Presse et revues
12 pages
Titre : Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1890-10-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328005112
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 36187 Nombre total de vues : 36187
Description : 03 octobre 1890 03 octobre 1890
Description : 1890/10/03 (A13,N40). 1890/10/03 (A13,N40).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5463756b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-2922
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/12/2008
13e ANNÉE
LÉ JOURNAL DES TRANSPORTS
N« 40
PR'X DE L'ABONNEMENT
I H ion postale, un an 15 francs
Etranger, un an 18 —
N° 40. — Vendredi 3 Octobre 1890
SOMMAIRE
L'enquête sur les tarifs des chemins de fer.
Réseau français : L'enquête du Métropolitain Eiffel. — Les lignes
,1c pénétration du Nord. I> matériel français en 1S89. — Le repos
du dimanche. — Le Transsaharien. — Utile innovation. — Néoro-
lOL'iP-
Les chemins secondaires.
Réseaux étrangers : AurnictiE-HoNORW : Société prvéc autri-
ehiminivhimgi'oise (les chemins de f-r
l>our les marchandises en Hongrie. — SUISSE : La convention inter-
nationale de Berne.
Ghronicue maritime : MARINS MARCHANDE : La Commission d'en-
qu-'te de Paris-Port de-Mer. — Nouveau service anglo-canadien. —
Le Lioyd austro hongrois et la navi/ation italienne. — NAVIOATP N
INIKKUÏURR : Emprunts pour le canal de Manchester. — Régulari-
sation des Portes de Ker.
Bulletin des ports : KRANCB : Port de Dunkcrqtie. — Ports du
iir'jiart.fment des Roucbes-du-Rlione. — ETRANGER : Navigation de
Hoiur-Kon;; en 1SS9. - Navigition de Singapore en 18S9.
Jurisprudence : Revendication des tarifs réduits. — Demande
exprosse d s tarifs communs.
Tarifs homologués.
Partie financière. — Avis et communications, etc.
SUR LES
TARIFS DES CHEMINS DE FER
(Analyse des Réponses à la 7e Question du Ques-
tionnaire du Conseil supérieur du Commerce).
AVANT-PROPOS. — CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
Le moment nous semble venu d'étudier en
'l'Hail les réponses qu'ont faites les Chambres de
'■'ominerce, Chambres consultatives et Syndicats à
lîl ~" question posée dans le questionnaire du
'■onseil supérieur du Commerce, et ainsi conçue :
l'armi les tarifs de nos Compagnies de clie-
"itiis de fer, en est-il qui favorisent, à boire
'■uhiment, la concurrence étrangère.
Quels sont-Us ?
'''' questionnaire du Conseil supérieur était, on
>e'i souvient, rédigé en vue de connaître le senti-
uieiu des groupes commerciaux et industriels de
lll|i':e sur l'utilité ou l'inutilité du renouvelle-
1111 des traités de commerce avec les nations
'itères, dont les principaux arrivent à échéance
11S02. La septième question, dont nous repro-
duisons plus haut le texte, avait donc pour objet
précis de permettre au gouvernement d'étudier le
problème au point de vue des voies de communi-
cation et de connaître, d'après les réponses commu-
niquées, si quelques-uns des tarifs de noschemins
de fer troublaient l'équilibre de notre régime
douanier et quels étaient ces tarifs.
C'était là, en quelque sorte, une réédition inci-
dente de l'enquête infructueuse faite en 1884, par
M. Raynal, alors ministre des Travaux publics,
auprès des Chambres de commerce et dans laquelle
il avait pris soin,de leur rappeler que les Compa-
gnies de chemins de fer s'étaient engagées à
supprimer ceux de leurs tarifs d'importation qui
pourraient altérer les conditions économiques ré-
sultant de l'application des tarifs de douane, avec
cette réserve toutefois que les marchandises,
importées au moyen de ces tarifs, ne fussent pas
amenées à plus bas prix en France par une autre
voie de transport.
Il convient de noter que la nouvelle enquête,
ayant été décrétée dans un moment où les doc-
trines protectionnistes semblent prévaloir au sein
du Parlement, les rédacteurs du questionnaire
ont notablement étendu le champ des réclamations
des clients de nos voies ferrées. On ne leur de-
mande plus aujourd'hui si la concurrence de la
navigation de la Seine, de la Loire, du Rhône, des
canaux du Centre, du Nord, de l'Est ou du Midi,
n'explique pas et ne justifie pas les tarifs réduits
qu'ont établis nos Compagnies de chemins de fer
sur les parcours où elles ont à lutter contre la
batellerie des voies navigables. On les sollicite
tout simplement d'indiquer quels sont les tarifs
qui favorisentl'introduction, sur nos marchés, des
marchandises de leurs concurrents étrangers et
leur causent ainsi préjudice. Implicitement, on
leur promet de les supprimer.
Il est remarquable, dans ces conditions, que
certains de nos tarifs internationaux aient pu
échapper aux critiques et aux réclamations pro-
duites à l'enquête, car la généralité favorise dans
une mesure plus ou moins grande l'importation
des marchandises étrangères. La raison en est
simple : c'est qu'ils sont combinés pour faciliter
par contre coup l'exportation de nos produits
à l'étranger. 11 suffit, d'ailleurs, de lire les organes
spéciaux de la presse anglaise ou espagnole pour -
se convaincre, d'après leurs plaintes que, dans
cet échange international de bons procédés, nos
Compagnies de chemins de fer ont obtenu, en fa-
veur des exportateurs de notre pays, le maximum,
des concessions possibles. Par réciprocité, elles
i ont dû consentir certains sacrifices au profit dès
s I importateurs : leur en faire un grief serait d'après
nous le résultat d'une méprise ou d'un nonsens. Dé-
LÉ JOURNAL DES TRANSPORTS
N« 40
PR'X DE L'ABONNEMENT
I H ion postale, un an 15 francs
Etranger, un an 18 —
N° 40. — Vendredi 3 Octobre 1890
SOMMAIRE
L'enquête sur les tarifs des chemins de fer.
Réseau français : L'enquête du Métropolitain Eiffel. — Les lignes
,1c pénétration du Nord. I> matériel français en 1S89. — Le repos
du dimanche. — Le Transsaharien. — Utile innovation. — Néoro-
lOL'iP-
Les chemins secondaires.
Réseaux étrangers : AurnictiE-HoNORW : Société prvéc autri-
ehiminivhimgi'oise (les chemins de f-r
l>our les marchandises en Hongrie. — SUISSE : La convention inter-
nationale de Berne.
Ghronicue maritime : MARINS MARCHANDE : La Commission d'en-
qu-'te de Paris-Port de-Mer. — Nouveau service anglo-canadien. —
Le Lioyd austro hongrois et la navi/ation italienne. — NAVIOATP N
INIKKUÏURR : Emprunts pour le canal de Manchester. — Régulari-
sation des Portes de Ker.
Bulletin des ports : KRANCB : Port de Dunkcrqtie. — Ports du
iir'jiart.fment des Roucbes-du-Rlione. — ETRANGER : Navigation de
Hoiur-Kon;; en 1SS9. - Navigition de Singapore en 18S9.
Jurisprudence : Revendication des tarifs réduits. — Demande
exprosse d s tarifs communs.
Tarifs homologués.
Partie financière. — Avis et communications, etc.
SUR LES
TARIFS DES CHEMINS DE FER
(Analyse des Réponses à la 7e Question du Ques-
tionnaire du Conseil supérieur du Commerce).
AVANT-PROPOS. — CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
Le moment nous semble venu d'étudier en
'l'Hail les réponses qu'ont faites les Chambres de
'■'ominerce, Chambres consultatives et Syndicats à
lîl ~" question posée dans le questionnaire du
'■onseil supérieur du Commerce, et ainsi conçue :
l'armi les tarifs de nos Compagnies de clie-
"itiis de fer, en est-il qui favorisent, à boire
'■uhiment, la concurrence étrangère.
Quels sont-Us ?
'''' questionnaire du Conseil supérieur était, on
>e'i souvient, rédigé en vue de connaître le senti-
uieiu des groupes commerciaux et industriels de
lll|i':e sur l'utilité ou l'inutilité du renouvelle-
1111 des traités de commerce avec les nations
'itères, dont les principaux arrivent à échéance
11S02. La septième question, dont nous repro-
duisons plus haut le texte, avait donc pour objet
précis de permettre au gouvernement d'étudier le
problème au point de vue des voies de communi-
cation et de connaître, d'après les réponses commu-
niquées, si quelques-uns des tarifs de noschemins
de fer troublaient l'équilibre de notre régime
douanier et quels étaient ces tarifs.
C'était là, en quelque sorte, une réédition inci-
dente de l'enquête infructueuse faite en 1884, par
M. Raynal, alors ministre des Travaux publics,
auprès des Chambres de commerce et dans laquelle
il avait pris soin,de leur rappeler que les Compa-
gnies de chemins de fer s'étaient engagées à
supprimer ceux de leurs tarifs d'importation qui
pourraient altérer les conditions économiques ré-
sultant de l'application des tarifs de douane, avec
cette réserve toutefois que les marchandises,
importées au moyen de ces tarifs, ne fussent pas
amenées à plus bas prix en France par une autre
voie de transport.
Il convient de noter que la nouvelle enquête,
ayant été décrétée dans un moment où les doc-
trines protectionnistes semblent prévaloir au sein
du Parlement, les rédacteurs du questionnaire
ont notablement étendu le champ des réclamations
des clients de nos voies ferrées. On ne leur de-
mande plus aujourd'hui si la concurrence de la
navigation de la Seine, de la Loire, du Rhône, des
canaux du Centre, du Nord, de l'Est ou du Midi,
n'explique pas et ne justifie pas les tarifs réduits
qu'ont établis nos Compagnies de chemins de fer
sur les parcours où elles ont à lutter contre la
batellerie des voies navigables. On les sollicite
tout simplement d'indiquer quels sont les tarifs
qui favorisentl'introduction, sur nos marchés, des
marchandises de leurs concurrents étrangers et
leur causent ainsi préjudice. Implicitement, on
leur promet de les supprimer.
Il est remarquable, dans ces conditions, que
certains de nos tarifs internationaux aient pu
échapper aux critiques et aux réclamations pro-
duites à l'enquête, car la généralité favorise dans
une mesure plus ou moins grande l'importation
des marchandises étrangères. La raison en est
simple : c'est qu'ils sont combinés pour faciliter
par contre coup l'exportation de nos produits
à l'étranger. 11 suffit, d'ailleurs, de lire les organes
spéciaux de la presse anglaise ou espagnole pour -
se convaincre, d'après leurs plaintes que, dans
cet échange international de bons procédés, nos
Compagnies de chemins de fer ont obtenu, en fa-
veur des exportateurs de notre pays, le maximum,
des concessions possibles. Par réciprocité, elles
i ont dû consentir certains sacrifices au profit dès
s I importateurs : leur en faire un grief serait d'après
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