Titre : Annales de la Société entomologique de France
Auteur : Société entomologique de France. Auteur du texte
Éditeur : Mequignon-Marvis (Paris)
Éditeur : F. G. LevraultF. G. Levrault (Paris)
Éditeur : Pitois-Levrault et CiePitois-Levrault et Cie (Paris)
Éditeur : Ch. PitoisCh. Pitois (Paris)
Éditeur : chez le trésorier de la Sociétéchez le trésorier de la Société (Paris)
Éditeur : au siège de la Sociétéau siège de la Société (Paris)
Éditeur : Le FrançoisLe François (Paris)
Éditeur : Masson & CieMasson & Cie (Paris)
Éditeur : Société entomologique de FranceSociété entomologique de France (Paris)
Date d'édition : 1929-07-01
Contributeur : Viette, Pierre (1921-2011). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34349289k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Langue : anglais
Format : Nombre total de vues : 125079 Nombre total de vues : 125079
Description : 01 juillet 1929 01 juillet 1929
Description : 1929/07/01 (VOL98)-1929/09/30. 1929/07/01 (VOL98)-1929/09/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5461023x
Source : Muséum national d'histoire naturelle. Bibliothèques, 2008-139742
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
Rhopalocères européens. 347
ainsi, entre le grand groupe très- anaholique des Lasiocampides et des
Bombycides et celui très catabolique des Sphingidcs. on trouve les
Saturniides et les- Endromides.; entre les Satyridae très anab.oliques
et les Nymphalidac beaucoup plus, cataboliques on trouve les Apatu-
ridae; entre les Melitaeidi et les Vanessidi on trouve les Argynnidi^.
etc. Ici on trouve, delà même façon, l'espèce chloridice. liilb. qui n'est
ni un Anthocharidi ni un.Pieridi; la touffe frontale peu développée et
les dessins, rappelant ceux des Poniioe, ont été suffisants pour la faire
classer avec daplidice. et callidice, mais il suffit d'un coup d'oeil à: ses-
nervures pour voir qu'elles sont presque pareilles à celles des Euchloë,
sauf la fusion de la deuxième et de la troisième sous-costales, comme
chez les Pieridi, et les, racines de la première et de la deuxième
médiane des postérieures, qui sont presque en contact.. On ne peut
.pas classer- chloridice correctement sans en faire un genre à part, que
je propose de nommer Positlejaclsloia, nom. nov. Il est donc logi-
que de penser que chloridice doit être une des. espèces vivantes des
Pieridae paléarctiques les plus anciennes, qui n'a plus, changé depuis
les temps où les ancêtres des Anthocharidi sp sont différenciés sous,
l'influence des- premiers climats tempérés; la présence de beckeri
Edw, en Amérique, qui n'est qu'un exerge de chloridice, confirme
la: supposition qu'il doit s'agir d'une des espèces originaires du conti-
nent polaire;, elle aurait à la suite fait partie des flots de migration,
par la zone centrale, jusqu'à, la Bulgarie, et plus tard, par la zone
septentrionale, jusqu'au midi de la Russie.
Nous avons ici, à ce qu'il paraît, des beaux exemples de la règle
générale que j'ai fait observer dans- d'autres groupes de Lépidoptères
et notamment dans les Zygaenae : les subdivisions successives tendent,
à reproduire d'une façon toujours moins prononcée les caractères qui.
différencient les- divisionsprécédentes. Ainsi, pendant la transformation
des constitutions des Pierinae, produite par l'influence dos nouvelles
conditions ambiantes, dues au climat tempéré, il s'est produit la divi-
sion dans les deux tribus des Pieridi et des- Anthocharidi; puis les
Pieridi ont émis, au. niveau plus superficiel que nous appelons géné-
rique, les Pontia, qui T'appellent beaucoup les Anthocharidi et notam-
ment leur genre Euchloë. Les deux tribus-des Pieridi et des Anthocha-
ridi sont, à leur tour, une répétition de la division, plus ancienne et
plus, profonde des sous4amilles Pierinae. et Teracolinae et celles-ci
avaient déjà été, probablement, une répétition d'une des plus anciennes
divisions des Pieridae en, une branche qui a été fancêlre commun des
Pierinae et des Teracolinae et eu une autre qui a engendré les CoZm-
dinae. Comme nous,l'avons vu, le genre actuel dès Hebomoia donne
Ann. Soc. ent. Fr., xcviu [1929],
ainsi, entre le grand groupe très- anaholique des Lasiocampides et des
Bombycides et celui très catabolique des Sphingidcs. on trouve les
Saturniides et les- Endromides.; entre les Satyridae très anab.oliques
et les Nymphalidac beaucoup plus, cataboliques on trouve les Apatu-
ridae; entre les Melitaeidi et les Vanessidi on trouve les Argynnidi^.
etc. Ici on trouve, delà même façon, l'espèce chloridice. liilb. qui n'est
ni un Anthocharidi ni un.Pieridi; la touffe frontale peu développée et
les dessins, rappelant ceux des Poniioe, ont été suffisants pour la faire
classer avec daplidice. et callidice, mais il suffit d'un coup d'oeil à: ses-
nervures pour voir qu'elles sont presque pareilles à celles des Euchloë,
sauf la fusion de la deuxième et de la troisième sous-costales, comme
chez les Pieridi, et les, racines de la première et de la deuxième
médiane des postérieures, qui sont presque en contact.. On ne peut
.pas classer- chloridice correctement sans en faire un genre à part, que
je propose de nommer Positlejaclsloia, nom. nov. Il est donc logi-
que de penser que chloridice doit être une des. espèces vivantes des
Pieridae paléarctiques les plus anciennes, qui n'a plus, changé depuis
les temps où les ancêtres des Anthocharidi sp sont différenciés sous,
l'influence des- premiers climats tempérés; la présence de beckeri
Edw, en Amérique, qui n'est qu'un exerge de chloridice, confirme
la: supposition qu'il doit s'agir d'une des espèces originaires du conti-
nent polaire;, elle aurait à la suite fait partie des flots de migration,
par la zone centrale, jusqu'à, la Bulgarie, et plus tard, par la zone
septentrionale, jusqu'au midi de la Russie.
Nous avons ici, à ce qu'il paraît, des beaux exemples de la règle
générale que j'ai fait observer dans- d'autres groupes de Lépidoptères
et notamment dans les Zygaenae : les subdivisions successives tendent,
à reproduire d'une façon toujours moins prononcée les caractères qui.
différencient les- divisionsprécédentes. Ainsi, pendant la transformation
des constitutions des Pierinae, produite par l'influence dos nouvelles
conditions ambiantes, dues au climat tempéré, il s'est produit la divi-
sion dans les deux tribus des Pieridi et des- Anthocharidi; puis les
Pieridi ont émis, au. niveau plus superficiel que nous appelons géné-
rique, les Pontia, qui T'appellent beaucoup les Anthocharidi et notam-
ment leur genre Euchloë. Les deux tribus-des Pieridi et des Anthocha-
ridi sont, à leur tour, une répétition de la division, plus ancienne et
plus, profonde des sous4amilles Pierinae. et Teracolinae et celles-ci
avaient déjà été, probablement, une répétition d'une des plus anciennes
divisions des Pieridae en, une branche qui a été fancêlre commun des
Pierinae et des Teracolinae et eu une autre qui a engendré les CoZm-
dinae. Comme nous,l'avons vu, le genre actuel dès Hebomoia donne
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