Titre : Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1895-10-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328005112
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 26 octobre 1895 26 octobre 1895
Description : 1895/10/26 (A18,N43). 1895/10/26 (A18,N43).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54722006
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-2922
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
18» ANNÉE
N« 48
LE JOURNAL DES TRANSPORTS
XVIII» Année. — N« 43. — 26 Octobre 1895
SOMMAIRE OU N' 43 DU 26 OCTOBRE 1895
Le projet Lebon sur les Chambres de commerce.
Bulletin Parlementaire : Les chemins de fer devant le Parlement.
— A la Commission des chemins de fer. — A la Commission du
budjet. — Un mot. '
Le trafic des lignes de la Manche.
Informations : Le laiif commun 107 Nord-Ouest. — Lo contrôle du
P -L.-M et du Nord. — Le métropol tain municipal. — l.a voirie
aux Travaux publics. — Le transport d^s phosphat?s algériens. —
— Le paiem nt de* prix de transport en trafic international. —
Ouverture de lijjnc.
Au Congrès de Londres.
Nouvelles étrangères : Les frais de r;.a<;asinagc sur le réseau
d'Etat pnissicn. — La durée de la validité des tarifa de chemins de
fer en Autriche — Chemin de fer Smyrne-Cassaba.
La régularité dans la navigation transatlantique.
Navigation : \SÏ nouveau port belg^ de Fleyst. — Nouveau systènre
d'ascenseur pour navires. — Relations entre la Suède et lo* Dane-
mark.
Jurisprudence.
Aux Travaux Publics : Le contrôle du reseau tunisien. — Bulletin
du Personnel.
Partie financière.
Avis et communications
Annonces
LE PROJET LEBON
SUH
les Cïia.ïrj.tor'es d.e Corn/merce
« Légalement les Chambres de commerce u'ont,
pour ainsi dire, que des atlri bu lions consultatives.
Le rôle important et eflicacejoué sous l'ancien régi-
me par quelques-uns de ces corps et notamment par
le premier d'entre eux, la Chambre de commerce
de Marseille, a été perdu de vue ; ils ont été entiè-
rement subordonnés à l'action du Gouvernement,
maître de les faire naître, vivre et mourir suivant
son bon plaisir. Aucune initiative, aucun pouvoir
propre ne leur appartiennent. Ils sont admis seu-
lement ii présenter des doléances ou faire connaî-
tre leur avis, sans qu'il leur soit loisible d'influer
en quoi que ce soit sur les solutions qui les tou-
chent de plus près. »
Ainsi s'exprime M. de Kcrjégu dans le long
rapport qu'il a lu, il y a quelque temps, à la Com-
mission dite de décentralisation. Certes, le député
du Finistère est d'un libéralisme trop sincère
pour ne pas nous ôlre particulièrement sympa-
thique. Il passe pour laborieux, et met à la
rédaction des rapports dont il se charge volon-
tiers, beaucoup de zèle et de conscience. Il nous
parait cependant (pie pour celle fois, ses recher-
ches ont été en défaut. C'est surtout sous l'ancien
régime que l'existence des Chambres de commerce
fut précaire, subordonnée au bon plaisir du Roy
siégeant en son conseil du Commerce, et que leurs
attributions furent strictement limitées à celle de
ces donneurs d'avis, comme l'ancien régime en
sou lirait volontiers autour de lui, sauf à ne pas
prêter l'oreille quand il leur arrivait de parler.
Instituée en 1650 par une délibération de ce qui
serait aujourd'hui le Conseil municipal et s'appe-
lait alors le Conseil de la maison commune, la
Chambre de commerce de Marseille acquit, il est
vrai, sans trop de peine, une assez grande
influence ; et on en retrouve la trace dans plus d'un
des règlements qui subsistent encore dans les
Echelles du Levant. Mais Marseille était alors, et
de beaucoup, la plus grosse place commerciale du
royaume. Les membres de sa Chambre de com-
merce, très aristocratiquement recrutés, étaient
des personnages que leurs richesses, leurs grandes
alïaires, l'étendue de leurs relations obligeaient à
traiter avec d'autant plus de considération que,
plus d'une fois, l'intendant de la province, l'ami-
ral de Fiance, chargéerassurer l'approvisionnement
des galères, et la cassette royale elle-même, eurent
à se louer de leurs bons rapports avec ces hommes
avisés qui savaient payer gros, et discrètement,
les libertés qu'ils prenaient. Mais, en fait, la
Chambre de commerce de Marseille, pas plus que
les douze autres que créa, l'arrêt du Conseil du
30aoôl 1701, ne furent autre chose vis-à-vis de
l'autorité royale que des corps consultants, fort
modestes d'allures, quitte d'ailleurs à se redresser
quand ils parlaient aux petites gens. Leur rôle fut
peu éclatant et leur utilité médiocre. Même elles
eurent plus d'une fois les allures tyranniquesdont
la tradition s'est transmise des anciennes corpora-
tions à nos modernes syndicats. Supprimées eu no-
vembre 18P1 par l'Assemblée Constituante, cette
grande émancipatrice de l'individu si longtemps
opprimé par les corporations, les Chambres de
commerce furent rétablies sous l'Empire, et comme
bien on pense dans un but rien moins que libé-
ral, llatons-nous d'ajouter, à l'honneur des négo-
ciants qui vinrent alors y siéger, que les espé-
rances du gouvernement impérial furent déjouées.
N« 48
LE JOURNAL DES TRANSPORTS
XVIII» Année. — N« 43. — 26 Octobre 1895
SOMMAIRE OU N' 43 DU 26 OCTOBRE 1895
Le projet Lebon sur les Chambres de commerce.
Bulletin Parlementaire : Les chemins de fer devant le Parlement.
— A la Commission des chemins de fer. — A la Commission du
budjet. — Un mot. '
Le trafic des lignes de la Manche.
Informations : Le laiif commun 107 Nord-Ouest. — Lo contrôle du
P -L.-M et du Nord. — Le métropol tain municipal. — l.a voirie
aux Travaux publics. — Le transport d^s phosphat?s algériens. —
— Le paiem nt de* prix de transport en trafic international. —
Ouverture de lijjnc.
Au Congrès de Londres.
Nouvelles étrangères : Les frais de r;.a<;asinagc sur le réseau
d'Etat pnissicn. — La durée de la validité des tarifa de chemins de
fer en Autriche — Chemin de fer Smyrne-Cassaba.
La régularité dans la navigation transatlantique.
Navigation : \SÏ nouveau port belg^ de Fleyst. — Nouveau systènre
d'ascenseur pour navires. — Relations entre la Suède et lo* Dane-
mark.
Jurisprudence.
Aux Travaux Publics : Le contrôle du reseau tunisien. — Bulletin
du Personnel.
Partie financière.
Avis et communications
Annonces
LE PROJET LEBON
SUH
les Cïia.ïrj.tor'es d.e Corn/merce
« Légalement les Chambres de commerce u'ont,
pour ainsi dire, que des atlri bu lions consultatives.
Le rôle important et eflicacejoué sous l'ancien régi-
me par quelques-uns de ces corps et notamment par
le premier d'entre eux, la Chambre de commerce
de Marseille, a été perdu de vue ; ils ont été entiè-
rement subordonnés à l'action du Gouvernement,
maître de les faire naître, vivre et mourir suivant
son bon plaisir. Aucune initiative, aucun pouvoir
propre ne leur appartiennent. Ils sont admis seu-
lement ii présenter des doléances ou faire connaî-
tre leur avis, sans qu'il leur soit loisible d'influer
en quoi que ce soit sur les solutions qui les tou-
chent de plus près. »
Ainsi s'exprime M. de Kcrjégu dans le long
rapport qu'il a lu, il y a quelque temps, à la Com-
mission dite de décentralisation. Certes, le député
du Finistère est d'un libéralisme trop sincère
pour ne pas nous ôlre particulièrement sympa-
thique. Il passe pour laborieux, et met à la
rédaction des rapports dont il se charge volon-
tiers, beaucoup de zèle et de conscience. Il nous
parait cependant (pie pour celle fois, ses recher-
ches ont été en défaut. C'est surtout sous l'ancien
régime que l'existence des Chambres de commerce
fut précaire, subordonnée au bon plaisir du Roy
siégeant en son conseil du Commerce, et que leurs
attributions furent strictement limitées à celle de
ces donneurs d'avis, comme l'ancien régime en
sou lirait volontiers autour de lui, sauf à ne pas
prêter l'oreille quand il leur arrivait de parler.
Instituée en 1650 par une délibération de ce qui
serait aujourd'hui le Conseil municipal et s'appe-
lait alors le Conseil de la maison commune, la
Chambre de commerce de Marseille acquit, il est
vrai, sans trop de peine, une assez grande
influence ; et on en retrouve la trace dans plus d'un
des règlements qui subsistent encore dans les
Echelles du Levant. Mais Marseille était alors, et
de beaucoup, la plus grosse place commerciale du
royaume. Les membres de sa Chambre de com-
merce, très aristocratiquement recrutés, étaient
des personnages que leurs richesses, leurs grandes
alïaires, l'étendue de leurs relations obligeaient à
traiter avec d'autant plus de considération que,
plus d'une fois, l'intendant de la province, l'ami-
ral de Fiance, chargéerassurer l'approvisionnement
des galères, et la cassette royale elle-même, eurent
à se louer de leurs bons rapports avec ces hommes
avisés qui savaient payer gros, et discrètement,
les libertés qu'ils prenaient. Mais, en fait, la
Chambre de commerce de Marseille, pas plus que
les douze autres que créa, l'arrêt du Conseil du
30aoôl 1701, ne furent autre chose vis-à-vis de
l'autorité royale que des corps consultants, fort
modestes d'allures, quitte d'ailleurs à se redresser
quand ils parlaient aux petites gens. Leur rôle fut
peu éclatant et leur utilité médiocre. Même elles
eurent plus d'une fois les allures tyranniquesdont
la tradition s'est transmise des anciennes corpora-
tions à nos modernes syndicats. Supprimées eu no-
vembre 18P1 par l'Assemblée Constituante, cette
grande émancipatrice de l'individu si longtemps
opprimé par les corporations, les Chambres de
commerce furent rétablies sous l'Empire, et comme
bien on pense dans un but rien moins que libé-
ral, llatons-nous d'ajouter, à l'honneur des négo-
ciants qui vinrent alors y siéger, que les espé-
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