Titre : Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1887-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328005112
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 36187 Nombre total de vues : 36187
Description : 30 novembre 1887 30 novembre 1887
Description : 1887/11/30 (SER3,A10,N65). 1887/11/30 (SER3,A10,N65).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54730299
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-2922
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/12/2008
108 Année. — N° 65. 30 Novembre 1887
AVIS URGENT
A'ous prions instamment ceux de nos
lecteurs qui ont des rectifications «le
noms ou «l'adresse à demander, de bien
vouloir adresser leurs réclamations à
l'administration du journal avant
Lo 1 *3 clôeeinlbï*o prochain.
Passé ce délai, il ne sera tenu compte
des changements d'adresse que sur de-
mande accompagnée de 0 f. 75 centimes
«•il timbres-poste.
>li'tropolitain miniature. — Chronique des transports.
Les VIL-US du Congivs syndical. — Les chemins de
fer du monde. — Longue et courte distance. —
Chambres de commerce : Dunkerque. — Nouvelles
maritimes. — Bulletin ot'ticiel des tarifs homologués.
— Les transports au Parlement. — Jurisprudence.
— Propositions de tarifs. — Partie financière. —
Répertoire des Transports.
MÉTROPOLITALY MINIATURE
A celle lieure où la pulitii|iic> absorbe les
ustants les plus précieux de la vie nationale,
I esl méritoire «pie des hommes d'éludé
ontinuent à travailler dans le silence pour
(limier la vitalité industrielle du pays.
Il ne faudrait point cependant que les
lïorls de ces courageux fussent menacés de
"•slrr stériles, sous prétexte qu'il est besoin
'■"' changer de. ministère, car ces bouleverse-
'iients périodiques emportent après eux la
•ssalion tles nlfaires et le chômage îles
'eliers.
Or la prospérité-du la France nous lient à
tous plus au co'iir que la réussite des cote-
ries 11iii se disputent le pouvoir. Il esl donc
indispensable que nos gouvernants fassent
d'urgence un apprentissage consciencieux
de leurs devoirs et de nos libertés. 11 est
surtout nécessaire «pie leurs querelles parti-
culières n'entravent point, par un rt'lcnlisse-
ment exagéré, l'activité capitalisteque la na-
tion lient en réserve pour les moments trop
rares où renaissent le calme et la confiance.
Hue d'exemples ne pourrions-nous pas
donner, présentement, d'alTaircs en suspens,
de conceptions arrêtées, de réalisations
dé«;ues! Le nombre seul de ceux qui sonl à
noire connaissance est si grand que nous
renonçons à en publier la nomenclature.
Prenons-en un toutefois, que chacun con-
naît et cite : le métropolitain. Eu vérité, il
esl impossible d'imaginer une existence
parlementaire plus bousculée «pie celle de ce
projet de loi, depuis dix ans à l'élude et
encore incomplètement étudié, ballotté sous
une forme et rejeté sous une autre, réclamé
comme ceci et présenté comme cela, sans
cesse le jouet des cabinets ipii se succèdent
et des ministres «pii se remplacent, toujours
commencé el jamais lini.
Celle série d'échecs du métropolitain pro-
vient,;! nos yeux, — nous l'avons tlil maintes
fois, — non seulement de l'insullisance des
combinaisons ébauchées, mais encore et
surtout de la disposition souterraine, que
les champions du projet gouvernemental
prétendent imposer à ce métropolitain,
contre les préférences très maripiées de
l'opinion publique en faveur de la solution
aérienne.
Ouand viendra celte solution et quand
se décidi'ia-l-tin à la mettre à l'élude'.' C'est
là une échéance qu'il ne nous est pas encore
permis de fixer.
lui attendant, le Journal des Transports
se doit de présenter à ses lecteurs un projet
nouveau el forl ingénieux de métropolitain
aérien, dû à la collaboration de MM. Lar-
tigue, Founiier, Uroca, Jullien el Fichel, et
dont quelques organes de la presse quoti-
dienne ont déjà parlé. Le projet esl basé sur
l'application du système du rail unique sur-
élevé, dit '< monorail », inventé par M.
l'ingénieur Lartigue.
Nous reviendrons prochainement avec
détails sur la description du « monorail ».
Pour le moment, disons «pie la caractéris-
tique de ce système est une légèreté extrême,
prcsipie transparente; une facilité de dé-
placement appréciable en certains cas, el
une indépendance presque complète des ac-
cidents de terrain.
La voie se compose simplement de tré-
teaux ou piliers mélallitpies, d'une hauteur
variant «le un à six mètres el même plus,
convenablement assis sur le sol et supportant
le rail unique sur leipicl roulent les roues
des véhicules.
Ces véhicules sont construits en forme
de cacolets el guidés dans leur marche par
des galets destinés à empêcher les balance-
ments latéraux. On est arrivé à en faire des
voilures très sullisamment confortables.
L'on sait «pu; la llexibilité d'un système
de chemin «le fer, c'est-à-dire la facilité de
lui faut* subir toutes les déformations pos-
sibles en imposant à son tracé des courbes
raides, augmente à mesure que la largeur
«le la voie diminue.
Cette llexibilité doit donc atteindre son
maximum dans le cas d'un seul rail. Le
-\>lèine admet.eu elïel. dans le parcours, des
AVIS URGENT
A'ous prions instamment ceux de nos
lecteurs qui ont des rectifications «le
noms ou «l'adresse à demander, de bien
vouloir adresser leurs réclamations à
l'administration du journal avant
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Passé ce délai, il ne sera tenu compte
des changements d'adresse que sur de-
mande accompagnée de 0 f. 75 centimes
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>li'tropolitain miniature. — Chronique des transports.
Les VIL-US du Congivs syndical. — Les chemins de
fer du monde. — Longue et courte distance. —
Chambres de commerce : Dunkerque. — Nouvelles
maritimes. — Bulletin ot'ticiel des tarifs homologués.
— Les transports au Parlement. — Jurisprudence.
— Propositions de tarifs. — Partie financière. —
Répertoire des Transports.
MÉTROPOLITALY MINIATURE
A celle lieure où la pulitii|iic> absorbe les
ustants les plus précieux de la vie nationale,
I esl méritoire «pie des hommes d'éludé
ontinuent à travailler dans le silence pour
(limier la vitalité industrielle du pays.
Il ne faudrait point cependant que les
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Or la prospérité-du la France nous lient à
tous plus au co'iir que la réussite des cote-
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indispensable que nos gouvernants fassent
d'urgence un apprentissage consciencieux
de leurs devoirs et de nos libertés. 11 est
surtout nécessaire «pie leurs querelles parti-
culières n'entravent point, par un rt'lcnlisse-
ment exagéré, l'activité capitalisteque la na-
tion lient en réserve pour les moments trop
rares où renaissent le calme et la confiance.
Hue d'exemples ne pourrions-nous pas
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renonçons à en publier la nomenclature.
Prenons-en un toutefois, que chacun con-
naît et cite : le métropolitain. Eu vérité, il
esl impossible d'imaginer une existence
parlementaire plus bousculée «pie celle de ce
projet de loi, depuis dix ans à l'élude et
encore incomplètement étudié, ballotté sous
une forme et rejeté sous une autre, réclamé
comme ceci et présenté comme cela, sans
cesse le jouet des cabinets ipii se succèdent
et des ministres «pii se remplacent, toujours
commencé el jamais lini.
Celle série d'échecs du métropolitain pro-
vient,;! nos yeux, — nous l'avons tlil maintes
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combinaisons ébauchées, mais encore et
surtout de la disposition souterraine, que
les champions du projet gouvernemental
prétendent imposer à ce métropolitain,
contre les préférences très maripiées de
l'opinion publique en faveur de la solution
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Ouand viendra celte solution et quand
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là une échéance qu'il ne nous est pas encore
permis de fixer.
lui attendant, le Journal des Transports
se doit de présenter à ses lecteurs un projet
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tigue, Founiier, Uroca, Jullien el Fichel, et
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dienne ont déjà parlé. Le projet esl basé sur
l'application du système du rail unique sur-
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l'ingénieur Lartigue.
Nous reviendrons prochainement avec
détails sur la description du « monorail ».
Pour le moment, disons «pie la caractéris-
tique de ce système est une légèreté extrême,
prcsipie transparente; une facilité de dé-
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La voie se compose simplement de tré-
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convenablement assis sur le sol et supportant
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des véhicules.
Ces véhicules sont construits en forme
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voilures très sullisamment confortables.
L'on sait «pu; la llexibilité d'un système
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sibles en imposant à son tracé des courbes
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Cette llexibilité doit donc atteindre son
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