Presse et revues
8 pages
Titre : Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1888-01-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328005112
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 janvier 1888 20 janvier 1888
Description : 1888/01/20 (SER3,A11,N4). 1888/01/20 (SER3,A11,N4).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5473040b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-2922
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/12/2008
11e Année. — N° 4.
20 Janvier 1888
Sommaire du 20 Janvier
Les jonctions orientales.
Chronique des transports : Les économie* aux Travaux
publics. — Le chemin île fer et le port île la Uetinion. —
Le groupement îles ports île mer. — llillets il'.iller et retour.
— I.es chemins île fer sur route ilans l'Isère. — Chemins île
fer d'intérêt local. — I,e ^roupa^e îles marchandises. — Le
transport îles chevaux — Commissions parlementaires. --
Train direct d'Oran à Tunis.
Correspondance : Rivières, canaux et budget.
Les chemins de fer du monde : Les chemins d'Alsaco-
Lorrainc et Cuillvimc-Luxcmhoiirg en 1SSG-SÎ. — Largeur
de la voie dans les dilférents pays.
Questions posées : Changement de destination en cours de
transport.
Chambres de commerce : I'AHIS : K< nouvellement du
bureau. Syndicats professionnels. Colis u'oret d'argent.
Echos des Syndicats : l'sins nr.s CIIAMURKS SVNIHCAI.ES
LYONNAISES : Téléphone entre Paris et Lyon — Lvon et
Sainl-Ktienne.
Nouvelles maritimes : Le Rhin considéré comme voie
navigable.— Les transports de la Seine.— A la Compagnie
Transatlantique. — De Marseille a Al^er en 20 heures. —
I.es ports belles en ÎSS7. — l'ort de Londres. — Non elle
lijrnc de steamers en projet. — La navigation A vapeur sur
le l'acilïque. — .Services maritimes.
Travaux législatifs.
Bulletin officiel des tarifs homologués.
Partie financière. — Avis et communications, etc.
LES JOXCTIOXS 0R1KXTALES
La Conférence à Ouatre, qui se réunil à
^ ienne, à la suilo du Congrès do Berlin, eut
pour objel do régler, par un accord mutuel
entre l'Autriche-Hongrie, la Turquie, la Ser-
bie cl la Bulgarie, la quesliou du raccorde-
ment des chemins de fer Orienlaux à ceux
de l'Kurope Centrale.
Aux termes du protocole de celle Confé-
rence, YAiilrh'lie-IIoHyik' s "engagea il à
jonctionner son réseau au réseau serbe en Ire
Sfinlin et Belgrade:
La Serbie s'engageait à poursuivre celte
jonction jusqu'à Nisch et. de ce point, à
«oustruire deux embranchements, l'un vers
le .sud-est jusqu'à Zaribrod — frontière bul-
gare — l'autre vers le sud-ouest jusqu'à
\ rauja — frontière turque :
•>e son côté, la Buhjurie s'engageait à
•onlimier la ligne serbe Belgia.l /.aribrod
jusqu'à Vakarel — fronlière rouinéliote —
en passant par Solia:
Lnlin la Turquie s'engageait : vers le sud-
est, à amener jusqu'à Conslanlinople la ligne
lîelgrade-Vakarel, en construisant la section
rouinéliote de Vakarel à Mustapha-Pacha et
la section turque de Mustapha-Pacha à Cons-
lanlinople: vers le sud-ouest, à raccorder
Vranja à l'skub, gare turque intermédiaire
à la section Salonique-Milrovitza, exploitée
depuis 14 ans par la Compagniedeschemins
de fer Ottomans.
Depuis lors, la Turquie, sur le territoire
de laquelle débouchaient ces raccordements :
au sud-est à Conslanlinople el au sud-ouest
à Salonique, prétendit les inaugurer en
même temps. Malheureusement les troubles
île Bulgarie el l'étal précaire des linances de
ce pays paralysèrent la construction de la
section bulgare Solia Zaribrod de la ligne
artérielle Belgrade.Nisch-Conslanlinople, el
ce retard vers le sud est vint à propos pour
permettre à la Turquie de temporiser à son
tour vers le sud-ouest et de retarder, sous
des prétextes plus ou moins valables, la li-
vraison de la section Iskiib-Yranja de la
ligne artérielle lîelgrade-Nisch-Salonique.
Tout permet cependant d'espérer que la
solution est proche et que la Turquie fera
bientôt connaître celui des deux exploitants
à qui elle entend conlier le raccordement
Iskiib-Yranja. soit aux chemins de fer otto-
mans du baron llirsch, qui. administrent la
section turque Salonique Iskiib-Mitrovitza.
soil à la compagnie qui exploite la section
serbe Belgrnde-.Nich-Yranja. Cela l'ait, les
jonctions orientales du sud-ouest seront dé-
sormais complètes et les trains pourront cir
ciller de hout à bout entre Vienne. Budapest.
Nisch et Salonique.
11 peut sembler intéressant — après ces
explications dont nous avons lâché de dé-
brouiller la confusion géographique — d'é-
tudier au poi.nl de vue économique le résul-
tai de ce raccordement international. Pour
cela il convient d'envisager de quelles roules
anciennes jouissait précédemment l'Orient
pour communiquer avec l'Occident et quels
bénéfices lui procurera la voie nouvelle, au
point de vue de l'abréviation des distances
dans son trafic d'exportation et d'importa-
tion.
L'article que nous avons cru devoir repro-
duire dans notre numéro du 15 courant,
d'après le-journal allemand Die Iiulùslrie,
a déjà li.xé les ternies de la discussion sur le
second point, eu analysant les avantages que
l'Angleterre comptait retirer de l'ouverture
delà nouvelle voiedeSalonique. I.e raisonne-
ment qui s'applique à l'Angleterre peut, en
elïet. s'appliquer à Ja France sans grands
changements.
Trois roules s'nlîrent actuellement pour le
transport des marchandises jusqu'aux Ktats
balkaniques: 1° la voie ferrée jusqu'à Vienne
el. de là. la navigation du Danube; 2"la voie
maritime jusqu'à Triesle el à l'hune, la voie
ferrée jusqu'à Sissek et la navigation de la
Save jusqu'à Belgrade ;:j° la voie mari lime jus-
qu'à Calât/, et la pénétration par le Danube,
au moyen des services de navigation organi-
sés par la compagnie l'raissinet et les Mes-
sageries Maritime.-».
I.a nouvelle route permettra en fait, «l'arri-
ver par toutes voies de mer jusqu'à Saloni-
que el de suivre de là jusqu'à Belgrade uni-
quement par voie ferrée.
Le raccourcissement qu'elle procure au
point de vue absolu de la distance est nota-
i ble : il atteint 200 kilomètres environ
20 Janvier 1888
Sommaire du 20 Janvier
Les jonctions orientales.
Chronique des transports : Les économie* aux Travaux
publics. — Le chemin île fer et le port île la Uetinion. —
Le groupement îles ports île mer. — llillets il'.iller et retour.
— I.es chemins île fer sur route ilans l'Isère. — Chemins île
fer d'intérêt local. — I,e ^roupa^e îles marchandises. — Le
transport îles chevaux — Commissions parlementaires. --
Train direct d'Oran à Tunis.
Correspondance : Rivières, canaux et budget.
Les chemins de fer du monde : Les chemins d'Alsaco-
Lorrainc et Cuillvimc-Luxcmhoiirg en 1SSG-SÎ. — Largeur
de la voie dans les dilférents pays.
Questions posées : Changement de destination en cours de
transport.
Chambres de commerce : I'AHIS : K< nouvellement du
bureau. Syndicats professionnels. Colis u'oret d'argent.
Echos des Syndicats : l'sins nr.s CIIAMURKS SVNIHCAI.ES
LYONNAISES : Téléphone entre Paris et Lyon — Lvon et
Sainl-Ktienne.
Nouvelles maritimes : Le Rhin considéré comme voie
navigable.— Les transports de la Seine.— A la Compagnie
Transatlantique. — De Marseille a Al^er en 20 heures. —
I.es ports belles en ÎSS7. — l'ort de Londres. — Non elle
lijrnc de steamers en projet. — La navigation A vapeur sur
le l'acilïque. — .Services maritimes.
Travaux législatifs.
Bulletin officiel des tarifs homologués.
Partie financière. — Avis et communications, etc.
LES JOXCTIOXS 0R1KXTALES
La Conférence à Ouatre, qui se réunil à
^ ienne, à la suilo du Congrès do Berlin, eut
pour objel do régler, par un accord mutuel
entre l'Autriche-Hongrie, la Turquie, la Ser-
bie cl la Bulgarie, la quesliou du raccorde-
ment des chemins de fer Orienlaux à ceux
de l'Kurope Centrale.
Aux termes du protocole de celle Confé-
rence, YAiilrh'lie-IIoHyik' s "engagea il à
jonctionner son réseau au réseau serbe en Ire
Sfinlin et Belgrade:
La Serbie s'engageait à poursuivre celte
jonction jusqu'à Nisch et. de ce point, à
«oustruire deux embranchements, l'un vers
le .sud-est jusqu'à Zaribrod — frontière bul-
gare — l'autre vers le sud-ouest jusqu'à
\ rauja — frontière turque :
•>e son côté, la Buhjurie s'engageait à
•onlimier la ligne serbe Belgia.l /.aribrod
jusqu'à Vakarel — fronlière rouinéliote —
en passant par Solia:
Lnlin la Turquie s'engageait : vers le sud-
est, à amener jusqu'à Conslanlinople la ligne
lîelgrade-Vakarel, en construisant la section
rouinéliote de Vakarel à Mustapha-Pacha et
la section turque de Mustapha-Pacha à Cons-
lanlinople: vers le sud-ouest, à raccorder
Vranja à l'skub, gare turque intermédiaire
à la section Salonique-Milrovitza, exploitée
depuis 14 ans par la Compagniedeschemins
de fer Ottomans.
Depuis lors, la Turquie, sur le territoire
de laquelle débouchaient ces raccordements :
au sud-est à Conslanlinople el au sud-ouest
à Salonique, prétendit les inaugurer en
même temps. Malheureusement les troubles
île Bulgarie el l'étal précaire des linances de
ce pays paralysèrent la construction de la
section bulgare Solia Zaribrod de la ligne
artérielle Belgrade.Nisch-Conslanlinople, el
ce retard vers le sud est vint à propos pour
permettre à la Turquie de temporiser à son
tour vers le sud-ouest et de retarder, sous
des prétextes plus ou moins valables, la li-
vraison de la section Iskiib-Yranja de la
ligne artérielle lîelgrade-Nisch-Salonique.
Tout permet cependant d'espérer que la
solution est proche et que la Turquie fera
bientôt connaître celui des deux exploitants
à qui elle entend conlier le raccordement
Iskiib-Yranja. soit aux chemins de fer otto-
mans du baron llirsch, qui. administrent la
section turque Salonique Iskiib-Mitrovitza.
soil à la compagnie qui exploite la section
serbe Belgrnde-.Nich-Yranja. Cela l'ait, les
jonctions orientales du sud-ouest seront dé-
sormais complètes et les trains pourront cir
ciller de hout à bout entre Vienne. Budapest.
Nisch et Salonique.
11 peut sembler intéressant — après ces
explications dont nous avons lâché de dé-
brouiller la confusion géographique — d'é-
tudier au poi.nl de vue économique le résul-
tai de ce raccordement international. Pour
cela il convient d'envisager de quelles roules
anciennes jouissait précédemment l'Orient
pour communiquer avec l'Occident et quels
bénéfices lui procurera la voie nouvelle, au
point de vue de l'abréviation des distances
dans son trafic d'exportation et d'importa-
tion.
L'article que nous avons cru devoir repro-
duire dans notre numéro du 15 courant,
d'après le-journal allemand Die Iiulùslrie,
a déjà li.xé les ternies de la discussion sur le
second point, eu analysant les avantages que
l'Angleterre comptait retirer de l'ouverture
delà nouvelle voiedeSalonique. I.e raisonne-
ment qui s'applique à l'Angleterre peut, en
elïet. s'appliquer à Ja France sans grands
changements.
Trois roules s'nlîrent actuellement pour le
transport des marchandises jusqu'aux Ktats
balkaniques: 1° la voie ferrée jusqu'à Vienne
el. de là. la navigation du Danube; 2"la voie
maritime jusqu'à Triesle el à l'hune, la voie
ferrée jusqu'à Sissek et la navigation de la
Save jusqu'à Belgrade ;:j° la voie mari lime jus-
qu'à Calât/, et la pénétration par le Danube,
au moyen des services de navigation organi-
sés par la compagnie l'raissinet et les Mes-
sageries Maritime.-».
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