Titre : Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1887-11-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328005112
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 05 novembre 1887 05 novembre 1887
Description : 1887/11/05 (SER3,A10,N60). 1887/11/05 (SER3,A10,N60).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54730247
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-2922
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/12/2008
109 Année. — N° 60.
5 Novembre 1887
l'rochains Couvres. — Chronique des transports. —
L'administration centrale du Ministère des travaux
publics. — La vente des tarifs. — Les chemins de fer
■ lu monde.— Bulletin officiel des tarifs homologués.
— Chambres de commerce : Circulaire ministérielle.
— Nouvelles maritimes. — Postes et télégraphes. —
Propositions de tarifs. — Partie financière.— Réper-
toire des Transports. ■
PROCHAINS CONGRÈS
Tous les ans, vers celle époque de l'année,
-c manifeste un peu partout Je désir de
travailler el de discourir en commun. Les
villégiatures estivales ont interrompu mo-
ini-ntanéincnl les relations elles conférences,
' t ou se seul aise de se retrouver et de se
réunir au moment où tombent les feuilles.
Nous ne saurions interpréter d'autre façon
"■Ile mode qui se reproduit périodiquement
1 u celte saison. On va maintenant au con-
•Jits en automne, tout comme, en été, aux
liiiins de mer.
Après le congrès des chemins de fer à
Milan, le congrès de la boulangerie à Tou-
louse, le congrès viticole à Màcon, le con-
grès de l'Association pour l'avancement des
s<"it'iices, le congrès du canal des Deux-
M'TS, le congrès des Chambres syndicales el
If congrès des Chambres de commerce. Kl
'""t cela ne nous mène qu'au 2'S novembre:
"it voil qu'il y a encore de la marge pour de
""iivelles convocations jusqu'aux ceufs de
!':|i|ucs.
'•r n'est pointa insinuer que ces congrès
'"' produisent rien ou pas grand'chose, bien
l' 11' l'expérience du passé rende tant soit
!"'" sceptiques les enthousiastes des pre-
11111 ics réunions. Les imprimeurs vous allir-
111 ">nl, au contraire, que ces congrès noir-
cissent beaucoup de papier. Quant aux em-
ployés des ministères, ils vous affirmeront
sans malice que ces travaux sont nécessaires
pour justifier l'abus qu'on fait des cartons
el des paperasses dans l'administration que
l'Europe a pu nous envier dans un jour de
gailé ou d'aveuglement.
Quoi qu'il en puisse être, deux de ces as-
semblées s'imposent île gré ou de force à
l'attention. Nous voulons parler du congrès
des Chambres syndicales cl de celui des
Chambres de commerce.
Commençons par le dernier — le premier
selon les Ecritures et l'importance légitime
qu'on lui accorde.
M. le sous-secretaire d'Etal aux colonies
a, dernièrement, adressé à la Chambre de
commerce de Paris une façon de manifeste
que nos lecteurs ont pu lire dans les jour-
naux quotidiens. Dans cette correspondance
ollicicllc, était envisagée l'évcnlualilé d'un
congrès des délégués des Chambres de com-
merce de France, dans le but d'appuyer pra-
tiquement les cllorls de la Société française
de colonisation.
A la suite de cet appel, la Chambre de
commerce de Paris a pris, dans sa séance
annuelle du 2? octobre 1887, la délibération
suivante :
En raison de la demande que lui ont adressée plu-
sieurs Chambres de commerce do réunir, a Paris,
leurs délégués pour traiter eu commun la question
de la convention sur la propriété industrielle, et con-
formément au désir exprimé par M. le sous-secré-
taire d'Ktat de la .Marine et des Colonies, de provo-
quer une réunion de même nature pour examiner les
questions coloniales mentionnées dans sa lettre du ii
septembre ;
La Chambre de commerce, après s'être assurée de
l'assentiment de M. lu ministre du Commerce et de
l'Industrie.
Décide que les Chambres de commerce seront invi-
tées à envoyer A Paris un ou plusieurs délégués pour
prendre part a une réunion qui aura lieu, 2 place de
la Bourse, le mercredi 23 septembre.
L'ordre du jour comprendra les sujets suivants :
1° Convention internationale sur la propriété indus-
trielle ;
?• Colonisation et questions coloniales.
Les délégués pourront, en outre, profiter de cette
circonstance pour échanger leurs idées sur d'autres
points, comme la participation a l'exposition de 1889
et la création d'un inusée international du commerce
français.
Cette réunion prochaine n'a pas rencontré
que des assentiments; elle a aussi provoqué
des polémiques.
Un des adversaires les plus déclarés et les
plus inattendus a précisément élé le Journal
des Chuiiibres de commerce qui, à ce qu'il
semble à beaucoup de gens bien pensants,
aurait dû accueillir avec satisfaction et en-
registrer avec empressement cette extension
officielle qu'on voulait bien donner aux pré-
rogatives actuelles des Chambres de com-
merce.
Le Journal des Chambra de commerce
a fait valoir contre ce congrès des arguments
de deux sortes, que nous voulons exposer et
discuter impartialement.
Le premier est un rappel discret, mais
ferme, aux traditions el aux routines admi-
nistratives. Le voici :
Kn proposant la réunion d'un congrès des Chambres
de commerce, M. Ktienne ne s'est certainement pas
douté qu'il enfreignait la loi organique des Chambres
de commerce et que lui, un des représentants les
plus élevés de l'autorité administrative, excitait en
quelque sorte les assemblées commerciales à franchir
les limites de la légalité. Sans doute, ces limites sont
devenues avec le temps bien incertaines, et l'usage
plus fort que la loi a donné, depuis vingt ans, aux
assemblées commerciales, une liberté qu'elles n'avaient
jamais connue. Si large cependant qu'ait été cette
liberté, l'administration s'était bornée a laisser les
Chambres se concerter entre elles soit par écrit, soit
par réunion plus ou moins complète des délégués ;
elle avait toujours usé d'une grande tolérance, mais
jamais jusqu ici, du moins, elle n'était allée jusqu'à
provoquer elle-même les Chambres de commerce à la
violation de la loi de leur institution.
5 Novembre 1887
l'rochains Couvres. — Chronique des transports. —
L'administration centrale du Ministère des travaux
publics. — La vente des tarifs. — Les chemins de fer
■ lu monde.— Bulletin officiel des tarifs homologués.
— Chambres de commerce : Circulaire ministérielle.
— Nouvelles maritimes. — Postes et télégraphes. —
Propositions de tarifs. — Partie financière.— Réper-
toire des Transports. ■
PROCHAINS CONGRÈS
Tous les ans, vers celle époque de l'année,
-c manifeste un peu partout Je désir de
travailler el de discourir en commun. Les
villégiatures estivales ont interrompu mo-
ini-ntanéincnl les relations elles conférences,
' t ou se seul aise de se retrouver et de se
réunir au moment où tombent les feuilles.
Nous ne saurions interpréter d'autre façon
"■Ile mode qui se reproduit périodiquement
1 u celte saison. On va maintenant au con-
•Jits en automne, tout comme, en été, aux
liiiins de mer.
Après le congrès des chemins de fer à
Milan, le congrès de la boulangerie à Tou-
louse, le congrès viticole à Màcon, le con-
grès de l'Association pour l'avancement des
s<"it'iices, le congrès du canal des Deux-
M'TS, le congrès des Chambres syndicales el
If congrès des Chambres de commerce. Kl
'""t cela ne nous mène qu'au 2'S novembre:
"it voil qu'il y a encore de la marge pour de
""iivelles convocations jusqu'aux ceufs de
!':|i|ucs.
'•r n'est pointa insinuer que ces congrès
'"' produisent rien ou pas grand'chose, bien
l' 11' l'expérience du passé rende tant soit
!"'" sceptiques les enthousiastes des pre-
11111 ics réunions. Les imprimeurs vous allir-
111 ">nl, au contraire, que ces congrès noir-
cissent beaucoup de papier. Quant aux em-
ployés des ministères, ils vous affirmeront
sans malice que ces travaux sont nécessaires
pour justifier l'abus qu'on fait des cartons
el des paperasses dans l'administration que
l'Europe a pu nous envier dans un jour de
gailé ou d'aveuglement.
Quoi qu'il en puisse être, deux de ces as-
semblées s'imposent île gré ou de force à
l'attention. Nous voulons parler du congrès
des Chambres syndicales cl de celui des
Chambres de commerce.
Commençons par le dernier — le premier
selon les Ecritures et l'importance légitime
qu'on lui accorde.
M. le sous-secretaire d'Etal aux colonies
a, dernièrement, adressé à la Chambre de
commerce de Paris une façon de manifeste
que nos lecteurs ont pu lire dans les jour-
naux quotidiens. Dans cette correspondance
ollicicllc, était envisagée l'évcnlualilé d'un
congrès des délégués des Chambres de com-
merce de France, dans le but d'appuyer pra-
tiquement les cllorls de la Société française
de colonisation.
A la suite de cet appel, la Chambre de
commerce de Paris a pris, dans sa séance
annuelle du 2? octobre 1887, la délibération
suivante :
En raison de la demande que lui ont adressée plu-
sieurs Chambres de commerce do réunir, a Paris,
leurs délégués pour traiter eu commun la question
de la convention sur la propriété industrielle, et con-
formément au désir exprimé par M. le sous-secré-
taire d'Ktat de la .Marine et des Colonies, de provo-
quer une réunion de même nature pour examiner les
questions coloniales mentionnées dans sa lettre du ii
septembre ;
La Chambre de commerce, après s'être assurée de
l'assentiment de M. lu ministre du Commerce et de
l'Industrie.
Décide que les Chambres de commerce seront invi-
tées à envoyer A Paris un ou plusieurs délégués pour
prendre part a une réunion qui aura lieu, 2 place de
la Bourse, le mercredi 23 septembre.
L'ordre du jour comprendra les sujets suivants :
1° Convention internationale sur la propriété indus-
trielle ;
?• Colonisation et questions coloniales.
Les délégués pourront, en outre, profiter de cette
circonstance pour échanger leurs idées sur d'autres
points, comme la participation a l'exposition de 1889
et la création d'un inusée international du commerce
français.
Cette réunion prochaine n'a pas rencontré
que des assentiments; elle a aussi provoqué
des polémiques.
Un des adversaires les plus déclarés et les
plus inattendus a précisément élé le Journal
des Chuiiibres de commerce qui, à ce qu'il
semble à beaucoup de gens bien pensants,
aurait dû accueillir avec satisfaction et en-
registrer avec empressement cette extension
officielle qu'on voulait bien donner aux pré-
rogatives actuelles des Chambres de com-
merce.
Le Journal des Chambra de commerce
a fait valoir contre ce congrès des arguments
de deux sortes, que nous voulons exposer et
discuter impartialement.
Le premier est un rappel discret, mais
ferme, aux traditions el aux routines admi-
nistratives. Le voici :
Kn proposant la réunion d'un congrès des Chambres
de commerce, M. Ktienne ne s'est certainement pas
douté qu'il enfreignait la loi organique des Chambres
de commerce et que lui, un des représentants les
plus élevés de l'autorité administrative, excitait en
quelque sorte les assemblées commerciales à franchir
les limites de la légalité. Sans doute, ces limites sont
devenues avec le temps bien incertaines, et l'usage
plus fort que la loi a donné, depuis vingt ans, aux
assemblées commerciales, une liberté qu'elles n'avaient
jamais connue. Si large cependant qu'ait été cette
liberté, l'administration s'était bornée a laisser les
Chambres se concerter entre elles soit par écrit, soit
par réunion plus ou moins complète des délégués ;
elle avait toujours usé d'une grande tolérance, mais
jamais jusqu ici, du moins, elle n'était allée jusqu'à
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