Titre : Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-12-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328005112
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 36187 Nombre total de vues : 36187
Description : 06 décembre 1913 06 décembre 1913
Description : 1913/12/06 (A36,N49). 1913/12/06 (A36,N49).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54868728
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-2922
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
36"- ANNÉE
LE JOURNAL DES TRANSPORTS
N° 49
SOMMAIRE DU N° 49 DU 6 DÉCEMBRE 1913
Au Maroc (Suite).
L'Assemblée générale de l'Association française du froid.
Le rôle des Ports Maritimes da.ns l'Économie natio-
nale.
Informations : Coiirs de roules el. tic voies ferrées à l'École natio-
nale des ponls et chaussées. — A la Compagnie des wagons-lits.—
Locomotives géantes. — L'amortissement des obligations des che-
mins de 1er de l'État. — Le train de luxe " Paris-Home". — Mis-
sions zootechniques en Normandie. ■— Les sports d'hiver dans les
" Pyrénées.
Les Compagnies de Chemins de Fer privées contre les
'Syndicats en Russie.
Nouvelles Étrangères : lîelgiquc : L'autonomie des chemins de
1er. — Italie : Une ligne électrique Milan-Gênes. — Serbie : La
Serbie et les chemins de 1er orientaux. — KLats-Unis : Lés chemins
de fer électriques. — Panama : Le chemin de for de Panama à Colon.
Homologations de Tarifs.
Jurisprudence.
Bibliographies.
Avis financiers.
Prière d'adresser ce qui concerne la Rédaction à M. GEORGES ALLIX, Rédacteur en Chef
el ce qui a irait à l'Administration, à M. JEAN HAGUET, Administrateur.
AU MAROC
II
Le Maroc est essentiellement un pays d'agricul-
ture et. d'élevage ; les régions soumises au protec-
torat l'niuçais, Gliarb, Chaouia, Doukkala, vallée
du Sebou, les alentours de Marrakech, sont les
plus favorisées au point de vue agricole par la
fertilité du sol et l'abondance de l'eau. Le Maro-
cain est volontiers agriculteur, mais il est resté
très arriéré; ses méthodes sont primitives et ses
instruments rudimentaires. Il cul live sans engrais
ni amendements, ce qui l'oblige à laisser la terre
en jachère tous les trois ans. On ne.laboure
qu'après la pluie, au moyen d'une charrue com-
posée d'un soc de bois durci au feu et d'une tige
de fer, quiégratigne la terre au lieu de la relever
sur lé bordd'un sillon profond; l'indigène res-
pecte d'ailleurs les broussailles et végétations
parasites qui encombrent son champ et les con-
tourne de sa charrue. 11 sème deux fois par an,
sans soin et sans ordre, et ne s'occupe plus de
rien. Pour moissonner, il coupe les épis à la serpe,
abandonnant les tiges pour servir de nourriture
aux trou peaux et d'engrais au sol. Les épis réunis
en gerbes sont foulés sur l'aire par des mules, le
grain est recueilli et conservé dans des silos, les
déchetssontemployésàlanounïture des chevaux,
mulets et ânes. Pour l'Européen qui connaît la
cultureet dispose de capitaux suffisants, l'exploi-
tation directe est la forme de lenure la plus recom-
mandable ; mais elle n'a encore élé tentée que
dans la région d'Oudjda et dans la Chaouia, où
quelques fermes ont été créées dans la régionqui
avoisine Casablanca ; partout ailleurs, c'est le
système de l'association agricole qui est pratiqué:
l'Européen, domicilié dans un port, commandite
un indigène cultivateur et assure l'écoulement
de la récolte.
La plupart des cultures d'Europe prospèrent,
au Maroc. Le blé dur y est seul cultivé, comme
seul apte à produire les semoules et farines gru-
melées servant à l'alimentation des indigènes
(couscous...), il rend de 18 à 20 quintaux à l'hec-
tare. L'orge, qui s'accommode mieux que le blé
de la sécheresse et qui mûrit plus vite, donne de
très bons résultats. L'avoine a été introduite dans
la Chaouia par les colons avec plein succès. Le
maïs qui demandebeaucoup d'eau,est très répandu
dans le Nord et dans le Sud du Maroc aux grandes
altitudes. Autrefois, les Marocains cultivaient le
coton ; ils y ont renoncé en présence des bas prix
auxquels les usines de Manchester le leur
livraient; mais des essais systématiques sont
faits en ce moment pour reprendre cette culture
qui paraît destinée au plus grand avenir, surtout
dans le Sous.
En 1911, 367.410 hectares étaient cultivés dans
la Chaouia, soit 37 % de la superficie de la pro-
vince; l'orge couvrait 197.600 hectares, le blé
104.000, le maïs. 23.940, les pois chiches 13.470,
le lin 7.685, le fenugrec 6.470, les fèves 6.070, le
sorgho 2.000, la coriandre 1.975, enfin les jardins
fruitiers et potagers occupaient 4.000 hectares.
Cependant les arbres fruitiers réussissent médio-
crement en Chaouia, à cause de l'humidité ; le
LE JOURNAL DES TRANSPORTS
N° 49
SOMMAIRE DU N° 49 DU 6 DÉCEMBRE 1913
Au Maroc (Suite).
L'Assemblée générale de l'Association française du froid.
Le rôle des Ports Maritimes da.ns l'Économie natio-
nale.
Informations : Coiirs de roules el. tic voies ferrées à l'École natio-
nale des ponls et chaussées. — A la Compagnie des wagons-lits.—
Locomotives géantes. — L'amortissement des obligations des che-
mins de 1er de l'État. — Le train de luxe " Paris-Home". — Mis-
sions zootechniques en Normandie. ■— Les sports d'hiver dans les
" Pyrénées.
Les Compagnies de Chemins de Fer privées contre les
'Syndicats en Russie.
Nouvelles Étrangères : lîelgiquc : L'autonomie des chemins de
1er. — Italie : Une ligne électrique Milan-Gênes. — Serbie : La
Serbie et les chemins de 1er orientaux. — KLats-Unis : Lés chemins
de fer électriques. — Panama : Le chemin de for de Panama à Colon.
Homologations de Tarifs.
Jurisprudence.
Bibliographies.
Avis financiers.
Prière d'adresser ce qui concerne la Rédaction à M. GEORGES ALLIX, Rédacteur en Chef
el ce qui a irait à l'Administration, à M. JEAN HAGUET, Administrateur.
AU MAROC
II
Le Maroc est essentiellement un pays d'agricul-
ture et. d'élevage ; les régions soumises au protec-
torat l'niuçais, Gliarb, Chaouia, Doukkala, vallée
du Sebou, les alentours de Marrakech, sont les
plus favorisées au point de vue agricole par la
fertilité du sol et l'abondance de l'eau. Le Maro-
cain est volontiers agriculteur, mais il est resté
très arriéré; ses méthodes sont primitives et ses
instruments rudimentaires. Il cul live sans engrais
ni amendements, ce qui l'oblige à laisser la terre
en jachère tous les trois ans. On ne.laboure
qu'après la pluie, au moyen d'une charrue com-
posée d'un soc de bois durci au feu et d'une tige
de fer, quiégratigne la terre au lieu de la relever
sur lé bordd'un sillon profond; l'indigène res-
pecte d'ailleurs les broussailles et végétations
parasites qui encombrent son champ et les con-
tourne de sa charrue. 11 sème deux fois par an,
sans soin et sans ordre, et ne s'occupe plus de
rien. Pour moissonner, il coupe les épis à la serpe,
abandonnant les tiges pour servir de nourriture
aux trou peaux et d'engrais au sol. Les épis réunis
en gerbes sont foulés sur l'aire par des mules, le
grain est recueilli et conservé dans des silos, les
déchetssontemployésàlanounïture des chevaux,
mulets et ânes. Pour l'Européen qui connaît la
cultureet dispose de capitaux suffisants, l'exploi-
tation directe est la forme de lenure la plus recom-
mandable ; mais elle n'a encore élé tentée que
dans la région d'Oudjda et dans la Chaouia, où
quelques fermes ont été créées dans la régionqui
avoisine Casablanca ; partout ailleurs, c'est le
système de l'association agricole qui est pratiqué:
l'Européen, domicilié dans un port, commandite
un indigène cultivateur et assure l'écoulement
de la récolte.
La plupart des cultures d'Europe prospèrent,
au Maroc. Le blé dur y est seul cultivé, comme
seul apte à produire les semoules et farines gru-
melées servant à l'alimentation des indigènes
(couscous...), il rend de 18 à 20 quintaux à l'hec-
tare. L'orge, qui s'accommode mieux que le blé
de la sécheresse et qui mûrit plus vite, donne de
très bons résultats. L'avoine a été introduite dans
la Chaouia par les colons avec plein succès. Le
maïs qui demandebeaucoup d'eau,est très répandu
dans le Nord et dans le Sud du Maroc aux grandes
altitudes. Autrefois, les Marocains cultivaient le
coton ; ils y ont renoncé en présence des bas prix
auxquels les usines de Manchester le leur
livraient; mais des essais systématiques sont
faits en ce moment pour reprendre cette culture
qui paraît destinée au plus grand avenir, surtout
dans le Sous.
En 1911, 367.410 hectares étaient cultivés dans
la Chaouia, soit 37 % de la superficie de la pro-
vince; l'orge couvrait 197.600 hectares, le blé
104.000, le maïs. 23.940, les pois chiches 13.470,
le lin 7.685, le fenugrec 6.470, les fèves 6.070, le
sorgho 2.000, la coriandre 1.975, enfin les jardins
fruitiers et potagers occupaient 4.000 hectares.
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