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Après le discours .du vénérable, l'apprenti qui est dans une
position pénible depuis bien longtemps et qui vient également de pas-
ser par des épreuves très-pénibles, autant physiques que morales,
car on vient de lui tracer le portrait de la vie, qui est très-orageuse
sous tous les rapports. Pour être reçu franc-maçon, il ne faut pas
l'ignorer, il faut apprendre à vivre et à mourir et être utile à ses sem-
blables suivant nos moyens et nos capacités ; il est bon de savoir que
ces quelques jours que Dieu nous donne, nous devons les employer
sagement et ne pas vivre rien que pour nous seul ; il est bon de com-
prendre que l'homme qui ne vit que pour lui seul n'est pas digne
de vivre, car l'homme qui vit au préjudice de ses semblables ne voit
jamais Dieu. Ne penser qu'à gagner de l'argent n'est pas vivre ;
nous ne sommes pas ici pour bien longtemps. Nous sommes con-
damnés à rester plus longtemps couchés que debout.
Comme franc-maçon, vous devez élever vos enfants dans la crainte
de Dieu, leur montrer le respect pour leurs parents et l'amitié pour
leurs semblables, c'est à dire donner du pain au pauvre qui a faim,
vêtir le malheureux qui a froid, procurer du travail au valide ; ins-
truire l'ignorant qui ne sait rien; protéger la veuve et l'orphelin;
soutenir l'oppressé contre l'oppresseur. Si vous êtes chef d'atelier,
respectez vos ouvrières.
Combattre l'erreur et le fanatisme, non par le fer ni par le feu,
mais bien par la vérité, la raison et la sagesse, et proclamer tou-
jours et partout l'instruction gratuite et obligatoire, et de plus, la
liberté pour tous, l'égalité pour tous et la fraternité pour tous. Vous
devez savoir que notre porte est fermée aux avares, car l'homme qui
ne vit que pour gagner de l'argent, n'est pas digne de vivre. C'est
l'avarice qui fait le malheur du genre" humain ; c'est ce vice qui
dégrade l'homme et le conduit jusqu'au crime.
Réponse du nouveau reçu au vénérable :
Ah ! notre digne vénérable,
Je vous en remercie beaucoup,
De m'avoir bien jugé capable
De venir m'asseoir près de vous.
Croyez-le je vous en supplie,
Croyez-le c'est mon intention ;
Eh bien la franc-maçonnerie
C'est mon unique religion ;
Je comprends très-bien nos prières,
J'en ai besoin, j'en suis certain :
Mais je compte sur vos lumières
Pour me conduire au bon chemin,
Ceux qui nous tournent au ridicule
Je les connais les malheureux,
Ils font le mal sans scrupule,
Ils ne seront jamais heureux ;
Ils ont un but mes très-chers frères
C'est de duper l'homme indigent,
Us veulent vivre sans rien faire
En dépensant beaucoup d'argent.
Sous le bandeau de l'ignorance
Us enchaînent la liberté,
lis font le malheur de la France
En nous cachant la vérité.
On voit s'écouler lés années
Et le peuple est toujours trompé:
Mais, Français, de nos destinées,
Le bon Dieu s'en est occupé,
Il veut le bonheur de la France ;
Lui seul nous soutient ici-bas,
Il veille a notre indépendance,
La France ne périra pas.
Après le discours .du vénérable, l'apprenti qui est dans une
position pénible depuis bien longtemps et qui vient également de pas-
ser par des épreuves très-pénibles, autant physiques que morales,
car on vient de lui tracer le portrait de la vie, qui est très-orageuse
sous tous les rapports. Pour être reçu franc-maçon, il ne faut pas
l'ignorer, il faut apprendre à vivre et à mourir et être utile à ses sem-
blables suivant nos moyens et nos capacités ; il est bon de savoir que
ces quelques jours que Dieu nous donne, nous devons les employer
sagement et ne pas vivre rien que pour nous seul ; il est bon de com-
prendre que l'homme qui ne vit que pour lui seul n'est pas digne
de vivre, car l'homme qui vit au préjudice de ses semblables ne voit
jamais Dieu. Ne penser qu'à gagner de l'argent n'est pas vivre ;
nous ne sommes pas ici pour bien longtemps. Nous sommes con-
damnés à rester plus longtemps couchés que debout.
Comme franc-maçon, vous devez élever vos enfants dans la crainte
de Dieu, leur montrer le respect pour leurs parents et l'amitié pour
leurs semblables, c'est à dire donner du pain au pauvre qui a faim,
vêtir le malheureux qui a froid, procurer du travail au valide ; ins-
truire l'ignorant qui ne sait rien; protéger la veuve et l'orphelin;
soutenir l'oppressé contre l'oppresseur. Si vous êtes chef d'atelier,
respectez vos ouvrières.
Combattre l'erreur et le fanatisme, non par le fer ni par le feu,
mais bien par la vérité, la raison et la sagesse, et proclamer tou-
jours et partout l'instruction gratuite et obligatoire, et de plus, la
liberté pour tous, l'égalité pour tous et la fraternité pour tous. Vous
devez savoir que notre porte est fermée aux avares, car l'homme qui
ne vit que pour gagner de l'argent, n'est pas digne de vivre. C'est
l'avarice qui fait le malheur du genre" humain ; c'est ce vice qui
dégrade l'homme et le conduit jusqu'au crime.
Réponse du nouveau reçu au vénérable :
Ah ! notre digne vénérable,
Je vous en remercie beaucoup,
De m'avoir bien jugé capable
De venir m'asseoir près de vous.
Croyez-le je vous en supplie,
Croyez-le c'est mon intention ;
Eh bien la franc-maçonnerie
C'est mon unique religion ;
Je comprends très-bien nos prières,
J'en ai besoin, j'en suis certain :
Mais je compte sur vos lumières
Pour me conduire au bon chemin,
Ceux qui nous tournent au ridicule
Je les connais les malheureux,
Ils font le mal sans scrupule,
Ils ne seront jamais heureux ;
Ils ont un but mes très-chers frères
C'est de duper l'homme indigent,
Us veulent vivre sans rien faire
En dépensant beaucoup d'argent.
Sous le bandeau de l'ignorance
Us enchaînent la liberté,
lis font le malheur de la France
En nous cachant la vérité.
On voit s'écouler lés années
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Mais, Français, de nos destinées,
Le bon Dieu s'en est occupé,
Il veut le bonheur de la France ;
Lui seul nous soutient ici-bas,
Il veille a notre indépendance,
La France ne périra pas.
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