Titre : Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-09-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328005112
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 21 septembre 1912 21 septembre 1912
Description : 1912/09/21 (A35,N38). 1912/09/21 (A35,N38).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54886155
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-2922
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
s5e ANNÉE LE JOURNAL DES TRANSPORTS N° 38
SOMMAIRE DU N' 38 DU 21 SEPTEMBRE 19 12
L'Unification des Tarifs de Chemins de fer (Suite).
La Commission des Travaux Publics.
La grève des inscrits maritimes et les salaires.
Informations : Des Chemins de fer de l'Etat et les grandes
manoeuvres. — La traversée de Nantes. — Le percement du tunnel
du Mont-d'Or.
Le Statut de l'Ouest-Etat.
Voies secondaires et Tramways : Deuxième concours de parc-
bouc pour automobiles. — Ouverture de lignes. — Services d'auto-
- mobiles subventionnée en Italie.
Chemins de fer Suisses.
Nouvelles étrangères : Belgique : La nouvelle ligne Bruxelles-
Cologne. — Espagne : Nouvelle ligne. — Turquie : Le Chemin de fer
de Bagdad.— Canada: L'achèvement de la ligne de Vancouver à
Montréal — Brésil : Nouvelles lignes.
Jurisprudence.
Navigation : Les essais du « Paul-Leeat »* — Projet dé construction
d'un port de commerce à Kiel.
Homologations de tarifs.
Avis Financiers.
Prière d'adresser ce qui concerne la Rédaction d M. A. PAWLOWSKI
ou à ïil. JEAN HENRY-HAGUET, Secrétaire de la Rédaction
et ce qui a trait à l'Administration, à M. H. CHAPUIS, Administrateur.
Mication des Tarifsje Chemins de fer
(Suite) (i)
Les mêmes motifs qui s'opposent à l'unification
des tarifs en ce qui concerne l'industrie de la
houille peuvent être invoqués si l'on considère
l'industrie du fer. A la suite de la découverte du
bassin de Briey, cette dernière s'est déplacée vers
l'Est. Les grandes usines du Centre ont abandonné
la fabrication des produits courants aux nouveaux
établissements de Meurthe-et-Moselle, des Ar-
dennes et à quelques-uns du Nord. En 1909, sur
3.574.000 tonnes de fonte produites en France,
2.429,000, ou plus des 2/3, provenaient de Meurthe-
et-Moselle. Ce département a fourni, en 1909,
plus de la moitié des lingots, blooms et billettes,
plus des 3/4 des rails.
Presque toutes les usines sont donc, à l'heure
Présente, situées sur la frontière de l'Est et du
Nord.
S'il est vrai que les fers et aciers fins, réclamés
Par la Guerre et la Marine, soient toujours pro-
duits par ]es usjnes t]u Centre et du Midi, au
moyen des minerais pyrénéens, la production des
ers cl. aciers communs « n'en est pas moins né-
cessaire à ]a défense nationale », et c'est l'intérêt
Primordial de maintenir cette industrie dans le
entre Qu'on a opposé récemment, lorsque furent
P'oposés à l'homologation deux tarifs communs
entre l'Est et le P.-L. M. pour le transport sur les
usines du Centre des minerais et 1/2 produits de
l'Est.
Mais il est certain que si les usines du Centre
doivent être préservées dans l'intérêt national, il
faut les « faire vivre, réserver ou trouver des dé-
bouchés pour leurs produits commerciaux. »
La Compagnie d'Orléans avait ainsi raisonné
en adoptant des tarifs applicables au départ de
ces usines pour leur permettre d'aborder les ré-
gions de l'Ouest, que le Nord dessert par mer, et
Paris,
Les usines de l'Est réclamèrent la réciprocité de
ces tarifs. Elles auraient ruiné de la sorte les
usines du Centre. Le Comité consultatif des Che-
mins de fer repoussa cette réclamation, attendu
que « pour l'industrie sidérurgique en particulier
personne ne contestera le danger qui naîtrait du
fait de sa concentration exclusive dans les dépar-
tements frontières a, et que « toute mesure pou-
vant compromettre l'existence des usines du
Centre serait contraire à l'intérêt général. »
M. Bloch a rappelé également les discussions
entre fabricants d'engrais et agriculteurs pour
l'extension à l'Orléans et au P -L.-M. des prix de
transport en vigueur sur les autres réseaux pour
les superphosphates, et le refus infligé aux Méri-
dionaux qui voulaient voir étendre à leurs expé-
ditions sur l'Est les conditions d'un tarif adopté
pour d'autres réseaux.
Le maniement des tarifs de chemins de 1er est
donc une chose des plus délicates. Les Compa-
aaij V"u> J°wnal des Transports, n° 37, du 14 septembre
SOMMAIRE DU N' 38 DU 21 SEPTEMBRE 19 12
L'Unification des Tarifs de Chemins de fer (Suite).
La Commission des Travaux Publics.
La grève des inscrits maritimes et les salaires.
Informations : Des Chemins de fer de l'Etat et les grandes
manoeuvres. — La traversée de Nantes. — Le percement du tunnel
du Mont-d'Or.
Le Statut de l'Ouest-Etat.
Voies secondaires et Tramways : Deuxième concours de parc-
bouc pour automobiles. — Ouverture de lignes. — Services d'auto-
- mobiles subventionnée en Italie.
Chemins de fer Suisses.
Nouvelles étrangères : Belgique : La nouvelle ligne Bruxelles-
Cologne. — Espagne : Nouvelle ligne. — Turquie : Le Chemin de fer
de Bagdad.— Canada: L'achèvement de la ligne de Vancouver à
Montréal — Brésil : Nouvelles lignes.
Jurisprudence.
Navigation : Les essais du « Paul-Leeat »* — Projet dé construction
d'un port de commerce à Kiel.
Homologations de tarifs.
Avis Financiers.
Prière d'adresser ce qui concerne la Rédaction d M. A. PAWLOWSKI
ou à ïil. JEAN HENRY-HAGUET, Secrétaire de la Rédaction
et ce qui a trait à l'Administration, à M. H. CHAPUIS, Administrateur.
Mication des Tarifsje Chemins de fer
(Suite) (i)
Les mêmes motifs qui s'opposent à l'unification
des tarifs en ce qui concerne l'industrie de la
houille peuvent être invoqués si l'on considère
l'industrie du fer. A la suite de la découverte du
bassin de Briey, cette dernière s'est déplacée vers
l'Est. Les grandes usines du Centre ont abandonné
la fabrication des produits courants aux nouveaux
établissements de Meurthe-et-Moselle, des Ar-
dennes et à quelques-uns du Nord. En 1909, sur
3.574.000 tonnes de fonte produites en France,
2.429,000, ou plus des 2/3, provenaient de Meurthe-
et-Moselle. Ce département a fourni, en 1909,
plus de la moitié des lingots, blooms et billettes,
plus des 3/4 des rails.
Presque toutes les usines sont donc, à l'heure
Présente, situées sur la frontière de l'Est et du
Nord.
S'il est vrai que les fers et aciers fins, réclamés
Par la Guerre et la Marine, soient toujours pro-
duits par ]es usjnes t]u Centre et du Midi, au
moyen des minerais pyrénéens, la production des
ers cl. aciers communs « n'en est pas moins né-
cessaire à ]a défense nationale », et c'est l'intérêt
Primordial de maintenir cette industrie dans le
entre Qu'on a opposé récemment, lorsque furent
P'oposés à l'homologation deux tarifs communs
entre l'Est et le P.-L. M. pour le transport sur les
usines du Centre des minerais et 1/2 produits de
l'Est.
Mais il est certain que si les usines du Centre
doivent être préservées dans l'intérêt national, il
faut les « faire vivre, réserver ou trouver des dé-
bouchés pour leurs produits commerciaux. »
La Compagnie d'Orléans avait ainsi raisonné
en adoptant des tarifs applicables au départ de
ces usines pour leur permettre d'aborder les ré-
gions de l'Ouest, que le Nord dessert par mer, et
Paris,
Les usines de l'Est réclamèrent la réciprocité de
ces tarifs. Elles auraient ruiné de la sorte les
usines du Centre. Le Comité consultatif des Che-
mins de fer repoussa cette réclamation, attendu
que « pour l'industrie sidérurgique en particulier
personne ne contestera le danger qui naîtrait du
fait de sa concentration exclusive dans les dépar-
tements frontières a, et que « toute mesure pou-
vant compromettre l'existence des usines du
Centre serait contraire à l'intérêt général. »
M. Bloch a rappelé également les discussions
entre fabricants d'engrais et agriculteurs pour
l'extension à l'Orléans et au P -L.-M. des prix de
transport en vigueur sur les autres réseaux pour
les superphosphates, et le refus infligé aux Méri-
dionaux qui voulaient voir étendre à leurs expé-
ditions sur l'Est les conditions d'un tarif adopté
pour d'autres réseaux.
Le maniement des tarifs de chemins de 1er est
donc une chose des plus délicates. Les Compa-
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