Titre : Gazette des lettres, des sciences & des arts / directeur : D. de Liversay
Éditeur : (Paris)
Date d'édition : 1877-08-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32780866n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 701 Nombre total de vues : 701
Description : 10 août 1877 10 août 1877
Description : 1877/08/10 (VOL2,N23). 1877/08/10 (VOL2,N23).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5474054p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-Z-54
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/12/2008
GAZETTE DES LETTRES
0mS^$&lENCES & DES ARTS
vW '• f ~JN° 38 - iO AOUT ±&1'7
SOMMAIRE : I. Chronïo>er-ATraand DUBARRY. — II. Académie Française: Discours de 3/. Alex. Dumas.
Programme des prix décernes. — III. Le Concours général. — IV. Au Conservatoire de musique,
A. V. — V. Gazette des Sciences, G. L. — VI. Les échanges internationaux, P. D. — VII. Revue des
Théâtres, M. — VIII. Silhouettes et Anecdotes littéraires, Elie BERTHET. — IX. Société géographique
de Lyon. — X. Petite Gazette.
CHRONIQUE
Les concours et les examens. — L'enseignement.—
Savants et citoyens. — La séance publique an-
nuelle de l'Académie française. — Les ouvrages
couronnés. — Un apophthegme de d'Alembert.—
Le discours de M. Alexandre Dumas sur les prix
de vertu. —Le Manzanarês.—Un mot de M. Alexan-
dre Dumas sur ce cours d'eau. — Les Nubiens du
Jardin d'acclimatation.—LaNubie.— Détails em-
pruntés a une relation de voyage. — On peut
aller voir les Nubiens.- Le procès deM*«Adelina
Patti. -* La croix de M. Oounod.
MES concours, les examens touchent à
leur fin, et les distributions de prix
pleuvent partout. Nous sommes heu-
reux, à ce propos, de constater la vigueur de
notre enseignement supérieur et de notre en-
seignement spécial, mais cela ne nous empê-
che pas de souhaiter des améliorations prati-
ques sérieuses pour notre enseignement secon-
daire et pour notre enseignement élémentaire,
qui laissent encore énormément à désirer.
Nous ne sommes pus de l'avis de ceux qui
prétendent qu'instruire le peuple, c'est le dé-
classer ; pour nous, l'ignorance est un des plus
détestables fléaux de l'humanité, et nous répé-
tons volontiers, avec cet abbé studieux du Moyen*
Age : « On perce le diable d'autant do coups
qu'on trace de lettres sur le papier. » L'en-
seignement supérieur fait des savants; l'en-
seignement secondaire, l'enseignement élémen*
taire font des citoyens; l'ignorance; fait des
brutes, c'est-à-dire, les pires, les plus féroces
des animaux. Or, s'il est utile de posséder des
savants, il est indispensable d'avoir des citoyens
pour ne pas être en proie aux brutes, Nous
émettons donc le voeu que tout en conservant
à notre enseignement supérieur l'impulsion
qui lui est nécessaire pour garder son rang,
on s'applique davantage à perfectionner et à
répandre l'enseignement secondaire et l'ensei-
gnement élémentaire.
Gela dit, et puisque nous nous occupons de
concours, passons à la séance publique annuelle
de l'Académie française, dans laquelle les let-
tres, la poésie, la vertu ont tour à tour été
célébrées et couronnées.
Cette année, nous le reconnaissons, l'Aca-
démie a distingué des ouvrages de valeur, qui
sont presque tous des livres d'histoire. Comme
cela ne lui arrive pas toujours, donnons-lui
acte de ce retour, et souhaitons qu'elle persé-
vère dans lu bonne voie. Souhaitons surtout
qu'elle s'attache un peu moins aux volumes re-
commandés et un peu plus à ceux qui n'ont
point de protecteur.
Combien d'écrivains sans appui, supérieurs
aux lauréats appuyés des séances annuelles,
ont vainement soumis leurs oeuvres au juge-
ment des immortels 1
Une protection mal entendue est une vérita-
ble guerre qu'on fait aux talents, a dit d'Alem-
bert ; l'Académie no perdrait rien à se rappe-
ler, dans les luttes littéraires sur lesquelles
elle prononce souverainement, sinon définitive-
ment, le jugement du public étant le dernier et
le meilleur en somme, cet apophthegme de son
17* fauteuil, de 1761 a 1784.
- •
• •
La grande attraction de la séance publique
annuelle do l'Académie française était, cett
0mS^$&lENCES & DES ARTS
vW '• f ~JN° 38 - iO AOUT ±&1'7
SOMMAIRE : I. Chronïo>er-ATraand DUBARRY. — II. Académie Française: Discours de 3/. Alex. Dumas.
Programme des prix décernes. — III. Le Concours général. — IV. Au Conservatoire de musique,
A. V. — V. Gazette des Sciences, G. L. — VI. Les échanges internationaux, P. D. — VII. Revue des
Théâtres, M. — VIII. Silhouettes et Anecdotes littéraires, Elie BERTHET. — IX. Société géographique
de Lyon. — X. Petite Gazette.
CHRONIQUE
Les concours et les examens. — L'enseignement.—
Savants et citoyens. — La séance publique an-
nuelle de l'Académie française. — Les ouvrages
couronnés. — Un apophthegme de d'Alembert.—
Le discours de M. Alexandre Dumas sur les prix
de vertu. —Le Manzanarês.—Un mot de M. Alexan-
dre Dumas sur ce cours d'eau. — Les Nubiens du
Jardin d'acclimatation.—LaNubie.— Détails em-
pruntés a une relation de voyage. — On peut
aller voir les Nubiens.- Le procès deM*«Adelina
Patti. -* La croix de M. Oounod.
MES concours, les examens touchent à
leur fin, et les distributions de prix
pleuvent partout. Nous sommes heu-
reux, à ce propos, de constater la vigueur de
notre enseignement supérieur et de notre en-
seignement spécial, mais cela ne nous empê-
che pas de souhaiter des améliorations prati-
ques sérieuses pour notre enseignement secon-
daire et pour notre enseignement élémentaire,
qui laissent encore énormément à désirer.
Nous ne sommes pus de l'avis de ceux qui
prétendent qu'instruire le peuple, c'est le dé-
classer ; pour nous, l'ignorance est un des plus
détestables fléaux de l'humanité, et nous répé-
tons volontiers, avec cet abbé studieux du Moyen*
Age : « On perce le diable d'autant do coups
qu'on trace de lettres sur le papier. » L'en-
seignement supérieur fait des savants; l'en-
seignement secondaire, l'enseignement élémen*
taire font des citoyens; l'ignorance; fait des
brutes, c'est-à-dire, les pires, les plus féroces
des animaux. Or, s'il est utile de posséder des
savants, il est indispensable d'avoir des citoyens
pour ne pas être en proie aux brutes, Nous
émettons donc le voeu que tout en conservant
à notre enseignement supérieur l'impulsion
qui lui est nécessaire pour garder son rang,
on s'applique davantage à perfectionner et à
répandre l'enseignement secondaire et l'ensei-
gnement élémentaire.
Gela dit, et puisque nous nous occupons de
concours, passons à la séance publique annuelle
de l'Académie française, dans laquelle les let-
tres, la poésie, la vertu ont tour à tour été
célébrées et couronnées.
Cette année, nous le reconnaissons, l'Aca-
démie a distingué des ouvrages de valeur, qui
sont presque tous des livres d'histoire. Comme
cela ne lui arrive pas toujours, donnons-lui
acte de ce retour, et souhaitons qu'elle persé-
vère dans lu bonne voie. Souhaitons surtout
qu'elle s'attache un peu moins aux volumes re-
commandés et un peu plus à ceux qui n'ont
point de protecteur.
Combien d'écrivains sans appui, supérieurs
aux lauréats appuyés des séances annuelles,
ont vainement soumis leurs oeuvres au juge-
ment des immortels 1
Une protection mal entendue est une vérita-
ble guerre qu'on fait aux talents, a dit d'Alem-
bert ; l'Académie no perdrait rien à se rappe-
ler, dans les luttes littéraires sur lesquelles
elle prononce souverainement, sinon définitive-
ment, le jugement du public étant le dernier et
le meilleur en somme, cet apophthegme de son
17* fauteuil, de 1761 a 1784.
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La grande attraction de la séance publique
annuelle do l'Académie française était, cett
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