatesM79X.60% 500.. 500.. c:bhg.3%remb.a..(Mf.. 477.. A76M oMig.3%18S4 8 S!i 4~3. LePetitJourn9!,actde500.2i0. gorbc40,0. _.b.)0 50
"I1R"¡- [,ES VILLES Obl.conimunalesl~7\)2.130' 03 505 Départementauz 500 f~ 250 f. p 710 1,7625 Ouest, arotious (le DOO i "31 1'239 Riclier (Ancienne Cie, ~ict. de 50 d i IS85 Turqui6 (Detle, a II;
à 500 f. t. -fonciereaiS793%M3.. Mo. DepMtementausaOO.f.2Mf.p. 710. Cuest.~tions~~OOf.. ,i"3t.39.. Richer(Ancicn.ioCie;,act.de500f.lS85..tS35.. TurquiefDctteconvertie 4~serio'D.,?S~ 10 § ¡¡,¡
~S ~P' 567~ 568;)0 commuca!ss!SS03% Ma.< oN:g.3%(888. 469.. ODhg..3%remb.ft~f. 47625 477.. Soc.agricotcd'exntoitat.J.Ja'uxototC', Obc:o('ons.4']3l0r3.-jn'ur
~f ~? ~P'.430M430.. foneisresiSS33X. 470.. 470..Est-A)g~ten.:ct;de5COf. 725..725.. oi,Ug.3,%nouv.i-.a50Qf. 4S3.. 48025 act.~0ûf.nom.,2jf.p..j.nov.97. i'5..U: bb!,sdJprioi'ië4%t~O 4M.. :;>1
Cv;) "i{:;TCl .a" P. 4.0 r-,O, ~30 foncières 1883 3 ~70 -tII.. Est -~&lgérien, act. de 500 t 725 725 obli~. riouv. r. à ~$!¡~ t~80 ac IUO f. nom., 25 f. p., i. iiov. 97 0 L)li, (1-- Priorité !ï "01 t)'
'=~ ~P' 4)6.. 4t6.. foncierss!SS53X. Mt50 50159 oN
S~?~" ~Of.t.p. 10925 <0925 -foMièreslG353f~r.àtOOÏ<0250M250EstMtioasde500f. i095.t09M.. GazfCioParisicnae) 250f:!n28;HM. VALEURS ET FÛHOSETRÂHSERS B~~ucIR"Pde.,Pa~iutr~ 'o
114 7~ P. MO.. comninB~Ies
~~< ~P' ~S.. 405.. foncière3tS952.S&%34'Of.p. M4~ 43450 -nouv.'nt.garr &o00f 48t.. 4SI-73 OmmbusdePans MOf. tS9759i8'J5- Bu)garc5%!8'!S.r.à500fr. 428.. 42750! CrëditMobiUerKsoagnot.Act.dojouis! ''SM
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i89~-i89E2i/2~r.400f.t.p. 3~75 -,5 bf) 3987~ CM.Banq.hypotMe.l~Cr.~iOOOf. 63450 5 ô 637. °K'S-3~fus'OB.. 47.6. 47.S. LaPrmte:ni]s(JutesJaIuzot,etCt8).cpt _1~ fj87.685. HeUemnuof8845Xox-c.payeSOXeno!~U3.. 19225 MëFidiQnaux(CieitaLdMCh.).act.5M! .i97' t;
Ob' TumstenneJS92~ soo;o ~Q so Crédit-:ndnstriei, nomin. 500t. 1. 6!0 M'dt.achoM.de 500 f. ..ti4.a 7 Baux~Gta: gêner, des), act..da s00f. ~o .2270; Hxlien5 X 91 90 92 50 SarasossefMadridi.act. de MO'?. !4', ~0 H~ M'
~nuamotionktn~962!/2~ ~.j Lyonnais SOOf. S74.. 875. oMig.S~int.ctam.gar. 47775,47650 AetëriMde-rr.ancc. !2ce.ljSO.Portugais3X53-56-58-SO-2~.M-y!~S9-S4 i78i Rto-Tinto.h7f0.7.4..
Alll]aM et Tonkin l~IqG 2 li v.v '~l ~O Lyonnais rloo ~i4 875 bl' o'o/'t l 4711 75 1170 a 2üo 11190 Portugais
"2j-
n IM~~M! MM-ï''
LA M~ânn.~ M) ~Mi~ i.~&Â
Ls morale Je cette histoire –je parle
du Grand-Prix de Paris cycliste est
celle-ci :c'c;tqu'il'est absurde de faire
courir une épreuve de cette importance
sur une piste aussi incomplète que celle
de Vincennes; Aucune raison-seriéuse-ne.
peut expliquer ce choix. La piste est la
plus courte de celles qui sont en usage à
Paris'La Seine a 500 métrés et le Parc
des Princes 668 mètres 66.– Les deux
tiers des frais d'organisation passent à à
l'édification de tribunes forcement incom-
modes enfin Vincennes n'est vraiment
pas le lieu rêvé pour une manifestation
élégante, voire même populaire.
Ces critiques que'l'on nous repro-
chera nous nous sommes cependant
gardé de les faire avant l'eue ~t, dans la
crainte de nuire à so.n succès. Mais leur
justesse est absolue_'et plusieurs de nos
confrères du matin s'en font l'écho.
Alors, pourquoi persister dans ces erre-
ments ? –Parce que, me souffle un esprit
moqueur; parce que, si le Grand-Prix se
donnait au Parc c.u à la Seine, il n'y au-
rait pas besoin d'organisation spéciale,
et, par conséquent, d'organisateurs! Or,
que deviendraient les amateurs de galons
et d'insignes flamboyants?
Mais je ne me rallie pas a cette criti-
'que. H est tout naturel que l'Association
delà presse sportive accepte, la tache
qu'on lui conSe et dont elle s'acquitte
r.ous devons le constater avec un dé-
vouement et un désintéressement abso-
lus. Certes, ce rôle conviendrait mieux à
une société d'encouragement du genre de
l'Omiunm. ~lais, si ce dernier n'a pas
encore compris sa mission, la faute n'est
pas imputable àl'A. P. S.!
Non, le vrai-coupable, en l'espèce,
c'est le conseil municipal. S'il faut lui
savoir gré d'avoir aide à la, fondation du
Grand-~Prix qui se serait cependant
crée sans lui –on est en droit de lui re-
procher de s'immiscer dans les détails de
son organisation. Du reste, ses '< gaffes ')
sportives sont fréquentes. Ne le vit-on
pas accorder dernièrement une subven-
tion importante à une Société nautique
dont le dirigeant tous les rameurs sa-
vent de qaije veux parler n'a jamais
fait que nuire au sport de l'aviron, alors
qu'une Société vraiment méritante n'ob-
tenait pas un sou.
Pour revenir au Grand-Pris, nous de-
mandons simplement à nos édiles de vo-
ter les fonds nécessaires et de laisser à
l'A. P. S., pour le reste, le soin de se dé-
brouiller. Gageons que, dans le sein de
cette association, pas une voix ne s'élè-
vera en faveur de la piste municipale: à
moinspourtantque celle-ci ne soit l'objet
d'améliorations sérieuses,à savoir: ~lon-
gueur de la piste portée à 500 mètres, mi-
~r°.
Cependant,dans les bur.ea.ux de l'économat,
un vieil employé griSonne encore et trace
sur des cahiers les derniers chiffres.
Bacs Je vestibule, derrière une énorme
grille de fer, qui monte du planche)'au pla-
fond, se dresse une pile d'imposants regis-
tres ce sont les a.rchr.'es de la prison, qui
vont aller prendre place sur d'autres tablettes,
dans des iocaux plus modernes.
Notre gardien est navre de sa solitude il
regrette ses chers administres, fin'ya plus
sous son toit. que deux ménages: celui du
gardien-chef, qui vient d'être nomme a. la
prison de Melun, et celui d'un ancien direc-
teur de prison mis a la retraite, auquel, on a
permis de rester en villégiature aSainte-Ps-
lagie.
Mémo les voisins s'en vont, puisqu'on a
supprimé le joyau du quartier.
Le père Goujon, ce restaurateur historique
des détenus politiques, a vendu sa table
d'hôte l'agonie de Sainte-Pélagie, c'est l'a-
gonie de sa propre existence de travailleur.
il ne veut pas voir un tel spectacle et prend
sa retraite avant l'arrivée des démolisseurs,
Quand nous quittons l'unique gardien
do Sainte-Pélagie, ce brave homme a l'air
presque ému nous lui avions fait oublier
pendant quelques minutes sa solituda.
En partant, nous revoyons l'imposantcorps
d.e garde des municipaux. Nous demandons
a l'un d'eux
Pourquoi un tel service puisqu'il n'y a
plus de prisonniers?
–Ah'monsieur! il faut bien garderies
bâtiments
Est-ce que l'histoire du factionnaire et du
banc va recommencer à la caserne Mouffe-
tard ?
FAITS DIVERS
Comme à /a gaf'e Montparnasse
Un curieux accident s'est produit a Ver-
sailles, à la gare de la rive gauche. Un train
qui manœuvrait a dépassé violemment !a li-
mite qui lui était assignée et, emportant le
buttoir, est venu fracasser une des deux
portes vitrées qui donnent sur l'avenue
Thiers.
Le fourgon d'arrière de ce train est tombé
sur l'avenue, où, fort heureusement, per-
sonne ne se trouvait a cet instant.
On se souvient qu'un accident du même
genre se produisit, voici près de trois ans,
place de Rennes, à Paris une marchande
de journaux fut tuée sur le coup.
A Versailles, on reconnut très vite que nul
n'était victime de cet accident. Seul, Is wa-
gon d'arrière du train est brisé le marche-
pied d'un wag'on de première classe a été
aussi fracassé.
Ssf'/e ;'ot~e
Vers huit heures, une discussion des plus
violentes éclatait soudain, avenue de Saint-
Ouen, entre un chiffonnier nommé Georges
Régnier, âgé de trente ans~ demeurant rue
de Paris, à Aubervilliers, et un camelot,
Louis Soyet, âgé de vingt-cinq ans, demeu-
rant rue Ordener.
nimum; ~construction de gradins et de
tribunes iixes.
Mais vous le verrez ces critiques
ne seront pas écoutées et, l'an prochain,
le Grand-Prix se courra sur ta même piste
et dans les mêmes conditions i
G. DE LAFHETË.
m JOURS EN PAULINE
Nous venons de. causer avec l'un des voya-
geurs de la, Pauline automobile a vapeur du
comte de Dion qui vient d'accomplir une
excursion de six jours de Paris a Aix-les-
Bains par l'itinéraire véritable école buis-
sonaiëre qui suit:
'1' étape: Paris-Sens;
2° étape: Sens-Auxerre;
3°ëtape:Auxerre-Dijon;
4" ét~pe: Dijon-Salins;
5° étape: Salins-Genève;
G~ étape: Gcnève-Aix-les-Bains.
On n'a qu'à suivre sur la carte cet itiné-
raire pour s'apercevoir qu'il empruntait un
parcours terriblement accidenté pour un vé-
hicule de 6,COO kilogs et de 24 places)
.Néanmoins tout s'est pisse sans. accroc,
grâce à l'habileté du conducteur, M. Lave-
nat, qui a fait ce tour de force de descendre
les 12 kilomètres de la routo en lacets du col
de la Fauciile
La Pauline dont le moteur est mû parla
vapeur– a donné une marche moyenne, de
14 kilomètres à l'heure, faisant dans une
seule étape 160 kilomètres..
Hllo est maintenant a Aix-les-Bains, d'où
elle doit rayonner à aO lieues a la rondo.
Ajoutons que, partout où il a passe, ce
vehic.o automobile a suscité l'intérêt d&s
populations.
LEADER.
LE GRAND-PRI~DE BERLIN
M. Gartucr, directeur du Vélodrome de
Kurfm'stendam, a engagé pour ses réunions
des 14, 18 et 21 ;!out prochain les sprinters
Bourriilon, Doschamps, Grogna, Bankcr,
Morin, Demain, Parlby, Momo, Eobertson,
Sin~rossi, dans les épreuves du Grand-Prix
de 10.000 francs.
Pour la course de 50 kilomètres Simard,
Lesna, Dutrieux, KannamueUer et Kcechc):
sont des partants certains.
Eu outre, la première journée, il y aura
un match Hourotte-Uuret sur 50 kilom.
Ces engagements conclus, M. Gartner a
quitte Paris hier soir, se rendant a Beriiti.
~c. r~ 5~3: ~t~-y s ç ~('j ~R r3.r~~g:a
?~ I~A~TnîSAP O~î~niM
~Jd &~tM!&sMùa& ~.HiL~s.~&'à
L'Association Vélocipëdique d'amateurs
organise pour dimanche prochain, au Pure
des Princes, une réunion interclubs, qui
S'annonce comme devant remporter un suc-
cès sans précédent:
Au cours de cette réunion, qui commen-
cera à deux heures, se disputera le Handi-
cap Omnium, ouvert à tous les amateurs de
ru. S. F. S. A. ayant disputé une. épreuve
en'189S.
Les prix pour cette épreuve sont les sui-
Des mots les adversaires en vinrent aux
coups, et à un certain moment Louis Soyet,
qui avait le dessous da.nsla lutte, s'arma.
d'un couteau avec lequel il frappa son ad-
versaire.
Georges Régnier atteint au sein droit s'af-
faissa. sur le sol en appelant x Au se-
cours » taudis que son meurtrier prenait la
fuite à, toutes jambes dans la direction des.
fortincations..
La. victime a été transportée à l'hôpital
Bichat après avoir reçu des soins dans une
pharmacie de l'avenue de Saint-Oùen.
A la suite d'une discussion motivée par
la jalousie, une journalière nommée Mario
Leprince, âgée de vingt-cinq an.s, demeu-
rant rue Myrha, a été frappée d'un coup do
.couteau a la tempe gauche par une ouvrière
pl'jmassicre connue seulement sous le pré-
nom de Valentine.
La victime a reçu des soins dans une
pharmacie do la rue Hermel, puis, sur sa de-
mande expresse, a été reconduite à son
domicile.
–Une journalière, Marie Lépine,habitant,
27. rue Myrha, a été assaillie et frappée d'uo p-
coup de couteau derrière la tête par un indi-
vidu qu'elle avait rencontré à la porte de
Saint-Ouen et qui avait voulu l'entraîner
sur les fortifications.
Vers deux heures du matin, un clerc
d'avoué, M. Auguste Wintenez, habitant, 1S,
rue Sainte-Euphrasie, a été attaqué et dé-
valisé, avenue de Saint-Ouen, par deux indi-
vidus.
Aux chasseurs
En toute confiance adressez-vous a P~M'y,
'10i, rue Saint-Lazare, qui vous vendra,, vous
échangera ou vous réparera votre fusil pour
l'ouverture qui s'approche. Les meilleures
armes et les meilleures munitions de Paris.
Les désespérées
Une marchande de tabac de la rue de
Naatea, Mme Chipe!, demeurant au n° 27 de
cette rue, s'est suicidée, en se tirant un coup
de revolver dans la région du cœur.
On ignore les motifs de cet acte de déses-
poir.
Rime Mario Lenoir, née Dubois, demeu-
rant 172, avenue de Ctichy, s'est tuée en se
tirant un coup de revolver dans la tempe
droite. Motif: chagrins intimes.
Une danseuse, Mlle Gabrielle GuHiin,
âgée de vingt-quatre ans, s'est précipitée
par la fenêtre d,e son logement situé au
deuxième étage. 52, boulevard de Clichy.
Cet acte de désespoir est attribué, a des
chagrins intimes.
Mlle Guiilin, dont l'état est assez satis-
faisant, est soignée à son domicile.
–Un homme,âgé d'unetrentained'ancées,
vêtu d'un veston gris, d'un pantalon brun et
coiffé d'une casquette de bicyoliste, s'est
suicidé ce matin, à neuf heures~ en se jetant
du haut du pont de la Concorde dans la
Seine. Malgré toutes les recherches, le
corps n'a pu être retrouvé.
1 M. Eugène Desgrange, âgé de' trente-
f six ans, s'ezt suicidé cette nuit, en s'asphy-
a
vauts ils sont exposés chez Richard Chou-
bérstd, 18, rue du Quatro-Septe'mbre.
1' prix. Pterp'ot au c!an' de !a !u)~e, su-
perbe bronze de 60 centimètres de hauteur
et d'une valeur réelle de 200 francs.
2" prix. Un objet d'art, ofiert par M.
Vital.
3° prix. Un service a liqueur.
4" prix. Un porto-bouquet en verre.
Rappelons le programme complet de cette
reunion
1° Handicap omnium, 1,000 mètres, ré-
serve aux coureurs ayant couru un handicap
dans l'année, 4 prix.
2" Course de vitesse, réservée aux cou-
reurs n'ayant pas encore gagne ou n'ayant
pas été places dans une course en 1898, 3
prix.– Engagement: 2 fr., remboursables
à chaque partant.
3° Coupe de France, 10 milles avec entraî-
neurs, 3 prix. Droit d'engagement 5 fr. par
coureur..
4° Championnat de vitesse du G. V. P.,
2 Idiomètres, réservé aux membres du Gui-
don Vélocipédique Parisien.
5° Prix Abeilard sur piste, réservé aux
membres de l'A. V. A., 3 prix.
6° Handicap toutes machines, réserve
aux entraîneurs de la Coupe de France,
3 prix. 1
La clôture des engagements aura lieu le
2 août pour 10 handicap et le 3 août pour les
autres courses.
_Tn.L.
~f-'v t'R M f~ ?~fH & ~P!9
~M~ ~j7 ~S~ tJêHië
A 1 h. {[2 sont' arrivés a la- gare Saint-
Lazare les coureurs Boulay, Cissac, Henri et
Victor Jallu, do retour d'Amérique.
Une vingtaine do cam.T.ra.des les atten-
daient sur le quai.. Le train ayant été dédou-
blé, du premier descendent les frères Jallu
accompagnes de leurs dames.
Les JaMu, a qui nous avons posé quelques
questions sur leur séjour au pays des dol-
lars, nous ont confirmé ce que Bourotte
no.us avait dit il y a huit jours, c'est-à-dire
qu'ils avaient été, « roulés a comme dans un
bois et qu'ils revenaient absolument mécon-
tents de leur séjour là-bas.
Un pou après~ Boulay et Cissao descendent
du second train et c'est toujours la même ¡
répétition. Ah! nous avions bien raison
quand nous nous sommes élevés dans la
Presse contre les fameux e managers amé-
ric.uns f avant le départ de ces coureurs.
<( Quant a Jaap Edcn et René Cavally, qui
sont restés la-bas, la seule raison pour
laquelle ils ne sont pas rentrés avec nous,
c'est parce qu'ils no pouvaient payer leur
voyage, étant absolument saisie sou. o Voilà
les paroles textuelles de ceux qui sont ren-
trés.
THÉO LECLERCQ.
? A T~TT~'M"î?-~ i ?<'???'3
L J N H A ~i K
Voici les résultats desprincipales réunions
de courses qui ont eu lieu hier en, province
et à l'étranger
~4 Fou~o-es. Fontana gagne la course
i do 24 heures couvrant 6GO kil. 333. Viennent
[ ensuite Cresté,Mi!iochau, Gaston, Sautereau
et Alix, dans l'ordre.
.va~~ _:«.W
xiant à l'aide d'un réchaud de charbon, dans
le logement qu'il occupait rue Saint-Merri,
43. Les constatations d'usage ont été faites
par ~1. Lavi'ai!, commissaire de police du
quartier.
Empoisonnes paf /a be~adoie
Trois jeunes enfants, les frèrss Sanchez,
âges de huit, cincf et quatre ans, habitant
avec leurs parents, 3fj, rue du Plateau, a..
Vanves, en compagnie d'une petite voisine,
Eugénie Vinter, âgée de huit ans, étaient al-
!ës se. promen.er sur le talus, des fort.iS.ca.-
tions..
Les enfants se mirent :t mâcher de l'herbe.
Seul, ra,in6 s'abstint. Bien lui en .prit, car
parmi l'herbe, se trouvaient des tiges de bel-
ladone.
Les deux petits et la fillette avaient, sans
s'en douter, mange des. tiges de la. plante
v-enÉn.cuse.
A peine rentres chez leurs parents, ils
furent pris de violents vomissements et de
coliques.
Maigre tous les soins qui lui furent prodi-
gués, le petit Maurice Sanchez, le plus jeune
des trois frères, ne tarda pas a succomber.
Las deux autres enfants sont dans un état
grave et le médecin n'ose encore se pronon-
cer.
D/'ame de /esse
Cette nuit, vers minuit et demi, M. Claude
Dulac, âge do trente-sept ans, demeurant
HO, rue Saint-Maur,qui avait pa.ssé la soirée
avec dos amis, rentrait chez lui complète-
ment ivre.
Un de ses voisins, M'. Jules KuhHgor, âgé
de vingt-six ans, éveillé par le bruit que
faisait l'ivrogne dans l'escalier, se leva et fit
à ce dernier des observations assez vives.
Furieux de ces observations, Dulac s'arma
d'un tournevis et se précipita sur M. Kuhl:-
ger, qu'il blessa grièvement en lui portant
plusieurs coups de son arme.
M. DattroG' commissaire de police, a. pro-
cédé à l'arrestation du meurtrier, qui a été
envoyé a,u Dépôt.
M. KuhJiger, dont l'état est très grave, est
acutuelicmeni; soigné chez lui.
Chute d'un sterne étage
Un ouvrier couvreur, Eugène Dumond.âgé
de trente ans, demeurant rue du Château, qui
travaillait ce matin sur la toiture de l'im-
meuble portant le n° '2'1 de la rue Mouton-Du-
vernet, est tombé accidentellement dans la
rue, de Ja. hauteur d'un sixième étage, et,
dans sa chute, s'esttué net.
Le corps a été transporté au domicile du
défunt.
Daos fa Se/M
A midi un quart, un homme parEissant
âgé de cinquante ans, s'est jeté a l'eau en
amont du pont Royal. Un nommé Arthur
Cariier, garçon de 'lavoir, s'est jeté à son
tourdans la Seine et est parvenu a le rame-
ner'sur la berge.
L'am/.ra~ /un)ann. ~cfë
M. le vico-amii'al Humann,. commandant
en chef l'escadre do la Méditerranée, vient
d'être victime d'un vol audacieux
En attendant le départ dé l'express n° 10,
~.Roubntx. G'arin bat Robl'dans. un
match sur. 100'kilomètres. Temps 2 h.. <
15'21"~5.
Moscou.– Outotschkine gagne lecham-
pionnat de Russie.
/1 Co~~pi.e. Arsnd gagne le champion- c
na<, d Europe. j
Le Chei~en~e des ëqutpes seco?T.c!es. i
Voici les résultats du Challenge des Équipes
secondes organisé parl'U. S. F- S. A. qui i
s'est disputé hier après-midi sur laroute do
Chartres à BonnCval. 1
Classement individuel
-1- Ohresser A. V. A., 2 Sauz A. V. A., 3
Lecomte A.V. A., 4 Henri EIsensohn
A. V. A., 5 Chaudron A. V. A., 6 Gussa-
ziouA..O; P.,7BoutiHonG. V. P.
Classement par équipes
'1. Association Vélocipëdique d'Amateurs:
],2,3,4,5=H.
2. Guidon Volocipedique Parisien 7, 10,
'14,14=67.
3. Association'Cycliste Parisienne 6, 9, `
17, 18 = 50..
En terminant, félicitons MM. Ohresser et
Sanz de leurs boHes performances.
.ESG'Y~E
L'Association française des Chroniqueurs l,
d'escrime est en excellente voie de forma- ¡
tion (
Quatorze chroniqueurs ont déjà répondu à
l'appel et envoyé leur adhésion à notre ami
Luscio?., !?, rue Cai!. Ce sont MM. Louis
Porrée ~Jom'nat des Sports;, Thomcguex
.(/'uio!'tfe), A. RaIjeI.(Po!tttqueCo!o!ua!e),
Ad. Ru.zë (Stand), Viehl (.Stëc~e), Gustave
Voulquin (Ltbre Parole). Edouard Sattler
(Sf;)!d;f<),. J.-Joseph Renaud (JouT-), WiHy
Sulzbacher (Y'rtbou~et), Bo!z de Villas
(France), baron d'nurcourt~y'emps)..G. Pa-
raff.Re'JUG des "Peaux~/h~s), René Lacroix
(Presse), auxquels il faut naturellement
ajouter Armand Lusciez (Veto). Encore quel-
ques jours et l'Association H'ançuise de&
Chioniqueurs d'escrime fonctionnera.
A l'A. V. A. la dernière poule hebdoma-
daire dans le jardin du CInb-House (]uges
MM. Lëcolie, professeur de l'A. V. A., et !e
baron F. 'de Viviers) a dcnnë comme rësul-
tats 1 comteJ.de Goltstein(ltouché); 2 Paul
Ferrand (2); 3 exœquo, René Lacroix et Pré-
veron (3); 4 Delamotte, 5 Eondonneau; 6 L.
de Saint-André,
La commission d'escrime de l'A. V. A. a
ensuite élabore le règlement du challenge
d'épëe, Équipes secondes (prix Jean de Goft-
stein) qui se disputera dans la première quin-
zaine d'octobre.
P.ENÈ LACROIX.
PETITESNOUVEIjI.ES
Le Championnat de Fraacedes 100 kl!, est revenu,
pour la quatrième fois depuis cinq ans, à la bicyclette
GtadiaiO)', qui cn)ove les deux premières places:
t° Bouhours, 2'* Bauge, tous deux sur Gtad~fia)'.
Il y aura toujours des gens chics. Co.ux-tà ont tou-
jours monte et monteront toujours une bicyclette
Hum6e! la seule machine~ de luso digne de ce nom
qui exista dans le monde entier.
Cyclistes, voyez le nouveau modeteîSOS de la Zt'K- ¡
Sh'och, adopte cette année par le grand sprinter I
Nossam.
M. le viee-amira.IHuma.nn s'était arrêté au
buSet de. Marseille pour dincr et avait laissé
dans le filet du wa.gon-.salon un paquet ren-
fermant pour une dizsine de .miUe francs de
bijoux, un portefeuille contenant une somme
de 3,000 francs environ, des papiers d'éta.t-
civil et des documents militaires.
A son retour, M. le vice-amiral Huma.nn
constatait la disparition du précieux paquet,
dont un habile et audacieux d)ou avait réussi
a s'empare? sans avoir attiré l'attention des
employés ou des autres voyageurs.
AI. la vice-arnira.1 Humanii a déposé uno
plainte s, Marsei!!e et a renouvelé sa déposi-
tion auprès do M. Sebastiani, commissaire
spécial de la gare de Lyon, à. Paris.
T ~s"~ -j-~
LS-=!E~ .& ~.t '3' -.t~~B ~-i~a ~a~a
Ceso.ir:
Ai'Opëra.Tantthaûse!
A la (.Jomédie-Francaise. La F~fe de Roland.
Aux Variétés (saison lyrique). Lucie de La'n-
mo'iitoor; La Sauçante Mattt'esse.
A l'AtIiénce-Comique (saison d'étc).Lc Dfo-
B't(t.e;CoHc~tt9S;L'7J'ono)'a&te..
Al'Opécar r
Vendredi débutera a, l'Opéra un nouveau soprano
léger, Mite Madeleine de Noce, dans le. rôle. de la
reine, des /7tfp)(C)io
MUodeNocëa débuté ataMonnaiedeBruxélIes,
il y a deux ou trois ans, et a chanté ensuite à Lyon et
a5'lar5eiHe.
Rappelons que )a distribution des prix aura lieu, au
Conservatoire, après-demain, mercredi 3 août-. A. une
heure de l'après-midi, sous la présidence de M. Léon
Bourgeois, ministre de l'Instruction publique et, des
beaux-arts.
Les lauréats doivent être rendus au Conservatoire
àmidictdemi..
'M. Veyrët,le jeune pensionnaire de la Comédie-
Française, est en. ce moment assez gravement ma-
lade.
Dans son dernier feuilleton du Temps, notre con-
frère Francisque Sarcey rend compte d'une soirëa
qu'il a passée a l'Alcaxar d'Eté « Je m'y suis beau-
coup amuse,, dit-il. Polin chante de la façon
plus comique ses. chansons soldatesques ou il. ex-
celle. Quant à la revue de M. Eugène Héros A f'~1!-
ca2:a)'dc~aJ~'o~rc/~3~c/tous les couplets en sont'
chantes par des voix justes et agréables, parmi les-
quelles il fautciterceilesde Mlles VerlyetLise
l'~euron, une très jolie jeune personne. Maurel est
impayable, en Balzac)).
Le theAire à l'étranger
M. Bellucci. ë)ove do Mascagni, est l'auteur d'un
opéra en trois actes, ayant pour titre Liseré.
Cette œuvre doit être représentée dans deux ou
trois jours au Mascagni est directeur.
Savez-vous ceqiie Richain, Id directeur do Bobino,
20, rue de la Ga:te, donne cette semaine? 1° une par-
tie de concert avec Naudier, Dona et La RisareHa;
2" Inngov's frères, anneaux fixes et volants, et enfin
Eu:lodramodeMéténier,avecI'interprëtationde
l'E)dorado, Séverin-Mars, G. Damien, Mmes Vallia,
Lola-Noyr.
Heureuxbabitantsduquartier.Montparnasse!
GASTON SSNXER,
P8UR ~3§' LECTEH~S. EN ~LLÊG~TU~E
Abonnements à lasema.ine 58 oeatirnss
-c,
Le catalogue est envoyé fraKo a. toute personne
~ui en fait la demande au magasin de Tente, 35~
tYennede.taGrande-Arn;ea..
Le record da Pans-Amsterdam est toujours do"
)out. H n'est pas facife à enlever. En effet, le rs"
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t n'y a guère que cette machine-là pour résister au&
errib)esroutes belges-
Magasins, 16, rue du Quatrc-Septembre, et i6, ava~
lue do ta. Grande-Armeo.
ff~î S mnm?Mn' ~33s
,a- 6 t!' ~? dans ~aa
iuijA i U ~âU~ U tons les 0~33
CC~R:
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PARSS SS.t-Ha&nbcf PAR!S 3
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Le BALLet)Ffaoce de,
Sat&Iogss geEeraI franco sar desian~o
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Course de Motocycici ÏOMS-BLO!S ei. Retour
:i" ]~A.TE~<0).Tr
En 2 h, 14 m. (Recot'd du monde) t
SUR.. f
MHe'c~etf.tss~CEEmtd,
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qu'o~ handicape a juge prudent de s'abstenir
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Pour tout ce f;u: caMcema !a PUBU.
C!TË tSo VBH S~CïîTtVE de LA PRESHE,.
s'adresser a, MM.
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ic.Hs tes jo"s de 3 h. i/2 a, 4 heures.
lË,rue t!~ Ct'osssa.nt..
LES L:E:V~.E:S
7~a Reuue d~ Pa!aM, revue mensuelle, H,
rue de Grenelle, Paris. Sommaire du nu-
m3rodul°''août:
Un Procès criminel sous Philippe-Ie-Bel,
Gaston' Paris. Plus que de l'Amour (!
partie), Jean Rameau. Un grand Mariaga
sous la Restauration (Impartie), Ernest Dau-
det.–Où en est la Révolution? Un petit-
fils d'Arthur Young, Joseph Reinach. Mi-
chelet et la France, Henry Berenger.– Pro*
menade en Irlande (Mût 179.~), E. Guillon.
L'Ame du Criminel, (suite), D*- M. de Fleury.
Les Ames perdues (fin), J.-H. Rosuy.
Impressions de musique, Louis Doyen.
Chronique
Sous le titra. /iu pat/s des mtUe Lacs, Mma
Fernande de Lysle publie, a la librairie d'E-
ducation nationaie, Picard et Kaan, un très
intéressant volume, illustre de nombreuses
gravures et consacre a cette contrée si peu
connus en France, la Finlande.
Atraversune intrigue attrayante,un émou-
vant roman qui peut être mis entre toutes !es
mains, l'auteur nous parle en détail et avec
un commuRicatif enthousiasme de ce Pays
des mt!!e Lacs, qu'on, a s: bien appelé « le
Joyau de la Russie. N
Mme de Lysle ne. se contente pas de nou?
faire admirer cette féerique province, eiïc
nous en fait apprécier et aimer les habitants..
Dans une lettre qui a.coompa.gne ce livre et
lui sert de préface, M. Marcel Prévost rap-
proche les.récits nnIa.ndaisde'Mmo Ferna.nde Lysie des Mémon'es d'u?.-). Setg~eu}' ru.ssf',
de Tourguénen' la comparaison, est exacte
et on no saurait faire-un plus bel. et phia
juste éloge du Pa~/s des nn~e jLac.s.
MOTEL RESTAU ~AMTE;EPA!~S-~ OS
38,Fa.uhoHrgB'Iontma.rtre. (T~ëphona U7-M.)
Dejeuner3t'.Diner4f.(Ymcompr.).SerV!Ce~;)'"t.lbt.
MENU DUJOUH
Soupe a.ux poireaux. Consomme scmo'.tle
I..angou~te mayonnaise, Eperta.ns e:) bi'.isgctl
Ris do veau à t'osoiUe. Gigot, garni de t'iageoiet
Caneton rôti cresson
Petits pois. Choux-i'teurs. Art.ic!)ani'=. S.aM<,
Compote d'ananas au' kirscH. Frints. Do-tgert
-a~,
ua vorrs da S.
fI"H~ G fi~f"1If'~¡:¡Y Ci Ii i;1 7,~ \3 WJ" I ~lu 9 ¡Pli
§MCfet)lMicn"3dispotubla 20. s e
roux 88" entrepôt. 28.50a28.75
railiné bonne sorts,. !02.50 à a
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