Titre : Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1887-12-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328005112
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 10 décembre 1887 10 décembre 1887
Description : 1887/12/10 (SER3,A10,N67). 1887/12/10 (SER3,A10,N67).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5473031c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-2922
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/12/2008
ABONNEMENTS
France, un an 15 francs.
Etranger, un an. . . . . . 18 francs.
Les abonnements partent du 1" de chaque mois
Ils sont payables d'avance
PARAISSANT LES 5, 10, 15, 20, 25 ET 30 DE CHAQUE MOIS
Directeur : Gh. AVÉROUS
BUREAUX : 15, RUE MALHER, PARIS
ANNONCES
La ligne 1 ir.50
N. B. Les traités d'annonces sont faits pour une année
Le montant en est payable d'avance
10° Année. — N° 67.
10 Décembre 1887
AVIS URGENT
A'ous prions instamment ceux «le nos
lecteurs qui ont «les rectifications «le
noms ou d'adresse à demander, de bien
vouloir adresser leurs réclamations à
l'administration du journal aArant
Le 15 décembre prochain.
Passé ce délai, il ne sera tenu compte
des changements d'adresse que sur de-
mande accompagnée de 0 f. 75 centimes
on timbres-poste.
Xou-i fteeelixtons ceu.v rie nnx lecleur.i dont
l'rtlinnncmcnt finit le :il murant que, ru l'iin-
jiin'lriiiec de relie échéance, les qtiit/uncet rie
renoueellemenl leur seront présentée* pur lu
inisle le l.~> iléeemhre. Xoux les/nitinx rie leur
> exercer hun accueil.
SOMMAIRE
Les vaches maigres. — Chronique des transports.—
Le nouveau tarif-102. — Questions posées. — Les
chemins de fer du monde. — Les vomx du congrès
syndical. — Les transports au Parlement. — Cham-
bres de commerce : Paris — Nouvelles maritimes.
— Bulletin officiel des tarifs homologués. — Postes
et télégraphes.— Jurisprudence.— Propositions de
tarifs. — Avis et communications. — Partie finan-
cière. — Répertoire des Transports.
LES VACHES MAIGRES
Nous vouons do lire dans les journaux
luotidions une longue lollro adressée par
'•' conseil d'administration des chambres
syndicales de l'industrie el du bâtiment à
M. le Président de la ltépiil>lii|uo. (lotte pé-
'ilion renferme, en même temps qu'un hom-
mage rendu à l'esprit eoneilialeurdeM.Car-
inl, nu appel pressant eu faveur de la
'■•'prise des grands travaux publics.
Nous en extrayons le passage suivant, qui
appelle certaines réserves :
La bataille industrielle devient de plus en plus ar-
dente. La concurrence que nous font sur tous les mar-
chés les vieilles et jeunes nations du monde exige que
nous nous préoccupions plus que jamais de notre ou-
tillage national.
Mais pour diriger et mener à bien ce mouvement
industriel, il nous faut enfin une stabilité gouvermen-
tale qui rassure tous les intérêts. Nous demandons que
les hommes appelés au grand bonheur de devenir vos
collaborateurs soient animés d'un véritable esprit pra-
tique. Nous commencions, dans ces derniers temps, a
espérer, en présence des projets de réformes finan-
cières et des grands travaux à l'étude, un nouvel essor
pour notte activité industrielle. Ces perspectives
étaient de nature a réjouir les milliers de patrons et
d'ouvriers qui reprenaient confiance.
Tous ces projets vont-ils rester a l'état d'ébauche?
Que deviendront la réforme de l'impôt des boissons,
l'amélioration des voies de transport, les travaux du
Métropolitain, les constructions nouvelles de chemins
de fer, la conclusion de nouveaux traités de commerce
et la politique si heureusement commencée d'écono-
mies budgétaires, toutes questions déjà engagées et
mûrement étudiées par un ministère en qui le pays du
travail avait mis sa confiance l
Nul plus i[ue nous n'est partisan convaincu
de la stabilité ministérielle el ne déplore
plus amèrement les métamorphoses gouver-
nementales. Outre que ces transformations
politiques répétées ont pour etfet immédiat
d'agiter profondément le pays et de porter
un préjudice, considérable à son commerce,
elles ont encore pour résultat de déposséder
de leur portefeuille des ministres qui com-
mençaient précisément à posséder la triture
suffisante dos affaires de leur département.
Il faut donc à leurs successeurs, avant d'ar-
river au mémo degré de connaissances pra-
tiques, un long apprentissage de leurs de-
voirs et cet apprentissage est, au total, i\\\
temps perdu. Or, les intérêts nationaux ne
peuvent plus s'accommoder de perles de
temps aussi fréquentes.
11 est à peine utile d'ajouter que la reprise
dus affaires est une question qui nous pas-
sionne à l'égal des membres de la Chambre
syndicale du bâtiment. Comme eux, nous
verrions avec la joie la plus pure renaître
l'ère de prospérité où l'argent, jeté par les
fenêtres, rentrait dans nos coffres par tous
les guichets.
Alors fut lancée dans la circulation la for-
mule si souvent reproduite : « (Juand le bâ-
timent va, tout va. » Ce n'est, hélas! qu'un
souvenir.
A l'heure présente, il ne convient plus de
se payer de mots. Le activité industrielle », qu'attendent les mil-
liers de patrons et d'ouvriers, dont parle
l'honorable président du Syndical, et dont
nous sommes, est subordonné en premier
lieu à L'équilibre parfait de nos finances. El,
que eela soit dit sans récriminations cet équi-
libre a été rompu du moment où ont été
commencés les gaspillages budgétaires en fa-
veur du plan exagéré de travaux publics,
conçu en 1878 par M. de Freycinet.
C'était, comme on dit. le bon temps, l'âge
d'or des entrepreneurs. Les milliards sor-
taient des caisses du Trésor avec une facilité
inouïe pour aller s'engloutir dans dos ports
sans tonnage et dans des chemins de fer sans
Iratic. On était riche et l'on ne faisait point
difficulté de payer sa gloire.
(Juoiqu'il en coule aujourd'hui, il faut dire
la vérité. A la période des vaches grasses a
succédé le septennal des vaehes maigres.
C'est donc l'économie dans nos linances et la
prudence dans nos générosités qu'il im-
polie en ce moment, d'obtenir (Juand la
dernière silhouette de la dernière génisse
biblique aura disparu de l'horizon, nous re-
prendrons volontiers la danse des écus pour
France, un an 15 francs.
Etranger, un an. . . . . . 18 francs.
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PARAISSANT LES 5, 10, 15, 20, 25 ET 30 DE CHAQUE MOIS
Directeur : Gh. AVÉROUS
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La ligne 1 ir.50
N. B. Les traités d'annonces sont faits pour une année
Le montant en est payable d'avance
10° Année. — N° 67.
10 Décembre 1887
AVIS URGENT
A'ous prions instamment ceux «le nos
lecteurs qui ont «les rectifications «le
noms ou d'adresse à demander, de bien
vouloir adresser leurs réclamations à
l'administration du journal aArant
Le 15 décembre prochain.
Passé ce délai, il ne sera tenu compte
des changements d'adresse que sur de-
mande accompagnée de 0 f. 75 centimes
on timbres-poste.
Xou-i fteeelixtons ceu.v rie nnx lecleur.i dont
l'rtlinnncmcnt finit le :il murant que, ru l'iin-
jiin'lriiiec de relie échéance, les qtiit/uncet rie
renoueellemenl leur seront présentée* pur lu
inisle le l.~> iléeemhre. Xoux les/nitinx rie leur
> exercer hun accueil.
SOMMAIRE
Les vaches maigres. — Chronique des transports.—
Le nouveau tarif-102. — Questions posées. — Les
chemins de fer du monde. — Les vomx du congrès
syndical. — Les transports au Parlement. — Cham-
bres de commerce : Paris — Nouvelles maritimes.
— Bulletin officiel des tarifs homologués. — Postes
et télégraphes.— Jurisprudence.— Propositions de
tarifs. — Avis et communications. — Partie finan-
cière. — Répertoire des Transports.
LES VACHES MAIGRES
Nous vouons do lire dans les journaux
luotidions une longue lollro adressée par
'•' conseil d'administration des chambres
syndicales de l'industrie el du bâtiment à
M. le Président de la ltépiil>lii|uo. (lotte pé-
'ilion renferme, en même temps qu'un hom-
mage rendu à l'esprit eoneilialeurdeM.Car-
inl, nu appel pressant eu faveur de la
'■•'prise des grands travaux publics.
Nous en extrayons le passage suivant, qui
appelle certaines réserves :
La bataille industrielle devient de plus en plus ar-
dente. La concurrence que nous font sur tous les mar-
chés les vieilles et jeunes nations du monde exige que
nous nous préoccupions plus que jamais de notre ou-
tillage national.
Mais pour diriger et mener à bien ce mouvement
industriel, il nous faut enfin une stabilité gouvermen-
tale qui rassure tous les intérêts. Nous demandons que
les hommes appelés au grand bonheur de devenir vos
collaborateurs soient animés d'un véritable esprit pra-
tique. Nous commencions, dans ces derniers temps, a
espérer, en présence des projets de réformes finan-
cières et des grands travaux à l'étude, un nouvel essor
pour notte activité industrielle. Ces perspectives
étaient de nature a réjouir les milliers de patrons et
d'ouvriers qui reprenaient confiance.
Tous ces projets vont-ils rester a l'état d'ébauche?
Que deviendront la réforme de l'impôt des boissons,
l'amélioration des voies de transport, les travaux du
Métropolitain, les constructions nouvelles de chemins
de fer, la conclusion de nouveaux traités de commerce
et la politique si heureusement commencée d'écono-
mies budgétaires, toutes questions déjà engagées et
mûrement étudiées par un ministère en qui le pays du
travail avait mis sa confiance l
Nul plus i[ue nous n'est partisan convaincu
de la stabilité ministérielle el ne déplore
plus amèrement les métamorphoses gouver-
nementales. Outre que ces transformations
politiques répétées ont pour etfet immédiat
d'agiter profondément le pays et de porter
un préjudice, considérable à son commerce,
elles ont encore pour résultat de déposséder
de leur portefeuille des ministres qui com-
mençaient précisément à posséder la triture
suffisante dos affaires de leur département.
Il faut donc à leurs successeurs, avant d'ar-
river au mémo degré de connaissances pra-
tiques, un long apprentissage de leurs de-
voirs et cet apprentissage est, au total, i\\\
temps perdu. Or, les intérêts nationaux ne
peuvent plus s'accommoder de perles de
temps aussi fréquentes.
11 est à peine utile d'ajouter que la reprise
dus affaires est une question qui nous pas-
sionne à l'égal des membres de la Chambre
syndicale du bâtiment. Comme eux, nous
verrions avec la joie la plus pure renaître
l'ère de prospérité où l'argent, jeté par les
fenêtres, rentrait dans nos coffres par tous
les guichets.
Alors fut lancée dans la circulation la for-
mule si souvent reproduite : « (Juand le bâ-
timent va, tout va. » Ce n'est, hélas! qu'un
souvenir.
A l'heure présente, il ne convient plus de
se payer de mots. Le
liers de patrons et d'ouvriers, dont parle
l'honorable président du Syndical, et dont
nous sommes, est subordonné en premier
lieu à L'équilibre parfait de nos finances. El,
que eela soit dit sans récriminations cet équi-
libre a été rompu du moment où ont été
commencés les gaspillages budgétaires en fa-
veur du plan exagéré de travaux publics,
conçu en 1878 par M. de Freycinet.
C'était, comme on dit. le bon temps, l'âge
d'or des entrepreneurs. Les milliards sor-
taient des caisses du Trésor avec une facilité
inouïe pour aller s'engloutir dans dos ports
sans tonnage et dans des chemins de fer sans
Iratic. On était riche et l'on ne faisait point
difficulté de payer sa gloire.
(Juoiqu'il en coule aujourd'hui, il faut dire
la vérité. A la période des vaches grasses a
succédé le septennal des vaehes maigres.
C'est donc l'économie dans nos linances et la
prudence dans nos générosités qu'il im-
polie en ce moment, d'obtenir (Juand la
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biblique aura disparu de l'horizon, nous re-
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