Titre : Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-10-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328005112
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 36187 Nombre total de vues : 36187
Description : 06 octobre 1900 06 octobre 1900
Description : 1900/10/06 (A23,N40). 1900/10/06 (A23,N40).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5464521r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-2922
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/12/2008
03' ANNEK
LE JOURNAL DES TRANSPORTS
N<> 40
SOMMAIRE OU N* 40 DU 6 OCTOBRE 1900
Philosophie du Congrès.
La révision de l'ordonnance de 1846.
Correspondance : Les locomotives ,\ très grande vitesse.
La gare Saint-Lazare.
Informations : Le transport des employés. — L'Ouest, l'État et
les grandes manoeuvres. — Le doublement des voies Paris-
Brctigny. — La seconde ligne du Métropolitain. — Indicateur-
enregistreur de vitesse système Flaman. — Petites nouvelles.
Les moyens de transport depuis la Renaissance jusqu'à
nos jours.
Nouvelles étrangères : La erisc des transports en Belgique. —
Les traitements du personnel des chemins de fer suisses. — Le
matéi'icl des chemins de fer de l'Etat chilien. — L'exportation
des produits agricoles russes en Angleterre. — Construction de
chemins de fer au Mexique. — Nouvelle ligne de chemin de fer à
Formose. — Les chemins de fer au Brésil. — Concession de
lignes en Roumanie.
Navigation : Le port du Havre et l'importation des charbons
américains. — L'amélioration du réseau intérieur de navigation. —
Une ligne télégraphique au Congo.
Aux Travaux Publics: Bulletin du personnel. — Tarifs homo-
logués.
Annonces commerciales.
PHILOSOPHIE DU COMBES
Le Congrès International des Chemins de fer
a clos lundi sa sixième session, après une fête
très brillante offerte aux délégués par le gouver-
veinent français dans ce superbe palais de Ver-
sailles, où la magnificence et le style de M. Pierre
liaudin purent rendre un instant jalouse l'ombre
majestueuse de Louis XIV. Auparavant, de somp-
tueux banquets et de délicieux galas avaient jeté
leur aimable diversion dans l'austère aridité des
séances de section et créé une atmosphère d'inti-
mité mondaine et de cordialité parmi ces congres-
sistes graves, nourris jusqu'alors des discours
prononces sur la stabilité des essieux de locomo-
tives et Pautomaticilé du block-system.
A coup sûr, les membres étrangers du Congrès
s'en retournent contents. Ils ont fait amplement
provision de notre ambiance et de notre courtoisie
el garderont le souvenir de la maestria présiden-
tielle de M. Picard, de la chaude éloquence de
Jl. Xoblemaire, et des dons polyglottes de M. de
l'wl, aussi bien, sans doute, que de la saveur du
t-'liàleau-Yquein et des jambes de la Zambelli.
On nous pardonnera de ne pas nous appesantir
''avantage sur ce côté attrayant du programme
- que nous avons suivi, charmé, comme les au-
lrcs —.pour nous en tenir rigidement aux ensei-
gnements philosophiques de la sixième session.
t'ar ce Congrès des chemins de fer a eu, lui
;il|ssi,sa philosophie. Elle tient, d'ailleurs, en peu
'''• "lots : il a trop embrassé et, par conséquent,
mal élreint.
Quarante-deux questions — exactement —
étaient portées à son ordre du jour, exposées par
103 rapporteurs, dont un seul — le regretté
M. Bricka — mourut avant l'ouverture de la ses-
sion et ne put, de la sorte, participer à la dis-
cussion de son rapport. Ces 103 rapporteurs rédi-
gèrent des éludes énormes, de véritables volumes,
si importants par leur documentation et si lourds
par leurs annexes que l'architecte du Palais des
Congrès se refusa à accepter un tel tonnage en
surcroit sur le plancher fragile de son premier
étage. Ces études — hàtons-nous de le dire pour
ne chagriner personne et pour rendre hommage
à la vérité — constituent, comme l'a fort bien dit
M. le Président Picard dans son discours de clô-
ture, un « monument magnifique », mais il n'en
reste pas moins ce fait incontestable que l'exis-
tence moyenne d'un ingénieur suffirait à peine
pour prendre connaissance de l'ensemble de ces
travaux techniques et que le temps matériel a
manqué pour discuter à fond, en une douzaine de
séances, les propositions de tous ordres qui se
trouvaient soumises à l'examen. Il parait utile à
la bonne marche des congrès futurs que la be-
sogne soit répartie entre un nombre plus limité
de rapporteurs, qu'un seul rapporteur soit chargé
de chacune des questions à l'ordre du jour et que
ce rapporteur pousse le désintéressement — par
charité pour ses collègues— jusqu'à condenser la
matière en quelques pages et ne l'encombre plus
d'annexés qui en rendent parfois la lecture rebu-
tante et la compréhension exceptionnelle.
Eulin, puisque nous demeurons sur le terrain
philosophique, qu'il nous soit permis de souhai-
LE JOURNAL DES TRANSPORTS
N<> 40
SOMMAIRE OU N* 40 DU 6 OCTOBRE 1900
Philosophie du Congrès.
La révision de l'ordonnance de 1846.
Correspondance : Les locomotives ,\ très grande vitesse.
La gare Saint-Lazare.
Informations : Le transport des employés. — L'Ouest, l'État et
les grandes manoeuvres. — Le doublement des voies Paris-
Brctigny. — La seconde ligne du Métropolitain. — Indicateur-
enregistreur de vitesse système Flaman. — Petites nouvelles.
Les moyens de transport depuis la Renaissance jusqu'à
nos jours.
Nouvelles étrangères : La erisc des transports en Belgique. —
Les traitements du personnel des chemins de fer suisses. — Le
matéi'icl des chemins de fer de l'Etat chilien. — L'exportation
des produits agricoles russes en Angleterre. — Construction de
chemins de fer au Mexique. — Nouvelle ligne de chemin de fer à
Formose. — Les chemins de fer au Brésil. — Concession de
lignes en Roumanie.
Navigation : Le port du Havre et l'importation des charbons
américains. — L'amélioration du réseau intérieur de navigation. —
Une ligne télégraphique au Congo.
Aux Travaux Publics: Bulletin du personnel. — Tarifs homo-
logués.
Annonces commerciales.
PHILOSOPHIE DU COMBES
Le Congrès International des Chemins de fer
a clos lundi sa sixième session, après une fête
très brillante offerte aux délégués par le gouver-
veinent français dans ce superbe palais de Ver-
sailles, où la magnificence et le style de M. Pierre
liaudin purent rendre un instant jalouse l'ombre
majestueuse de Louis XIV. Auparavant, de somp-
tueux banquets et de délicieux galas avaient jeté
leur aimable diversion dans l'austère aridité des
séances de section et créé une atmosphère d'inti-
mité mondaine et de cordialité parmi ces congres-
sistes graves, nourris jusqu'alors des discours
prononces sur la stabilité des essieux de locomo-
tives et Pautomaticilé du block-system.
A coup sûr, les membres étrangers du Congrès
s'en retournent contents. Ils ont fait amplement
provision de notre ambiance et de notre courtoisie
el garderont le souvenir de la maestria présiden-
tielle de M. Picard, de la chaude éloquence de
Jl. Xoblemaire, et des dons polyglottes de M. de
l'wl, aussi bien, sans doute, que de la saveur du
t-'liàleau-Yquein et des jambes de la Zambelli.
On nous pardonnera de ne pas nous appesantir
''avantage sur ce côté attrayant du programme
- que nous avons suivi, charmé, comme les au-
lrcs —.pour nous en tenir rigidement aux ensei-
gnements philosophiques de la sixième session.
t'ar ce Congrès des chemins de fer a eu, lui
;il|ssi,sa philosophie. Elle tient, d'ailleurs, en peu
'''• "lots : il a trop embrassé et, par conséquent,
mal élreint.
Quarante-deux questions — exactement —
étaient portées à son ordre du jour, exposées par
103 rapporteurs, dont un seul — le regretté
M. Bricka — mourut avant l'ouverture de la ses-
sion et ne put, de la sorte, participer à la dis-
cussion de son rapport. Ces 103 rapporteurs rédi-
gèrent des éludes énormes, de véritables volumes,
si importants par leur documentation et si lourds
par leurs annexes que l'architecte du Palais des
Congrès se refusa à accepter un tel tonnage en
surcroit sur le plancher fragile de son premier
étage. Ces études — hàtons-nous de le dire pour
ne chagriner personne et pour rendre hommage
à la vérité — constituent, comme l'a fort bien dit
M. le Président Picard dans son discours de clô-
ture, un « monument magnifique », mais il n'en
reste pas moins ce fait incontestable que l'exis-
tence moyenne d'un ingénieur suffirait à peine
pour prendre connaissance de l'ensemble de ces
travaux techniques et que le temps matériel a
manqué pour discuter à fond, en une douzaine de
séances, les propositions de tous ordres qui se
trouvaient soumises à l'examen. Il parait utile à
la bonne marche des congrès futurs que la be-
sogne soit répartie entre un nombre plus limité
de rapporteurs, qu'un seul rapporteur soit chargé
de chacune des questions à l'ordre du jour et que
ce rapporteur pousse le désintéressement — par
charité pour ses collègues— jusqu'à condenser la
matière en quelques pages et ne l'encombre plus
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