Titre : Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1894-04-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328005112
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 36187 Nombre total de vues : 36187
Description : 21 avril 1894 21 avril 1894
Description : 1894/04/21 (A17,N16). 1894/04/21 (A17,N16).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54722785
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-2922
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/12/2008
17* AmrêB
LE JOURNAL DES TRANSPORTS
N» 16
TÉLÉPHONE — 29, Rue de Londres. — TÉLÉPHONE
XVIIe Année. — N° 16. — 21 Avril 1894
SOMMAIRE DU N- 16 DU 21 AVRIL 1894
Les barèmes d'exploitation.
Informations : Les freins continus. — Les tarifs directs de l'Eu-
rope centrale. — La maison Flagcollet et la Douane. — Au contrôle
do l'Ouest
Le réseau belge en 1882.
Tarifs internationaux pour le transport des vins.
Nouvelles étrangères : La Belgique et l'Orient-Express. — Les
tarifs communs entre les Compagnies de chemins de fer et les
Compagnies de navigation. — Les tramways électriques en Amé-
rique. — Nouvelle ligne directe entre Cologne et Anvers. — Le
tarif par zones en Russie.
Le canal de Nicaragua.
Bibliographie.
Navigation : Chômage des canaux en Alsace-Lorraine. — Le ser-
vice postal Marseille-Alger quotidien. — La transformation des
ports parisiens. — La vraie marine marchande. — Transports mari-
times entre la France et le Tonkin. — Navigation FraDco-Italicnne.
— Projet do création d'une Compagnie chilienne de navigation à
vapeur.
Chronique des ports : Le port de Bordeaux. — Nouvelle trans-
formation du port de Boulogne. — Port de Rouen. — Port du
Havre. — Le mouvement du port d'Anvers durant le mois de
février.
Aux Travaux Publics : BULLETIN DU PERSONNEL. — TARIFS
HOMOLOGUÉS.
Partie financière. — Annonces.
LES
BARÈMES D'EXPLOITATION
Cette question a été traitée très souvent, dans
la presse et au Parlement, durant ces dernières an-
nées. Les critiques sur les barèmes en vigueur
n'ont pas manqué ; on a fait grand tapage de ce
qu'on a appelé l'Industrie de l'exploitation des
déficits ; c'est un théine facile. 11 aurait peut-être
été sage, avant de crier au scandale, d'examiner
si en réalité une Compagnie de chemin de fer peut
lutter contre le développement du trafic pour le
paralyser, quels moyens elle peut employer pour
y arriver, et si, en (ait, certaines Compagnies ont
tenté de le faire ? Il aurait fallu examiner aussi si
c'étaient les Compagnies de chemins de fer qui
avaient réclamé les barèmes critiqués, ou si c'était
l'Administration qui les leur avait imposés.
Quoiqu'il en soit, l'objection peut être faite à
tort ou à raison; le barème est en général criti-
quable; mais cela ne condamne pas le principe de
l'exploitation dans l'intérêt commun de la Com-
pagnie et de l'Etat, ou du département qui a
donné la concession avec garantie. Seulement il
faut trouver et adopter une formule raisonnable.
Le graphique ci-contre expose la situation, en
représentant à la fois, la recette, les dépenses d'ex-
ploitation, et le minimum garanti.
La ligne des recettes peut être tracée avec certi-
tude.
La ligne des dépenses réelles d'exploitation
peut être tracée plus ou moins haut suivant les
aPpréciations; mais elle sera toujours de la formé
adoptée.
S'il y a un minimum garanti il peut être placé
Plus ou moins haut. Mais quelles que soient les
dépenses réelles d'exploitation, et quel que soit le
minimum garanti s'il y en a un, le résultat sera
celui du graphique.
S'il n'y a pas de minimum garanti, si la Compa-
gnie exploitante n'a droit qu'au remboursement
des dépenses réelles tant que la recette n'atteint
pas un certain chilïre fixé, le résultat est le même
sauf que l'exploitant ne peut avoir aucun profit
tant que les recettes n'atteignent pas un certain
chilïre.
Mais c'est là un résultat négatif. Jusqu'au mini-
mum garanti, ou jusqu'au point où l'exploitant a
droit au remboursement de dépenses réelles,
l'exploitant est désintéressé, soit des recettes, soit
de la dépense réelle, quelle que soit la perte.
El c'est seulement quand la recette dépasse un
certain chiifre que l'exploitant peut avoir intérêt
à développer le trafic et à réduire les dépenses
d'exploitation.
Cette situation est aussi mauvaise pour l'Etat
ou le département que pour l'exploitant; celui-ci
n'a aucun intérêt à se charger d'une exploitation
qui dans les conditions du graphique l'expose à
une perte de 110 fr., et à un gain de 50 fr. par
kilomètre ; les. chances de perte sont toujours au-
dessus des chances de gain, d'autant plus que ces
dernières ne dépendent pas seulement de lui,
mais d'un fait naturel, l'importance du trafic, sur
lequel il peut probablement agir, mais seulement
dans une certaine mesure, l'action qu'il est sus-
ceptible d'exercer à ce sujet ne pouvant d'ailleurs
lui profiter qu'au moment où la recette dépasse
3,900 fr.
L'exploitant doit donc demander quela ligne de
garantie remonte à 3,900 fr., et dans ces condi-
tions sa situation n'est encore pas très brillante,
car ce qu'il peut espérer de mieux, c'est d'obtenir
50 fr. par kilomètre et encore à la condition qu'avec
tous ses efforts, lepays desservi soit susceptible de
fournir un trafic annuel de 5,000 fr. par kilomètre.
LE JOURNAL DES TRANSPORTS
N» 16
TÉLÉPHONE — 29, Rue de Londres. — TÉLÉPHONE
XVIIe Année. — N° 16. — 21 Avril 1894
SOMMAIRE DU N- 16 DU 21 AVRIL 1894
Les barèmes d'exploitation.
Informations : Les freins continus. — Les tarifs directs de l'Eu-
rope centrale. — La maison Flagcollet et la Douane. — Au contrôle
do l'Ouest
Le réseau belge en 1882.
Tarifs internationaux pour le transport des vins.
Nouvelles étrangères : La Belgique et l'Orient-Express. — Les
tarifs communs entre les Compagnies de chemins de fer et les
Compagnies de navigation. — Les tramways électriques en Amé-
rique. — Nouvelle ligne directe entre Cologne et Anvers. — Le
tarif par zones en Russie.
Le canal de Nicaragua.
Bibliographie.
Navigation : Chômage des canaux en Alsace-Lorraine. — Le ser-
vice postal Marseille-Alger quotidien. — La transformation des
ports parisiens. — La vraie marine marchande. — Transports mari-
times entre la France et le Tonkin. — Navigation FraDco-Italicnne.
— Projet do création d'une Compagnie chilienne de navigation à
vapeur.
Chronique des ports : Le port de Bordeaux. — Nouvelle trans-
formation du port de Boulogne. — Port de Rouen. — Port du
Havre. — Le mouvement du port d'Anvers durant le mois de
février.
Aux Travaux Publics : BULLETIN DU PERSONNEL. — TARIFS
HOMOLOGUÉS.
Partie financière. — Annonces.
LES
BARÈMES D'EXPLOITATION
Cette question a été traitée très souvent, dans
la presse et au Parlement, durant ces dernières an-
nées. Les critiques sur les barèmes en vigueur
n'ont pas manqué ; on a fait grand tapage de ce
qu'on a appelé l'Industrie de l'exploitation des
déficits ; c'est un théine facile. 11 aurait peut-être
été sage, avant de crier au scandale, d'examiner
si en réalité une Compagnie de chemin de fer peut
lutter contre le développement du trafic pour le
paralyser, quels moyens elle peut employer pour
y arriver, et si, en (ait, certaines Compagnies ont
tenté de le faire ? Il aurait fallu examiner aussi si
c'étaient les Compagnies de chemins de fer qui
avaient réclamé les barèmes critiqués, ou si c'était
l'Administration qui les leur avait imposés.
Quoiqu'il en soit, l'objection peut être faite à
tort ou à raison; le barème est en général criti-
quable; mais cela ne condamne pas le principe de
l'exploitation dans l'intérêt commun de la Com-
pagnie et de l'Etat, ou du département qui a
donné la concession avec garantie. Seulement il
faut trouver et adopter une formule raisonnable.
Le graphique ci-contre expose la situation, en
représentant à la fois, la recette, les dépenses d'ex-
ploitation, et le minimum garanti.
La ligne des recettes peut être tracée avec certi-
tude.
La ligne des dépenses réelles d'exploitation
peut être tracée plus ou moins haut suivant les
aPpréciations; mais elle sera toujours de la formé
adoptée.
S'il y a un minimum garanti il peut être placé
Plus ou moins haut. Mais quelles que soient les
dépenses réelles d'exploitation, et quel que soit le
minimum garanti s'il y en a un, le résultat sera
celui du graphique.
S'il n'y a pas de minimum garanti, si la Compa-
gnie exploitante n'a droit qu'au remboursement
des dépenses réelles tant que la recette n'atteint
pas un certain chilïre fixé, le résultat est le même
sauf que l'exploitant ne peut avoir aucun profit
tant que les recettes n'atteignent pas un certain
chilïre.
Mais c'est là un résultat négatif. Jusqu'au mini-
mum garanti, ou jusqu'au point où l'exploitant a
droit au remboursement de dépenses réelles,
l'exploitant est désintéressé, soit des recettes, soit
de la dépense réelle, quelle que soit la perte.
El c'est seulement quand la recette dépasse un
certain chiifre que l'exploitant peut avoir intérêt
à développer le trafic et à réduire les dépenses
d'exploitation.
Cette situation est aussi mauvaise pour l'Etat
ou le département que pour l'exploitant; celui-ci
n'a aucun intérêt à se charger d'une exploitation
qui dans les conditions du graphique l'expose à
une perte de 110 fr., et à un gain de 50 fr. par
kilomètre ; les. chances de perte sont toujours au-
dessus des chances de gain, d'autant plus que ces
dernières ne dépendent pas seulement de lui,
mais d'un fait naturel, l'importance du trafic, sur
lequel il peut probablement agir, mais seulement
dans une certaine mesure, l'action qu'il est sus-
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lui profiter qu'au moment où la recette dépasse
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L'exploitant doit donc demander quela ligne de
garantie remonte à 3,900 fr., et dans ces condi-
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