Titre : Poésies sur Couze et la Franc-Maçonnerie, par Ballande-Fougedoire,...
Auteur : Ballande-Fougedoire, Pierre. Auteur du texte
Éditeur : Treille de Grandsaigne (Thiers)
Date d'édition : 1875
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb300498597
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : In-8° , 44 p. In-8° , 44 p.
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Description : Avec mode texte Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54692055
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, YE-14704
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/12/2008
Paroles du Vénérable an nouveau reçu :
Avant de lui enlever le bandeau, encore à genoux sur le premier
degré, la main gauche sur le coeur, la droite sûr le niveau, l'équerre
et le compas, en face du Christ, pendant que tous les FF. •. forment
la voûte d'acier.
Faites bien attention
Chacun vous donne exemple,
Et faites réflexion
Vous êtes dans le temple,
Avant que dépasser
La règle obligatoire,
Ici va commencer
Votre interrogatoire.
Nous savons aujourd'hui
Que vous êtes capable,
Là vous êtes introduit
Devant le vénérable,
Pour être agréable à Dieu
Nous sommes charitables, ■
Montrez-vous en tout lieu
Utile à vos semblables,
Mais que ce mot surtout
Soit dit dans vos prières
Vous devez avant tout
Respect aux ouvrières.
Soulagez l'orphelin ;
Voulez-vous qu'on vous aime,
Aimez votre prochain
Tout autant que vous-même.
Si vous êtes patron,
Vous aimez l'ouvrier,
Il faut en franc-m.açon
Le faire travailler ;
Vous savez épargner,
Vous êtes raisonnable,
Faites-lui bien gagner
La journée convenable.
Si vous êtes bon père,
Vous êtes bon époux ;
Vous serez un bon frère,
Car nous comptons sur vous.
Vous.n'êtes pas bavard,
Vous êtes trop bien né ,
Apprenez qu'un mouchard
N'est jamaispardonnè.
A voir ces insensés,
C'est vraiment douleureux;
Mais les fanatisés
Sont bien plus dangereux.
N'attendez pas enfin
Qu'un pauvre vous demande,
S'il-se trouve sans pain,
Faites- lui votre offrande,
Mais quand un malheureux
Se trouve sans ressources,
Si vous êtes heureux
Ouvrez lui votre bourse.
Que cette donation
Ne soit jamais publique,
C'est notre religion,
C'est la loi maçonnique.
Mais il est un péché, .
Nommé le fanatisme;
Chacun le lient caché,
Ça, c'est du despotisme.
Ah ! mon frère, aujourd'hui,
Vous l'avez deviné :
Eh bien tout le pays
En est empoisonné.
Croyez-moi, je vous prie,
Car ils ne sont pas rares,
Mais je vous en supplie,
Méprisez les avares.
Jurez-nous sans détours
Sur la foi de votre âme,
Que vous aurez toujours
Du respect pour la femme ;
Faites-nous le serment,
On vous l'a dit tout bas ;
S'il en est autrement,
On ne vous reçoit pas ;
Sachez bien vous connaître,
Réfléchissez surtout
Car la femme est un être
Bien plus faible que nous.
Ça serait un affront,
Que chacun s'en occupe,
Sachez qu'un franc-maçon
Ne fait jamais de dupe.
Servez bien la Patrie
Nos lois vous le commande,
Protégez l'industrie
Je vous le recommande.
Vous venez parminous,
C'est avec parti pris,
Nous travaillons beaucoup,
Vous serez mal compris ;
Nous v^)us en prévenons,
Prenez*-le pour certain,
Mais che? les francs-maçons
On boit très-peu dé vin.
Chacun fait 1 attention
Pour tenir l'équilibre.
Pour votre religion
Vous serez toujours libre:
Ne faites pasdebruit,
Parleztoujours en face,
Mais sur le bien d'autrui
Ne faites pas main basse.
Avant de lui enlever le bandeau, encore à genoux sur le premier
degré, la main gauche sur le coeur, la droite sûr le niveau, l'équerre
et le compas, en face du Christ, pendant que tous les FF. •. forment
la voûte d'acier.
Faites bien attention
Chacun vous donne exemple,
Et faites réflexion
Vous êtes dans le temple,
Avant que dépasser
La règle obligatoire,
Ici va commencer
Votre interrogatoire.
Nous savons aujourd'hui
Que vous êtes capable,
Là vous êtes introduit
Devant le vénérable,
Pour être agréable à Dieu
Nous sommes charitables, ■
Montrez-vous en tout lieu
Utile à vos semblables,
Mais que ce mot surtout
Soit dit dans vos prières
Vous devez avant tout
Respect aux ouvrières.
Soulagez l'orphelin ;
Voulez-vous qu'on vous aime,
Aimez votre prochain
Tout autant que vous-même.
Si vous êtes patron,
Vous aimez l'ouvrier,
Il faut en franc-m.açon
Le faire travailler ;
Vous savez épargner,
Vous êtes raisonnable,
Faites-lui bien gagner
La journée convenable.
Si vous êtes bon père,
Vous êtes bon époux ;
Vous serez un bon frère,
Car nous comptons sur vous.
Vous.n'êtes pas bavard,
Vous êtes trop bien né ,
Apprenez qu'un mouchard
N'est jamaispardonnè.
A voir ces insensés,
C'est vraiment douleureux;
Mais les fanatisés
Sont bien plus dangereux.
N'attendez pas enfin
Qu'un pauvre vous demande,
S'il-se trouve sans pain,
Faites- lui votre offrande,
Mais quand un malheureux
Se trouve sans ressources,
Si vous êtes heureux
Ouvrez lui votre bourse.
Que cette donation
Ne soit jamais publique,
C'est notre religion,
C'est la loi maçonnique.
Mais il est un péché, .
Nommé le fanatisme;
Chacun le lient caché,
Ça, c'est du despotisme.
Ah ! mon frère, aujourd'hui,
Vous l'avez deviné :
Eh bien tout le pays
En est empoisonné.
Croyez-moi, je vous prie,
Car ils ne sont pas rares,
Mais je vous en supplie,
Méprisez les avares.
Jurez-nous sans détours
Sur la foi de votre âme,
Que vous aurez toujours
Du respect pour la femme ;
Faites-nous le serment,
On vous l'a dit tout bas ;
S'il en est autrement,
On ne vous reçoit pas ;
Sachez bien vous connaître,
Réfléchissez surtout
Car la femme est un être
Bien plus faible que nous.
Ça serait un affront,
Que chacun s'en occupe,
Sachez qu'un franc-maçon
Ne fait jamais de dupe.
Servez bien la Patrie
Nos lois vous le commande,
Protégez l'industrie
Je vous le recommande.
Vous venez parminous,
C'est avec parti pris,
Nous travaillons beaucoup,
Vous serez mal compris ;
Nous v^)us en prévenons,
Prenez*-le pour certain,
Mais che? les francs-maçons
On boit très-peu dé vin.
Chacun fait 1 attention
Pour tenir l'équilibre.
Pour votre religion
Vous serez toujours libre:
Ne faites pasdebruit,
Parleztoujours en face,
Mais sur le bien d'autrui
Ne faites pas main basse.
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